« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
J’étais arrivé au bout de l’île, pourquoi ? Je n’en savais rien, ne sachant pas quoi faire, j’avais décidé de marcher, tout simplement, et j’étais arrivé à cet endroit. Je ne pouvais voir si l’on était dans le ciel ou non, toute l’île semblait entouré par une épaisse couche de nuage que je ne pouvais rien avoir de ce qui en passer en dessous de la falaise où je me trouvais. C’était quand même un peu stupide, combien de personne était morte en pensant qu’il y avait la mer en dessous et était morte ? Enfin, après, elles n’avaient qu’à pas être si conne.
Cela ne faisait que peu de temps que j’étais arriver sur Sanctuary of Heart, une île créée par les dieux pour toutes les personnes sortant de l’ordinaire, comme moi par exemple, un vampire de sang pur. Mais cela ne me faisait ni chaud ni froid, que ce soit ici où sur terre, rien ne changer, je vivais toujours dans un lieu que je pouvais que difficilement appeler une maison, et je ne pouvais vivre autrement que dans le monde du crime. Mes mains étaient de toute façon tellement tacher par le sang que je ne pouvais faire autre chose.
La mort de Dima, la seule personne qui avait eu un tant soit peu d’importance pour moi le long de ma vie, me pesait toujours dans la poitrine, je n’étais pas du genre émotive, et il ne fallait surtout pas s’attendre à ce que je pleure, mais je ne pouvais m’empêcher de me sentir triste à propos de ça. C’était ma seule amie, et elle était morte par ma faute. Je fixais l’étendu nuageuse devant moi avec le regard vide, ne pensant a rien, laissant simplement mes émotions retourner à la terre. Je n’en avais pas besoin, et ils risquaient de me gêner pour mon travail. Je devais devenir quelqu’un de vide, un simple pantin qui faisait ses missions. Je n’avais de toute façon plus rien, Dima morte, ma vengeance effectuer, que me restait-il maintenant ? Je sentis la tête de Cendrelle venir appuyer contre ma joue alors que ce dernier était perché sur mon épaule. Bon, c’est vrai que j’avais encore lui, mon wyvern que j’avais trouvé à mon réveil sur cette île et qui m’avait aidé à trouver du sang pour me nourrir. Il était encore jeune, si bien qu’il ne parlait pas encore très bien et donc très peu. Je savais qu’on était lié lui et moi, et j’avais après que ce dernier était un affilié, quelque chose de commun pour toutes les personnes ici. Il essayait tant bien que mal de me réconforter, mais le pauvre, il n’était pas tomber sur la bonne maitresse.
Je regarda tout autour de moi pour constater que j’étais bel et bien seule, puis j’ouvris la bouche pour laisser ma voix sortir et ainsi commencer à chanter. Je n’avais que très peu de chanson dans mon répertoire, mais je chanta Amazing grace, que je connaissais par cœur. J’avais horreur de chanter devant des gens, mais Cendrelle était différant, et il n’y avait personne d’autre ici. Je laissa ma voix se faire porter par le vent, disparaissant dans cet océan de nuage.
Haine Hoshino & Apollon
CODE BY AMIANTE
Invité Invité
Re: Chant de tristesse | Dim 20 Juil 2014, 06:08
Chant de tristesse
Haine ∞ Apollon
« L’affilié est un être précieux, gardons-le près de nous ». Le corps changé, transformé en loup. Le Dieu des arts de toute chose se trouvait en compagnie de sa fidèle liée à la fourrure dorée, Cyria. Patte suivant patte, marchant à la même allure, dotée d’une grâce dans leur démarche animale. Le Grand Apollon se trouvait quelque part sur la fameuse île céleste. Bien qu’au départ il était en présence d’une de ses muses, cette dernière le quitta lorsque Cyria vint à son ami. D’un sourire et sans remord, Apollon lui avait qu’il se reverrait plus tard sans préciser quand. Car pour lui, qu’importe le temps qui s’écroulera, lorsqu’il était avec Cyria, il pouvait rester toute la journée avec elle sans ne rien prévoir avec le reste de son entourage. De même pour Hermès, il pouvait lui faire faux bon aussi, mais dans son cas cela ce faisait rare.
