-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Ave Maria #Serena

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant




Anonymous
Invité
Invité
Ave Maria #Serena | Dim 14 Déc 2014, 12:23


Ave Maria
feat. Séréna
Feofan gardait son regard rivé sur le double clavier. Son ventre était tordu d'angoisse et seules les touches blanches le calmaient un peu. Un peu seulement. Car il n'était pas le seul à pouvoir arracher des mélodies d'un clavier blanc. Quoi que Felix ne jouait que sur un unique clavier. Lui sur deux. Machinalement, sa main gauche alla se poser sur les touches et appuya sur l'une d'elle. Une note retentit, profonde, puissante, faisant écho dans la salle.

Il angoissait. Il n'était revenu à Sanctuary que depuis quelques jours. Seulement quelques jours. Et son euphorie avait été remplacée par une peur qu'il se refusait à comprendre. La peur de retrouver sa famille après cinq ans d'absence. Lui qui n'avait rêvé que de ça durant tout son séjour sur Terre, le voilà qui maintenant avait peur et hésitait. La peur de ne plus être accepté, d'être rejeté. La peur de retrouver une famille différente. Il se sentait ridicule de ressentir ça, mais il n'arrivait pas à s'en défaire. C'était là, peu importe le nombre où il se rassurait. Où Kaa le rassurait. Ça n'avait pas de sens.

Il s'était rendu dans le village de son enfance, discrètement. Comme un étranger qui ne voulait pas se faire voir et ça lui avait foutu un sale coup dans la tronche. Et le cœur. Il était resté devant la maison de sa famille, discret comme une ombre. Il avait été heureux de revoir cette vieille bâtisse. Mais il n'avait pas osé entrer. Il avait soudain eut peur de cet endroit pourtant familier. L'angoisse, le stress l'avait prit au ventre et il avait fait demi-tour. Il ne savait par quel miracle il n'avait croisé personne. Sa malchance lui foutait la paix pour ce coup. Il en était limite reconnaissant. Il avait couru. Il avait aperçu ce petit temple, coincé, à peine visible entre deux bâtiments imposants, et il s'était rué à l'intérieur. Les temples étaient toujours divinement calme.

Et il y avait toujours un double clavier quelque part.

Sa seconde main se posa sur l'orgue. Il avait découvert cet instrument en Irlande. David l'avait traîné à une messe un jour, sans vraiment qu'il n'en sache la raison. Et si les discours sur un Dieu unique ne l'avait pas intéressé -si ce n'est gavé- il était totalement tombé en amour avec le son de l'orgue. Feo n'avait jamais été attiré par la musique. Trop compliqué. Trop chiant à comprendre. Le piano de son frère le faisait fuir. Il ne comprenait pas sa passion pour l'instrument jusqu'à ce que lui-même bave devant l'instrument immense de l'église. Il avait fait son chieur pour qu'on lui apprenne. Et il en avait jamais autant chier lui-même que lors de ces longues heures d'apprentissage.

L'orgue, c'était compliqué. Grave. C'était chiant à apprendre et comme Feofan l'avait prédit quand son père lui avait proposé de jouer d'un instrument, il ne comprenait pas la moitié de ce que lui disait le mec qui lui apprenait. Mais il s'était quand même entêté à apprendre. Il n'était pas spécialement doué. Et entre les gammes et le double clavier -parfois même triple-, il en avait presque pleuré plus d'une fois. Mais le son qui sortait des immenses tubes de cuivre lui faisait naître des paillettes dans les yeux chaque fois qu'il l'entendait et lui donnait envie de pouvoir faire pareil.

Faire pareil, il y arrivait un peu maintenant. Il savait jouer quelques mélodies. Surtout des chants religieux en fait. Un petit bout de marche nuptial, un autre de marche funèbre. Il était encore maladroit, entre les deux claviers et tous les réglages à faire au niveau des tubes. Les nombreuses pédales. Mais il pensait pouvoir dire qu'il s'en sortait.

Les deux mains sur les touches, il entama un morceau sans vraiment faire attention. C'était mécanique. La seule qu'il connaissait vraiment par cœur, qu'il pouvait jouer sans réfléchir à force de l'avoir jouer encore et encore. L'Ave Maria s'éleva, et il emmerdait les gens que ça dérangeaient. Il les emmerdait même profondément. Il avait besoin de se rassurer.




