Ses petits compliments me touchais, dans un certain sens l'entendre dire qu'il avait de bonnes intentions. Je me sentais fier d'être ce père, bien qu'un peu disparâtre dans ma manière d'éduquer ma famille. Il semblait tout de même assez sceptique de la manière dont mon père et moi nous nous évitons. Je me grattais doucement la nuque. Ses rougissements étaient mignons, l'envie de pincer ces dernières monta en moi comme une obsession, bien que je pense que cela bien vu que je fasse cela à Allen, il est tout même un serviteur de mon père. Il était au service de demi-frère aussi, je l'avais croisé brièvement, j'aurais bien aimé lui parler, si il y avait bien quelqu'un de proche de Poséidon, à part, belle-maman, c'était bel et bien Triton. Quelque chose traversait son visage, le rendant des plus sombre. Cela ne présageait rien de bon. Je savais au fond de moi que le respect pour les dieux étaient une choses floues pour les mortels, quand bien même si ce dernier gagnait l'immortalité en étant hypocampi. Il demandait si j'étais proche de Zeus, un rire nerveux s'échappait de ma gorge, moi proche de Tonton Sexy ? Pas vraiment, j'aimerai tellement le voir pour qu'il rende plus légère ce que cachait mon bandeau. A son ton, il n'aimait pas trop le dieu des dieux.
-Moi m'entendre avec Zeus, la dernière fois que je l'ai vu, il m'a pris mon œil, tu crois que vraiment je m'entends avec lui ? Bien sûr, on a ce côté un peu volage en commun, mais ma bêtises me rends pas proche de cet homme, loin de là.
J'étais un peu en colère, je remettais machinalement mon bandeau en place, il était pour protéger les mortels, ceux que j’appréciais ou non. Car avec moi un ennemi probable pouvait devenir un ami, il suffit voir comment je m'étais comporter avec eux depuis un moment. Il n'était pas sur mon visage que pour le style, bien que je m'étais habitué avec les siècles, c'était quelque chose qui faisait partie de son être, faire attention, que son second œil ne croise personne de vivant. Les plantes étaient épargnés, même les animaux pouvaient être touché par ce regard, après tout, il avait touché cette hybride. Mon cœur se serrai un peu.
-Vous semblez pas l'aimer beaucoup, vous avez sûrement vos raisons, de toute façon Zeus est occupé sûrement ailleurs pour vous embêtez. C'est le roi des dieux, il doit avoir des occupations aussi royale que lui. Si je revois, je demanderai sûrement de rendre ma punition plus légère, depuis, le temps, j'ai compris la leçon.
Je respirai à fond, je devais me calmer, pour le coup, j'étais pire que ce jeune homme qui haïssait Zeus pour une raison que j'ignorais totalement. Peut-être avait-il tué sa mère, c'est pour cela qu'il cherchait son père, bien que ce dernier devait sûrement beaucoup s'amuser, si il était toujours vivant, après tout, les mortels avaient tué tant d'espèce d'animaux par leur stupidité. Comme le dodo, un animal bien que de la famille des animaux avaient eu le malheur de pas savoir voler et par conséquences, il s'est fait mangé jusqu'en il reste même pas un.
Coeurs : 53 Messages : 281 Couleurs : teal & darksalmon J'ai traversé le portail depuis le : 13/06/2014 et on me connaît sous le nom de : Misha Mon nom est : Allen-Silas Thessalis Actuellement je suis : symfo̱nía de Kureiji et c conpliké avec Emrys. Il paraît que je ressemble à : OCs & Wu Xie (+ IRL Sean O'Pry & Kaya Scodelario) et à ce propos, j'aimerais remercier : myself (kit) + Reyenn (CS & signa) + Zelda (CS)
Re: Sur le fil de l'eau | Mer 17 Déc 2014, 18:28
SUR LE FIL DE L’EAU
Eole & H. Allen Heung Kei
Un rire nerveux s’échappe de sa gorge, et tu le regardes anxieusement. Tes propos étaient peut-être déplacés, tu ne savais pas trop; tu ignorais beaucoup de Zeus, surtout ses relations; mais tu en savais suffisamment sur ce Dieu pour le détester, lui qui n’avait rien fait et laissé sur le parquet du couloir à te vider de ton sang.