Pour Cyria, le divin se transformait en loup pouvoir rester à sa hauteur, suivre son rythme et tant d’autres chose. Ils venaient de joindre les montagnes, leurs pattes tamisant la neige, ils essayaient de passer inaperçus. Mais comme tout bon historien qui se respect, il fallait se doutait que l’aura divine qu’Apollon faisait ressentir, pouvait être détecté à des kilomètres à la ronde. Mais quand l’on voyait passer deux loups, on ne pouvait penser que l’un d’entre était un Dieu. Sur leur route, se trouvait ici là une petite fée qui venait à cet instant de se blesser. Un regard épris de la beauté de cette plaie révéla un arrière temps de sadisme, quand Cyria le fit revenir à la raison plus vite qu’il n’y fallait pour le dire.
Cyria ❝Nom de Dieu ! Ceci est certes de l’art, mais cet art fait souffrir cher Apollon.
Apollon ❝Suis-je étourdi, je m’en vais de ce pas apaiser les viles souffrances de cette créature.
Et de cette belle parole, sa forme humaine reprit-il. Bien sûr cette apparition ébahit la fée qui ne s’attendait point à voir un jeune homme aux cheveux blonds avec une carrure pareille. Son sourire de toujours aux lèvres, celui d’un Dieu qui aime, celui d’un Dieu qui protège, celui du Dieu de la médecine. Il s’approcha de la blessée et posa délicatement sa douce main sur cette blessure artistiquement empoisonnante et d’un simple volte-face de la main, la blessure disparue. Le temps que la petite fée admire le dit « miracle », Apollon posa cette même main sur la tête de la louve dorée et d’un geste de l’autre main ils disparurent alors que la fée s’apprêtait à le remercier. Quel dommage, elle n’allait pas pouvoir le rencontrer de si tôt, il ne partait que rarement de l’Olympe pour des raisons inutiles.
Après les montagnes, ce fut le tour de la mer des nuages. « Ah, ce lieu si romantique », comme il le disait fort bien. Ce paysage si angélique, cette eau cristalline et cette voix… Une voix ? Ses yeux jusqu’à présent clos, s’ouvrirent pour découvre l’identité du porteur de cette voix si frissonnante à l’ouïe, si douce. Sa voix venait d’une belle jeune fille à la chevelure blonde, une habitante de cette île. Regardant Cyria, le Divin lui offrit un sourire, il n’avait point à converser, car sa liée le connaissait à la perfection. Quand Apollon appréciait quelque chose, Cyria ne faisait gère opposition, elle le laissa donc venir aux côtés de la jeune mortelle. Un autre animal était parmi eux, mais le temps n’était pas venu pour y prêter à attention. Apollon fut donc venu sans faire de bruit aux côtés de la jeune fille, regardant la mer, affichant un radieux sourire, il attendit qu’elle finisse et savourer le doux son de cette voix. Ses yeux de nouveau clos, ses mains derrières sont dos, il finit par déclara au premier temps de silence :
Apollon ❝Un chant ma foi destiné à de très belle paroles symphoniques. Ce pendant, une sensation sobre se fait sentir lorsque votre voix raisonne.
Par sobre, le Dieu sentait comme de la tristesse dans sa voix, sans doute un brin de haine, mais cette voix cachait quelque chose. Apollon daigna la regarder, car peut être, son visage montrait-il cette émotion froid que pouvait être l’art de la tristesse. Ses yeux, alors, restèrent clos.
Apollon ❝Etes-vous éperdue de tristesse ?
Code by Silver Lungs
Invité Invité
Re: Chant de tristesse | Dim 20 Juil 2014, 20:09
Chant de tristesse
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Ce chant, je me demandais bien ce que pouvais vouloir dire les paroles, malheureusement, je ne connaissais pas assez la langue en question pour le savoir … pour ok, je ne savais même pas de quel langue il s’agissait, mais ce n’était pas ma faute, déjà je savais parlait anglais et espagnol, il ne fallait pas trop m’en demander non plus, je ne savais même pas parler la langue de mes parents, à savoir le japonais, mais en même temps, je n’avais jamais mis les pieds au japon, je ne pense que je n’irai jamais, sauf mission. Pour moi, cette chanson était comme une prière de rédemption pour les morts, pour que ses derniers puisse voyager sans trop de problème. Je l’adressais a Dima, en espérant qu’elle puisse aller au paradis, ou au moins, qu’elle ne soit pas juger trop durement pour ses crimes, j’étais la seule fautive, il n’y avait qu’à moi d’endosser toutes les peines. Je savais déjà où j’irai à ma mort, dans les champs du châtiment, je n’avais même pas besoin de jugement. J’avais quand même pris la vie d’un nourrisson, il ne devait y avoir de pire crime, mais pourtant cela ne me faisait rien, et je savais que je serai prête à recommencer si cela pouvait me servir à quelque chose.
