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 Fate's spring ride [PV Chizuru]

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Fate's spring ride [PV Chizuru] | Sam 15 Fév 2014, 22:13

Fate's spring ride
 PV Chizuru  


Ah, le printemps. Quelle affreuse saison. Mhh, vous n'êtes pas d'accord ? Ah oui, c'est vrai que pour vous, c'est une période agréable - voir la meilleure de l'année. Des températures ni trop élevées ni trop basses, un temps assez clément mais juste ce qu'il faut de pluie pour que tout le monde soit content, un soleil qui fournissait pile ce qu'il fallait de luminosité et de douceur pour nous chauffer doucement la peau sans nous brûler la rétine.... Sans parler des bourgeons qui apparaissaient et écloraient, mettant des couleurs plus vives dans le décor, égayant le paysage. Car la nature se réveillait enfin après un sommeil de plusieurs mois, la flore retrouvait toute sa splendeur et les animaux sortaient de leur sieste hivernale. L'air lui-même se radoucissait, il abandonnait l'idée de nous congeler jusqu'aux os en s'infiltrant à travers nos vêtements pour nous caresser chaleureusement. Petit à petit ce redoux nous permettait d'abandonner les gros manteaux pour passer aux vestes et aux gilets épais, l'eau qu'on buvait ne nous faisait plus mal à la gorge, les tremblements convulsifs nous saisissaient moins souvent lorsqu'on sortait de notre petit cocon bien cosy et, d'ailleurs, les factures avaient tendance à peser de moins en moins sur notre porte-monnaie puisqu'à force on n'avait même plus besoin de se chauffer. Bref, pour beaucoup, cette saison n'apportait que du positif.

Mais pour un certain dieu, ce n'était pas vraiment le cas. Ce que représentait la période la plus propice et la plus représentative du renouveau, à ses yeux ?  Bah, c'était surtout qu'il n'y voyait pas autant de bien que cela. Hadès n'était pas un grand passionné de fleurs - il n'était même pas capable de faire la différence entre certains types, préférant laisser ce domaine à sa femme qui de par son statut de déesse du printemps s'y connaissait admirablement bien -, ne supportait pas tous ces insectes qui envahissaient la Terre ainsi que l'île céleste - ça rampait, y'en avait vraiment trop de partout et ils avaient tendance à s'infiltrer dans les maisons ce qui donnait une image dégoûtante et négligée qu'un maniaque comme lui trouvait inacceptable - et n'avait pas pour hobby de se faire dorer la pilule, au contraire puisqu'il fuyait autant que possible la lumière du jour, alors un temps ensoleillé lui faisait une belle jambe... Et aussi mais surtout, avec chaque printemps revenait une même déchirure : celle de la séparation. En effet, l'avènement d'une nouvelle floraison signifiait que sa tendre épouse, Perséphone, devait s'en aller loin de lui pour aider sa mère. Ce n'était pas rare que le brun devienne lunatique peu avant qu'elle rejoigne Déméter à la surface et que son humeur se fasse étonnamment clémente - tout était relatif évidemment - les quelques jours suivant son retour. Bref, chaque année il se posait une même question : comment donc les romains avaient pu personnifier l'impatience du monde pour le retour de cette maudite saison ?

M'enfin, Hadès était peut-être un peu dur. Après tout, même lui était capable de trouver des avantages au printemps, même s'ils étaient loin de pouvoir contrebalancer les inconvénients. Par exemple, les nuits étaient magnifiques en cette période. Autant la journée était son Némésis, autant il se sentait très bien lorsque la voûte céleste revêtait son manteau d'obscurité. La faible lueur qu'offrait la Lune était bien plus agréable selon lui, de plus il préférait largement une vaste étendue d'étoiles sur fond sombre à un ciel bleu clair.
C'est justement ce spectacle qu'il avait décidé d'observer un petit moment. Ce genre d'envie était rare chez lui, mais en même temps c'était rare que ses printemps soient aussi chargés, que ce soit niveau boulot ou niveau rencontre. Le geôlier des morts voulait faire une pause, quitter son bureau et son manoir tout court. Il voulait se sortir un peu le boulot, les événements récents et l'absence qui le tiraillait de la tête. Quelle meilleure manière pour cela que d'aller sur Sanctuary of Heart prendre une bouffée nocturne d'air frais ?.... Bon, en tout cas, c'est ce qu'il choisit de faire – on pouvait qualifier ça de coup de sang. Le tout était de déterminer sa destination, mais même cela se fit assez rapidement : qui disait Perséphone disait Déméter (si ce n'était pas lui), alors pourquoi ne pas se dégourdir dans ce magnifique champ à qui cette dernière avait donné sa bénédiction afin qu'il soit fleuri tout l'année ? Admettez -le, ce raisonnement était parfaitement logique. Bref.

Le règne de la nuit n'en était encore jeune, c'était l'heure où les plus jeunes rejoignaient leur lit donc où les parents pouvaient profiter de quelques heures de répit avant de tomber à leur tour dans les bras de Morphée. Une immense étendue ondulait légèrement sous la caresse d'un doux vent, quelques pétales s'envolaient en direction des astres qui régnaient sans partage sur les cieux pour finalement virevolter jusqu'à retomber au loin. Voici le décor qui s'offrit aux yeux d'Hadès quand il les ferma le temps de visualiser sa destination, puis il se téléporta à quelques mètres de l'orée de la plaine. Mais une fois sur place, il se demanda si son idée avait été si bonne qu'elle ne le paraissait. Raaah, ces insectes, il ne les avait pas pris en compte... Pourquoi ces criquets étaient aussi bruyants ? À peine le chthonien posa-t-il pied sur le tapis végétal que leur chant l'agaça. Alors son réflexe premier fut d'user de ses pouvoirs pour les faire taire.
Du coup, quand un pauvre petit hérisson téméraire entra dans son champ de vision, il était tout à fait disposé à lui infliger un traitement similaire en y mettant un peu plus de volonté. Une activité qui fit naître un petit sourire morbide, plein d'un plaisir tordu sur ses traits.
Le pauvre était donc en train de souffrir le martyr, quand soudain le dieu des Enfers sentit une présence non loin. Immédiatement, il s'arrêta tout en obligeant l'animal à rester en place, retrouva son masque de neutralité froide et tourna son attention vers elle - qui avait sans doute pu apercevoir u bout de sa séance de torture, mais ça il s'en fichait bien. Tourner le regard vers cette inconnue n'était pas dans ses plans, mais ce qu'il crut sentir venir d'elle les lui fit réviser. Notre « bon conseiller » haussa le menton tout en tournant sensiblement le visage puis fit rouler ses orbites dans sa direction, sans rien dire.
La brise qui souffla alors faisait écho à ce qu'il sentit en lui à ce moment, à la seule différence que celle qui joua avec sa chevelure était bien moins froide. Décidément, la période était à ce genre de rencontre.