Anonymous
Invité
Invité
Re: Ave Maria #Serena | Dim 14 Déc 2014, 14:29

Séréna faisait soin son queue haute retenant ses cheveux roses qui tombait tout de même en cascade sur ces frêles épaules. Elle sourit doucement avant de sortir de la maison, cet endroit lui donnait souvent des envies de hurler au monde entier que l'ancien et son beau-père était des purs connards. Mais elle ne disait rien, elle préférait de loin propager des messages de paix et d'espoir pour ce monde. Ses pieds la dirigèrent l'air de rien vers l'église d'enregistrement. Elle pouvait entendre au loin, un son, un piano. Elle sourit doucement en imaginant Félix derrière l'instrument. Elle était fière d'avoir aidé ce jeune homme. Elle avançait doucement, histoire d'aller le saluer, il interprétait l'Ave Maria. Elle chantait presque les paroles. Les silences faisait résonner ses pas les uns après les autres. Elle n'était pas vraiment discrète en ce moment, mais qu'importe, elle voulait saluer son ami. C'était étrange comment il était devenu son ami aux yeux de la jeune fille. Elle ne le considérait pas comme un apprenti, mais comme un véritable artiste qui ne demandait que de l'attention pour prendre son envol dans le monde qu'est la musique. L'orgue sortait ses notes avec volupté. Elle se mit à la hauteur du jeune homme, il ressemblait à Félix, mais ce n'était pas lui. Un jumeau. Elle sentit son cœur se serrer à cette seule pensée. Elle chantonnait doucement, avant de laisser sa voix emplir l'édifice religieux, elle n'était pas vraiment croyante, elle savait pourtant que les dieux grecs étaient biens présents. Elle attendait qu'il ai fini pour se mettre à parler.

-Bonjour jeune homme, je m'excuse, mais je t'ai pris pour une autre personne. Mais c'est un joli morceau que tu as joué jeune homme. Je me présente, je suis Séréna Inamäe Nymphadora Gahumel, juste Séréna sera très bien pour parler comme deux personnes civilisées. Pourtant l'orgue n'est pas un instrument évident.

La jeune fée se mit à regarder les vitraux qui composait les dieux, comment un lieux comme celui-ci avait-il été construit, après tout même si les dieux était responsable de ces lieux, cela n'empêcherait pas les gens de faire ce qu'il veulent. De ces terres inconnues, un bout de terre qu'on pouvait encore conquérir sans marcher trop sur un autre. Elle posait ses mains sur les touches sans les faire produire le moindre bruit. Ce qui était pas le moment pour moi-même laisser les notes envahir l'espace, c'était son moment pas le sien, respectueuse, elle s'éloignait de l'instrument, elle aurait pu sortir une musique mélodieuse de cet orgue immense. La musique était à présent toute sa vie, elle chantait plus qu'elle faisait de la musique, ce qui l'empêchait pas d'avoir de facilité en cette branche de l'art. La jeune fille ignorant stout de son père dont elle avait les yeux, des lacs d'un bleu profond, souvent expriment une douce mélancolie. Elle se mit assise sur une chaise en bois, elle regardait l'homme, il ressemblait à Félix, comme sa jumelle lui ressemblait autrefois. C'était vraiment trop étrange comme coïncidence.




Anonymous
Invité
Invité
Re: Ave Maria #Serena | Dim 14 Déc 2014, 15:19


Ave Maria
feat. Séréna
Il jouait sans se soucier de ce qui l'entourait. Uniquement concentrer, en réalité, sur ses doigts sur les touches blanches et noires, s'élevant parfois pour aller ouvrir ou fermer les tiroirs des tubes de cuivre. Il n'entendait même pas la marche pourtant peu discrète d'une personne se rapprochant. Non, il n'entendait que l'Ave Maria qui sortait des sifflets géants. Il appréciait cette musique, bien qu'il n'accorde que peu d'importance à sa signification religieuse. Il se souvenait sans peine du chœur d'enfants de l'église qui chantait en écho, lorsque parfois il acceptait ou demandait à jouer pour une messe. Pas pour la messe, seulement pour jouer. Il se sentait un peu plus proche de Félix ainsi, même si tout en même temps cela lui faisait mal. Son frère lui manquait.