Je continua ma chanson, jusqu’à ce qu’une voix se fit entendre à mes côtés, essaya de rester la plus calme possible mais intérieurement, mon cœur avait fait un bon, et instinctivement, mon corps c’était mis en garde, posant une main sur la poigné de l’un de mes sabres. Je en l’avais pas sentie ou entendu arriver, et cela, c’était plutôt quelque chose de rare, j’étais habituer aux combats, et j’avais donc de ce fait des sens très aiguiser, alors pourquoi et comment cet homme était-il à mes côtés en train visiblement de m’écouter chanter, ce que, en plus, j’avais horreur. Je ne savais pas si ma voix était belle ou non, et pour cause, je ne chantais devant personne, c’était quelque chose que je gardais pour moi, si j’avais eu vent de sa présence, j’aurais tout de suite arrêté.
Je devais bien avouer que ce dernier était plutôt beau, des cheveux blond comme les miens, non sans doute même encore plus, il était rayonnant, ce qui ne me semblait presque pas naturel, enfin, il y avait pas grand-chose de naturel ou du moins de normal sur cette île. Il avait l’air assez jeune, bien que s’il était un vampire, il pouvait être plus vieux que moi, c’était au final assez compliqué à comprendre tout ça. Je le fixa droit dans les yeux, ces derniers devaient toujours être aussi vide d’émotion, comme deux bille gelé. La seule personne qui arriver à y trouver un tant soit peu de chaleur était une fois de plus Dima, et je me demandais bien comme elle faisait.
Triste ? Je ne suis pas triste, et encore moins perdu, répondis-je froidement.
Ce dernier utiliser des mots un peu trop compliquer pour moi, et franchement, cela avait le dont de m'enerver au plus au point. Les gens qui parlait avec des grands mots pour prouver leur supériorité et leur intelligeance … Qu'il aille ce faire foutre. J'ai était élevée dans les rues, je suis pas intélligeante, désolé hein … bande de … . Enfin bon, ça me disait pas qui était cette personne. Mon regard se posa sur son loup … Dorée. C'est quoi ce bordel, depuis quand les loups c'est jaune. Cet animal ne me faisait pas peur, pas plus qu'un autre, en fait, mon wyvern sur mon épaule sera sans doute bien plus dangeureux plus tard, en grandissant. Je reporta mon regard sur l'homme.
- Qui est-tu et que veux-tu ?
Haine Hoshino & Apollon
CODE BY AMIANTE
Invité Invité
Re: Chant de tristesse | Mar 22 Juil 2014, 05:56
Chant de tristesse
Haine ∞ Apollon
Vouvoyer tel ou un tel, cela était assez naturel chez Apollon. Le tutoiement n’était pas réellement dans ses cordes vocales, pourquoi donc ? Et bien tout simplement car le langage était aussi un art, l’art de savoir parler avec grâce et politesse, avec noblesse et caractère. Car oui, la parole dépendait également du caractère. Pour meilleur exemple, Héphaïstos, son frère paternel n’avait pas le même langage que notre cher Divin des arts. Qu’importe qu’il parle soutenu ou familier, la manière de parler n’était gère la même selon la mentalité qu’ils détenaient tous les deux. Soit, passons donc à ce qui est important, la situation actuelle. Suivant sa dernière parole, Apollon orienta sa vision vers cette jeune fille à la voix –pour ainsi dire – gracieuse pour finalement ouvrir les yeux. De ceci, il croisera un regard écarlate traversant son regard bleuté. A part sourire, le beau Divin ne fit rien d’autre et lorsque la jeune fille aux émotions froides lui répondit, d’une fraction de seconde presque invisible, il arqua un sourcil. Quelque chose de fâcheux cher Apollon ? En effet, cette froideur se manifestant sans reproche possible ne lui déplaisait – certes – que peu, mais assez pour perdre le contrôle de son aura surpuissance. Ce contrôle disparaissait peu à peu, il ne s’était pas assez dispersé pour que l’on découvre son identité, du moins c’est ce qu’il pensait.
Haine ❝Qui est-tu et que veux-tu ?