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Re: Fate's spring ride [PV Chizuru] | Ven 21 Fév 2014, 12:03

Fate's spring ride
Feat Hadès & Chizuru
Cela faisait maintenant une bonne période que la jeune okami appréciait le paysage des plaines et en particulier de la ville fleurie, ce devait surement être l’un des rares lieux qui lui faisait penser à son pays natal. Elle était apaisé par les odeurs sereines de la ville, les champs, les fleurs et c’était sans doute dur à croire, mais même ses habitants faisaient partis de ces odeurs. Un peu près tous et en particulier un homme qui l’avait retrouvé dans un de ses champs il y a de cela quelques semaines et au lieu de la chasser, il l’avait pris sous son aile dans une auberge que sa famille tenait depuis fort longtemps. Grâce à ce Zakuro, Chizuru put enfin dormir sous un toit sans effraction et en plus de cela, elle devint l’apprentie paysagiste de son nouvel ami qui était aussi originaire du Japon. Les plantations parfaitement couplées étaient admiré par les nombreuses personnes qui venait profiter des sources chaudes et des nuits à l’auberge avant de repartir vers de nouvelles aventures, ses derniers n’avaient pas l’air d’être agacé par le caractère un peu chercheuse d’embrouille qu’avait Chizuru et pourtant, elle en avait saoulé plus d’un avec ça, mais pas ici non. D’ailleurs, Yoki son affilié trouvait que la jeune okami était largement plus calme en ses lieux qu’autre part, tant mieux me diriez-vous.

La journée était sur le point de se terminer, Chizuru était posé en tailleur sur l’un des couloirs externe de l’auberge en compagnie d’un enfant qui passait ses journée ici. Etrangement, la jeune okami n’était pas dans l’envie de l’effrayer comme elle le faisait autre fois. Perdue dans ses pensées, fixant la lune qui commençait à remplacer le soleil, elle pensait à tout et n’importe quoi. Elle se demandait ce qu’il se passerait si elle devenait aveugle, est-ce que ses pouvoirs marcheraient toujours ou non ? Elle se tourna finalement vers l’enfant qui la souriait, clignant plusieurs fois des yeux, elle ébouriffa ses cheveux et afficha un large sourire.

"Tu ferais mieux d’aller te coucher, Zakuro va se fâcher s’il te voit encore debout."

-Tu me montreras comment tu utilises ton maillet comme promis ?

"Si t’es sage on verra."

Laissant l’enfant rentrer, la jeune okami fut rejoint par Zakuro et Yoki. Ce dernier était venu demander un service à la jeune okami, il disait avoir senti une aura assez puissante non loin de là. Elle ressemblait étrangement à celle de Chizuru, mais le lapin préférait qu’ il ne rajoute pas se détail. Au lieu de ça, Chizuru avait déjà quitté l’auberge pour y jeter quelques yeux. « Toujours aussi rapide », lui déclara son lié par télépathie. En se fiant à son odorat et aux criquets, Chizuru arriva dans un endroit anormalement silence. Plus de bruits, seulement un hérisson poussant des cris de souffrance et un homme plutôt sombre. « Qu’est-ce que ça veut dire ? », se demanda-t-elle dans sa tête, l’animal n’avait pourtant rien extérieurement et il était bien en train de souffrir. La jeune okami fronça les sourcils en posant son regard écarlate sur l’homme qui venait de commettre l’erreur de la regarder droit dans les yeux. Affichant un soudain sourire, elle interrompu ce silence.

"C’est pas bien de faire du mal aux animaux, vous devriez faire attention. C’est souvent de ce genre d’animal qui est très vengé par un être."

De là, ses iris devinrent aussi rouges que le sang, Chizuru plongea alors son regard dans celui de l’homme et alors qu’elle activa son pouvoir, elle se rendit compte, mais trop tard qu’elle n’aurait jamais dû. Elle n’avait pas pris le temps de mieux analyser l’odeur de ce type, mais il semblerait qu’elle n’avait pas eu besoin de le faire qu’elle sut automatiquement qu’elle allait avoir de gros ennuis.
By T.T.S. McKingdom





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Re: Fate's spring ride [PV Chizuru] | Sam 01 Mar 2014, 20:59

Fate's spring ride
 PV Chizuru  


On associait souvent le sadisme, défini comme le recherche de plaisir dans la douleur volontairement  infligée à autrui, à une psychopathie ou à un fort besoin de domination. Mais dans tous les cas, chez les vrais sadiques – ceux qui étaient capable de se mettre à faire souffrir un pauvre petit animal sans même y réfléchir, presque par réflexe –, ce comportement qui pouvait être violent aussi bien physiquement que mentalement était naturel, ils ne pouvaient ni s'en empêcher ni s'en passer. Parfois cela n'était vraiment pas nécessaire et ils n'en tiraient pas non plus énormément de plaisir, mais ils en avaient simplement l'occasion. C'était cruel envers ceux qui devenaient leurs pauvres victimes, injuste de les faire souffrir pour satisfaire notre besoin égoïste. Et tout comme la liberté des uns se termine là où commence celle des autres la morale voudrait qu'on se freine à partir du moment où ce que nous voudrions faire a de fortes chances de causer du tort aux autres. Mais c'étaient des pulsions comme les autres, que l'opinion générale les juge immorales, étranges ou autre, or tout le monde ne savait pas  se retenir. Ou ne cherchait pas à le faire, car ce n'était pas toujours une question de force de volonté mais une bête question de manque d'envie ou même, d'une vision des choses particulières – pourquoi donc ne pas le faire, si c'est ce que je veux ? Par exemple, en général ces personnes-là avaient surtout un tel manque d'empathie et étaient si égocentriques que blesser les autres n'était pas une si mauvaise chose à leur avis.