Une voix résonna à côté de lui, s'accordant avec la mélodie. Il ouvrit un œil qu'il ne se souvenait pas avoir fermé pour découvrir une jeune fille aux cheveux roses, juste à côté de lui et qui chantait. Ou plutôt fredonnait tant sa voix était basse. Ou alors assourdie et écraser par les sifflements de l'orgue, il n'en savait rien. Il ne fit pas plus attention à elle et referma son œil. Elle n'était pas venue se plaindre, c'était déjà ça. Finalement, la dernière note résonna longuement dans l’édifice, l'emplissant en écho et il en savoura chaque variante. Ça lui avait fait un peu de bien.

« Bonjour jeune homme, je m'excuse, mais je t'ai pris pour une autre personne. Mais c'est un joli morceau que tu as joué jeune homme. Je me présente, je suis Séréna Inamäe Nymphadora Gahumel, juste Séréna sera très bien pour parler comme deux personnes civilisées. Pourtant l'orgue n'est pas un instrument évident. »

Il ouvrit les deux yeux cette fois et tourna son habituel visage blasé vers elle. Il étouffa cette chose étrange qui naquit en lui quand elle déclara l'avoir confondu avec quelqu'un d'autre. On ne l'avait jamais confondu qu'avec Félix. Mais quoi de plus normal avec leur ressemblance qui, quand ils le voulaient véritablement, déstabilisait jusqu'à leur père ? Il se tourna sur le banc et s'inclina légèrement.

« Je m'appelle Feofan Yona-Siemen Jagger, enchanté de te rencontrer Séréna. »

Sa main alla se balader sur les touches blanches, pensivement, tandis que la jeune fille allait prendre place sur une chaise de bois.

« C'était l'Ave Maria, mais je crois que tu connais puisque tu as chanté dessus. Tu chantes bien, tu sais? »

Il n'aimait pas vraiment le chant, préférant les musiques avec pour seules voix les instruments. Préférence certainement née à force d'écouter Félix rager sur ses partitions de piano jusqu'à ce qu'il arrive à la lui jouer avec facilité, tout fier. Et alors, malgré son aversion de l'époque pour la musique, il était fier pour son frère, et il aimait l'écouter. Il se demanda un instant s'il avait continué de jouer après sa disparition. Certainement. Il n'y avait pas de raison pour qu'il arrête, il aimait trop ça.

Il n'aimait pas vraiment le chant, préférant les musiques avec pour seules voix les instruments mais il reconnaissait volontiers que Séréna savait chanter, et possédait une belle voix. Même s'il ne démordrait pas mordicus que l'instrumental, c'était le plus mieux.




Anonymous
Invité
Invité
Re: Ave Maria #Serena | Dim 14 Déc 2014, 17:01

Séréna sourit en voyant le jeune homme se tourner vers elle, elle restait sur sa chaise sans trop bougé, seule sa respiration occupait ses lieux redevenus silencieux. Le vent s'engouffrant par la porte ouverte, c'était trop souvent le cas dans ce genre d'endroit. Une église n'est pas le plus endroit le plus discret pour s'entraîner à la musique, mais c'était le choix de ce jeune homme. Elle soulevait un sourcil, un autre Jagger, c'était trop, elle se mordit la lèvre, décidément, elle allait de surprise en surprise, c'était donc bien le frère de son ami. Il m'avait complimenté, bien moins que son frère, comme si ce jeune garçon portait un lourd poids sur ses épaules, elle ne pouvait que le comprendre. Elle se levait, elle voyait bien qu'il n'aimait pas vraiment le chant, ce qui ne l'empêchait pas d'apprécié la voix de la jeune fée. Elle se levait et allait derrière l'instrument, sans avoir appris à en jouer, elle se mettait à pianoter un grand classique pour cet instrument, bien qu'un peu trop moderne pour l'endroit fait de pierre, les notes sous les doigts de la jeune fille se suivirent l'un à la suite des autres. Elles ne cessèrent que lorsqu'elle voulu y mettre fin, ce qui se faisait bien rapidement, elle se tournait vers le jeune homme. Elle eut un vague sourire, elle repensait à sa jumelle. Définitivement disparue, ses deux frères finiront par se retrouver, elle auiderait ces deux jeunes avec les moyens qu'elle avait.

-Merci du compliment monsieur Feofan, je pense que vous êtes le frère de monsieur Félix, à part vos cheveux, vous vous ressemblez comme deux gouttes d'eaux. Mais cela serait un peu vexant que je vous confonde avec monsieur Felix, monsieur Feofan.