« Moi m'entendre avec Zeus, la dernière fois que je l'ai vu, il m'a pris mon œil, tu crois que vraiment je m'entends avec lui ? Bien sûr, on a ce côté un peu volage en commun, mais ma bêtises me rends pas proche de cet homme, loin de là. »
Tu redresses la tête en regrettant tes paroles. Il est vrai qu’on t’en avais déjà parlé, mais sur le coup tu avais oublié, alors même que l’homme, le Dieu, se trouvait devant toi, alors même que son oeil retiré était loin de vous. Tu déglutis en sentant sa colère monter et baisses les yeux, regardant l’eau en dessous de vous s’agiter légèrement. Dans le reflet, tu le voyais remettre son bandeau, tu voyais sa mâchoire serrée et son visage bloqué. Tu tentes de passer à travers pour voir les poissons volant parcourir la mer de nuages.
« Vous semblez pas l'aimer beaucoup, vous avez sûrement vos raisons, de toute façon Zeus est occupé sûrement ailleurs pour vous embêtez. C'est le roi des dieux, il doit avoir des occupations aussi royale que lui. Si je revois, je demanderai sûrement de rendre ma punition plus légère, depuis, le temps, j'ai compris la leçon. »
Tu redresses légèrement la tête. Il semblait s’être calmé, et tu esquisses l’ombre d’un très léger sourire, mais un sourire amer. La douleur était toujours aussi présente, non physiquement, mais mentalement. Tu revivais encore chaque nuit ces cauchemars que tu avais enduré des années alors que, si tu le voulais, tu aurais put t’enfuir bien plus tôt. A l’époque tu n’avais même pas conscience que ta mère était une elfe. Peut-être qu’elle-même ne le savait pas, peut-être qu’elle avait voulu te le cacher. Parce qu’être un être hors du commun t’aurais sans doute redonné un peu de courage. Au moins celui de te suicider pour renaître un peu plus tôt. Tu respires un grand coup en fermant les yeux, rejetant le peu d’émotions négatives que tu assumais ressentir. Tu es loin d’être quelqu’un de violent, ou du loin tu essayais de t’en persuader. Parce qu’au fond, tu savais bien que tu pouvais être d’une horrible méchanceté et d’un sadisme extrême; ces traits que t’avait donné contre ton gré ta génitrice.
« Disons que j’ai arrêté trop tôt de penser qu’il y avait un quelconque Dieu. »
Tu étais encore trop jeune à cette époque pour te rendre compte qu’ils existaient. Mais si c’était le cas, ta haine pour Zeus n’en aurait sûrement été que plus forte.
« Je rêvais d’un monde où Dieu m’accorderait au moins un peu d’attention. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit ses deux frères. »
Tu passes une main sur ta nuque, en te disant que c’était des propos plutôt étrange pour les autres. Hadès n’était en général pas terriblement aimé, et tu te demandais pourquoi. Après tout, il était celui qui s’occupait des Hommes après la mort, et leur donnaient quelques fois une seconde chance, comme il l’avait fait avec toi.
(C)PER KURU'
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Re: Sur le fil de l'eau | Mer 17 Déc 2014, 19:24
Il avait beau me regarder, je n'était pas sûr de rencontrer mon père, cet homme finirait par me rendre chèvre, même si j'avais pas très envie d'être un putain de satyre. Donc si cesser de chercher une rencontre pour le moment pouvais éviter cela, tout allait bien. Je voyais le jeune homme me regarder. Il semblait réactif à mes émotions, je devais y faire gaffe. Une pensée est tellement volatile, qu'elle peut permettre le pire comme le meilleur. Je restais un moment à réfléchir. Pendant ce temps, le jeune homme prenait le temps de réfléchir. Il disait qu'il n'avait pas trop cru en les dieux. Il avait voulu de l'attention, comme tout mortels des instances supérieures. Parfois je les entendait parler à ces dieux, je les aidait ou non, tout dépendait de mon humeur du moment. Il avait de l'attention de Hadès et de mon père. Mon papa, dire que j'ai été son serviteur tant d'année, l'aidant pour les bateaux. Deux divinités importantes, le dieu des dieux préférant aller visiter chez les mortels pour les draguer, ce que je pouvais comprendre, enfin, jusqu'à un certain point. Les mortels sont parfois d'un ennui. Il semblait surpris par ses propre déclaration. Pour moi cela ne faisait aucun doute que c'était mieux pour lui d'aimer ces deux-là. Je souriais doucement avant de me pencher près des nuages et les pousser avec les vents, créant un mouvement dans le ciel, c'était gracieux, les mortels sur terre ne verrait aucune différence, moi en ce moment si. Je les voyait bouger, c'était beau, j'adorais vraiment ce genre de choses, ce qui expliquait ma présence en ces lieux. Bien plus que ma recherche de mon père, les nuages me fascinait encore et toujours sans que cela me lasse, enfin pas trop.... J'avais tout de même mes limites.