Hadès n'était justement pas quelqu'un de très compatissant. La douleur des autres n'était pas la sienne, donc il s'en fichait et n'hésitait pas à s'en servir pour faire passer le temps en les regardant se tordre, plier, le supplier, craquer. Cependant en temps normal, il faisait en sorte que le martyr du jour ne soit pas un pauvre innocent : malgré son sale caractère et ses tendances sadiques il était l'un des dieux les plus justes, alors s'il pouvait plutôt torturer un démon ou l'âme damnée d'une crapule de première le roi des Enfers le faisait, ainsi ceux qui passaient pour de vrais saints à côté n'avaient pas l'impression que de toute façon, même en vivant honorablement, ils subiraient le même sort que les salauds à la fin.
Ce jour-là était une exception, en quelque sorte. S'il ne se souciait vraiment pas de ce qu'un pauvre petit hérisson subissait par sa faute, c'était parce que cela lui importait encore moins que s'il était face à un humain. D'ailleurs le brun ne s'en prenait que rarement aux animaux car, justement, il leur accordait très peu d'attention. La faune était le domaine d'Artémis, pas le sien, lui représentait l'effrayante et cruelle mort. Vous me demanderez, mais pourquoi donc s'en prendre à cette pauvre bête qu'il aurait facilement pu ignorer alors ? Eh bien, parce qu'il en avait envie et qu'aucune autre cible potentielle ne lui faisait envie. Voilà bien des millénaires que supplicier était devenu une seconde nature chez lui, c'était l'une de ses occupations favorites lorsque l'ennui – son ennemi juré – le guettait. Comme on dit, chacun ses goûts et ceux d'une déité qui passe ses journées dans son palais infernal ne peuvent être que spéciaux.

Bref, le hérisson exprimait son désespoir par des couinements stridents en espérant sans doute qu'on viendrait le sauver, mais aucun de ses compères ne vint et Hadès pensait bien qu'il pourrait continuer tranquillement son petit manège, seulement les choses se passent rarement comme on le prévoyait. D'ailleurs, il n'avait absolument pas envisagé de se retrouver face à un enfant de sa chair, surtout quand il en avait déjà rencontré un peu auparavant – c'était un grand coup du destin, l'ironie le tenait de toute évidence. Contre son gré évidemment, parce que quitte à choisir... Le geôlier des morts aurait encore préféré ne pas les rencontrer. Ou alors les voir rapidement juste une fois sans avoir à s'approcher. Ça pouvait sonner méchant, certes – genre il passait pour un mauvais père qui ne s'occupait pas de sa progéniture, qui la rejetait – , mais c'était la vérité. Après tout ces enfants étaient ceux qu'il n'avait pas eu avec Perséphone, les fruits de ses tromperies, comment pourrait-il apprécier aussi facilement leur présence, leur existence ?
Cependant, il concevait assez bien le fait qu'il soit père contre son gré ne changeait pas le fait qu'il était père, tout comme le fait qu'Aphrodite n'éprouvait aucun sentiment se rapprochant ne serait-ce que de l'affection ne changeait rien au fait qu'elle était mariée au forgeron.
En tout cas, sa fille se semblait pas manquer d'énergie – sans doute à cause de sa jeunesse. À peine était-elle arrivée dans la plaine gouvernée par le silence qu'elle parla de venger l'animal, avant de le fixer avec ses iris qui tournèrent au pourpre.

Quand Hadès, qui jusque là était resté impassible, sentit que la demoiselle essayait d'user d'une capacité qu'elle tenait de lui et qui était faite pour les sadiques, il ressentit un vague amusement. Sans ciller, il lui renvoya son pouvoir de plein fouet en y ajoutant un peu de puissance et observa un instant les effets que cela aurait sur elle avant de s'approcher lentement tout en prenant la parole.

-Ce n'est pas bien de faire du mal aux animaux ? Voilà des paroles que je trouve toujours très hypocrites venant d'un mortel. Mais si tu le souhaites, tu peux toujours prendre la place de ce hérisson...

Le chthonien s'arrêta alors et glissa délicatement deux doigts gantés vers la mâchoire de la brunette pour la faire relever le visage avant de la regarder avec un air qui était loin d'être rassurant. À cet instant, le regard qui filtrait à travers les cils de ses paupières mi-closes et le subtil étirement du coin droit de ses lèvres n'annonçait rien de bon pour sa vis à vis. Qui sait, peut-être allait-elle vraiment prendre la place du petit quadrupède qui avait déjà fui, profitant du fait que l'attention du dieu était ailleurs. Il était bien d'humeur à jouer un peu avec une jeune fougueuse... Mais bon, pour l'instant, ce n'était pas à l'ordre de la soirée. En revanche, il s'amusait bien à observer le visage de la demi-déesse pour savoir comment elle réagissait à ses paroles et son expression.
Ensuite, il continua plus bas, d'une voix dont la suavité ferait courir des frissons dans le dos de bien des personnes - des frissons d'appréhension.

-Maintenant que tu as réussi à attirer mon attention et à me priver de mon occupation, j'espère que tu sauras m'occuper ? Petite louve assez téméraire pour t'attaquer à moi, mais trop pour prendre le temps d'évaluer avec précision à qui elle avait affaire... Enfin, je suppose que tu as une bonne idée de mon identité désormais. Alors, voilà une question très facile pour toi : qui suis-je ? J'espère pour toi que tu ne te tromperas pas...

Le vilain, il aurait très bien pu retenir le hérisson. Pauvre petite, seule face à un Hadès qui avait décidé de se concentrer sur elle.





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Re: Fate's spring ride [PV Chizuru] | Mar 25 Mar 2014, 05:06

Fate's spring ride
Feat Hadès & Chizuru
D’aussi loin que tu t’en souviennes, personne à  par toi détenait ton pouvoir à par ton géniteur lui-même ou même le reste de ta fratrie. Bizarrement lorsque que tes yeux s’activèrent tu eus une doute, mais lequel ? Pour la toute première fois, le regard de Chizuru qui était toujours très amusé quand elle utilisait ce pouvoir devint effrayé et cela s’aggrave lorsque qu’elle eut comme un choque soudain en pleine tête. La jeune okami posa violemment sa main sur sa tête et l’autre sur son cœur et de là, un crie assourdissant se fit entendre. « Alors ça fait vraiment cela quand je m’en sers ? Non celle-ci est plus meurtrière », ce mit-elle a penser rapidement dans d’atroces souffrances mentale si bien qu’elle s’effondra sur ses genoux. Bon sang, ce que cela pouvait être d’une violence extrême, de plus sa cible n’avait rien eu comme s’il avait dévié ou renvoyer le colis à l’expéditeur avec plus de puissance.

