père et fils « walked »

❝père x fils

♡ walked

Le marché, lieu fou rempli de personne bruyante, stressante et stressée. Daryl avançait parmi les allées, virant à droite à gauche, regardant les divers étalages, avec le même air blasé du début à la fin. Sa pie survolait la foule grâce à des petits battements d'ailes vigoureux et énergiques. Elle semblait émerveillée par tout ce monde et ces stands, comme si elle n'en avait jamais vu, alors qu'ils venaient ici quasiment toutes les semaines pour faire le plein du frigo. Il rappela mentalement sa pie à l'ordre, elle lui paillait dans les oreilles et vu tout le bruit qu'il y avait déjà autour un peu de calme mental ne lui ferait pas de mal. Il continua de marcher dans le marché (oui jeu de mots pourri), continua de déambuler, encore et encore. Il s'arrêta de temps en temps, à certains stands bien précis, pour acheter fruits, légumes, viandes et poissons nécessaire pour remplir le pauvre frigo vide qui n'attendait qu'à ce faire remplir, c'est limite s'il modifiait pas sa température tout seul pour protester, mais bon. Chargé de ses sacs de réapprovisionnement mission spéciale frigo, Daryl s'apprêtait à rentrer chez lui, accompagné de sa super pipelette internationale Skeeter la pie quand une grosse bourrasque souffla sur le marché, emportant quelque sac de certains passant, et autres objets facilement transportable par voix aérienne. Ce n'était pas que du simple vent. La personne qui avait crée ce vent l'avait accompagné. C'était une personne volante et rousse... Attendez. Rousse ? Une personne rousse qui vole avec du vent. Bug mental. Les pensées se bousculaient et elles étaient toutes plus floues les unes que les autres. Sans savoir pourquoi, il commença à courir derrière la bourrasque, accompagné de sa pie qui elle avait plus de mal que lui à voler à travers la bourrasque. Daryl se rapprochait, il tendit la main et attrapa le pied de la bourrasque. Il s'accrocha. La bourrasque s'arrêta.

« Pa... papa ? »

Ce seul mot avait réussi à sortir de l'esprit embuée du jeune demi dieu pour sortir de sa bouche ensuite. Il en était persuadé, il n'y avait que Eole qui pouvait créer le vent et qui était roux... c'était sûr c'était lui. Daryl était essoufflé, il ne savait plus où il en était, il n'était même pas sûr que ce soit la bonne personne, si ça se trouve c'est juste un gamin chieur qui voulait détruire le marché... Le cerveau habituellement si rangé du libraire était maintenant dans un état de bordel total.

Père et fils "walked"

Le marché, cela me donnait toujours des envies de chahuter. Histoire de faire râler quelques mortels, ils sont drôle à pester contre le vent, il ne peuvent pas lutter contre, sauf si ces derniers se mettent à l'abri. Chose qui ne vient pas toujours à leur esprit ce qui est particulièrement comique. Je me faufilais dans la foule à la vitesse du vent, que dis-je d'un bourrasque puissante qui arrachait quelques sacs, ôtait quelques chapeau et foutait un bordel pas possible dans les lieux peuplés de gens divers et variés. J'avançais à une vitesse incroyable, je me sentais libre jusqu'à ce que je sente un poids me ralentir d'un coup. Je grognais, qui osait déranger un dieu comme cela, ouais un dieu mineur, mais je suis quand même quelqu'un d'important non ? Je m''arrêtais dans l'espoir de faire la leçon à ce mortel. Puis ce dernier demanda si j'étais son père. Quoi ?! Depuis quand j'ai un fils mortel comme celui-là. Des cheveux noirs, des yeux sombres et des lunettes, remarque ça lui donnait des airs de joli garçon. Retournons à nos moutons. Ce mortel n'était pas roux, quand je vais réussir à avoir un hériter de ma belle chevelure. Être rouquin c'est classe. Il roula des yeux en essayant de voir ce que ce gamin et lui avait de commun à première vue, c'était mal barré. Je le regardais, bon tant qu'à faire demandons à ce jeune quel père il cherchait. Parce que je veux bien être gentil, mais je ne suis pas le saint d'esprit, j'avais encore des nuages à diriger et tout le tintouin.