-Ces rêves sont normaux, on chercher tous un modèle au quel se raccrocher. Tu as eu de la chance de Trouver Hadès et Papa. Mon père c'est le meilleur, bien qu'il soit un peu lunatique, il est kiffant. C'est Poséidon, le roi des mers, donc imprévisible, presque autant que moi.
Je riais un peu avant de tapoter sa tête avec gentillesse, mon geste était purement affectueux, sans penser à rien. C'était le protéger de mon père, puis j'avais d'autres projets en tête que du chercher la misère en faisant n'importe quoi avec ce pauvre garçon. Puis c'était une raison pour aller à l'Atlantide, j'avais une personne que je connaissais qui y travaillait. Je souriais juste.
-Zeus ne se sentira pas vexer, pas sûr qu'il soit au courant que certaines personnes le haïssent. C'est une personne aimant sa liberté, comme moi. Je suis même sûr qu'il ne sait pas combien de gosses, il a fait, remarque, moi non plus. Je ne suis point un modèle, alors que mon oncle et mon père sont plus droits dans leurs bottes.
Je riais à nouveau, comme si je ne m'étais pas arrêté. M'enfin, je savais que mes mots pouvait avoir de l'impact, je parlais pour discuter avec lui, simplement, histoire de se connaître un peu.
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Re: Sur le fil de l'eau | Dim 08 Mar 2015, 03:10
SUR LE FIL DE L’EAU
Eole & H. Allen Heung Kei
Le regard rêveur, tu l’observes déplacer les nuages d’un ample mouvement de bras. Toi qui contrôlais l’eau, les autres manipulations t’avaient toujours rendu curieux: sont-elles comme les autres? Plier l’eau à ta propre volonté était devenu tellement quotidien pour toi que tu n’avais plus à te concentrer pour le faire, c’était comme respirer. Pourtant le feu était bien plus dangereux d’une certaine manière, et tu ne savais si c’était aussi simple pour les autres. En regardant ce Dieu agiter la mer à sa guise, ces questions n’étaient revenus. Tu poses ton menton dans le creux de ta main, les genoux rapprochés de ton torse nu.
« Ces rêves sont normaux, on chercher tous un modèle au quel se raccrocher. Tu as eu de la chance de Trouver Hadès et Papa. Mon père c'est le meilleur, bien qu'il soit un peu lunatique, il est kiffant. C'est Poséidon, le roi des mers, donc imprévisible, presque autant que moi. »
Tu souris légèrement, regardant l’horizon. Un modèle. Un modèle auquel te raccrocher, toi qui fuyait toute figure parentale, tout amour de peur de le briser. Tu avais eus si peur de t’accrocher à quelqu’un, si peur de tout perdre d’un coup, d’une gifle, que le terme “modèle” n’était qu’un souvenir lointain dans ton esprit embrumé. Maintenant, si tu devais qualifier quelqu’un par ce terme, tu penserais sûrement à Triton. Il était humble et gentil, toujours à l’écoute, mais pourtant tellement fort, que souvent tu ne savais pas comment te comporter en sa présence. Devant ceux dont la mentalité t’échappaient, tu perdais pied et te sentais couler sous l’impuissance d’être, un jour peut-être, à leur hauteur, peut-être un jour comme eux à vivre simplement, sans la peur constante que des pupilles d’or t’observent au loin. Sans ce creux dans ton estomac ou cette boule dans ton sternum, cette peur incontrôlable qu’est celle de la violence, du danger. Sur l’Atlantide tu te sentais en sécurité: Royaume des Dieux marins, il regorgeait de guerriers farouches qui, tu essayais de t’en persuader dès que tu les voyais, ne te ferraient pas de mal. Proche serviteur de leur maître, tu faisais dorénavant figure de noblesse par ton sang directe d’hippocampe, bien que cela te sois perturbant. Tu sursautes légèrement lorsque tu sens la main du dieu se poser dans tes cheveux et frotter doucement ton crâne. C’était un geste que faisait souvent Seth, et tu te surprends à rougir faiblement face à cette marque d’affection qui n’auraient pas lieu d’être dans tes pensées. Ce n’était pas déplacé venant de l’extérieur, peut-être un peu surprenant si l’on prenait en compte le fait qu’Eole est un Dieu, mais pour toi, c’était juste bizarre. Agréablement bizarre. Peut-être manques-tu d’amour, peut-être acceptes-tu finalement plus facilement les gestes affectifs, mais là où tu te serais dégagé en serrant la mâchoire, tu te contente de baisser le menton en faisant passer une mèche de tes fins cheveux noirs entre tes doigts.