-Ce n'est pas bien de faire du mal aux animaux ? Voilà des paroles que je trouve toujours très hypocrites venant d'un mortel. Mais si tu le souhaites, tu peux toujours prendre la place de ce hérisson...

La torture s’arrêta lorsqu’elle entendit le son de sa voix, elle suffoquait presque son souffle était lourd et son regard effrayé. Pourtant elle n’en voyait pas la raison, mais sa conscience semble vachement le savoir. Ces dires furent bien compris par la jeune okami, mais elle ne comptait pas du tout y répondre en tout cas pas tant qu’elle ne s’était pas remise de ce qu’il venait à peine de lui arriver. Ne l’ayant pas senti se rapprocher, Chizuru fut d’autant plus surprise quand sa tête se releva par les doigts de l’homme aux yeux écarlates. Ces derniers n’avaient absolument rien qui pouvaient rassurer la jeune okami, il n’y avait aucune faille aucune crainte et lieu de déstabiliser son regard, elle semblait fortement l’amuser de ses yeux écarquillés. De son regard, Chizuru ressenti elle-même la crainte et la peur que ce pouvoir commun soit de nouveau utilisé contre elle. S’il ne tenait pas son visage entre ses mains, la jeune okami n’aurait plus osé le regarder droit dans les yeux. Détourner la regard n’était pourtant pas ce que tu avais l’idée de faire en général, était-ce parce que tu avais trouvé plus dangereux que toi ?  
Entendant de nouveau le son de sa voix, les oreilles de la jeune louve se replièrent subitement. Le début de sa phrase ne l’avait pas atteint, le milieu ne l’avait fait qu’un peu, mais la fin la figea encore plus qu’elle ne l’était déjà. Elle savait très bien qui était cet homme, mais elle n’arrivait plus à parler, aucun sons ne voulait sortir de sa bouche. Elle n’était pourtant pas muette, elle n’avait pas perdu la voix. Alors elle s’efforça de dire quelque chose et le seul mot qui sorti fut :

"Père…"

De là, ce ne fut pas qu’une partie d’elle mais tout son esprit qui le comprit, qui pouvait la mettre dans un état pareil si ce n’était le Roi des enfers, Hadès. Elle qui croyait encore avoir était soumise à un parfait inconnu, elle ne se serait plus jamais regarder en face si cela était le cas. Ce mettant cette idée en tête, elle eut le courage de faire obstacle aux doigts du Divin et baisser sans pression sa tête vers le sol. A partir de maintenant, elle n’avait plus trop de crainte à avoir mais elle pouvait encore avoir peur des événements à venir. Un sourire s’afficha, ses yeux se fermèrent le temps d’un instant :

"Je n’aurai jamais pensé faire une rencontre pareille dans une telle festivité. Pour la première fois, je dois avouer que la chieuse de service a été remise à sa place en moins de temps qu’il ne fallait. Je suppose que vous ne me laisserez pas de si tôt ?"

Ironie de sort, sa question était rhétorique, elle savait très bien qu’il n’allait pas s’en aller maintenant étant donné qu’il avait trouvé mieux que son hérisson. La jeune okami se releva lentement en redressant ses oreilles. Elle hésitait à relever la tête. Etrangement, elle sentit la peur ne lui manquer de respect, et oui vous avez bien lu, le mot respect existait encore chez Chizuru. Elle s’en foutait en général qu’importe la personne, le respect venait ou pas ça revenait au même, mais elle ne pouvait pas se le permettre par peur de se faire corriger de nouveau. « Vous riez hein, attendez subir une torture pareille, vous n’allez pas assumer là », elle espérait au moins qu’après cette rencontre, elle oserait encore se service de ses yeux.

"Pourquoi fallait-il que ce jour arrive ? Vous devez sans doute savoir qui je suis depuis fort longtemps, mais je vais tout de même citer mon nom. Je me nomme Chizuru... Shuiro… Ketsuiki."

Pourquoi venait-elle de prononcer son second prénom ? S’en sentait-elle obligée ? Bon dieu, elle vouvoyait en plus de cela, mais qu'elle mouche venimeuse t'avais piqué Chizuru? Le tout était de savoir comment la suite se passerait.
By T.T.S. McKingdom




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Re: Fate's spring ride [PV Chizuru] | Mar 01 Avr 2014, 21:48



Fate's spring ride

PV Chizuru







Avoir une petite conversation avec sa fille n'avait, en soi, rien de particulier. Des milliers de duos père/fille échangeaient tous les jours, soit sur leur journée, soit sur ce qui passait au journal télévisé. Ou encore pour monter une conspiration contre la maman à l'approche de son anniversaire, bien que ce soit plus rare. Après tout, ces conversations faisaient partie intégrante d'une vie de famille. Enfin, pour les familles normales j'entends. Il était aussi naturel que le géniteur soit une figure forte pour sa progéniture, qu'il apparaisse comme une sorte de force de la nature, un roc inaltérable sur lequel ils pouvaient compter en toute circonstance, que ce soit pour les protéger ou pour les abriter.
Seulement, Hadès et ses enfants ne pouvaient pas vraiment avoir cette relation classique. Non pas que quelque chose clochait, que ce soit chez eux ou chez lui : ils étaient tous capables de parler et il n'aurait aucune difficulté à les protéger, étant donné l'immense puissance qu'il avait à disposition. Seulement son statut était particulier : tous les pères n'étaient pas membre du Panthéon. De plus ses seuls enfants étaient nés de relations extra-conjugales, le fils de Cronos ne savait donc en général rien de leur existence avant de les rencontrer. Et encore, je n'ai pas parlé du fait que, soit la fibre paternelle n'était pas incluse dans son caractère, soit qu'elle était très bien cachée.