-Quelle personne crois-tu que je suis, jeune homme ? Parce que je ne sais pas ce que tu as de ma personne, mais ce n'est pas très visible au cas où je serai celui que tu cherches.

Je ne pouvais pas être plus clair, dis-moi qui tu cherches et que ce que tu crois avoir de commun avec moi et je concéderai à être plus clément pour m'avoir arrêter. Mon jeu était fini, je m'étais fait arrêter par un événement et si je ne le passais pas. Je ne pourrai pas poursuivre mon aventure. Je me demande ce que ça va déclencher comme conséquence, j'avoue cela me rend très curieux de le savoir. Toute façon, si ce jeune garçon m’embêtait, je n'allais qu'à le faire lâcher et laisser cette rencontre assez choquante pour lui seul. D'accord, sa beauté n'était pas discutable, mais je pense que mes fils ont quelque chose de moi. Je savais pertinemment que je n'était pas exemple, de toute façon, les dieux eux-mêmes fils ou fille du dieu n'en avait pas forcément le pouvoir manquerait plus que Arès ai le pouvoir de la foudre, je pense que ça serait l’apocalypse. Mais intéressons-nous à cet individu. Un affilié oiseau, c'est déjà un bon point. J'aimais beaucoup les volatiles, ils étaient mes compagnons dans les cieux. Bien que je ne les comprenais pas, ils étaient assez content de me voir à leur côté.

❝père x fils

   ♡ walked

Ce n'était pas possible... Ca ne peut pas être lui... Qu'est ce qu'il foutrait ici ? Pourquoi il aurait survolé le marché en bourrasque ? Pour le plaisir ? Pour énerver les gens ? Pour profiter de son statut de dieu ? Pourquoi ? Tant d'interrogations qui se bousculaient dans le cerveau du libraire demi-dieu. Il aurait voulu disparaître, devenir un fourmi, une souris, n'importe quoi qui lui aurait permit de s'enfuir loin d'ici. Il avait toujours rêvé de voir son père un jour, et maintenant qu'il est quasiment sûr de l'avoir en face de lui il aimerait mourir et ne plus jamais le revoir. Pourquoi tant de chamboulements en un seul qui avait été "papa" ? Pourquoi Daryl habituellement si ferme et posé commençait à paniquer et à perdre ses moyens ? Il ne le savait pas lui même. Il lâcha le pied de son père, de son présumé père, et posa les mains au sol. Les yeux écarquillés dans une expression de honte mêlé à du désarroi et de l’incompréhension. Il avait l'impression que ses yeux allaient sortir de leur orbite, que ses membres allaient se détacher et son coeur s'arracher de sa poitrine tellement il battait fort. Ses jambes tremblaient comme ses mains. L’inébranlable Daryl venait de s'écrouler physiquement et mentalement devant tout un public, venant à la base faire tranquillement ses courses. Skeeter se posa sur son épaule et essaya de réconforter mentalement son maître qui ne comprit pas la moitié de ses mots tellement son cerveau était embué.

« Quelle personne crois-tu que je suis, jeune homme ? Parce que je ne sais pas ce que tu as de ma personne, mais ce n'est pas très visible au cas où je serai celui que tu cherches. »

Le monde sembla s'écrouler devant lui. C'est sûr c'était lui, Daryl le savait, mais lui ne le savait pas. Il ne savait pas qu'il avait un fils, et que son fils était là, devant lui. Daryl sentit ses avants bras se dérober sous lui et il s'écroula face contre terre. Non, ce n'était pas possible. Son propre père ne se souvenait pas de lui. Pendant toutes ses années, il avait espéré le retrouver, pourvoir lui parler, apprendre plein de chose sur les dieux avec lui, s'éclater dans les nuages et passer du temps à deux... Tous ces beaux projets venaient d'être réduits en cendres. Il aimerait revenir sur Terre, retourner auprès de sa mère qui doit être si malheureuse... Il l'avait quitté sans prévenir... Il leva la tête vers Eole. Ses yeux se remplirent de larmes, cela faisait bien longtemps que ça n'était pas arrivé. Ses yeux lui piquèrent et les larmes coulèrent. Il n'avait pas pleuré ainsi depuis la mort de grand-père.