Car Séréna n'aimait pas confondre les gens, même s'il étaient jumeau, ayant eu une sœur autrefois, elle savait faire la différence entre deux être si ceux-ci se trouvait près d'elle. La chanteuse avait l'habitude complimente sa voix, c'était un fait, elle avait trouvé un style à elle, bien qu'elle sache chanter depuis toute petite. Ce genre de chose était naturelle pour elle. Comme parler, elle avait aussi vite chanté en duo que parlé toujours en même temps que Nymphadora, jusqu'à leur trois ans où elles avaient fini par avoir un caractère un peu différent, se complétant parfaitement. Elle pris une grande respiration. Elle fit une place pour le jeune homme. Les rencontre de la jeune fée la troublait beaucoup. Elle avait déjà fait le deuil de sa jumelle, mais le souvenir était plus vif en ce moment. Elle souriait toujours, seuls ses yeux resplendissait de sa tristesse. Elle passait une main dans ses cheveux roses. Elle était contente de trouver deux personnes amoureuse de la musique un peu près comme elle, à différent niveaux. Elle rit doucement.

-En tout cas vos noms entier sont presque aussi grand que les miens. C'est assez impressionnant, les gens de cette île doivent aimer les grand noms, c'est drôle, au moins on a le choix pour les surnoms, Monsieur Felix sera content de vous revoir.




Anonymous
Invité
Invité
Re: Ave Maria #Serena | Dim 14 Déc 2014, 18:03


Ave Maria
feat. Séréna
Distraitement, il caressait les touches. Ça lui faisait du bien. Il devait l'avouer, il ne faisait pas vraiment attention à la jeune fille. Il était toujours perdu entre son désir et s peur de revoir sa famille. Ça le rendait hermétique. Les seuls auxquels il aurait porté attention en ces circonstances était Kaa et David. Mais David était sur Terre et Kaa dormait sous ses fringues. Séréna se leva mais il resta concentré sur les touches blanches et noir. Seul le bruit des touches et d'une mélodie lourde qui s'élève le sortirent de sa léthargie pour la regarder pianoter. C'était joli, même s'il pouvait voir qu'elle était plus habituée au piano qu'à l'orgue, ne jouant que sur le clavier inférieur et ne touchant pas aux tiroirs. Comme un pianiste en fait.

A cette pensée il se mordit la lèvre inférieur et baissa la tête. Ne pas penser piano. Piano faisant penser Félix. Ne pas penser piano, ni Félix. Il s'enfonça les ongles dans la peau ç se serrer la main. Il ne pleurerait pas. Il avait déjà assez pleurer. Et Félix  n'était pas si loin. La faute à lui-même, et seulement lui, de ne pas avoir le courage d'aller le voir et de le serrer à l'en étouffer. Il souffla profondément.

« Merci du compliment monsieur Feofan, je pense que vous êtes le frère de monsieur Félix, à part vos cheveux, vous vous ressemblez comme deux gouttes d'eaux. Mais cela serait un peu vexant que je vous confonde avec monsieur Felix, monsieur Feofan. »

S'il fronça les sourcils à l'entente du 'monsieur Feofan', cela fut très vite occulté. Balancé aux oubliettes. Les mots qu'elle prononçait entraient dans son cerveau et s'y gravaient au fer rouge. Douloureusement. Elle. Connaissait. Félix... ?

Il tourna la tête vers elle, oublié les larmes qui avaient faillis monter, oublié ses ongles qui avaient relâchés sa paume. Il la fixait avec des yeux de fauve. Oh. Il n'était pas dangereux. Mais pour la première fois depuis trop longtemps, il rencontrait quelqu'un qui -au moins semblait- connaissait Félix. Il restait bloqué là-dessus, la fixant comme si cela pouvait l'aider à savoir ce qu'il se passait dans sa tête. Le reste des mots qu'elle prononça se heurtèrent à un mur de surdité. Sauf les derniers. Félix sera content de le voir.

Alors...il n'avait aucune raison d'avoir peur de rentrer chez lui hein ? Personne ne le prendrai pour mort et on serait heureux de le revoir. L'angoisse qu'il avait eut jusque là dans la poitrine sembla exploser. Tout en même temps que ses propres larmes se mettaient à couler. Il attrapa plutôt brusquement le bras de la jeune fille et lui demanda avec la voix brisée et craintive de l'enfant qu'il était.

« Feli'... Tu...connais Félix ? Il va bien...? »

Bon courage meuf. T'avais un gosse en pleurs dans les bras.




