Je voyais à présent son visage, il avait baissé, par honte, je l'ignorais totalement. Je n'avais pas envie de connaître tout de sa personne, juste de le faire réagir un peu. C'était passionnant de voir une personne si inexpressive pouvait changer selon les mots qu'on lui disait, je n'étais pas un expert comme cousin poète, mais je me débrouillais avec mes capacités. Il secouais la tête, il ne voulait pas vivre en Atlantide, il avait quelqu'un qui le retenait sur l'île, ça me faisait plaisir qu'il au moins quelqu'un pour lui. Il vivait avec quelqu'un cette tournure de phrase sonnait un peu étrange, mais je ne relevais pas pour le moment. C'était touchant cette complicité, je me demande ce que ça faisait d'avoir un ami, mais un que je pourrai faire tourner en bourrique sans qu'il m'en veuille et un immortel comme moi, pas que je n'ai jamais eu de pote, c'est juste comme tout mortels, ils avaient une vie et leur temps étaient bien trop court pour moi. Le lien n'avait pas le temps de se former, il fallait dire que je voyageais pas mal. Il disait aussi que c'était lui qu'était trop distant, je le regardais retenant avec peine un rire, il s’arrêta dans dans ma gorge me faisant un peu tousser. Je le regardais avec une espèce de tendresse, une bête aussi impressionnante était un être sensible qui se cachait sous ses faux semblants. Il chipotait dans ses cheveux, peut-être nerveux. Il me demandait ensuite si j'avais rencontrer d'autre hybride comme lui et qui était en vie. Je le regardais et lui souriais un peu tristement.
-Tu est seul hybride hippocampe en vie que j'ai vu dans les environs, mais j'ouvrirai l’œil pour toi. Vous êtes rares, des hybrides hors du commun. Mais si j'en vois un, je lui parlerai de toi, si tu le souhaite, je voyage pas mal, donc il est possible que j'en croise.
Je lui souriais aimablement. En tout cas, j'admirais son courage, être le dernier représentant de sa race n'était pas chose aisé, qui plus est ne pas connaître son père, j'étais bien mieux loti avec mon père absent. Au moins, je savais à quoi il ressemblait, ça avait le don de me rassurer. Les parents sont parfois des énigmes en soi, je ne me souvenais pas de ma mère, elle ne me manquait pas. Je me comprenais pas parfois. Je suis parfois un être complexe. Mais ce qui était sûr que l'air de rien, j'avais un peu plus de chance que lui.
-Mais j'ai vu d'autres hippocampes, le dernier que j'ai vu avant toi, je l'ai croisé en Russie il y a de ça au moins cinq siècles, si il a fait attention, il doit être en vie quelque part, sinon, il est mort. C'était un homme assez bien fait.
J'avais conscience que ces êtres pouvait vivre des siècles, mais les mortels ordinaires dépourvus de pouvoir chassait tout ce qui était surnaturel, il était une de ces choses mythiques qui attirait comme des mouches ces pauvres fous.
Coeurs : 53 Messages : 281 Couleurs : teal & darksalmon J'ai traversé le portail depuis le : 13/06/2014 et on me connaît sous le nom de : Misha Mon nom est : Allen-Silas Thessalis Actuellement je suis : symfo̱nía de Kureiji et c conpliké avec Emrys. Il paraît que je ressemble à : OCs & Wu Xie (+ IRL Sean O'Pry & Kaya Scodelario) et à ce propos, j'aimerais remercier : myself (kit) + Reyenn (CS & signa) + Zelda (CS)
Re: Sur le fil de l'eau | Ven 05 Sep 2014, 19:27
SUR LE FIL DE L’EAU
Eole & H. Allen Heung Kei
Son sourire triste te lacère le coeur. Tu connais sa réponse avant de l’entendre.