« Mais... Je... Maman m'a dit... »

Seuls ces quelques mots avaient réussi à franchir les sanglots déroutants de Daryl. Ce libraire froid, effacé et calme dont l'image s'est brisé en un instant pour devenir celle d'un susceptible endurci. Il se roula sur le sol comme un gamin en pleine crise. Sa carapace, construite au fil des années après la mort de son grand père et sa dépression venait de se briser... faisant redécouvrir à tout un public la partie de l'enfance qu'il n'avait jamais eu.

« Maman m'a dit que... que c'était toi mon.. papa. »

La gorge de Daryl lui brûlait de plus en plus. Son beau costume était rempli de sable et de poussière. Il cessa de rouler, après avoir pensé que ça devait être ridicule.

« Et puis.. le truc de l'incitation.. le pouvoir... on a le même, maman me l'a dit, que ça venait de toi... »

Il essaya de se relever en poussant sur ses bras et réussi à se remettre debout dans un équilibre précaire.

« Papa c'est moi, c'est Daryl, je suis rentré ! »

Ca avait toujours été un rêve pour le petit garçon de crier ça le jour où il reverrait son père. Il l'avait fait. Avant de retomber à genou, il attrapa le t-shirt de son père, comme s'il le suppliait. Les larmes s'écrasèrent sur le sol avec un gros "ploc" et l'assemblée s'était tue.

Père et fils "walked"

Je le regardais encore, il était en train de pleurer, qu'est que j'ai fait au nom de Zeus. Je roulais des yeux, devant ce spectacle, je n'ai plus l'âge pour ce genre de bêtises, avais-je au moins l'âge pour ce qui arrive, mouais bof. Il tombait par terre toujours en pleine crise de détresse, qu'avais-je donc fait pour mériter qu'on m'emmerde comme ça. Enfin bref, il releva la tête et me regarda. Il parla de sa mère, sa maman, fouillons dans ma mémoire, il y avait-il une jolie noiraude dans ses nombreuses conquêtes. Je posais ma main sur mon menton, curieux de ce qu'il allait me sortir d'autre, j'étais paré à tout. Après tout si il est vraiment mon fils, je pense qu'il saura m' intéresser un peu. Il se roulait pa terre, j'écarquillais les yeux, mais c'est quoi cette histoire ? Il va se salir et me salir avec cette crise d'enfant pourri gâté. Il était bien arranger avec tout ça. Il parla de son pouvoir de l'incitation, je soulevais un sourcil, de tout les pouvoirs que j'avais c'est celui que j'utilisais le moins. Je lui tendais la main en soupirant, mais il s’accrochait à moi comme à une bouée de sauvetage. Son discours ridicule m'avait fait rire comme jamais. Je frottais ses cheveux tendrement, il avait un sérieux souci ce mortel qui se disait mon fils. Je passais un moment à faire ça et fusilla du regard, les gens autour de moi. Je le relevais correctement avant de soupirer.

-Okey, tu est mon fils, le pouvoir de l'incitation, c'est moi, mais d'autres mortels le possède sans avoir un lien avec moi. Je suis content d'avoir un fils, même si j'ignore qui était ta maman, j'ai du l'oublié, j'en suis navré, mais sache que je l'ai sincèrement aimé.

Je devais du oublier dans les bras de ma chère femme pour une raison X ou Y. Enfin ce n'est pas ça qui changera toutes ses années perdues avec cet enfant, ni les autres, même si j'avais guider Zéphyr, je suis loin d'être un bon père, un modèle plutôt déviant. Je me raclais la gorge et le débarrassais de sa poussière. Il était plus ou moins potable, bon que faire maintenant, le serrer, non trop cracra. Bon deuxième option lui tendre un mouchoir. Je fouillais mes poches en quête de ce dernier. Je le trouvais et lui tendais en espérant que cette fois-ci, il accepterai mon geste. Un fils, bordel, si je m'étais attendu à ça ce matin, je crois que je me serai habillé autrement, enfin mon style était bien juste que ça faisait pas trop père et fils. Je remettais mon t-shirt en place, histoire de paraître toujours aussi fringant.