« Zeus ne se sentira pas vexer, pas sûr qu'il soit au courant que certaines personnes le haïssent. C'est une personne aimant sa liberté, comme moi. Je suis même sûr qu'il ne sait pas combien de gosses, il a fait, remarque, moi non plus. Je ne suis point un modèle, alors que mon oncle et mon père sont plus droits dans leurs bottes. »
Un vague sourire se dessine sur tes lèvres et tu poses ton regard sur l’horizon, cette ligne faites de courbes bleues et blanches. La liberté. C’était un bien grand mot, un bien grand terme pour une chose si futile. Longtemps tu avais crus pouvoir l’attraper, longtemps la réalité t’avais rattrapé pour te trancher les jambes d’un coup de mâchoire. Tu avais crus pouvoir vivre comme tu l’entendais, sans oppressions, sans craintes et sans risques, mais tu étais encore trop naïf, encore trop immature pour comprendre que ce que tu disais être ta liberté n’était rien que le reflet d’une fine couche de glace au dessus d’un lac mortel. Pour toi ce mot n’avait aucun sens jusqu’à ce que, petit à petit, tu l’apprennes au fil des années. Peut-être que la liberté était de faire ce que tu voulais, ce qui te faisais plaisir, en aidant les autres. Ta liberté devait être liée à la servitude que tu vouais aux Dieux, car sans cela tu ne savais ce que tu aurais fais. peut-être serais-tu mort une seconde fois. Il rit et tu tournes la tête; c’était un rire léger comme un souffle, comme une brise sur l’océan, mais pourtant aussi agréable que les chants des sirènes. Tu ne savais pourquoi mais tu souriais aussi, tes yeux bleus perdant leur effet glacial pour se contenter d’un bleu ciel, et tu passes ta main gauche sur ton épaule droite, effleurant la peau du bout de tes ongles pâles.
« Il y a des idéaux qui ne peuvent servir de modèle. Je pense que cela peut marcher en sens inverse… j’imagine. »
Tu baisses la tête et pousses un long soupir résigné. Devais-tu accepter la vérité en face? Cela faisait longtemps que tu l’avais aperçut au bout de tes rêves mais jamais tu n’avais tendu la main pour l'attraper.
« J’imagine que Zeus ne peut pas s’occuper de tous. Oui, j’ai eus de la chance de pouvoir servir Poseidon et qu’Hadès m’ait offert une seconde chance. Sans ça... »
Un frisson parcours ton dos, pourtant tu n’as pas froid. Tu joins tes lèvres, fixant à nouveau l’horizon et le soleil qui entamait calmement son ascension vers la mer de nuage. Sans ça? Tu ne préfères même pas imaginer le calvaire en Enfer. L'éternité à errer doit être long.
« Eole...Je peux vous poser une question? L'éternité, jusqu’à quel point est-ce long? »
Ton visage était clairement triste lorsque tu le braques sur le Dieu. Tu avais peur de l’immortalité qui t’habitait, peur de voir les autres mourir de vieillesse alors que toi, toi seul serais là, à fixer les pierres tombales au fil des siècles. Les Hommes cherchaient l’immortalité par peur de vieillir, sans jamais se rendre compte qu’être immortel, quand il s’agit de voir le monde s'écrouler, c’est long, et c’est triste.