« Tu est seul hybride hippocampe en vie que j'ai vu dans les environs, mais j'ouvrirai l’œil pour toi. Vous êtes rares, des hybrides hors du commun. Mais si j'en vois un, je lui parlerai de toi, si tu le souhaite, je voyage pas mal, donc il est possible que j'en croise. »
Tu ne savais pas très bien toi-même quelle réponse tu préférais. Si tu voulais qu’il y en ai d’autres comme toi, signifiant une famille. Tu as eus une tellement mauvaise experience de ta famille que tu ne sais pas trop comment réagir face à d’autre demi-frères et soeurs, aussi le fait qu’il n’y en ai pas - ou du moins à sa connaissance - te réconfortait un peu. Un peu. Parce qu’il y avait des fois où tu te sentais seul. Lorsque tu voyais les familles réunis, les familles chaleureuses, tu te demandais. Pourquoi pas toi? Et la seule réponse était que Zeus t’avais abandonné. Tout était de sa faute, même les choses les plus insensé, car c’est bien connu, c’est tellement plus simple de rejeter la faute sur les autres.
« Merci. »
Le seul petit mot qui ose sortir de ta bouche.
« Mais j'ai vu d'autres hippocampes, le dernier que j'ai vu avant toi, je l'ai croisé en Russie il y a de ça au moins cinq siècles, si il a fait attention, il doit être en vie quelque part, sinon, il est mort. C'était un homme assez bien fait. »
Ton coeur fait un bond dans ta poitrine, un bond gigantesque qui menace de sortir. Un homme. C’était un homme. Toutes les possibilités passent dans ta tête, et ton espoir infime s’étend. Peut-être que cet homme est ton père. S’il l’est, peut-être que tu auras la minuscule chance de le voir un jour, de lui parler, et enfin de savoir. Savoir pourquoi a-t-il couché avec une prostituée. Pourquoi n’était-il pas venu te chercher, t’arracher à ce cauchemar.
« ...ça serait bien. Peut-être qu’il s’agit de mon père. »
C’était sorti de ta bouche comme un souffle, comme une légère brise, a moitié étouffé. Dire l’hypothèse à voix haute, c’était autre chose que de la penser dans ta petite tête, dans ta petite tête remplies de souvenirs joyeux et douloureux, de souvenirs que tu tentes d’oublier, parce que ça fait mal, là, dans ta poitrine, tu souffres, beaucoup.
« En Russie, vous dites? C’est un pays que je n’ai pas encore fouillé, et jusque là je n’ai trouvé aucun semblable sur Terre. »
Depuis que tu étais arrivé sur l’Île, tu étais souvent retourné sur Terre. Retourner chercher ce qu’il te manquait, et des fois tu te surprenais à regarder l’eau, le fond des mers, en espérant apercevoir un reflet arc-en-ciel.
J'avais lâché ma bombe, il était clair que là j'avais été tout sauf doux avec ce pauvre jeune homme. Je l'observais bien, il exprimait plus ou moins sentiment, mais ce n'était pas aussi chouette que je l'imaginais. Mon cœur se serrait un peu en le voyant ainsi. Il cherchait une famille, moi j'avais la mienne, même si cette dernière était aussi présente qu'une peau morte sur un mortel. Il me remerciait, je ne voyais pas trop pourquoi, mais au moins, je me sentais moins coupable et ça je n'allais pas cracher dessus. La Russie, il y a cinq siècles, c'était qu'un vague indice, pas sûr qu'il soit vivant à l'époque actuelle, mais je n'oublierai jamais sa façon d'être. Dommage, il était hétéro, je l'aurais bien dragué, mais bon, le passé était bien là où il était. Il prononçait des paroles pleines de remords. Un père disparu, on avait un point commun sans le savoir, bien que mon père, j'avais plus de chance de le croiser que ce jeune homme. Même si ces explorations l'avait mené à traverser les eaux du globe, il n'avait pas trouvé une trace de ce père. Il était intrigué par ce pays nommé Russie, à mon avis, il doit plus y être en ce moment, il doit s'amuser à voyager dans les océans en recherche de femmes à son goût. Je réfléchissait un peu à ce qu'avait dit autrefois cet homme, mais il y avait une brume dessus, comme si ma femme avait effacé une partie de ses souvenirs. Je secouais la tête.
-C'est une possibilité qu'il y soit, ce que tu dois savoir Allen, c'est que cet homme aime les femmes assez bien faites. C'est un être sensible aux flatteries, je me souviens pas clairement de son regard. C'est un peu flou dans ma tête.