-Bon pour le câlin, je vais pas t'en faire de suite. Je n'ai pas envie de t'en faire au vu de la scène que tu m'as faites il y a quelques instants, mais maintenant qu'on se voit après tout ce temps, dit-moi ce qui s'est passé dans ta vie, la vie des mortels est très passionnante pour moi.

❝père x fils

   ♡ walked

Le rire de son père retint quelque sanglot à Daryl. Pourquoi riait-il ? Qu'est-ce qu'il y avait de drôle ? Il était ridicule c'est ça ? C'était vraiment pas son père alors ? Dans un instant il allait lui annoncer "ahah désolé petit mais moi j'm'appelle pas Eole !" et partirait dans la même bourrasque qu'à son arrivé en riant encore plus fort que maintenant. Les sanglots précédemment retenus redoublèrent d'éclat à ces pensés. Enfin, il caressa les cheveux du demi-dieu avec affection. C'était donc bien lui ? Vraiment lui ? C'était son père Eole ? Il n'allait pas partir alors ? Son père l'aida à se relever correctement. Daryl leva les yeux vers le visage de son géniteur, il affichait un sourire rassurant et le demi-dieu se força à sourire aussi. Peu à peu, il sécha ses larmes, se rendit compte à quel point il venait de perdre sa crédibilité et essaya de paraître à nouveau le plus professionnel et normal possible. Peu à peu, il se décoinça un peu mais reconstruit tout de même un morceau de sa carapace. Avec son père il se sentait bien, avec son père il se sentait plus à l'aise qu'avec les autres personnes, il se sentait bien et se détendait. Le visage de Daryl s'éclaira d'un véritable sourire.

« Okey, tu est mon fils, le pouvoir de l'incitation, c'est moi, mais d'autres mortels le possède sans avoir un lien avec moi. Je suis content d'avoir un fils, même si j'ignore qui était ta maman, j'ai du l'oublié, j'en suis navré, mais sache que je l'ai sincèrement aimé. »
« Je suis... ton fils. »

Le sourire aimable du libraire se transforma en un sourire de joie. Il l'avait dit. Là, devant tout le monde. Il n'avait pas halluciné, c'était bien réel, c'était son père. Le cerveau embué de Daryl évacua la buée, les membres engourdis arrêtèrent de trembler, son visage s'éclaira à nouveau et il retrouva son équilibre. Daryl était fasciné par son père. Il avait lu tous les livres qu'il avait pu trouvé sur lui et au fil des lectures il l'admirait de plus en plus. Quand il se racla la gorge, Daryl a failli gémir de joie, mais s'est retenu. Tous les mouvements que faisait son père était fluide et précis, comme le vent. Daryl n'arrêtait pas de le regarder, il ne s'en lassait pas. Son père sortit de sa poche un mouchoir et le tendit à son fils. Il attrapa le mouchoir avec joie et se moucha avec respect et discrétion. Il jeta des regards au public improvisé quelques regards qui voulaient dire "partez il y a plus rien à voir" mais aucun spectateur n'esquissa le moindre geste, trop passionné par ces retrouvailles émouvantes. Le père remit son t-shirt en place, qui fut bientôt imité par son fils qui en plus dépoussiéra son veston.

« Bon pour le câlin, je vais pas t'en faire de suite. Je n'ai pas envie de t'en faire au vu de la scène que tu m'as faites il y a quelques instants, mais maintenant qu'on se voit après tout ce temps, dit-moi ce qui s'est passé dans ta vie, la vie des mortels est très passionnante pour moi. »

Bon la séance câlin de la mort c'est... mort justement. Mais bon, il voulait quand même passer du temps avec son fils perdu depuis maintenant 17 ans. Daryl passa une main dans ses cheveux ébouriffés et marcha droit devant lui, jusqu'à ce qu'une marée de spectateur l'empêche d'aller plus loin.