Anonymous
Invité
Invité
Re: Ave Maria #Serena | Dim 14 Déc 2014, 20:50

Elle ne reculait pas, il fallait plus que cela pour effrayer la jeune fée, elle sourit simplement à ce garçon perdu. C'est ce qu'il était à ses yeux, une personne un peu perdue. Elle attendait qu'il remette un peu de ses émotions, elle savait que cela faisait de perdre le contrôle, elle en avait les frais. Elle se mordit doucement les lèvres, elle ne devait pas penser à sa jumelle, celle qu'elle avait vu mourir. Elle remettait doucement un vêtement en place sur son corps, juste pour se débarrasser rapidement de ses idées noires. Elle restait à l'observer, ce jeune garçon portait décidément u fardeau sur ses épaules, chanter pour l'en délester légèrement ne servait à rien. Elle le voyait pleurer, comme son frère, elle fouillait ses poches et lui tendais lentement le même mouchoir qu'elle avait tendu à Félix plus tôt dans la semaine. Elle sentait on bras être saisi. Il parlait de sa petite voix si le blondinet allait bien. Elle sourit doucement hésitant quelques secondes à lui toucher la tête affectueusement. 0 la place, elle essuyait les larmes du jeune homme avec grande patience. Elle continuait doucement, elle devait lui parler de ce qu'elle savait.

-Il va bien, je comprends, c'est vous Monsieur qu'il a perdu. Vous êtes entier, tant mieux. Il a un peu de mal à se remettre à la musique, il aime toujours, mais il lui manque une personne à ses côtés, sûrement votre présence Monsieur Feofan. Après je peux pas faire grand chose pour vous en ce moment. Promettez-moi juste de le retrouver, pas dans la semaine, peut-être pas dans le mois. Mais faites-le pour vos et Monsieur Félix.

Séréna aurait bien ne pas être seule en ce moment. Elle ne l'était pas, elle était en présence de monsieur Feofan. Il y avait sûrement son affilié qui traînait quelque part. Elle le savait, il le faisait toujours quand elle sortais dehors, mais Chloris, elle l'aimait bien. Toutes ses fleurs, ces endroits. Il y avait pour se plaire, c'était différent des son village Féerique. Elle sourit mettant le mouchoir dans la main du jeune garçon. Elle pris le temps pour qu'il accepte sa requête. Elle se mit assise et frottait ses cheveux doucement, comme le faisait Charles avec elle, cet homme comptait beaucoup pour elle. Il était son manageur et un homme bien, si son cœur n'était pas pris, peut-être elle aurait fini par s'éprendre de cet adulte torturé. Elle sourit, elle était bien dans ses sentiment pour son ami d'enfance.

-Monsieur Feofan, cela ira bien, même si vous vous pensez que la malchance vous poursuis. Ne portez pas tout sur vos frêles épaules monsieur Feofan. Elles sont pas assez solide et votre cœur est trop fragile pour supporter votre torture trop longtemps.

La jeune fille sourit doucement, elle parlait avec sincérité. Elle n'était simplement le genre à mentir. Surtout dans ces situations. Celles qui demandait la vérité, même si cette dernière faisait mal. La douleur fait partie des gens, elle le savait, elle la soignait en chantant.




Anonymous
Invité
Invité
Re: Ave Maria #Serena | Lun 15 Déc 2014, 18:20


Ave Maria
feat. Séréna
Il s’accrochait à la manche avec une pointe de désespoir, ne se rendant pas vraiment compte de la peau qu’il pinçait sans doute avec. Il s’étouffait dans ses sanglots qu’il essayait encore de retenir, il manquait d’air mais ne s’en rendait pas vraiment compte. Il ne réagit pas quand deux mains se posèrent sur son visage pour aller essuyer ses larmes avec un bout de tissu. Effort vain, ses glandes lacrymales carburaient à plein régime, visiblement décidé à le faire se déshydrater par les yeux. Ô joie. Il voyait flou, mais ses yeux s’accrochaient au point rose qu’il discernait mal.