Bref, il n'était pas difficile de concevoir que lui et ceux ayant hérité de son sang n'auraient pas forcément une relation normale. Mais pour ce qui était de la rencontre, les chances étaient déjà plus élevées... Quoi que, Hadès passant le plus clair de son temps dans son royaume, techniquement il était plus probable que ce soit là qu'ils se croisent. Or, sauf événement spécial, c'était impossible tant qu'ils étaient vivants.
Dans le cas présent, il avait réussi à croiser sa fille alors qu'il comptait juste passer quelques minutes dans la grande plaine. C'était déjà un véritable exploit en soi mais, en plus de cela, la jeune louve tenta d'employer son pouvoir de torture sur lui. Or, elle ne tenait cette capacité à infliger de terribles supplices aux autres d'un simple regard de personne d'autre que lui. Un être bien plus puissant et expérimenté qu'elle qui, en plus, n'hésitait pas à faire souffrir les autres. Un dieu assez fier pour ne pas se laisser faire par une gamine, surtout pas alors que lui et ses comparses représentaient une autorité suprême et intouchable. C'est donc sans problème ni remord qu'il lui avait renvoyé son attaque, et non sans une légère satisfaction qu'il l'avait regardé tomber à genoux.
Mais ce n'était pas fini. Le roi des morts s'était ensuite dirigé vers elle pour la forcer à lever la tête vers lui, bien conscient que son regard pouvait en mettre plus d'un mal à l'aise (surtout quand il y distillait une pointe de sadisme), avant de prononcer des paroles peu rassurantes, pour au final lui poser une question toute simple. La réponse qu'elle lui fournit était juste, mais il la corrigea quand même sans changer d'expression.

-Je préférerais que tu m'appelles Hadès.

Parce que le brun préférait encore qu'elle l'appelle par son prénom plutôt que « père », qui avait quelque chose de dérangeant.
Fait étonnant, prononcer ce simple mot fut un déclencheur, qui permit à la jeune hybride dont il avait apprécié la détresse de se ressaisir. Elle baissa le visage en fermant les yeux, affichant un sourire qu'il qualifierait d'ironique, avant de s'exprimer clairement et calmement. Si cela pouvait la rassurer, lui non plus ne pensait pas faire une telle rencontre ici et maintenant... Mais il garda cette pensée pour lui.

-Tout dépendra de toi.

Répondit la déité, dont la main qui soutenait précédemment le menton avait rejoint l'autre derrière son dos. Il préférait laisser planer le mystère, qui était une arme incontournable chez les sadiques.
Cela dit, la demi-déesse se releva en gardant la tête baissée, tout en posant une question qui faisait croire qu'elle n'était pas heureuse de le rencontrer. Voilà qui aurait pu le vexer, mais en fait Hadès avait tellement l'habitude de ne pas être apprécié des mortels (et de ne pas les fréquenter) qu'il ne s'en formalisa pas.
Elle se présenta ensuite et, à moins d'être inculte, on ne pouvait que remarquer la consonance nippone de son nom et de ses prénoms. Il ne fallait pas s'attendre à autre chose quand on savait qui était la mère. D'ailleurs, « Shuiro » était un prénom plutôt bien choisi pour l'un de ses enfants dont les iris viraient parfois au pourpre.

Se détournant de Chizuru de manière à lui faire dos, le chthonien fit deux pas, avant de sentir deux petites présences de rapprocher d'eux sans que ses yeux ne puissent discerner quoi que ce soit.
Ses lèvres s'étirèrent, mais très brièvement. Allons bon, les choses pourraient bien devenir intéressante.

-Chizuru, donc.

Il se servit alors de son contrôle des ombres pour faire sortir deux sans-cœur de la classe « ombre » de leur cachette et les maintenir en hauteur tout en restreignant leurs mouvements avant de se tourner de nouveau vers la jeune fille.

-Sais-tu ce qui est le plus important, lorsqu'on cherche à torturer par le biais de ce pouvoir ? Si tu penses avoir la réponse, montres-le moi.

C'était l'heure d'une petite leçon sur l'utilisation de ce don qu'il lui avait transmis. Voyons si elle était douée pour la torture. En plus, avec des sans-cœur comme cible, elle ne devrait pas culpabiliser, si ? C'étaient des diablotins qui passaient leur temps à mettre le bazar et à chercher de nouveaux cœurs à dévorer, ils n'auraient jamais dû sortir de leur prison à vrai dire.

[HRp : en espérant que ça t'ira >v<]

 




(c)Kazu de C.G






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Re: Fate's spring ride [PV Chizuru] | Mer 25 Juin 2014, 04:20

Fate's spring ride
Feat Hadès & Chizuru
Ce soir, tu étais étrange jeune fille. Etait-ce à cause de celui qui ce trouvait face toi ? En tout cas, tu ne t’étais jamais trouver dans une situation pareille. Le temps s’écoulait et chaque parole de Chizuru lui permettait d’entendre une réponse du divin. Comme elle s’y attendait, elle n’allait pas avoir à le nommer « père », mais nommer un Dieu par son nom était tout aussi effrayant surtout qu’en on parlait d’Hadès. La jeune okami hésitait encore à le regarder en face, oui la peur, quand ça vient, ça reste longtemps et cela marchait aussi pour elle. Chizuru décida de lever la tête vers le ciel, regardant ainsi la lune. C’était dommage, une nuit de plein lune aurait pu lui donner un peu de courage comme dans une tradition ancienne, mais non, lune normale égal lune pourrie on n’y pouvait rien. Elle poussait des soupirs silencieux et discrets, entendant le Roi des enfers et attendant une réplique particulier, mais laquelle ? Bah, elle aussi se demandait ce qu’elle attendait. Ses oreilles se mirent soudainement à changer d’axe, ils n’étaient pas seuls du tout, elle baissa alors la tête tandis que son « père » lui faisait dos. De là, elle pouvait le regarder tranquillement sans craindre son regard et en même temps, elle se demandait si elle le ressemblait. Car, jusqu’à maintenant, il n’y avait ressemblance qu’au niveau de leur iris écarlates et Chizuru n’avait remarqué que cela.

Regardant toujours le divin de dos, la jeune okami vit sorti à côtés des ombres. Fronçant les sourcils, elle recula légèrement d’un pas en se disant que cette rencontre allait finir en baston sanglante. Elle espérait seulement que ce combat ne sera pas face à lui.

-Sais-tu ce qui est le plus important, lorsqu'on cherche à torturer par le biais de ce pouvoir ? Si tu penses avoir la réponse, montres-le moi.