« Euuuuh... On peut passer ? »
« Oh, oui. »

La barrière humaine se décala et Daryl invita son père à le suivre dans un endroit plus tranquille. Il s'assit sur un banc à l'écart de la foule. Il invita son père à s'asseoir.

« Bon alors... Euh... Par quoi commencer... Donc euh bah, quand t'es parti de la maison en laissant maman toute seule s'occuper de moi avec grand-père en fait bah il est mort après. Donc on a été a son enterrement et maman m'a parlé de toi et je suis entré dans une grosse dépression et puis y a la pie là, celle que tu m'as offerte - c'est maman qui me l'a dit que tu me l'offrirais un jour - elle m'a conduit jusque dans un gros portail blanc qui brille et je suis entré dedans et je suis arrivé ici. Voilà en gros il s'est passé ça. »

Daryl souffla et reprit son inspiration. Le mini résumé de sa vie était pas très précis mais ça résumait bien ce qu'il s'était passé après que son père soit parti après l'accouchement. Il s'affala sur le banc en regardant le ciel. Il regarda un instant les nuages puis tourna la tête vers son père.

« Et toi ? T'as fait quoi quand t'es parti de la maison ? Ca fait 17 ans quand même... »

Une retrouvaille père-fils à la fois étonnante et banale. C'était un père dieu et un fils demi-dieu mais les questions posés étaient tout à fait normale et habituelle dans des retrouvailles. Pourtant, Daryl ne s'en souciait pas le moins du monde, maintenant il était avec son père et c'est tout ce qui comptait.

Père et fils "walked"

Il souriait, voilà qui était bien mieux comme cela. Il avait plus l'air d'un fils comme tout les autres. Il était bien plus joli garçon, là je pouvais être fier d'être son père. Il était un peu perplexe au fait que j'acceptais que j'étais son père. Je l'observait, il tremblait pas mal, sûrement le choc, avoir un père divin n'est pas donné à tout le monde. Il se moucha dans le mouchoir. Il jeta un regard sur la foule, je me retenais de rire tellement je le trouvait comique dans cette situation. Il cria pour pouvoir passer. Au moins ça avait le mérite de se faire écarter la foule. Il commença à parler courtement de sa vie. Il avait vécu avec sa mère puis je lui aurai donné une pie. Attends, je lui ai offert une pie ? Un oiseau, mais quand bordel ? Pourquoi je m'en souviens pas du tout. Mais c'est quoi ce binz. Je ne comprend rien. Je me grattais la nuque, j'étais perdu, et pour me perdre, il en faut pas mal. Je commençais à essayer de me souvenir, mais rien. Le vide total, j'avais du déprimer pour une raison inconnue et demander à sa chère et tendre de s'occuper de ça. Je grimaçais rien qu'en sachant cela. J'avais raté encore la vie d'un de mes enfants à cause de mes sautes d'humeur à la con, mais bien joué. Je passais une main sur mes vêtement, il me demandait ce que j'avais fait depuis dix-sept années. Je riais un peu en le serrant un peu malgré que je lui avait dit que je le ferai pas, et puis merde, il n'y a pas plus changeant que moi. Donc je le tenais et cherchait quoi lui dire.

-Tu sais, je n'ai pas grand chose à dire, je dirige les vent, je sculpte des des nuages que je dirige, j'incite quelques mortels à créer. Comment crois-tu que les éoliennes ont été créée ?

Je le regardais de haut en bas. Mon fils, ça me fait toujours bizarre d'avoir un de mes héritiers dans mes bras, je sentais un vent chaud me réchauffer, je n'avais plus envie de chahuter, j'avais envie de jouer avec ce jeune homme qui a mon sang. Bordel, en plus il est jolie garçon, pas un laideron comme certains enfant de dieu. Ce que je suis fier bordel. Je le câlinais, comme je n'avais jamais fait avec mes enfants, le pauvre chou devait en avoir besoin. Je lui souriais, mes yeux brillaient tellement j'étais heureux de le voir. Je n'avais pas de mot, il était adorable et ce malgré sa crise un peu gênante, mouarf, ce n'est pas ça qui va m’inquiéter. Je faisais aller un vent pour déranger les mortels sur le chemin, oh les curieux, ce n'est pas un spectacle, laissez mon fiston tranquille. Je poussais les vents pour qu'ils me foutent la paix ces gens.