(C)PER KURU'
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Re: Sur le fil de l'eau | Dim 08 Mar 2015, 11:03
Je savais que mes interventions pouvaient parfois être chiantes et à d'autres moments calmantes. J'étais le vent, c'est selon les interprétations des personnes qui le subisse et leurs émotions. Je n'étais pas toujours de bon conseil, d'ailleurs. C'était plus fort que moi, je me mêlait de ce qui me regardait pas. Moi-même avais-je un modèle, à part celui de père. Sûrement pas. J'étais unique dans mon genre,et j'aimais cela. Pourquoi me priver d'être une personne comme je l'étais. Ce n'était pas les autres qui me changeait le plus, c'était moi. Le regard de ce jeune homme était plein de pensées. Pauvre garçon, je le perturbait autant que je le rassurait sur certains point. Cet équilibre instable finirait par se briser. Je devais faire de mon mieux pour qu'il ne tombe pas de trop haut. Je m'en voudrai si ce gamin se blessait et je me ferai crier dessus par père. Mon paternel qui me manquait. Et je lui avait fait un geste affectif, il était en quelque sorte de la famille. Un cousin, non, c'était autre chose, une seule chose est sûre c'était que j'appréciais a présence. Il était gêné par mon geste, il avait même baissé le regard en jouant avec ses cheveux. C'était un garçon bien trop timide, il allait finir par se faire manger tout cru. Bien que j'imagine mal quelqu'un faire du mal à ce jeune homme. Il disait une chose juste, que certaines choses ne sont pas à suivre. Des erreurs qui servaient de leçon au monde entier. Les mortels comme les dieux n'étaient pas parfait, même cousin Apollon avait ses défauts. Je lui souriais, car il avait cet innocence touchante, celle qu'on avait envie de protéger à tout prix. Pourtant, son vécu était sûrement lourd, comme beaucoup de gens dans ce monde. Je gardais mon expression faciale, je n'étais pas triste. Je râlait que rarement, ce qui pour quelque chose d'aussi changeant que moi, était normal. La normalité, j'y ai jamais été habitué, étant un dieu. Il parlait de Zeus, tonton sexy était comme il était. Il avait vraiment eu de la chance dans tous ces malheurs. J'avais presque envie d'embrasser son front, comme je l'avais fait avec mes enfants, mais je donnais déjà bien trop d'affection à ce garçon. Finalement, j'étais quelqu'un d'affectif. Puis une question sortait de ces lèvres, celle de l'éternité. Je le regardais en cherchant les mots idéal pour lui. Pour lui éviter toute erreur. Bien que je savais que les mots avaient tant de sens qu'il était possible de mal prendre un compliment. Il avait ce regard triste. Celui que je ne voulais pas vraiment voir. Je lâchais un soupir, léger, assez pour me permettre de me retenir d'exprimer mon côté trop affectueux.
-L'éternité ? La longueur ne se mesure pas avec les années, mais au événements qui t'arrive. Joyeux, comme triste. C'est qui définira ta vie. Certains moment sont long, la solitude n'est pas une fatalité, pleurer un mort durant des années te rendra juste plus triste au final. Le temps est une chose tellement immuable et en même temps malléable. Faut le passer avec des gens qui t'apprécie en grande partie. Sache que c'est mon cas, si tu as besoin de moi, tu pourra facilement trouver, il suffit suivre le vent. Tu gagnera des choses, tu en perdras certaine. Mais n'oublie pas que la vie est un cadeau précieux. Hadès te l'as redonné, si je devine bien, ne la gâche pas. Si tu as besoin de parler de ce genre de choses, je peux écouter. Je ne vais pas répéter tes mots, je ne suis pas comme cela.
Je savais que j'avais dit beaucoup de choses au final. Je voulais lui donner une réponse complète, c'était chose faites à présent. Bien sûr, je n'avais pas le savoir de ma couine Athéna, mais ma longue vie m'avait donné une espèce d’expérience que je mettais en pratique le plus souvent possible. J'ai vu des gens mourir, certains de mes enfants même. Perdre la chair de sa chair était à la fois perturbant et normal pour la personne que je suis. J'avais appris à vivre avec. Je posais une main sur son épaule, je voulais être rassurant pour lui. Ce n'était pas là de la drague, juste deux homme se parlant à cœur ouvert.