Avec délicatesse, la belle Cyria fit basculer sa tête vers la jeune fille. Si Apollon restait calme de par sa nature, Cyria ne pouvait supporter que l’on parle à son si bon lié de la sorte. Ainsi, la louve dorée s’approcha des deux êtres, commençant à grogner quand soudain. L’index et la majeur furent braquer vers sa venue, il s’agissait d’Apollon qui venait de tendre son bras et de déclarer ses derniers. Ceci était une forme artistique qu’il appréciait tout à fait, surtout quand il fallait désarmer tel être dans sa lancée. De plus, connaissant son affilié, le Divin ne pouvait se permettre de la laisser avancer. Perdant son attention sur la jeune fille, il posa furtivement un regard sournois dont il avait le secret sur Cyria. Il en fallait d’autant plus, pour faire d’Apollon un Dieu aussi désespérant que cet être furieux que pouvait-être Arès. « Ce moment de la journée promet… », De cette pensée, il regarda d’un coin de ses yeux, la jeune fille et cette…animal sur son épaule. Son regard sournois avait malencontreusement déteint sur son beau sourire, il ne comptait pas décliner son identité bien qu’il avait laissé s’achever sa présence qui était encore discrète il y a peu. Il fit revenir son bras tendu pour le placer derrière son dos et de son autre bras, il pointa son index – sans être impoli – à une vingtaine de centimètres de son visage.
Apollon ❝Ce que je veux ? Mais rien qui ne puisse vous nuire très chère. Du moins… Pas pour l’heure qui se présente.
« Sournois », Entendit-il dans ses pensées, ce doux message venait de Cyria qui semblait se doutait que les idées rustres se formaient en douce dans son esprit… Mais non, quelle idée rustre pouvait se former chez le Dieu de la divination ? Du moins, passons donc, il n’avait gère prêté attention à la question qui concernait son identité et préférait se focaliser sur quelque chose de plus captivant. Comme ce doux chant qu’elle semblait renier assez pour poser ses vocalises dans un endroit presque désert. Ses doigts vinrent soutenir le menton de la jeune fille ainsi, le Dieu approcha son visage assez près du sien et son regard se posa, sur cet être qui se trouvait sur cette frêle épaule. Ses paupières alors, se plissèrent envoyant ainsi une sorte d’intimidation au bestiau. Ce même regard revint sur sa cible, ainsi il lui déclara enfin :
Apollon ❝Cette voix est aussi farouche que la demoiselle qui la détient. Pourtant lorsque cette dernière chantait, elle laissait paraître une personnalité déchue. Tristesse ou non, votre chant cache une émotion gère plaisante pour un visage aussi fragile.
Car il avait remarquer la pâleur de cette demoiselle, Apollon remarquait très vite les choses, par curiosité il avait longtemps penser secrètement. Un clin œil furtive et le Divin disparu tel un magicien en esquivant une claque ou autre avant leur. Un soupir de Cyria raisonna délibérément pour attirer l’attention de la jeune fille et de son animal vers elle et juste après cela, il réapparu en tailleur aux côtés de sa liée avec une flute qu’il avait avec lui depuis qu’il était avec la Muse.
Apollon ❝Je ne sais pas vous, mais pour ma part, cette endroit m’offre des caprices symphoniques.
Cyria ❝Voyez-vous cela très cher, vous comptez jouer de votre meilleur instrument ?
Meilleur instrument, pas vraiment non. L’instrument que le Divin utilisait le plus était la lyre, mais il n’avait pas pensé à l’emmener cette fois-ci. Ignorant fort bien la question de Cyria, il se mit à jouer de la flute. Un air plutôt ancien, dans les temps antiques ou moyenâgeux, je dirais médiéval. Enfin, voici venu un des nombreux indices pouvant l’identifier, car quand Apollon jouait, c’était avec passion, avec mélancolie parfois mais surtout avec le plus grand des amours. Et s’il venait à faire une fausse note, sachez qu’il fut empoisonné ou maudit, car le Divin des arts ne rate absolument rien d’artistique.
Code by Silver Lungs
Invité Invité
Re: Chant de tristesse | Mer 23 Juil 2014, 00:37
Chant de tristesse
« Le malheur a été mon dieu. Je me suis allongé dans la boue. Je me suis séché à l'air du crime. Et j'ai joué de bons tours à la folie. » ► RIMBAUD
Il y avait quelque chose chez cette homme qui homme qui me dérangeait très fortement, et pourtant, je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus, peut-être simplement car il y avait trop de chose déplaisante chez lui que chez la plupart des personnes que j’avais rencontré dans ma courte vie. A commencer par sa façon de parler qui était tout simplement … agaçante. Il utilisé des mots et des tournures de phrase qui me donnait l’impression que ce dernier était toujours en train de se moquer de moi, sans doute dû au fait que je venais de la rue.