Il devait s'être passé un truc, peut-être que mon bandeau avait croisé le regard d'une mortelle dont était éperdu cet homme et que l'ai conduis à sa mort. Je me mordais les lèvres, ça faisait si longtemps. Bien que je sois un dieu avec une bonne mémoire certains pans de ma mémoire ont été rongé par ma femme, soit par jalousie, soit parce que je lui avait demandé. Je revoyais une image, un homme nageant dans les eaux froides et sa bonne humeur, jusqu'à qu'un blizzard recouvre ma vue, j'entendais ses hurlements. Qu'avais-je fait bon sang ?
-Vous êtes des êtres qui nagent assez vite, il faut ouvrir l’œil et le bon. Je te souhaite bon chance dans ta recherche, faudra que je fouille de mon côté.
Même si j'imaginais qu'il m'en voulait peut-être. Ces souvenirs emplis de blanc, les remplir n'était pas risqué pour ma propre santé mentales. Je ne pense pas pas que père apprécie que je fasse du mal à ses serviteurs. Je fouillais ma tête, juste la neige brouillant ma vue, une tempête digne d'un film d'animation. Je clignais des yeux, non, définitivement, cette partie avait été effacé. Cela devait être horrible pour que malgré le brouillage, j'entendais des cris. Je grimaçais un peu.
HRP:
Je pars en life total, donc si je me trompe, j'en suis navrée >< et je peux modifier s'il le faut
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Re: Sur le fil de l'eau | Sam 06 Sep 2014, 16:53
SUR LE FIL DE L’EAU
Eole & H. Allen Heung Kei
Tu l’observais, il paraissait rélfechir; alors tu attendais qu’il parle, patiemment. Tu est loin d’être bavard, alors tu laisses toujours les autres parler en premier.
« C'est une possibilité qu'il y soit, ce que tu dois savoir Allen, c'est que cet homme aime les femmes assez bien faites. C'est un être sensible aux flatteries, je me souviens pas clairement de son regard. C'est un peu flou dans ma tête. »
Tu hoches la tête. Cela pouvait très bien être lui, un homme profitant des services d’une prostituée coréenne au visage angélique, bien que son âme soit rongée par la folie. Ton coeur se sert encore un peu. Tu étais déçu. Déçu, quelque part, car même si tu n’étais pas sûr qu’il s’agisse bien de ton père, tu espérais autre chose. Quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui aurait été forcé, qui ne l’aurais pas aimé. Qui soit gentil, patient et aimant, pour rattraper tout ce temps perdu, faire revenir l’enfance qui t’ait passé devant sans s’arrêter. mais, tu n’est plus un enfant. L’as-tu déjà été, pour commencer? Un enfant, pour toi, c’est l’innocence. L’innocence de ne rien savoir et d’être enfermé dans une bulle de bonheur, couvé par ses parents. As-tu déjà été un enfant? Tu secoues la tête.
« C’est possible. Ma mère était...belle. En quelque sortes. »
Bien plus belle à l'extérieur, avec ses yeux dorés, sa bouche rose et son visage en coeur qu’à l’intérieur.
« Vous êtes des êtres qui nagent assez vite, il faut ouvrir l’œil et le bon. Je te souhaite bon chance dans ta recherche, faudra que je fouille de mon côté. »
C’était le cas de le dire. Les chevaux sont des animaux doués pour la course, et l’hippocampi n’est pas une exception à la règle, avantagé par les nombreuses nageoires composant votre corps et offrant plus de surface pour s’élancer. Si les hippocampi n’étaient pas les plus dangereuses des créatures, elles sont cependant unes des plus rapides. Le jeune dieu fait une grimace qui te fait arquer les sourcils, te demandant pourquoi. Avais-tu fais quelque chose, ou était-ce lui? Tu hésites un moment.
« Vous allez bien? ça n’a pas l’air d’aller… Hum, désolé de m’occuper de vos affaires. »
Tu lâches un léger soupire en fixant l’horizon au loin, où se dessinait la forme des nombreuses nuages autour.
« merci de faire ça pour moi. C’est vraiment aimable à vous. »
Tu lui souris légèrement, tripotant tes cheveux, avant de poser une autre question, sans vraiment de rapport ave cle reste de la conversation. Peut-être voulais-tu changer de sujet.