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Re: Sur le fil de l'eau | Mar 23 Aoû 2016, 21:20
silas & eole
sur le fil de l’eau
Tu reprends légèrement consistance en clignant des yeux, mais tu sais bien qu'il a eut le temps de lire ton expression; tu n'étais pas vraiment fait pour les démonstrations d'affections et c'était sans doute la raison pour laquelle, habituellement, tu n'en cherchais pas. Le Dieu avait juste cet aura apaisante qui te poussait, sans que ça soit contre ton gré, au fond, de t'exprimer. Parce que l'immortalité t'effrayait, et tu n'aimais pas parler de ce qui te faisait peur, même si la liste était longue. Très longue. Tu déglutis en esquivant son regard, le laissant se perdre dans l'immensité de la mer de nuage. « — L'éternité ? La longueur ne se mesure pas avec les années, mais au événements qui t'arrive. Joyeux, comme triste. C'est qui définira ta vie. Certains moment sont long, la solitude n'est pas une fatalité, pleurer un mort durant des années te rendra juste plus triste au final. Le temps est une chose tellement immuable et en même temps malléable. Faut le passer avec des gens qui t'apprécie en grande partie. Sache que c'est mon cas, si tu as besoin de moi, tu pourra facilement trouver, il suffit suivre le vent. Tu gagnera des choses, tu en perdras certaine. Mais n'oublie pas que la vie est un cadeau précieux. Hadès te l'as redonné, si je devine bien, ne la gâche pas. Si tu as besoin de parler de ce genre de choses, je peux écouter. Je ne vais pas répéter tes mots, je ne suis pas comme cela. » Au long de son discours, tu avais retourné la tête vers lui, et un petit sourire avait fleuri sur tes lèvres pâles. Tu sentais les mots d'Eole te traverser de part en part: tu écoutais avec avidité, curieux d'apprendre comment on pouvait ne pas sombrer dans la folie des années. Des gens qui t'apprécient. T'avais tilté à ce moment-là, t'avais serré les dents. Encore fallait-il que t'en trouves. Ton locataire n'était pas immortel -certes, il avait encore cinq cent ans de plus, mais, et dans six cent? mille?- et la seule satisfaction que tu pouvais éprouver était que dans cent ans, certaines personnes n'existeraient plus. Comme ta mère, ou ton frère. Tu frisonnes à cette pensées, dégoûté d'être aussi soulagé à l'idée de la mort de ta propre famille. Mais comment ne pouvais-tu pas? Après qu'ils t'aient fais vivre l'enfer et créé toutes tes craintes? Tu revois encore leur regards méprisant la nuit, leurs sourires tordus. Tu fermes les yeux en inspirant l'air marin. Oublie, Allen. Concentre-toi et oublie. Quand tu rouvres les paupières, il y a encore cet air triste que tu ne savais plus détacher de ton visage, mais toute peur s'était envolée, tapis dans l'ombre en attendant de pouvoir sortir à nouveau et te replonger dans tes cauchemars. « — Merci. » On aurait plus dit un soupire qui s'échappait entre tes dents, mais tes yeux dans les siens et ton petit sourire -généralement, le maximum que tu arrivais à faire- confirmaient la véracité de cet unique mot. Ta sincerité. « — Ca fait plus de bien que je pensais, de se liberer de..tout ça. » tu fais un geste vague de la main, signifiant par là que tu désignais l'intégralité de la conversation. « — J'imagine que Hadès avait une raison de me faire revenir. » Autre que le fait que ta mort n'ait pas été terriblement passionnante. « — Je dois juste attendre, je pense... » Tu laisses ton regard se promener à nouveau vers l'horizon avant de t'étirer, et passe une main dans tes cheveux bruns.
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Invité Invité
Re: Sur le fil de l'eau | Mer 24 Aoû 2016, 09:15
Je n'étais pas le meilleur conseiller qui soit. Mais j'avais la sagesse qu'avait un dieu, sans pour autant vouloir concurrencer Athéna. Celle qui a vu tant d'année devant mon œil unique. Parler de la famille, quelle idée. Je laisse le silence bercer ces pensées, quelles soient tristes ou joyeuses. Ce moment de flottement qui permettrait à un jeune garçon pris par ses doutes puisse rester un moment à réfléchir à un tas de choses plus ou moins logique. Il me remerciait, après ce moment, où seul le vent venait jouer avec moi. Me faisant que légèrement sourire. Il avait eu besoin de se libérer de ce poids qui pesait sur ses frêles épaules. Attendre, ce n'était pas toujours évident. C'est à n'en pas douter, un jeune homme plein d'avenir.