« Il va bien, je comprends, c'est vous Monsieur qu'il a perdu. Vous êtes entier, tant mieux. Il a un peu de mal à se remettre à la musique, il aime toujours, mais il lui manque une personne à ses côtés, sûrement votre présence Monsieur Feofan. Après je peux pas faire grand chose pour vous en ce moment. Promettez-moi juste de le retrouver, pas dans la semaine, peut-être pas dans le mois. Mais faites-le pour vous et Monsieur Félix. »

Il l’écoutait parler de son frère, et si ça apaisait quelque chose dans son cœur, il continuait de chialer comme une madeleine. Il avait des nouvelles de son frère bordel ! Pas grand-chose certes, mais après cinq ans de silence –involontaire et de sa faute- c’en était insupportable. Il l’entendit lui demander d’aller retrouver Felix et même si les larmes continuaient de tremper le tissu, il lui échappa un rire. Pas heureux, pas nerveux. Purement ironique. Aller retrouver Felix. Mais il n’essayait de faire que ça !! Et il avait cette peur de merde au fond du ventre qui lui disait qu’aller voir son frère était une putain de mauvaise idée alors que bordel il ne voulait que ça ! Et oui il était vulgaire dans sa tête, et il emmerdait le monde.

Il sentit le bout de tissu être glissé dans sa main. Et la peau froide de Kaa remonter le long de son ventre et de son dos avant que sa tête ne sorte de son col pour venir se frotter contre sa joue, chassant la main de la jeune fille. Il sentait la peine de son affilié. Il serrait le mouchoir dans sa main sans pour autant l’utiliser.

« Monsieur Feofan, cela ira bien, même si vous vous pensez que la malchance vous poursuis. Ne portez pas tout sur vos frêles épaules monsieur Feofan. Elles sont pas assez solide et votre cœur est trop fragile pour supporter votre torture trop longtemps. »
« Mais j’essaye bordel !! J’ESSAYE!! J'y arrive pas... J'vais jusqu'à la maison... Mais quand j'arrive devant la porte, j'arrive plus à entrer. J'veux les revoir. Je veux revoir Feli... Mais je. Je.  J'ai peur... »

Finit-il par avouer dans un sanglot. Il ramena ses jambes conte lui, se foutant de mettre ses chaussures sur le banc de l'orgue, et enfouit sa tête dans ses bras. Ses pleurs continuaient, quoique moins fort, et ses joues autant que ses yeux avaient pris une teinte rouge. Qu'est-ce qui lui prenait de lui parler de ça ? Il en savait rien. Mais en parler lui faisait étrangement du bien. S'il avait su...




Anonymous
Invité
Invité
Re: Ave Maria #Serena | Lun 15 Déc 2014, 21:01

La jeune fée restait près du jeune homme, il était blessé, pas physiquement moralement. Elle ne pouvait pas s'empêcher de chantonner une chanson douce pour l'apaiser, laissant plus sa voix devenir un instrument, une mélodie qui emplissait l'air. Elle ne chantait pas, vu qu'il n'aimait que moyennement le chant. Elle faisait de son mieux pour apaiser cette peine qu'elle sentait sur ses manches, ces pleurs qu'elle n'arrivait pas à stopper, ceux qu'elle n'avait pu arrêter dans les bras de Shinn. Elle se sentait un peu honteuse face à ce souvenir, pourtant ce n'était qu'une trace de son passé. Il criait son désespoir, sa peur, cette crainte qu'elle connaissait que trop bien, elle sentit son cœur se serrer doucement. Elle respirait calmement. Elle reprennait doucement sa musique car elle interprêtait pas une musique avec parole plutôt un morceau pour violon, ça se sentait dans certain trémolos qui s'attardait dans sa gorge. La peur, ce sentiment qui était en chaque personne. Elle ne pouvait pas le retirer, elle le vit se replier sur lui-même, il devait avoir honte de pleurer devant une parfaite inconnue. Elle posait doucement sa main sur la tête du jeune homme comme Charles l'aurait fait pour elle. Elle n'osait pas trop parlé, pourtant, elle devait le faire, dire les mots qui pourrait l'aider, elle pouvait les aider. Elle ignorait juste comment s'y prendre. Elle laissait sa main sur le crâne de l'adolescent.

-Je connais cette peur, je pourrai arranger un rendez-vous avec monsieur Félix, je suis sûr qu'il ne refusera pas une invitation de ma part, je pense qu'il m'apprécie bien, c'est un ami. Si le rencontrer vous fait peur, je ne peut que vous dire de prendre votre courage à deux mains pour franchir la porte. Ce n'est pas facile, mais après, vous serez Fier. Je vous aiderai, Monsieur Feofan.