« Vous connaissez vos...frères et soeurs? Enfin, demi-frères et soeur. Les autres enfants de votre mère. »
Ta gorge se ressert en pensant au tien. A ton demi-frère, à ce qu’il t’avais fait. Deux fois.
Je voyais bien que ce jeune homme était déçu, un père qui ne fait même pas attention à ses enfants, c'est une honte, même moi, je ne le faisais pas. Je suis le dieu du vent, mais mes enfants sont mes trésors, pour rien au monde, je m'en débarrasserai, ni les ignorerai. Il disait que sa mère était belle, ce qui était possible vu que ce serviteur de mon père était bien, fait, mieux que cet homme d'autrefois, oui et non. Une belle femme, c'était bien son genre. Mes grimaces sur mon visage l’interpellait. Je secouais la tête histoire de chasser l'ombre de ce souvenir effacé, ne plus entendre ses cris à travers ce blizzard intense. Il s'excusait même pour son incursion dans ma vie privée, avant de remercier encore une fois, faut bien que mes voyages servent un peu. Il semblait gêné, il chipotait ses cheveux sombres, je soulevait un sourcil, il changeait de sujet habilement, connaître toute ma famille semblait un peu impensable. Je lâchais un petit soupir.
-Ce n'était que des souvenirs tout à l'heure, ne t’inquiète point pour moi. Mes frères et sœurs naturels, j'en ai pas, je suis un fils unique, ma mère, je m'en souviens pas. Elle ne manque pas, puis préfère considérer belle-maman comme une mère, mais va pas lui dire, j'ai pas envie qu'elle me taquine avec cela. Pour mes demi-frères et sœurs, j'avoue que je connais un peu Triton, sinon je ne connais pas vraiment mes demi-frères et sœurs. Je trouve cela un peu dommage.
A vrai dire je connaissais bien plus mes enfant que ma propre famille, combien d'enfant demi-dieu avait fait mon père, moins que moi ou plus, j'en savais rien. Je ne sais pas si les rencontrer dans un futur proche était une bonne idée et si il me haïssait parce que moi j'avais réussi à voir père ? Je n'en savais rien. Je mordais doucement mes lèvres remettant par automatisme le bandeau sur mon œil. Même mes cousin, je les connaissais plus, j'aimerai les voir, au moins une fois. Leur demander comment il voyait père, si le sujet n'était pas un qui fâche, se disputer avec sa famille était tout sauf une bonne idée. Le jeune homme avait des questions tout à fait naturels, sa douleur se lisait dans ses yeux, je tapotais son épaule doucement. Ses aînés devait l'avoir blessé d'une manière ou d'une autre, peut-être, j'avais de la chance de ne pas savoir à quoi ils ressemblait.
-C'est que du côté de père que j'ai de la famille encore en vie, ma génitrice est morte voilà un bon moment, une mortelle, elle était si fière que son fils était devenu un dieu je suppose, une jolie rousse, sinon je n'aurai pas cette couleur de cheveux. Qu'importe ce que ton frère à fait, tu est toi, la famille c'est à la fois un cadeau et un poison. Essaye d'éviter ceux qui font ta vie un enfer, garde le meilleur. Mais la vie est tout sauf sympa parfois.
Ce qui signifiait que mon papa avait aimé sûrement sa façon d'être. Je riais un peu, c'était dur à imaginer. Pauvre enfant perdu, je ne savais pas ce que serrait la rencontre père et fils, loin de celle que j'avais avec mes enfants. Je me demandais comment allait Daryl.
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Re: Sur le fil de l'eau | Dim 07 Sep 2014, 15:03
SUR LE FIL DE L’EAU
Eole & H. Allen Heung Kei
Il pousse un petit sourire, comme pensive à ta question familiale. Peut-être n’aurais-tu pas du répondre; mais lorsque cette pensée t'effleura, sa voix l’efface immédiatement.