-Dis donc, tu n'aurais pas un nom par hasard à moins que te nommer Fiston  nom inconnue te sied.

❝père x fils

   ♡ walked

Le père ria à la question posé par son fils. Automatiquement, ce dernier se sentit gêné. Cependant sa gêne s’apaisa instantanément quand il le prit pour la première fois son fils dans ses bras. C'était une sensation que Daryl n'avait que très peu connue. Sa mère ne lui en faisait que très rarement vu qu'elle était toujours débordée avec son boulot et tout ce qu'il y avait avec. C'est pur ça qu'à ce moment, Daryl sourit. Il avait enfin une personne à qui se confier quand il irait mal, il avait enfin une personne qui pourra le réconforter en le prenant dans ses bras quand il en aura besoin, il avait enfin un personne qui lui donnerai l'enfance qu'il n'a jamais eue. La voix de son père résonna dans son oreille vu qu'il en était tout près.

« Tu sais, je n'ai pas grand chose à dire, je dirige les vent, je sculpte des des nuages que je dirige, j'incite quelques mortels à créer. Comment crois-tu que les éoliennes ont été créée ? »

Oui, ça tenait la route. Il n'avait pas grand chose à raconter mais quand on est un dieux on a pas trente six mille occupations, juste ce qu'on a été désigné pour faire, dans le cas d'Eole s'occuper du vent. Et puis, dix sept ans ce n'est rien dans la vie d'un dieu, de toute façon tout est rien dans la vie d'un dieux puisqu'ils sont éternels. Le mauvais côté de la chose était que son père le verrait mourir avant qu'il ne meure lui, en même temps il ne mourra jamais, le bon côté c'est que Daryl va pouvoir profiter de son père jusqu'à la fin ! Vous imaginez Daryl avec des rides parler à un mec d'environ vingt ans physiquement en disant que c'est son père ? Personne ne le croirait. Il sourit à cette idée tout en serrant son père contre lui. Il était bien là, dans les bras de son père, il ne voulait plus s'en séparer, rester ici à jamais, dans cette position et ne plus rien faire d'autre, toutefois c'était impossible. Le père sourit à son fils avec les yeux qui brillaient, limite y avait des étoiles dedans, et le fils lui rendait son sourire et son regard avec encore plus d'intensité. Ils étaient fait pour s'entendre, ça ne faisait pas de doutes. Un vent souffla derrière lui, sûrement crée par Eole. Daryl tourna légèrement la tête et aperçu les commères du marché tout autour d'eux, et Eole essayait de les faire partir avec du vent. Mais il se souvient qu'il a d'autre pouvoirs ou c'est comment ?

« Dis donc, tu n'aurais pas un nom par hasard à moins que te nommer Fiston  nom inconnue te sied. »

Non mais... Il a vraiment pas de mémoire ? Daryl lui a crié tout à l'heure, quand il lui a dit qu'il était rentré... Bon peut-être que le père avait été assez perturbé par la façon dont cette phrase était arrivée et que donc il n'avait pas réellement fait attention à son contenu mais bon quand même, s'il ne retient pas le nom de son fils ça va pas marcher...

« Je t'ai dit tout à l'heure que je m'appelais Daryl, tu sais quand... enfin voilà. »

Une fin de phrase assez imprévue mais Daryl n'avait pas envie de se souvenir de cette petite crise qui lui avait fait perdre un gros morceau de sa crédibilité. Mais peu importait à présent, il était avec son père et s'était tout ce qui comptait. Daryl poussa doucement Eole pour se défaire du câlin.