« Aie, je ne me pose jamais cette question moi ». En effet, la question était bien et mal tombé. A vrai dire, Chizuru ne cherchait pas à savoir cela pour torturer. Dans sa tête, elle le savait déjà, mais elle n’avait jamais eu envie de réfléchir sur le sujet. Sans trop de pensée, les deux sans-cœurs froncèrent sur elle et de là, Chizuru décrocha d’un clic son arme de son dos qui s’enfonça directement au sol. La jeune okami ne craignait pas ces ombres et pour cause, elle se recula lentement pour se retrouver derrière son arme. Attrapant la longueur du manche de ses deux mains, elle réfléchissait encore à une réponse. Mais malheureusement, elle n’avait pas le temps de réfléchir, qu’un des deux sans-cœurs se trouvait déjà trop près d’elle et assez pour l’attaquer. Alors par pur réflexe, tu braque la seule chose pointue de son arme – , une pointe qui jouait le bouchon qui retenait la masse lourd du maillet – vers l’ombre qui se mise soudaine à reculer. A ce moment là, un large sourire lorsqu’elle vit la réaction du sans-cœur. Entendant l’autre arriver par derrière, ses canines se révélèrent et en orientant son regard vers ce dernier, ses yeux devinrent plus rouges qu’avant. Infligeant sans s’en rendre compte une torture, l’ombre en prit plein la gueule et termina en ombre ? Enfin, il était hors service en clair. Murmurant un « ah d’accord », la jeune okami planta sans pression sa pointe sur le sans-cœur qui visiblement n’avait pas bougé et lâcha la manche. Il fallait qu’elle soit sûre de ce qu’elle allait dire au risque de morfler juste après. Après une petite hésitation, elle se lança.

"Il s’agissait de la peur non ? Je veux dire, quand on torture une cible, elle ressent de l’effroi. Du moins, c’est ce que je pense."

Sur ses dires, elle resta dans le silence et passa ses mains derrière sa tête. Le temps de la détente était fini, la tension se ressentait de nouveau. Elle avait encore baissé le regard, attendant qu’il parle.

"Pourquoi avoir fait ça…Ha-dès ?"

Elle aurait préféré utiliser une autre appellation, le simple fait d’avoir prononcé son nom avait suffit à la mettre mal à l’aise. Pourquoi ? On verra cela plus tard.
By T.T.S. McKingdom


[hors rp= Un rp de nuit pour une rép' de meilleur qualité, en espérant que ça t'ira >w<]




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Re: Fate's spring ride [PV Chizuru] | Mer 16 Juil 2014, 19:40



Fate's spring ride

PV Chizuru







Peu importe ce qu'il avait prévu pour cette soirée, le destin avait décidé de chambouler ses plans d'une manière imprédictible et surprenante. Peut-être irait-il rendre visite aux Moires plus tard, afin de savoir s'il avait fait quoi que ce soit récemment qui lui valait de rencontrer tous ses enfants dans un laps de temps aussi court, ou si c'était juste le hasard. Non parce que depuis le temps, elles devaient savoir qu'il n'était pas friand des imprévus.
M'enfin de toute façon, Hadès n'avait aucun but précis en tête lorsqu'il s'était téléporté dans la plaine. Sans doute était-ce mieux pour cette mortelle qu'il rencontrait pour la première fois... Quoi que. S'il avait eu quelque chose de prévu, il s'en serait allé après juste après qu'elle se soit relevée, histoire de ne pas perdre trop chambouler son agenda – en gros, il se serait contenté d'une rapide vengeance envers elle pour l'avoir dérangé. Tandis que là, puisque le roi des morts n'avait rien de mieux à faire et qu'elle l'avait privé du hérisson qu'il s'amusait à torturer (une occupation dont il se serait lassé au bout de deux minutes, certes, allez savoir s'il ne s'en servait pas simplement comme excuse pour la transformer en proie), la pauvre se retrouvait presque dans la pire situation possible : elle avait attiré son attention alors qu'il avait tout son temps et comptait bien le faire passer. Et je dis bien « presque ».

Il aurait pu lui donner le rôle de petite proie sans défense et recouvrir celui de prédateur cruel, s'amuser à la regarder fuir tout en la laissant croire qu'elle aurait une chance de s'en sortir indemne. Si Hadès avait été d'humeur un peu plus joueuse, l'idée lui aurait traversé l'esprit. Mais il aurait fallu qu'il le veuille vraiment pour que cela se fasse : il savait se montrer cruel, certes, mais il ne ferait pas de mal à une innocente seulement pour son bon plaisir ou sur un coup de tête. Sans être le dieu le plus gentil ni le plus attaché aux mortels et même s'il était cruel, non seulement il n'était pas assez puéril pour considérer les habitants de la Terre ou de l'île céleste comme de simples joujoux, mais en plus il avait un sens de la justice assez développé pour ne pas s'en prendre à n'importe qui même dans ses moments où il ressentait le besoin de torturer quelqu'un. Et même si la demoiselle avait tenté de lui faire du mal, l'olympien estimait qu'elle avait eu ce qu'elle méritait quand il lui avait renvoyé son attaque. Il s'était contenté de se délecter de sa peur, ce sentiment qu'il savait si bien insuffler et qui ne cesserait jamais de le divertir. Quand on regarde cette scène, on a du mal à croire qu'ils sont père et fille. À vrai dire, notre souverain lui-même n'avait pas le sentiment d'être face à son enfant, mais plutôt de rencontrer une jeune inconnue comme les autres. Bon d'accord elle l'intéressait peut-être un peu plus que d'autres, mais ça s'arrêtait là. Sinon vous vous doutez bien qu'il n'aurait jamais utilisé son pouvoir sur elle et vice versa.

En parlant de pouvoir, celui dont Chizuru avait tenté de faire usage était l'un de ceux dont Hadès se servait le plus. C'est donc tout naturellement, dans un élan de charité (kof) qui lui ressemblait tout à fait (kofkof), qu'il espérait l'aider à mieux le maîtriser (kofkofkooof). D'accord au fond il se fichait bien de savoir si elle savait se servir de ce don ou pas, l'idée du petit cours ne lui était venue que quand il avait senti la présence des Sans-cœur. Sinon, qu'aurait-il fait ? Alors là. Probablement qu'il n'aurait pas su quoi dire donc serait reparti rapidement.
Bref, après avoir posé sa question, le brun avait lâché les deux bestioles noires et s'était éloigné de quelques pas pour regarder le combat. Celui-ci fut très rapide, au moins n'était-elle pas sans défense (et il fallait avouer qu'avoir un maillet pour arme, c'est original). Après avoir réglé le compte de ses adversaires, la demi-déesse avait prudemment avancé une réponse et lui posa à son tour une question, à laquelle il ne répondit pas immédiatement, préférant d'abord lui dire s'il considérait sa réponse comme juste ou non.