« Ce n'était que des souvenirs tout à l'heure, ne t’inquiète point pour moi. Mes frères et sœurs naturels, j'en ai pas, je suis un fils unique, ma mère, je m'en souviens pas. Elle ne manque pas, puis préfère considérer belle-maman comme une mère, mais va pas lui dire, j'ai pas envie qu'elle me taquine avec cela. Pour mes demi-frères et sœurs, j'avoue que je connais un peu Triton, sinon je ne connais pas vraiment mes demi-frères et sœurs. Je trouve cela un peu dommage. »
Fils unique. Des fois tu te demandais si ça n’aurais pas été préferable, pour toi. Ta mère voulait un enfant, pas deux, et tu avais été ce fameux second, enfermé sous l’escalier. Tu secoues la tête en chassant ces pensées, et te concentres sur la famille d’Eole. Il connaissait Triton, c’était déjà ça; un des rares enfants de sang divins par les deux parents. Poséidon t’avais un jour dis qu’il avait eut des enfants avec des mortels, quoique très peu, et il t’arrivait de te demander si ils étaient encore vivant. Peut-être que vous aurez un jour la chance de rencontrer, pour l’un, les demi-frères et soeurs, et l’autre, les enfants du maitre.
« Triton… Je ne connais pas trop les sang-mêlés de votre père, mais je sais qu’il en a eut. Ce serait bien que vous puissiez vous rencontrer, au moins une fois... »
Tu disais ça alors que, toi-même, avait une peur bleu de revoir ton frère aîné. Tu baisses les yeux, mais les remontes en sentant la main d’Eole glisser sur ton épaule.
« C'est que du côté de père que j'ai de la famille encore en vie, ma génitrice est morte voilà un bon moment, une mortelle, elle était si fière que son fils était devenu un dieu je suppose, une jolie rousse, sinon je n'aurai pas cette couleur de cheveux. Qu'importe ce que ton frère à fait, tu est toi, la famille c'est à la fois un cadeau et un poison. Essaye d'éviter ceux qui font ta vie un enfer, garde le meilleur. Mais la vie est tout sauf sympa parfois. »
Tu prend une grande bouffée d’air. Tu ne parlais jamais de ta famille, mais ce qu’il te disait là te procurait une sensation étrange; ça faisait mal, très mal, mais en même temps c’était comme une baume sur le coeur. Comme lorsque l’on met de l’alcool sur une plaie. Tu hoches la tête doucement.
« J’imagine...Je ne sais pas si...s’il se trouve sur l’Île. Mon frère aîné. »
Tu déglutis et lâche un soupire résigné. Si il était là, il viendra forcement un moment où vous vous verrez. Toi, tu avais l’éternité devant toi, lui, peut-être que non. Il était un elfe, mais peut-être qu’il ne le savait pas. Des fois, tu te demandais comment ta mère et ton frère avaient réagis lorsque tu étais parti. Et si Alix avait eut des remords. Non. Sûrement pas.
« Vous avez des enfants, vous? »
Tu ne voulais pas vraiment parler de ton frère, en tout cas, pas par toi-même. S’il te demandait, tu le ferrais, tu parlerais, de toi, de lui. Mais jamais de vous deux, de toi hurlant sur ton lit, son visage fou et son sourire tordu. Rien que d’y penser, tu frisonnes de terreur.
Le vent me portais, je dérivais un peu, il me soutenait toujours, même quand j'avais mal, ce qui n'était pas le cas, je discutais juste avec ce jeune homme. Mes souvenirs douloureux, jute du blizzard, rien de plus ou de moins. Il semblait perplexe que je connaisse Triton, pourtant je l'avais vu, si il souvenait de moi, là était toute la question. Croiser mes proches n'était facile, déjà avec des inconnus, j'avais un peu du mal. Il semblait assez préoccupé par l'apparition de son frère, père le protégera, enfin, j'espère, sinon je vais me retrouvé dans une situation fâcheuse. Il fallait pas que les vents le mène jusqu'à cet endroit. Je voyait le mal qu'il ressentait, je ne voulais pas qu'ils se rencontrent à nouveau. Puis vint la question des enfants, je me mettais à rire, des enfants, j'en avais parlé à ma cousine Aphrodite voilà que je vais en parler à pauvre enfant perdu, des enfants, je sentais mon cœur se serrer, pourquoi diable je n'étais pas aussi présent que voulu ? Je laissais une larme m'échapper.
