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 Ici ça déménage... vivent les réunions de famille ! ( Eros- Aphrodite)

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Anonymous
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Re: Ici ça déménage... vivent les réunions de famille ! ( Eros- Aphrodite) | Jeu 14 Mai 2015, 16:16


ici ça déménage.... vive les réunions de famille.
f e a t ; Arès & Éros ♥

L
L'ambiance semblait s’apaiser à présent, et ce n'était pas plus mal. Aphrodite ne souhaitait pas vraiment s’interposer entre ses deux grands garçons lorsqu'ils tentaient de communiquer un petit peu, même si ces quelques échanges lui donnaient envie de le faire. Cela la faisait légèrement sourire, intérieurement. Elle savait que tous deux avaient envie de communiquer, de passer un bon moment tous ensemble, mais c'était toujours compliqué. Avec Arès, il est vrai que tout pouvait facilement devenir compliqué sans raisons, mais les crises d'adolescence d’Éros à répétition mettait aussi un peu de piment dans toutes leurs rencontres familiales. A croire que le jeune dieu avait finalement hérité un peu du caractère de son père ! Dans des moments comme celui-ci, où le père et le fils parlaient un peu, échangeaient sur leur ressentis, Aphrodite prenait grand soin de ne rien dire. Sauf quand l'envie la prenait. Les résultats des interventions de la déesse n'étaient pas toujours satisfaisants, parfois, elle ne se retenait pas pour dire à quel point leur petites disputes l'énervait. Ayant parfaitement en tête le début compliqué de leur rencontre, Aphrodite se contenta d'attendre. S’asseoir et se taire, il n'y avait malheureusement que ça à faire. Il fallait que ces deux grands garçons apprennent à se parler : Éros était grand à présent, il peut comprendre comment son père fonctionne.


Aphrodite et Arès s'étaient bien assez battus pour avoir leurs droits de parents. Cela n'avait pas été simple, certes, mais lorsque ces deux dieux avaient une idée quelque part, elle n'était pas ailleurs... Donc il était inconcevable pour eux d'abandonner leur fils. Ô jamais, Aphrodite aurait laissé quelqu'un lui arracher son bébé des bras. Elle voulait être maman, alors elle se serait, et elle s'occuperait de son fils comme il se doit : comme la chaire de sa chaire. Mariage ou non, elle se plierait en quatre si il le faut pour faire en sorte que son fils soit heureux, car il n'y avait souhait plus puissant pour elle que le bonheur de ses deux dieux favoris. Elle se séparait le plus possible elle-même de ce mariage, car rappelons le tout de  même, mais elle n'était absolument pas consentante à cette abominable union. Son alliance, elle ne la portait pas. Héphaïstos n'étant pas dans les parages pour le lui rappeler, elle oubliait malheureusement. Elle oubliait jusqu'à ce que le dieu des Forges ne point le bout de son nez et le lui rappelle qu'elle était mariée. De plus, elle savait qu'Arès lui ferait la vie si jamais il la voyait avec cette bague. Étant déjà assez embêtant sans cette jolie bague, si l'absence de ce bijoux lui permettait d'être pus tranquille, ce n'était pas du luxe.

La déesse de la Beauté reprit la conversation un peu plus tard, lorsque père et fil furent rabibochés. Elle demanda à Éros une nouvelle fois si il allait bien, espérant obtenir peut être plus de détails que tout à l'heure, lorsqu'elle était allée le cherché. Parler avec son fils quotidiennement lui manquait. Mais il grandissait, alors c'était normal qu'il s'écarte du domicile familiale – Aphrodite l'avait tout de même gardé assez longtemps à la maison, comparé aux autres dieux. Alors quand elle le retrouvait, elle souhaitait toujours qu'ils s'installent tranquillement ou se promènent pendant qu'Éros lui raconte ses aventures. Mais à priori, ce n'était pas au programme de la journée. La réponse fut brève et souligna inattention que la déesse avait eu au court des dernières minutes. Arès ne se priva même pas d'enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie. Aphrodite fit une petite moue vexée, pinçant ses lèvres et les regarda à tour de rôle, changeant ensuite cette moue en sourire. Elle s'enferma à nouveau dans le silence, ne répondant rien à son amant, ni même à son fils. La petite blague de la vieillesse ne l'avait, en plus, pas forcément fait rire dans l'instant présent. Elle se contenta de profiter des massages qu'Arès faisait sur sa  main, observant Éros qui reprenait la parole pour annoncer la suite de ses projets.

Quitter l'Olympe, Arès et Aphrodite l'avait eu fait par le passé. Cela avait été certainement la meilleure expérience de toute leur vie... Mais elle était bien révolu. Il fallait être jeune et  libre pour le faire, exactement comme Éros. Aphrodite allongea son sourire à cette belle annonce. Zéphyr n'était pas une bonne nouvelle dans cette histoire, la déesse le maîtrisant peut être autant que Psyché, mais elle préférait que son fils soit accompagné. Et elle savait que malgré tout ce qu'elle dirait, Éros et Zephyr resteraient amis, comme c'est le cas depuis tant d'années. Alors Aphrodite ne s'attarda pas sur cette information et s'empressa de commenter cette décision :

« C'est une très bonne idée, Éros ! » s'émerveilla-t-elle« Vous avez trouvé quelque chose de concret ? Une petite maison, un appartement... »

Aphrodite se revoyait, avec Arès, dans leur petite maison... Cela faisait si longtemps qu'ils étaient partis... Est-ce qu'elle était encore debout ? Il allait certainement falloir aller y faire un tour... Aphrodite hésita à dire à son fils que son père pourrait certainement l'aider dans les travaux, car après tout, il avait bien fait tous les travaux de leur petit coin de paradis... Mais elle se doutait fortement qu'Éros ait déjà entendu parler de cette histoire et en vu de la seconde question d'Arès.... Elle avait bien d'autres idées en tête. Ses sourcils de froncèrent automatiquement : un fille ? Psyché était derrière tout cela ? Encore elle ? Aphrodite regarda Arès puis revient sur Éros, le regardant avec insistance. Elle supportait tout à coup un peu moins l'idée qu'Éros parte. Et, aussi, alors qu'elle était prête à fermer un peu les yeux pour le laisser partir – arrêtant ainsi de l'embêter avec ses envies surprotectrices – cette idée le refroidit tout à coup. Son fils n'était pas assez mature pour vivre cette expérience, il fallait justement qu'il s'en fasse d'autre. Psyché avait beau être la fiancée du jeune dieu de l'Amour, Aphrodite ne supportait pas cette idée. Éros le savait, c'est pour cela qu'il avait certainement esquiver ce sujet... Mais Arès avait eu la bonne idée de poser la question... Aphrodite n'allait alors pas se priver. Elle attendait juste qu'il réponde, si il le ferait. Elle regarda son fils alors que son fils regardait son père, changeant de sujet. Éros voulait parler de ses parents, de cette situation qui les empêchait d'être ensemble, unis par les liens du mariage. Elle soupira en détournant la tête. C'était une réponse de son paternelle qu'il voulait, alors elle attendit qu'Arès se manifeste. Après tout, il devrait lui aussi être en mesure de répondre, non ? Quand elle entendit tousser, la déesse tourna la tête vers Arès. Non, évidement non, il n'allait pas répondre... Alors c'était encore à elle de tout faire. La déesse regarda son fils calmement en se réinstallant sur son siège. Elle ferma les yeux et répondit simplement :

« Nous allons très bien Éros, ne te prend pas la tête avec nos histoires mon chéri, ça n'en vaut pas le coup. » Elle lui sourit en le regardant tendrement « Ce sont nos histoires, celle de ton père et moi,  tu n'as rien à faire dans ces histoire mon cœur, alors ne t'embête pas. »

Le meilleur moyen pour Aphrodite de fuir se sujet qui la blessait dans ce genre de situation était de dire à son fils de ne pas s'en faire. Elle considérait vraiment qu'Éros n'avait rien à faire là dedans, même si bon, il faisait un peu partie de cette histoire... C'était déjà bien assez difficile à gérer pour Arès et Aphrodite qui ne cessaient de se prendre  la tête à ce propos, alors Éros n'avait pas à venir s'ajouter en plus. Tout était déjà assez compliqué... Aphrodite décida donc de revenir sur un sujet qui la piquait un peu plus...

« Donc... Psyché vient aussi, Éros ? » demanda-t-elle sèchement. « Tu comptais nous le dire ? Ou bien tu avait pris soin de ne pas nous informer de sa venue, car oui, maintenant je comprends pourquoi tu veux déménager... S'installer avec Zéphyr et vos petites copines, quel bon plan... Personnellement je trouve ça stupide : vous être jeunes, vous n'avez pas à vous embêter à être en couple. Justement, être tous les deux seraient certainement bien plus intéressant. Vous pourrez vivre quelques bonnes expériences sans être coincée avec un amour d'adolescent. Réfléchis-y bien Éros, parce que je ne suis pas sûre que cette idée soit bonne. »

Aphrodite était un peu en colère. Cette idée, comme elle l'avait dit, ne lui plaisait pas du tout. Son fils n'avait pas l'âge d'être en couple, certainement pas avec Psyché qu'elle trouvait certes très élégante, mais vraiment peu adapté à son fils. Il ne fallait pas qu'il s'embête déjà avec des histoires d'amour bidons... Elle ne voulait pas le consoler d'un grand chagrin d'amour...




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Re: Ici ça déménage... vivent les réunions de famille ! ( Eros- Aphrodite) | Jeu 08 Oct 2015, 23:44


Le sang d'Eros ne fit qu'un tour au moment où son père ouvrit la bouche pour parler. Son coeur se mit à battre fort dans sa poitrine et il dut se faire violence pour ne pas hurler sur son paternel pour lui faire comprendre qu'il ne pouvait pas être plus idiot. Mais on lui avait appris à respecter ses parents. Alors il se contenta de s'enfoncer dans son siège, en croisant les doigts pour qu'Aphrodite ne fasse pas attention à la remarque de son amant. Ce qui était fort peu probable étant donné qu'elle était de ces femmes qui aimaient faire un scandale même pour la plus infime des bêtises que l'on pouvait faire. La chose la plus sensée à faire fut de détourner leur attention et lancer un nouveau sujet, lequel l'intéressait plus qu'il ne le laissait paraître. Il avait toujours eu du mal à comprendre comment Zeus avait pu trahir Aphrodite de la sorte, elle qui n'avait rien fait de mal à cette époque et qui s'était retrouvée au milieu d'un conflit qui n'était pas le sien. Peut-être était-ce cette expérience traumatisante -comment torturer la déesse de l'Amour plus qu'il l'avait fait en l'empêchant d'épouser celui qu'elle aimait plus que tout au monde ?- qui avait fait d'elle cette maman poule qu'il connaissait ? Aphrodite était une bonne mère, il n'y avait aucun doute à y avoir là-dessus ; mais ce besoin d'être justement trop bonne avait fini par se retourner contre elle, comme chaque fois qu'elle pensait faire quelque chose de bien en prenant le mauvais parti.

Je trouve ça injuste que vous n'ayez pas droit à votre part de bonheur... soupira-t-il. Mais elle avait raison, ce n'étaient pas ses affaires. C'était un problème qui existait bien avant sa naissance, il ne pouvait rien y changer même avec toute la volonté du monde -ça n'était pas faute pour eux d'avoir essayé. S'il y avait bien un trait de caractère que tous les concernés semblaient partager -que ce soit Zeus, Arès, Aphrodite comme Héphaïstos- c'étaient bien leur entêtement presque maladif qui les empêchait d'agréer aux idées des autres. Parfois, il arrivait à Eros de regarder son père et se demander comment Aphrodite avait-elle pu s'attacher si fort à lui. Leurs caractères n'étaient normalement pas compatibles, aucune force n'était assez puissante pour rassembler deux individus aux tempéraments aussi extrêmes. Puis il se rappelait que s'il était né dieu de l'amour, c'était pour une raison. Ses parents s'aimaient si fort que le monde de l'un ne tournait plus sans l'autre, et c'était la seule explication que l'on pouvait donner au fait qu'ils ne puissent plus se passer l'un de l'autre. Peu de gens aujourd'hui pouvaient prétendre une telle chose, et même si cela aurait pu être considéré comme une chance, peut-être que les choses auraient été plus faciles sans.

Alors qu'il pensait avoir échappé à l'explosion de la grenade dégoupillée que venait de lui lancer son père, Eros fut confronté à la version de sa mère à laquelle il détestait le plus être confronté. On faisait difficilement pire qu'une Aphrodite remontée et décidée à vous pourrir la vie jusqu'à ce que vous cédiez à ses désirs. J'allais vous le dire, pas la peine de t'énerver. Dans ces moments, il devait vraiment se retenir pour ne pas se montrer insolent, mais la partie de lui qui ressemblait à son père ne pouvait se contenir indéfiniment. Il croisa les bras sur son torse et s'affaissa sur son siège, comme le gamin boudeur qu'il était et qui n'allait pas sans rappeler un certain dieu de la guerre. Maman, ça fait des années qu'on vit jsute tous les deux, Zeph' et moi. Papa parle souvent de changement comme si c'était quelque chose de bon et crois-moi je n'ai pas pris cette décision sur un coup de tête. Il leva les yeux vers la déesse, qui arborait la même mine contrariée que lui-même en cet instant. Mère et fils se ressemblaient plus que jamais dans l'insolence dont ils savaient faire preuve, peu importe à qui ils faisaient face.

Et s'il te plaît, ne parle pas de Psyché comme si c'était juste un petit amour d'adolescent. Il continua à la fixer dans les yeux, en lui faisant comprendre que ce n'était plus le petit garçon qui lui faisait face désormais. J'ai compris que tu ne la portais pas dans ton cœur, mais respecte au moins mes sentiments. Je suis amoureux d'elle, et je n'ai pas besoin de ton approbation à ce sujet. Elle devait être la première à comprendre, alors pourquoi s'acharnait-elle de la sorte ? Eros détourna le regard de sa mère pour jeter un coup d'oeil vers son père. Ne pouvait-il pas intervenir maintenant qu'ils avaient besoin qu'il prenne un parti ?




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Re: Ici ça déménage... vivent les réunions de famille ! ( Eros- Aphrodite) | Jeu 15 Oct 2015, 21:33

Arès ne pensait que tout prendrait cette dimension, il s'était volontairement écarté de cette fameuse histoire de mariage raté. Il l'avait répondre à sa place après qu'il l'ait comme à son habitude un peu taquinée. Le dieu de la guerre était soucieux de la tournure que prenaient les événements. Oui, il avait voulu un changement de sujet, il ne voulait plus justement que l'on évoque ce bonheur auquel ils n'avaient pas eu le droit. Ils avaient fait leur route malgré tout, cela avait été bien compliqué. Cette situation avait créé de tels nœuds qu'il avait fallu un moment avant qu'ils ne se reparlent comme un couple, ils vivaient en amants ; c'était déjà une bonne chose. Arès faisait que de s'en plaindre comme il ne pouvait se satisfaire de ce peu que la malchance leur avait donné. Pourquoi avait-il fallu qu'Héphaïstos ait cette brillante idée ?  Néanmoins, ce n'était pas à leur fils de se soucier de tout cela... à sa place Arès aurait vécu sa vie tranquillement. Il lui fit un sourire rayonnant. Leur fils était à leur image ; il était parfait, il n'y avait pas d'autre mot. Sa femme aussi, car à ses yeux elle l'était reflétait tant le bonheur, cette joie de partager des moments. Arès aimait sa famille en dépit de toutes ses colères et ses crises. C'était juste que chez lui cet attachement ne se montrait pas par de grandes démonstrations de tendresse. Il massait toujours la main d'Aphrodite avec la même émotion. Elle avait su prendre cette question qui les hantait tous les deux. Ils savaient toujours se trouver et se compléter ; c'était ce qui faisait leur force. Ils n'étaient pas d'accord sur tout, se disputaient parfois, mais étaient fous l'un de l'autre, cela ne faisait aucun doute.

La suite de la conversation continua sur le sujet de ce fameux emménagement, qui avait été un excellent sujet pour parler du présent non plus de ce passé qui voulait écarter le plus loin possible. Il remit ses mains sur ses jambes en se redressant. L'atmosphère se faisait plus tendue, tout simplement parce que Psyché était bien le sujet sur lequel Aphrodite était la moins souple. Lorsqu'il la regardait faire la moue, puis se crispait sur ce sujet, il plissait les yeux en se disant que ils arriveraient bien à se calmer... sauf que non la dernière note ne fut pas des plus réjouissantes. En plus, pour le coup, Arès ne comprenait pas l'avis de la femme qu'il aimait avec autant de passion. Pourquoi se dresser contre un amour ? Pourquoi vouloir l'écarter de leur fils ? N'avait-il pas droit contrairement à eux de vivre son histoire ? Pourquoi répéter cette histoire qui leur avait fait si mal...? L'intérêt ? Non, il ne comprenait pas. Il soupira en tapant durement la table, elle vacilla un moment avant de se remettre droite. C'était pour indiquer qu'il voulait prendre la parole et que il ne tolérerait pas qu'on lui coupe la parole. Il avait freiné des quatre fers dès que l'on parlait de ce passé, mais là il ne pouvait rester silencieux.


" Aphrodite... ne vas-tu pas cesser de l'embêter sur ça ? Laisse le vivre sa vie. Nous, on nous l'a empêché. En faisant cela, tu te comportes comme Héphaïstos. Ni plus ni moins. Tu ne vas pas te mettre à lui choisir une femme, le temps que tu y es ? C'est ridicule. "

Si Aphrodite était la douceur, Arès avait tendance à foncer dans les murs, le pire c'était qu'il sentait aussi cette énergie battre dans leur fils. Il ne fallait pas croire Aphrodite n'avait été que la douceur, mais souvent elle était plus délicate que lui. Il avait lancé ses mots comme des pics contre elle, c'était bien à cause de cela que leurs disputes se répétaient parfois. Avant ce mariage, Aphrodite avait dû essuyer bon nombre de ses crises avec une patience légendaire, on aurait pu la décorer pour cela au moins. Elle lui avait d'ailleurs témoigné de sa patience lors de ces disputes... comme quoi c'était une chose bien établie entre eux. Son fils avait cette posture renfrognée que faisait un soldat acculé au mur, c'était fou. Tout cela pour un peu de changement, enfin non comme il le disait, il était avec Zéphyr depuis un moment, il pouvait bien vivre sa vie comme il l'entendait. De ce qu'il savait, Eros était à présent un jeune homme, un jeune homme en pleine fleur de l'âge. En aucun cas, il n'était un enfant qu'il leur fallait materner au point de refuser des copines. En secouant la tête, il continuait d'énoncer ses paroles en veillant à ne pas laisser de silence. Il lui était arrivé de décider de comment débuter une conversation et comment elle se finissait. Il partait dès que cela ne l'intéressait alors qu'il insistait pour parler au tout début. Ici, c'était un peu le même principe. Il ne voulait pas parler de leur histoire voilà quelques minutes de cela et là il l'évoquait ouvertement. C'était vraiment selon son bon vouloir, son tempérament le poussait à agir ainsi, d'autant que ce sujet... Il ne l'avait jamais compris. Sincèrement, limite il aurait encouragé son enfant à vivre des aventures, à entreprendre comme il le disait il parlait souvent de son goût du changement. Arès se tourna davantage vers Aphrodite en tournant légèrement le dos à son fils. Ses paroles étaient autant pour lui que pour cette femme qui venait de parler.

" Tu es la déesse de l'amour, tu pourrais les encourager... mieux le conseiller. Le fiston, il aurait peut-être besoin pour une lettre d'amour ou je ne sais pas. Mais, te braque pas comme ça sur ça... Et puis amour d'adolescent... Attends, c'est juste parce que tu n'approuves pas là, ne dis pas le contraire. Et puis... "

Brusquement, il se tourna et flanqua une bonne claque tape dans le dos d'Eros.

" Il est solide, t'as peur de quoi ? Moi Psyché, je veux bien la rencontrer ! Je la connais à peine !"

Là... on pouvait dire qu'il le prenait sous son aile son fiston, car Arès n'était pas connu pour ses grandes aptitudes sociales.

" Et tu viendrais ! T'as jamais dit non pour connaître quelqu'un... pourquoi ça changerait ? Parce que ... oh c'est Psyché ! Il est où le sens de tout ça ? Ridicule. Pit... "

Arès s'était retenu de dire pitoyable... mais là il le pensait si fort que ... il savait que  ce mot avait été entendu, alors autant le dire !


" PITOYABLE. Voilà ce que j'en pense, donc hein temps mort sur ça."


Le problème d'Arès c'était qu'il s'arrêtait toujours quand ça le chantait et souvent ... il se déchainait. Et là son ton était monté graduellement, mais son propos son résumé en quelques mots : laisse les vivre leur vie. C'était dit avec la subtilité d'un éléphant dans un magasin de porcelaine, il avait balancé ce qu'il voulait dire et respirait un grand coup en ramenant ses bras vers lui. Ce n'était plus vraiment le moment de masser la main d'Aphrodite... Enfin... d'un coup, il se dit que il avait parlé de cette voix autoritaire sans chercher à calmer qui que ce soit. Tentative de retour au calme, il fit d'une voix douce qui sonnait si faux par rapport au reste.

"Enfin.. tu vois Aphrodite, c'est important. Et puis... j'aime voir notre fils heureux."


C'était comme un cheveu sur la soupe cette voix derrière celle qu'il avait énoncée précédemment. Il avait eu l'impression de foncer dans tout et de se retourner des kilomètres plus loin en se disant.. il faut peut être calmer le jeu. Arès pouvait aller très loin et ne s'arrêter que... trop tard. Là il tenta de rattraper la main d'Aphrodite après cette voix qui sonnait presque comme un murmure par rapport au reste.




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