« La peur que ressent la cible n'est qu'une conséquence de l'utilisation de ce pouvoir. C'est un élément important certes, mais il permet de soumettre sa victime, non de lui faire ressentir la douleur. Je vais reformuler ma question : comment pousser ce pouvoir à ses limites, optimiser son effet ? La réponse est pourtant simple. »

À cet instant, un nouveau Sans-cœur (de la classe « Soldat » cette fois-ci) surgit des ténèbres derrière Chizuru. Hadès employa immédiatement sa capacité en y mettant bien plus de puissance que lorsqu'il avait contré la demoiselle, mais sans atteindre ses limites. Une sorte de soif de sang se dégagea de lui, si grande que l'air autour de lui sembla frémir de peur. Sous ses iris pourpres rendues plus vives par l'utilisation de ce pouvoir, la créature s'effondra à terre puis commença à se tortiller, se cambrant parfois à des angles improbables tout en émettant des cris de douleur. Mais il y resta impassible, fixant froidement cette vermine et la faisant souffrir jusqu'à ce qu'elle devienne inerte et disparaisse.
Ensuite, il ferma un instant les yeux et reporta son attention sur sa vis à vis lorsqu'il les rouvrit.

« Le plus important est la volonté. Il faut vouloir les pires souffrances pour sa cible, se l'imaginer en train de subir les pires supplices, voir souhaiter sa mort, sans hésiter une seule seconde à être le plus cruel possible. Tout à l'heure quand tu as utilisé ton pouvoir sur moi, ou à l'instant tandis que tu combattais ces Sans-cœur, je n'ai pas senti cette soif de torture. Tu te contentes de faire ressentir de la douleur à ton adversaire sans chercher à la pousser jusqu'aux limites, cela te fait perdre énormément en efficacité. »

Ou comment expliquer la meilleure manière de causer une souffrance mortelle à quelqu'un, tout en restant le plus calme du monde. Cela paraissait tellement naturel chez lui quand il le disait, que c'en était effrayant.
Sur ce, le cours était terminé. Il ne comptait pas lui donner plus de conseils que cela, laisser les gens se débrouiller seuls lui ressemblait plus. Si le geôlier des morts comptait désormais repartir ? C'était une possibilité. Mais à la place, il s'amusa à mettre le doigt sur cette impression de faiblesse qu'elle devait ressentir face à lui.

« Mon nom est-il si compliqué à prononcer ? » Demanda-t-il, sur un ton tel qu'on comprenait qu'il n'attendait pas de réponse, tout simplement parce qu'il la connaissait. Évidemment, il savait que c'était à cause de la crainte qu'il devait lui inspirer. Cela dit, il fit quelques pas dans sa direction tout en continuant. « Tu m'as demandé pourquoi j'ai fait cela, mais je n'ai pas de raison particulière. Et même si j'en avais une, je n'aurais pas à te la révéler. » Car un dieu n'avait pas de compte à rendre à une mortelle. Il s'arrêta alors et la regarda sans baisser le menton, mais avec moins de dureté, et laissa une seconde s'écouler avant de reprendre la parole. « Dis-moi, qui t'a révélé que tu étais ma fille ? Ta mère ? »

Pourquoi demander cela aussi subitement ? Hadès lui-même ne saurait dire... Mais au fond, inconsciemment, il commençait à réaliser qu'elle était sa fille.

[HRP : désolée du retard, en espérant que ça t'ira ;w; dans le cas contraire, n'hésites pas à me Mpotter !]
 




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Re: Fate's spring ride [PV Chizuru] | Dim 10 Aoû 2014, 16:09

Fate's spring ride
Feat Hadès & Chizuru
Là, on pouvait dire que Chizuru fut sans voie. Jusqu’à présent, elle croyait vraiment connaitre ses yeux mieux que personne, mais il semblait que ce n’était pas tout à fait le cas. D’une, la jeune okami avait toujours pensé que la torture par psychologie servait à effrayer. Certes la peur n’était qu’une conséquence que l’on pouvait voir à l’œil nue, ce n’était pas le plus important apparemment.  Seulement faire soumettre sa cible, alors quoi ? Il fallait faire pire que cela ? Décidément, les choses commençaient à se compliquer pour Chizuru. La première fois que tu avais utilisé ce pouvoir, c’était dans quel but ? Elle songea à y réfléchir, quand le Divin lui posa aussi une question demandant comment pousser ce pouvoir à ses limites. Bah bonne question avec une réponse plutôt compliquée à sortir ma foi. A ce même moment, la jeune okami sentit une apparence surgit derrière elle, le temps de se retourner pour voir à quoi elle avait à faire, c’était trop tard. Non au fait, c’était plutôt rapide, mais le temps de voir qu’il s’agissait d’un sans-cœur, ce dernier était déjà à terre. A cet instant, la jeune okami ressentit des frissons soudains lui parcourir. Est-ce la puissance de son pouvoir à ses limites ? Non, impossible, c’était un Dieu, il n’avait surement pas sortit même un quart de sa puissance. Le sans-cœur se tortiller de douleur, poussait d’affreux cris de douleur comme s’il venait de se faire tiré dessus au point qu’il frôlait l’agonie. Chizuru sentait encore ces frissons, comme-ci Hadès continuait encore à le torturer et en moins de temps qu’il n’y fallait pour le dire, le sans-cœur disparu. De là, la jeune okami écarquilla ses yeux en fixant l’ex emplacement de la bête. « Bon sang… », Murmura-t-elle. On pouvait se l’avouer, c’était la première fois depuis longtemps que Chizuru ne fut pas autant choqué en moins de quatre heures. La voix de son géniteur l’arracha de ses pensées et c’est alors qu’elle se tourna vers ce dernier qui venait de fermer les yeux.