-Mes quatre fils dont j'ai donné une partie de mon domaine, et un demi-dieu un peu spécial, je l'aime bien. Il était perturbé quand il m'a revu. C'était troublant, je m suis senti coupable, j'aurai voulu rester plus longtemps avec, mais il avait des choses à faire et se trimbaler un vioc avec lui, c'est pas très folichon.
Je sentais mon cœur se serrer, mes enfants sont pour moi, une chose infiniment précieuse, sans cette fichue loi, j'aurai fait comme tata écolo, j'aurai vécu avec, au risque de les marier ensemble comme autrefois. Je ne pouvais pus faire ce genre de choses, m'attacher à des mortel m'apportait que des malheurs au final. Je me grattais le cou, pensif. J'avais du mal à m'imaginer enchaîner, même à mes enfants, je restais un être libre, le vent n'avait que limite le ciel et les couches atmosphériques. Celles que je pouvais dépasser, que les mortels avait sublimez, imaginez un dieu dans l'espace, ça serai drôle. Je ne testerai pas, car même si je peux créer le vent et tout, je ne survivrai pas longtemps comme ça, je riais un peu on m'imaginant nager dans le vide intersidéral.
-Sinon, malgré le nombre de mortels que je courtise, il est rare que j'aie des enfants. Je fais assez attention. C'est étonnant de ma part n'est-ce pas ? Le fougueux maître du vent prudent ? J'avoue que parfois je fonce dans le tas, à tord peut-être.
Je n'étais pas dégoûté par ces choses-là, loin de là, j'aimais ça comme n'importe qui. Mais cette culpabilité me rongeait, m'en défaire en était impossible. Comment lutter contre ce sentiment. Je regardais à gauche pour à droite faisait bouger quelques nuages, un soupir s'échappa de mes lèvres. Ce mal-être était là en moi, m'en défaire était quasi impossible. Ma tête me fait mal, je souriais doucement, un masque de bonheur qui essayait de faire passer ce sentiment. Il passerai, il n'était qu'un vent mauvais qui passait de temps en temps de le ciel de mon âme. Un vent chaud me sauverait, je le savais. Je fonctionnais comme ça.
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Re: Sur le fil de l'eau | Sam 13 Sep 2014, 19:05
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Eole & H. Allen Heung Kei
Tu avais touché un point sensible, bien que ça ne soit pas ta volonté. Il avait rit, mais c’était un rire faux. Creux. Puis ses yeux brillèrent un instant avant de se remplir de larmes, dont une perle sur sa joue. Tu sursautes, déstabilise. Tu ne savais jamais quoi faire devant la tristesse des autres. Maladroitement, tu viens lui tapoter l’épaule. Peut-être que tu n’aurais pas du en parler.
« Mes quatre fils dont j'ai donné une partie de mon domaine, et un demi-dieu un peu spécial, je l'aime bien. Il était perturbé quand il m'a revu. C'était troublant, je m suis senti coupable, j'aurai voulu rester plus longtemps avec, mais il avait des choses à faire et se trimbaler un vioc avec lui, c'est pas très folichon. »
Demi-dieux. Tu n’en avais encore jamais rencontré, mais tu savais qu’il en existait, et qu’ils étaient plutôt rares. Tu te demandes comment ils vivent leur status; bien sur, il doit y en avoir qui voient ça différemment. Tu te demandais aussi comment pouvaient être ceux de Poséidon, si leur traits étaient pareils, si ils étaient aussi blonds que lui. Quelque part, tu mourrais d’envie d’en rencontrer un.
« Avoir un Dieu comme parent ne doit pas être facile à vivre. Dans tout les sens du terme, et sans vous offenser. Ça a du être un choc pour lui. Il l’as bien pris? »
Il semble réflechir à tes paroles, se grattant la nuque alors que tu t’immobilises.