« Désolé je commence à avoir mal au dos là... »

Il n'a jamais été très sportif et encore moi endurant, pourtant c'était un homme carré, bien bâti et assez musclé. Il se releva du banc, s'étira le dos en posant c'est main dessus et basculant d'avant en arrière. Ensuite il tourna la tête vers Eole et lui adressa un sourire.

« Hum... Alors euh... T'as une maison ? Ou tu veux visiter la mienne ? Ou on fait un tour dans le marché ? Faut bien que je t'achète un cadeau pour nos retrouvaille non ? »

Daryl se mit à courir comme un gamin dans un rayon de jouet jusqu'à l'entrée du marché qu'ils avaient quittés précédemment.

« Alors... tu viens ? »

L'excitation de faire des courses avec son père se fit ressentir dans le timbre de sa voix.

Père et fils "walked"

Je voyais bien cet homme s'agiter beaucoup, avec un certaine gêne. Il ne devait avoir l'habitude. Il semblait être content de me voir. Au moins, mon abandon n'était pas pris mal. Ce n'était pas vraiment ma faute, puis, les lois sont les lois, très peu des enfants de dieux avait droit à une vie normale avec leur enfant, seule Tata écolo l'avait fait à mes souvenir. Je me trompais peut-être. De toute façon là n'était pas le sujet. Il passa une main dans les cheveux bleuté de son fils, ça aurait donné quoi en roux. Je me l'imaginait à par Tonton sexy, il était superbe comme cela. Décidément, j'adorais beaucoup ma couleur de cheveux. Elle était toujours belle, ceux qui la critique se retrouverons dans un enfer sans nom. Bref passons, il se nommait Daryl, mouais c'est un prénom assez joli. Il me poussait, il était drôle ce gamin. Il s'excusait parce qu'il avait des douleur dans le dos, à cause d'un câlin, drôle d'histoire. Je le regardais s'étirer. Je soulevais sourcil. Il était curieux comme mortel, en même temps c'était mon fils. Il était normal qu'il soit un peu particulier. Ne suis-je pas un dieu dans le vent ? Ouais, bon j'arrête de me lancer des fleurs mentalement. Je penchais la tête. Je riais quand il demandait si j'avais une maison. Puis il parla de la mienne. Pour la mienne, c'est un peu raté. Ou faire un tour du marché, ma foi, pourquoi pas. Il voulait m'offrir un cadeau. Je me demandais bien pourquoi, je n'avais rien fait pour lui toutes ses années à part lui donner mes gènes. Je haussais les épaules en le suivant, il était si enthousiaste, je me demandais ce qu'il avait en tête. Je verrai bien. Nous allons faire des courses comme une famille. C'est bizarre. Je souriais doucement.

-Je n'ai pas vraiment de maison, je dors un peu partout au fait, j'aime pas trop rester à un endroit. Je l'impression d'être attaché quand je reste trop longtemps dans un lieu. Je déteste cela au plus haut point. Alors va pour le marché fiston.

Je remontais mon écharpe autour de mon cou, elle était bien là. Puis que je serai sans elle en fin de compte. Bien moins élégant. Puis ça me donnait fière allure, j'adore son contact. Pas comme mon bandeau sur l’œil qui me grattait toujours au mauvais moment. Je regardais autour de moi fasciner comme la première fois que je suis sorti de mon rôle de contrôleur du vent pour les bateaux à voiles, j'ai toujours l'occasion d'en guider de temps à autres, mais c'est rare. Je passais tout près d'une étale et trouvait un petit écureuil en céramique. Pourquoi il faisait penser à mon fiston. Je ne comprends pas. Mon corps doit se souvenir de sa mère, ma mémoire non, qu'est qui m'est arrivé il y a dix-sept années. Hum, je dois avoir eu une bonne raison. Je prenais la statuette et la payait, hé oui, les dieux ne sont pas privé de payer, puis j'allais pas dire à tous les mortels u coin que je suis une divinité, ils risqueront de demander des faveurs. Je n'avais pas envie qu'on me demande des choses, j'avais plus urgent à faire, j'ai un fils à connaître merde. J'ai envie de dire merde à tous ces gens.