La jeune fée caressait doucement le sommet du crâne du jeune homme, il avait peur de faire du mal à une personne qu'il aimait de tout son cœur, elle pouvait le voir dans ses temblement, l'entendre dans ses pleurs. Elle continuait doucement, ignorant faire quoi de plus. Elle chantonnait une musique qui invitait au réconfort, à la paix. Elle aurrait pu trouver des parles à mettre dessus, mais elle n'adaptait pas ses mélodies d'autrefois pour son simple plaisir, elle trouvait cela un peu injuste pour l'artiste qui avait trouver la mélodie. Elle sentait en elle un profond dégoût à reprendre des trucs tout fait la musique est une construction, elle devait comme un architecte pour construire une maison, être partout, c'est ce que Charles disait. Alors quand les musiciens venait au studio, elle allait parfois les voir et les écoutait avec attention. Madrian faisant partie du groupe, elle avait une bonne excuse pour traîner un peu avec ses artistes. Elle continuait à chantonner doucement la mélodie, elle voulait avant tout le rassurer comme il se doit. Elle finissait, car la musique ne durait qu'un moment.

-Monsieur Feofan, cette peur en vous grandit à chaque fois que vous baissez les bras. Faire traîner cette rencontre vous blessera vous deux, plus vous que Monsieur Félix.




Anonymous
Invité
Invité
Re: Ave Maria #Serena | Mar 16 Déc 2014, 11:38


Ave Maria
feat. Séréna
Il pleurait, aussi silencieusement que possible, le visage contre ses genoux, protégé par ses bras. Il se sentait bien comme ça, un peu. Il se sentait honteux certes, il avait toujours peur certes, et il ressentait toujours l’absence certes, mais c’était un peu plus supportable cette fois. Il sentit une main se poser gentiment dans ses cheveux. Il ne bougea pas. Rien pour profiter de ce contact, rien pour le repousser. La peau froide de son affilié se frottait à son cou, il ne réagissait pas plus. Il ne voulait pas bouger, étrangement confortablement installé en boule sur un banc. Il ne voyait rien, les yeux solidement fermés, et s’étouffait à moitié entre ses quelques sanglots restant et le tissu de son jean contre la bouche et le nez, mais il était bien comme ça.

« Je connais cette peur, je pourrai arranger un rendez-vous avec monsieur Félix, je suis sûr qu'il ne refusera pas une invitation de ma part, je pense qu'il m'apprécie bien, c'est un ami. Si le rencontrer vous fait peur, je ne peut que vous dire de prendre votre courage à deux mains pour franchir la porte. Ce n'est pas facile, mais après, vous serez Fier. Je vous aiderai, Monsieur Feofan. »

Il l’écoutait sans mot dire. Pour une fois, ce n’était pas le silence qui répondait à ses questions. Ce n’était pas non plus les voix masculines de Kaa et de David qui tentaient de le consoler comme ils pouvaient sans savoir quoi dire. C’était une vois de femme et ça lui apportait un certain réconfort. C’était la voix de quelqu’un qui connaissait Felix, même un peu, et  ça le rassurait grandement. Il s’interrogea un moment sur le fait qu’elle connaissait cette peur. Mais si elle était dans la même situation que lui, il ne demanderait rien. A ses yeux, rien n’était plus désagréable que ça : poser des question sur la douleur, sur la peur. Quand bien même cela soit pour un quelconque ‘bien’.

L’idée du rendeaz-vous lui plaisait autant qu’elle le faisait trembler. Parce qu’un rendez-vous était quelque chose d’organisé, de prévu. Et c’était ça qui le tentait. De ne pas avoir, peut-être à arriver comme une fleur. De l’autre côté, il redoutait car il ne pourrait fuir si la peur l’écrasait. Mais il en était à se demander si ce serait réellement une mauvaise chose. Il réfléchissait là-dessus, se calmant sous la main sur sa tête. La dernière fois remontait à si loin. Il l’entendait aussi fredonner, si on pouvait appeler ça comme ça. Il aurait préféré qu’elle joue quelque chose, car même sans paroles, une voix était une voix et quand il avait besoin de calme, ce n’était pas ce qu’il recherchait. Il ne dit rien, s’enfouissant simplement plus dans ses bras. Ne dépassaient que ses cheveux et ses oreilles.

« Monsieur Feofan, cette peur en vous grandit à chaque fois que vous baissez les bras. Faire traîner cette rencontre vous blessera vous deux, plus vous que Monsieur Félix. »

Il se posa sérieusement la question. Qui des deux seraient le plus blessé ? Lui qui savait tout ou Felix qui ne savait rien ? Certes il portait le poids de savoir qu’il était en vie et qu’il allait bien, certes il avait la possibilité de se bouger le cul car il savait où aller, lui. Mais être rester dans l’ignorance pendant longtemps et se voir éclater la vérité à la figure soudainement, n’était-ce pas aussi douloureux ?