« Vous n’en avez qu’un? »
« Sinon, malgré le nombre de mortels que je courtise, il est rare que j'aie des enfants. Je fais assez attention. C'est étonnant de ma part n'est-ce pas ? Le fougueux maître du vent prudent ? J'avoue que parfois je fonce dans le tas, à tord peut-être. »
Tu souris légèrement. Pour ce qui était des personnes volages, tu n’avais pas grands choses à apprendre. Les hommes qui affluaient dans ta maison, petit, t’avais suffit à comprendre ce principe; bien que pour ta mère, c’était un métier. Le dieu s’agite un peu, tu sens son principal pouvoir marcher. Il souriait mais tu savais que derrière, il était mal. C’était un peu ce que tu faisais, avant. Avant de mourir. Et te dire que tout n’avait servi à rien. Tu t’étires longuement et passe une main dans tes cheveux, fixant tes jambes presque nues - tu ne portais que ton maillot de bain habituel - se couvrir et se découvrir d’écailles, lorsque tes jambes, que tu balançaient, touchaient l’eau.
« Ça doit être bizarre venant de moi, mais… Je pense que ça ne sert à rien d’attendre qu’il vienne vers vous. Il faut toujours faire le premier pas, mais si c’est difficile. »
Tu avais attendu qu’ils arrêtent de te frapper. Tu avais toujours attendu que quelque chose se passe, et jamais rien n’était arrivé. C’était juste quand tu t’étais décidé à fuir que quelque chose avait changé, même si tout ça avait entraîné beaucoup de choses horrible.
« Même si ça peut faire mal. »
Ou très mal. Tu prend une grande inspiration avant de soupirer, les yeux clos, et regarde l’horizon d’un regard vide.
« Je crois que je ne grandirais pas. Que ma croissance s’est arrêté. Avoir des enfants et les voir grandir, vieillir et mourir, alors que nous, non, je trouve ça… Effrayant. »
Un tapotement d'épaule, il avait vraiment du mal avec les autres, ce jeune homme ne savait pas s'y prendre avec les autres. Je souriais il demandait si il l'avait bien pris, je ne savais pas trop. Puis sa question, sur l'unique enfant vivant resta en suspends. Un frisson me parcourrai, pour une raison que j'ignorais totalement. Je ne saurais jamais. Je roulais des yeux avant de reporter mon attention sur lui. Il me disait ensuite que je devrais foncer pour aller le voir. Je riais, combien de siècles j'avais cela, sans aucun résultat, juste mon élément qui me revenait en pleine figure avec violence. Juste de la douleur accompagnant ma recherche de ce père qui ne voulait plus avoir à faire avec ma personne. Je sentais mon cœur se serrer, père ne voulait pas d'un fils comme moi, je n'étais même pas lié à mer, juste par le sang et ma façon habile et naturelle de nager. Je savais à quel point ça faisait mal. Je mettais ma main sur mon bandeau, une grimace traversais mon visage. Il disait qu'il grandirait plus. Je souris et tapotais sa tête doucement. Il mettais sur le tapis le fait d'être immortel, les voir vieillir et mourir ces enfants est une chose terrible, ce qui l'était plus dans mon cas, c'est d'en être en partie responsable comme Agnès. Cette malédiction n'avait plus aucun sens. Il trouvait ça effrayant, moi, j'avais dépassé ce stade depuis un moment. La peur de les voir mourir n'était plus qu'un vague souvenir, j'emportais un souvenir d'eux, je fabriquais une écharpe pour chacun d'autre eux.
-Je tenterai encore, juste que j'ai pris l'habitude de prendre des murs avec père, pour mes enfants, j'en garde un souvenir, je me fait une écharpe où je brode avec patience leurs noms. Je ne suis peut-être que le vent, mais mes enfants sont très importants. Quand bien même, ils meurent.
J'étais sincère, car malgré leurs fins, mes enfants restaient mes enfants et ce pour l'éternité. Celle que j'avais, j'étais un dieu, il est difficile et interdit de nous tuer, mais ce n'était pas impossible que je sois abattu. Sans maître, mes fils dirigeraient les vents comme ils veulent. Je pense pas que ça soit une bonne idée, je suis un bon dieu du vent, de toute façon. Quand bien même, parfois je faisais des bêtises, j'ai gardé l'esprit d'un jeune dieu, je ne déprime pas bien longtemps, l'air empli d'odeur marine me rappelait père, si c'est tout ce qu'il m'envoyait, je m'en contenterai.
-Forcer le grand dieu de ma mer à me voir, juste pour mon plaisir est un peu égoïste. Tu est un garçon gentil, s'inquiéter pour moi te rend adorable. Sers bien on père, il peut se montrer généreux.