« Parler à une oreille attentive fait toujours du bien. Je sais rester calme... Attendre est bonne chose. Si l'impatience vient te guetter il ne faut pas oublier que toutes les réponses ne vienne pas si facilement. Sinon les êtres humains ne s'amuserait pas à vouloir savoir un tas de choses qui sont hors de sa portée. »
Tant de mystères, que même moi j'ignorai, pourtant avec le temps, j'aurai pu deviner les silhouettes de ce que cachait ce monde et ce qui l'entourait. Que serait ce monde sans un peu de cette magie, celle qu'engrangeait l'émotion et l'imagination. Deux choses qui étaient à n'en pas douter des choses qu'il ne fallait oublier sous aucun prétexte. Ce n'était pas à moi de faire la leçon, j'ai toujours fait comme bon me semble, suivent le vent. Celui que je guidais malgré moi. Ce pouvoir était le mien. Mais aussi celui d'autres à d'autres niveaux. Alors d'un geste qui se voulait affectif. Je tapes doucement quelques fois l'épaule droite du jeune garçon. Je crois qu'autre chose aurait bien été vain. Ce temps où je me consacrais à lui et à la recherche de ce spectre. Celui formé par ce que j'étais à l'origine. L'envie. Un des péchés qu'avais cité cette étrange religion monothéiste. Un seul dieu, c'était une folie. Certains principes n'étaient pas à jeter cependant.
« En tout cas, si tu veux reparler un jour, tu sais qui appelé. Et ce n'est pas du vent. »
Je ne riais pas, mais un peu d'humour ne faisait pas de mal à cette ambiance lourde, tellement que je pouvais presque me sentir aspirer dans les abysses profondes de l'océan. À la fois sombre et pleine de vies diverses. Détachant mon être de ce garçon, j'avais hâte de le revoir à d'autres occasion, la déprime ne lui allait pas. Le voir heureux serait sûrement bien compliqué. Mais je ne perdais pas la foi en cet avenir brillant. Qu'importe les obstacles. Il pourrait se lever.
« On se reverra peut-être, jeune homme. La prochaine fois, ça sera dans d'autres circonstances. Pou pas. Je suis pas Cassandre. »
Je m'envolais vers d'autres horizons, me demandant ce que je pourrai faire ensuite. Je me grattais avec insistance le menton avant de hausser les épaules et juste voler. M'amusant à pousser les nuages pour embêter quelques mortels. Un peu de pluie en bas.
Coeurs : 53 Messages : 281 Couleurs : teal & darksalmon J'ai traversé le portail depuis le : 13/06/2014 et on me connaît sous le nom de : Misha Mon nom est : Allen-Silas Thessalis Actuellement je suis : symfo̱nía de Kureiji et c conpliké avec Emrys. Il paraît que je ressemble à : OCs & Wu Xie (+ IRL Sean O'Pry & Kaya Scodelario) et à ce propos, j'aimerais remercier : myself (kit) + Reyenn (CS & signa) + Zelda (CS)
Re: Sur le fil de l'eau | Mer 03 Jan 2018, 23:20
silas & eole
sur le fil de l’eau
Du coin de l’oeil tu le vois sourire et tes épaules s’affaissent, apaisé. TU ‘avais pas l’habitude de parler de tout ça avec quiconque, mais s’ouvrir de temps à autre était plus rafraîchissant que tu ne le pensais. Peut-être qu’un jour tout ira mieux. Tu l’écoutes parler en hochant doucement la tête, le coin de tes lèvres se tirant de quelques millimètres lorsqu’il tapote ton épaule, signe qu’il était temps de partir. Tu n’avais pas vu le temps filer à force de parler, d’écouter, d’être écouté. C’était facile d’être avec Eole; le fait qu’il soit une divinité n’avait jamais été un obstacle, considérant tes liens de plusieurs siècles à l’Atlantide. « — En tout cas, si tu veux reparler un jour, tu sais qui appelé. Et ce n'est pas du vent. » Un rire léger s’échappe de vos lèvres et tu hoches la tête, prenant en compte son offre. Peu de personne savaient t’écouter et répondre à tes questions. A ce genre de questions. Celles sur les secrets que les philosophes se sont posées au fil des ères. « — On se reverra peut-être, jeune homme. La prochaine fois, ça sera dans d'autres circonstances. Pou pas. Je suis pas Cassandre. » Sans un mot tu agites ta main en le regardant s’envoler. Tu avais toujours été du côté de l’océan, et la perspective du ciel ne t’enchantait pas plus que ça. Ce n’est que lorsque la divinité se transforme en un vague point à l’horizon que tu reposes la main sur ta jambe et baisse la tête. L’immortalité était quelque chose de long et ennuyant, monotone ou triste, et les événements joyeux paraissaient perdus dans la marée noir des souvenirs. Mais peut-être que tu pourras y survivre et t’en contenter.