Je voulais vraiment lui faire ravaler sa langue, après l’avoir coupé de sa bouche et réduit en morceau, mais mon instinct me prévenait que cette homme avait l’air bien plus dangereux qu’il en avait l’air, de ce fait, j’essayais de me retenir tant bien que mal. Malheureusement, mon instinct ne se tromper que rarement, et je n’avais pas envie d’essayer de voir si cette fois il avait faut ; en plus la puissance que j’avais senti pendant un bref instant de sa part, donner plutôt raison à mon instinct. En revanche, quand son loup bizarre grogna, je raffermie ma poigne sur la garde de mon épée, cet animal ne me faisait pas peur, et s’il essayait de se rapprocher de moi, il allait finir avec une épée en travers de la gueule. Pourtant, son maitre le calma bien vite, m’évitant cette peine.
- Si tu crois que je vais te faire confiance …
C’était définitif, je n’aimais pas cet homme, j’avais l’impression qu’il était juste en train de jouer avec moi, et j’avais horreur de ça. En général, c’était moi qui jouer avec les autres, et non l’inverse. Cette impression vint se confirmer quand il s’avança brusquement pour venir saisir mon menton. J’entendis pendant quelque instant Cendrelle pousser un grognement, et je m’attendais presque à ce que ce dernier lui crache une boule de feu à la figure, mais pour une raison que j’ignorais, il se calma aussitôt et se réfugia, sa tête cacher par mon cou. Sans doute cet homme avait réussis à lui faire peur, ce n’était après tout encore d’un bébé. J’attrapa la main du blond pour la virée de mon menton, mais ce dernier était bien plus fort qu’il n’y paraissait.
- Je ne suis pas si fragile que ça, je suis simplement d’origine japonaise.
Alors que j’allais lui montrer que j’avais très certainement autant de force que ce dernier, il disparut pour réapparaitre auprès de son loup. C’était sans doute un de ses pouvoirs, après tout, ici, tout le monde en avait, cela n’avait rien de surprenant, mais c’était plutôt gênant si jamais je devais avoir à combattre cet homme. Pouvoir se téléporter était quelque chose de plus que pratique dans un combat. Il sorti alors une flute et commença à en jouer, sans me demander si cela me dérangeais. Peut-être espérait-il que je l’accompagne au chant, si c’était le cas, il pouvait toujours courir. De tous les instruments, la flute n’était pas un de mes préférés, même si je n’en connaissais que peu. Malgré tout, je le laissa continuer jusqu’à ce qu’il s’arrête.
- Enfin fini ? Demandais-je froidement. « Je ne sais pas qui tu es mais tu me tape sur le système, je ne vois pas ce que cela t’apporte de rester ici, alors qu’il y a bien d’autre espace pour faire mumuse avec ta flute. » continuais-je. « Et ne me sort pas que je n’ai qu’à bouger moi-même, j’étais ici avant toi ».
J’espérais que j’avais étais assez clair pour ce que ce dernier n’en aille, je n’avais absolument pas confiance en lui, et rester à ses côtés me faisait frissonner. J’avais l’impression d’être une bestiole et lui mon prédateur et c’était bien la seule raison pour laquelle je n’avais pas encore sortie mes sabres pour lui faire peur, ou lui avait envoyé une illusion pour l’obliger à partir. Je n’aurais pas dû venir ici au final, j’aurais dû rester chez moi a attendre ma prochaine mission. Mais il était tout simplement hors de question que je fille la queue entre les jambes, je ne voulais pas qu’il ait la satisfaction de m’avoir fait fuir.
- A moins bien sûr que tu attendes quelque chose de moi, mais si c’est le cas ne pense pas que je vais me laisse faire gentiment.
J’utilisa mes pouvoir pour donner l’illusion que l’herbe autour de moi bruler dans un cercle bien définie. Comme d’habitude avec mes illusions, je pouvais sentir la chaleur venir lécher la peau, et si je passais mes mains dans les flammes sans êtes vigilante en oubliant que ce n’est qu’une illusion, je savais que je pouvais être brulé, mais tant que je le gardais à l’esprit, il ne pouvait rien m’arriver, mais lui, il n’avait pas besoin de le savoir.