Je faisais venir un vent chaud pour me réchauffer un peu, l'absence d'arbre dans les environs rendait les environs un peu cru, ça me dérangeait pas outre mesure, mais parler de ma famille m'avait refroidit un peu, pourtant j'aimais ma famille. Les trois-quart est divin, qui pouvait prétendre cela, à part les demi-dieu, absolument personne.
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Re: Sur le fil de l'eau | Dim 21 Sep 2014, 00:15
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Eole & H. Allen Heung Kei
Il te tapote une nouvelle fois la tête, et tu te demandes s’il ne te prendrait pas un peu, des fois, pour un petit frère. Ou du moins ce que tu pensais qu’un grand frère, un vrai, un juste, aurait fait, y correspondait.
« Je tenterai encore, juste que j'ai pris l'habitude de prendre des murs avec père, pour mes enfants, j'en garde un souvenir, je me fait une écharpe où je brode avec patience leurs noms. Je ne suis peut-être que le vent, mais mes enfants sont très importants. Quand bien même, ils meurent. »
Tu trouvais ça...mignon. C’était rare que tu qualifies quelque chose de mignon puisque cet adjectif avait un sens assez flou pour toi, mais cette manière de penser à ses enfants, sans être avec eux, tu trouvais ça mignon, et quelque part tu te demandais si ton père avait aussi fait ça. Non, sûrement ne savait-il même pas qu’il avait un fils.
« Vous êtes gentil. Ce ne sont pas tout les pères qui font ça, j’imagine. »
Tu trouvais ça noble, en plus de mignon. Le fait qu’il assume pleinement avoir eut des enfants avec des mortels. Et qu’il les garde en quelque sortes avec lui, même après leur mort. Leur mort. Tu frisonnes à cette pensées; toi, tu n’avais quelques années d’existence, mais tu étais déjà mort. Et pour rien au monde tu aurais aimé recommencer.
« Forcer le grand dieu de la mer à me voir, juste pour mon plaisir est un peu égoïste. Tu est un garçon gentil, s'inquiéter pour moi te rend adorable. Sers bien on père, il peut se montrer généreux. »
Tu hoches la tête. Tu ne trouvais pas que vouloir voir son père soit quelque chose d’égoïste, car pour toi, un père devrait être avec sa famille. Quoi qu’il arrive. Tu avais conscience que celle des Dieux est particulièrement complexe et que c’était impossible, mais, au moins, qu’ils gardent le contacte, tu aurais trouvé ça mieux. Pour eux. Pour ne pas que certains se sentent rejetés, comme Eole. Comme toi dans ta propre famille. Être rejeté de sa propre lignée de sang, c’était quelque chose d’horrible.
Tes joues se colorent légèrement à son compliment. Tu avais finis par t’habituer à ceux de Kureiji, mais ceux donnés par les êtres Divins faisaient toujours quelque chose en plus. Et puis, tu les considerais un peu comme ta famille. Un peu. Amphitrite tenait un rôle de mère pour toit, et Triton de ce qui tenait à un frère. Pour Poséidon, c’était autre chose. Tu croyais Eole: il pouvait être généreux. Il l’avait déjà été, envers toi, envers les autres. Mais, il n’était pas l’exemple d’un père comme tu l’imagines. Il lui manque ce côté paternel, mature.
« Oui, promis. Je resterais au service de votre père et demi-frère aussi longtemps que la vie me le permettra. »
Tu esquisses un petit sourire. C’était une phrase assez formelle, et même si tu en disais beaucoup en présence des Êtres supérieurs, ça te faisait toujours bizarre alors qu’Eole n’avait pas autant de prestance que Poséidon, Amphitrite ou même Hadès. Mais en temps que serviteur, tu te devais d’avoir un respect minimum envers les Dieux, quels qu’ils soient. Une pensée noir te traverse tout à coup l’esprit.
« Vous êtes proche de Zeus? »
Ça faisait bizarre de le demander, mais tu voulais savoir. Il disait être assez indépendant, mais toi, tu n’aimais pas le Roi des Dieux. Ta voix avait quelque chose de tranchant, quelque chose d’aussi glaçial que tes iris bleus pâles.