Feofan faisait souffrir Felix en restant absent. Il le ferait souffrir en rentrant. Il en était certain. Et ça ne l’aidait pas à se décider quoi faire. Il releva un visage timide, trempé et rouge, aux yeux révulsés, vers la jeune fille. Ah il était beau comme ça. Sa voix était légèrement enrouée quand il parla, mais pas assez pour lui faire mal ou pour être mal entendu.

« Tu pourras vraiment ? M’aider à voir Felix ? Je doute y arriver seul, à moins de le croiser par hasard quelque part. »

Et il était incapable de savoir si dans ce cas précis, il serait chanceux ou malchanceux.




Anonymous
Invité
Invité
Re: Ave Maria #Serena | Mar 16 Déc 2014, 12:25

Séréna était toujours aux côté de cet enfant perdu, elle se sentait comme Wendy dans cette histoire venue de terre rassurant ce pauvre garçon qui créait lui-même son obstacle, car c'était cela au fait. Il s'était mis un mur devant lui en craignant la réaction de son frère. La fée pouvait comprendre, si les dieux décidaient de refaire vivre sa sœur, elle serait partagée entre la peur et joie de la revoir. Elle avait eu raison de le prévenir que s'il reculait encore, il allait juste se faire mal, comme en ce moment, rien de physique, juste le moral qui en prenait un coup. Il se repliait sur lui-même, laissant ses frayeurs le ronger à l'intérieur. Elle savait pourtant qu'il n'aimait pas le chant, mais chantonner la rassurait elle aussi, elle espérait que cela soit le cas de ce jeune homme, espoir bien vite tombé dans le vide. Elle caressait ses cheveux doucement. Elle le faisait pour l’apaiser aussi. Elle gérait cette tristesse, celle qui s'accumulait avec le temps. La sépparation avec sa sœur avait été dure, six mois, elle avait passé son temps seule et à faire des choses et d'autres, pour finir par craquer devant son ami, celui qu'elle appréciait plus qu'un simple camarade, celui qui comme Charles et Madrian était les personnes qu'elle nommait par le nom. Il demandait d'un vois peu assurée à la jeune fille si cette dernière pourrait vraiment tenir parole. Il se disait ne pas arriver seule, son aide était utile. Ignorant quand il aurait un moment où il le croiserait par hasard.

-Je vous arrangerai cela, aucun souci, à moins que comme par hasard, vous finissiez par vous croiser, ce qui est fort probable, l'île à beau être grande, le monde est souvent plus petit que l'on y songe. Monsieur Feofan, gardez espoir. Votre rencontre arrivera.

La jeune fée l'espérait, si elle pouvait provoquer la joie d'une famille se retrouvant, c'était tant mieux, comme elle serait heureuse de sortir sa mère de ce village maudit. Sa pauvre maman. Elle lâchait un léger soupir, ce n'était pas le moment d'y penser. Elle prit sur elle. Gardant son sourire doux. Elle voulait faire ce qui fallait pour ces deux jeunes. Ignorant que ces actions pourrait changer toute une vie. Elle sourit simplement, se taisant à nouveau, je silence était là pour les calmer tous les deux, lui plus qu'elle. Dorémi sautait sur son épaule elle sourit.

-Séréna allez bien ?
-Oui, ne t'en fais pas Dorémi.
-Faire attention, Dorémi savoir que garçon avoir affilié.
-Comme chaque personne ou presque de l’Île.
-Dorémi, savoir cela. Ne pas être complètement stupide.

Son affilié parlait toujours comme ça, elle voulait de nombreuses fois le corriger, mais elle le faisait pas. Son parler un peu enfantin était quelque chose qui la faisait rire. C'était rassurant de l'avoir à ses côtés. Son golem le savait, sa magie était ainsi. Il sauta de son épaule pour aller près des pieds de l'adolescent, elle le regardait doucement. Elle savait qu'il était capable du pire, comme du meilleur.




Contenu sponsorisé
Re: Ave Maria #Serena |

 
Ave Maria #Serena
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» Here lies family {pv Séréna}
» Let's sing! ♦ Séréna & Dragomir
» Quand la musique est bonne ♫ [PV : L. « Séréna » A. Gahumel]

Sanctuary of Heart :: Principaux lieux de l'île :: Chloris-
Sauter vers: