Read and run

Ce mortel au cheveux rouge était amusant, je me plaisait à le voir réagir à mes paroles, je le voyais bouger tellement que je pouvais presque refaire ce qui se passait dans sa petite tête de tomate bien mûre. Je buvais le café avec une classe inégalée, lui n'aimait pas cette boisson. Je retenais un rire, moi cela dépendais des moments. Mes goûts changent tellement au gré de mes envies que j'ai appris à faire avec. Je souriais grandement, j'allais passer un sacré moment avec ce mortel, quel caractère, c'était d'un comique. Cela fait un moment que je n'avais pas rencontrer une personne avec un caractère si fort. Cela m'amuse follement. Il ajoutait même qu'il était mannequin, je posais ma tasse de café un peu crasseuse, elle était vide sa boisson chaude, il ne restait que lui et ce jeune homme aux cheveux écarlate, comme ceux de cette pauvre mortelle qui était partie à l'aventure avec cousine mignonne. Puis il posait la question sur mon bandeau, je riais franchement, la comparaison était d'un comique. Moi dans ce genre de film, je suis sûr qu'il ferai des milliers d'entrées chez les mortels, qui pouvait se vanter d'avoir eu un dieu, même mineur, dans son casting, personne. Absolument personne.

-Ah mon bandeau, il est là pour te protéger mon beau garçon, un mannequin, ce qui explique ton caractère exécrable que tu cache sous des airs quasi innocent. On ne me trompe pas si facilement, ça non. Je ne vais pas passer de casting, j'ai pas envie qu'on voit de moi que l'acteur derrière les écrans, je suis un dieu, j'ai plus de fierté que cela.

Donc j'approchais délicatement ma main de la sienne, le draguant un peu, j'aimais voir ses réactions, puis j'aimais me savoir si plaisant que je pouvais faire pencher un hétéro. Je suis sûr que cette tomates est un amant plein d’énergie, je le voyais déjà lutter pour avoir le dessus. Je riais intérieurement. Que c'était drôle de voir ce genre de choses, je souriais aimablement je pouvais presque toucher sa peau pâle. Comment allait-il réagir en me voyant si près de lui, risquait-il de briser son masque. Après tout je préférai les gens naturels, les faux semblants, c'était facile de les deviner, j'avais appris à bonne école. Les mortels jouant était une d'entre elles.

-Alors, Evan, pourquoi une personne vient ici ? Tu devais bien venir pour quelque chose. Un shampoing hors de prix volé dans un magasin ? Ou un conseil ? Mais pas de bol, il fallait que tu tombe sur un dieu qui voulait se prendre pour Batman, bien que je vole plus Superman. Passons, ce n'est qu'un détail. Tu n'est pas obligé de le dire, c'est une occasion de discuter entre hommes, qui plus est quand les deux parties sont des personnes bien faites.

J'avais fini par le complimenter, j'avais été un peu brute avec ce pauvre mortel. Je regardais les gens autour, toujours en train de comploter. Cela n'était pas rare ici. Les mortels aiment posséder des choses qui leur sont inaccessible, malgré les siècles, c'est une chose qui ne change absolument pas.

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Ce mec puait l'arrogance, pourtant je n'avais rien contre, qui plus est, monsieur ne se laissait pas dragué, dommage, ce n'était pas toujours les jours qu'on perdait sa virginité avec un dieu. M'enfin, je ne suis pas à sa place. Il y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, n'en suis-je pas un parfait exemple de cela ? Le mec avait des réactions, pire qu'une meuf parfois, les mannequins sont souvent superficiel, j'avais une belle preuve devant mon œil. Je roulais les yeux. Cette personne était ce qu'elle était, si je lui faisais du rentre dedans, c'est parce que ses réactions de puceau me faisait hurler de rire intérieurement. Parce que je me serai pas permis de le faire en face. Je tenais à être convaincante pour lui. Me donner des faux airs étaient d'une facilité déconcertante. Lui ne savait pas ce qu'il faisait ici, que c'était décevant, j'aurai du m'y attendre au moins un peu. Je levais un peu les yeux au ciel. Je haussais les épaules, un phénomène en soi. Puis il posa la question, celle qui le mettait en danger, le pourquoi je portais le bandeau.

-Hum, j'ai une malédiction qui est sur cet œil, elle mets en danger quiconque croise son regard. Pour le style, j'avoue que ça me donne un air corsaire, mais ce n'est pas pour le swag. Je ne me donne pas un genre, je protège mon prochain, cette chose n'est pas contrôlable, malgré mes pouvoirs, celui qui est l'auteur est le dieu des dieux, fallait s'y attendre. Satisfait ?

J'avais dit la vérité sans entré dans les détails, il ne fallait pas abusé non plus. Qui plus est, ce monsieur trouverai le moyen de retourner ma phrase dans sa tête parce que monsieur veux se donner des airs d'hétéros, ce qui me tue le plus c'est que malgré l'ouverture d'esprit progressive des mortels, certains d'entre eux sont aussi fermé que des huîtres. Le moyen âge était une chose pas très génial, les hommes et leur dieu unique, c'était du grand n'importe quoi. Je roulais des yeux. Ce pauvre garçon, il n'avait pas de chance. Il était là en train de me juger parce que je le faisais douter de sa sexualité, si c'était pas, ça aurai été un autre. Et cela je ne peux rien faire d'autre. Je passais une main dans mes cheveux. A côté les cheveux rouge de ce jeune homme faisait pâle figure. Une starlette qui se la pétait voilà ce que ce gars était. Je gardais dans l'objectif de le draguer, tester jusqu'où il était prêt à tester, un baiser ? Un câlin ? J'en savais rien, mais j'avais hâte de voir cela de mes yeux. Je souriais, je retraçais la marque ronde que les cafés avaient laissé au cours du temps. Cela à son charme, malgré que cela faisait un peu crado.  Je gardais en tête que je ne ferai pas grand chose de plus de ma journée après cela, diriger quelques vent, pousser quelques nuages, la routine reprendrait, comme une fatalité.

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Comme si je vais de dire une énormité, il m'observait les yeux ronds, il devait s'être dit comme j'étais un dieu, je parlerait comme un fissile, tch, que c'est ridicule. Je parlais comme je voulais, si j'avais envie de causé comme un jeune, c'était mon souci pas le sien et puis encore ? Je le regardais reprendre ses esprits, réaction de puceau, c'était comique. Puis après un moment de silence. Il me demandait sérieusement si j'avais déjà couché avec des mortels. Je me mettais à rire furieusement, il posait sérieusement la question. Le pauvre, s'il savait tout ce que j'ai fait, il aurait sûrement un peu peur. Je me tordais de rire, il fallait ire que la question était drôle. Sérieusement je n'étais pas un dieu volage pour rien. Je reprenais mon souffle. Il avait demandé si perdre sa virginité avec un dieu c'est cool. J’essuyais la larmichette qui avait perlé sur mon œil visible. Je le regardais sérieusement. Je posais une main sur sa joue juvénile.

-Cela fait bien longtemps que je n'avais pas ri autant, j'ai déjà copuler avec des mortels, homme ou femme. Je prends tout selon mes désirs. Perdre sa virginité avec un dieu est cool. Je n'ai pas expérimenté moi-même de le faire avec un dieu, je pense que le seul d'accord, ça serrait peut-être Zeus. Mais mes partenaires, homme ou femme étaient satisfaits de cette union avec ma personne si tu veux savoir. Après ne t'attends pas à être un amant régulier d'une divinité, la seule personne qui l'est, c'est ma femme.

Cette dernière qui devait m'attendre chez nous. Je la plaignais. Je lâchais un soupir, je n'étais pas là pour penser à cette dame qui m'ennuyait un peu pour le moment. Je n'étais pas encore prêt de suivre les conseils d'Aphrodite, je voulais un peu m'amuser avant. Si ce mec est réceptif, pourquoi pas, j'aurai passé un bon moment avec un mortel. Je testerait la fidélité à nouveau avec la belle à qui j'étais attaché. Je souriais à ce garçon caressant sa joue avant de retirer ma main avec un léger sourire espiègle. Je jouais un peu avec les nerfs de l'elfe, bah ouais, je savais sa nature, rien de plus simple pour un dieu. Pourquoi ne pas l'avoir pensé avant ? J'avais la flemme. Passons sur ce détail, ainsi que sur les cheveux rouges de ce personnage. Pourtant on ne pouvait pas les louper.

-La seule façon pour toi de vérifié mes dires, c'est de tester. Ce n'est pas tout les jours qu'on croise un dieu, alors jeune homme quelle est ta réponse à tout cela ?

Je prenais le livre et parcourait rapidement le premier chapitre, c'était d'un ennui, je le rendrait dès que j'en ai fini avec ce mortel. Ce bouquin n'était pas fait pour moi. Pas en ce moment, j'avais besoin de plus que ce genre de mots sur la papier. Je lisais le nom de l'auteur, une femme qui écrit une histoire d'amour, comme c'est classique, Aphrodite raconte mieux l'amour que cette salope.

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