« Le plus important est la volonté. Il faut vouloir les pires souffrances pour sa cible, se l'imaginer en train de subir les pires supplices, voir souhaiter sa mort, sans hésiter une seule seconde à être le plus cruel possible. Tout à l'heure quand tu as utilisé ton pouvoir sur moi, ou à l'instant tandis que tu combattais ces Sans-cœur, je n'ai pas senti cette soif de torture. Tu te contentes de faire ressentir de la douleur à ton adversaire sans chercher à la pousser jusqu'aux limites, cela te fait perdre énormément en efficacité. »

"Le pousser à ses limites…"

Dit-elle inconsciemment à voix basse. Imaginer les pires souffrances qui à même vouloir sa mort, ce n’était pas du tout humain ça. « Voilà que je commence à me faire de la peine pour ses races inférieurs… », Pensa-t-elle. Elle qui n’avait pitié de personne ou presque, elle trouvait pour la première fois que son pouvoir cachait d’atroces méthodes et cela lui faisait penser sa mère qui passait ses nuits à tuer sans aucun remord. Elle baissa la tête en posant sa main sur son front, elle voyait à présent ce qui lui semblait si invisible. Inconsciemment son pouvoir lui plaisait de plus en plus, mais avec les rencontres qu’elle avait faits, l’empathie se manifestait petit à petit. En y repensant, elle n’avait jamais tué, elle ne se comptait que de faire saigner et rien d’autre. Pourtant son frère ainé lui avait bien dit d’effacer toute trace qui pourrait un jour la poursuivre et pour cela, il fallait éliminer sans pitié. Et oui, les Ketsuiki pensaient toujours comme tel, tuer pour garder les secrets de leur nature. Lorsqu’elle entendit Hadès posa ses questions, la jeune okami resta silencieuse pendant quelques secondes. Otant sa main de son front, elle la plaça devant elle tandis que ses oreilles se dressèrent sur sa tête. Elle prit une légère inspiration avant de déclarer tout simplement :

"Evidemment, votre nom est grec. Nous sommes certes sur une île où tout le monde se comprend, certains ont encore leur accent de base et puis le japonais n’est pas si simple à effacer des bases. "

Un sourire amusé s’afficha, elle n’avait pas pensé à cela plutôt tient. A croire que c’était son jour de découverte ce soir. De là, elle passa ses bras derrière sa tête et révéla cette derrière de tel sorte à enfin regarder Hadès en face. Quand son regard écarlate traversa celui de son père, elle se rendit compte qu’elle aurait du regarder le ciel. Le problème était qu’elle avait déjà engagé alors c’était trop tard. Toujours avec le même sourire, elle plissa les yeux et répondit de nouveau :

"Erreur, ma mère était trop occupée dans ses meurtres pour envisager de me le dire un jour. C’est mon frère ainé qui me la fait savoir."

En parlant de son frère, Chizuru se demandait toujours qui était le père de ce dernier. D’après des gens du clan, il aurait posé ses valises en Corée du Nord. « Ce con de suicidaire, il doit déjà être mort », puisqu’il y avait encore la dictature et que les hybrides étaient vraiment mal vu en temps normal alors elle ne donnait pas cher de la peau de ce dernier dans un pays communiste.

"Je doute que je vous intéresse encore à présent, pourquoi restez ici ? Votre femme ne vous attend pas ?"

Suicidaire, Chizuru était osé n’empêche. Parler tranquillement de la femme du Dieu des morts, elle voulait mourir aussi on dirait. La jeune okami espérait ne pas avoir touché un point qui aller le rendre furieux, elle avait subit son pouvoir car 5%, cela lui suffisait largement comme leçon.
By T.T.S. McKingdom




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Re: Fate's spring ride [PV Chizuru] | Ven 29 Aoû 2014, 16:23



Fate's spring ride

PV Chizuru






Même si on pensait un pouvoir simple d'utilisation, il se pouvait que certains détails nous échappent. Parfois un concours de circonstances nous permettait de nous en rendre compte, mais la plupart du temps c'était avec l'expérience qu'on parvenait à comprendre ces subtilités ; c'est l'une des raisons pour lesquelles nous nous améliorons en prenant de l'âge. En parallèle de cela, ceux qui vieillissaient normalement perdaient généralement en capacités physiques tandis que ceux qui étaient immortels ou presque avaient tout le loisir de peaufiner leur technique encore et encore.
Dans le cas des dieux, non seulement ils avaient tout le loisir de tester plein de trucs marrants avec leurs pouvoirs pour en explorer les tord et les retord, mais en plus en général ils n'avaient aucun mal à découvrir et assimiler toutes leurs possibilités et, pour couronner le tout, leur puissance dépassait largement le seuil moyen. À un point tel que les mortels avaient de quoi penser qu'il devrait être interdit de détenir un tel potentiel, surtout que celui-ci pouvait s'avérer destructeur. Quand on y réfléchissait bien, l'histoire avait démontré qu'un souverain réunissant trop de pouvoir avait des chances de se faire renverser par un peuple effrayé ou se sentant oppressé.

M'enfin, nous ne sommes pas là pour parler de rébellion contre les dieux. Ce genre d'éventualité, qui avait autant de chance de devenir vraie qu'un éléphant n'en avait de voler, n'intéressait pas Hadès de toute façon ; ses pairs et lui-même se faisaient assez discrets pour que les humains ne se doutent pas de leur existence – et encore moins de leur suprématie –, ils évitaient de trop ingérer dans les affaires humaines, de plus même si on tentait de les renverser cela serait sans doute en vain. Il ne voyait donc aucune raison de s'en faire.
Après, même si les divinités ne sont pas censées se mêler aux humains, certains d'entre eux se laissaient parfois charmer par l'un d'entre eux. Le souci là-dedans c'était que ce genre d'infidélité avait énormément de chances d'engendrer une naissance. On se demandait bien pourquoi, tiens. Et aussi pourquoi il ne pouvait pas avoir d'enfant avec Perséphone, mais ça, c'était autre chose. C'était simplement son esprit cherchant une logique dans l'espoir d'atténuer sa contrariété. Non pas que le roi des Enfers désirait à tout prix un enfant avec sa bien-aimée, mais le fait était qu'ils ne pouvaient pas en avoir ensemble alors qu'ils en avaient séparément. Avouez qu'il y avait de quoi se poser des questions. On leur avait lancé une malédiction ou quoi ? Si encore c'était vrai. Ce serait tellement mieux que de devoir admettre qu'ils en étaient tout bonnement incapables. Mais dans ce cas le coupable serait un autre dieu, or il doutait que cela ait pu passer inaperçu durant tout ce temps.

En tout cas, Hadès se trouvait justement devant sa fille à l'heure actuelle. Chizuru était encore bien jeune – si elle était bien la fille de celle à qui il pensait elle ne devait pas avoir plus de 18 ans –, il était donc normal qu'elle ne maîtrise pas parfaitement son don de torture. Ce qui était moins naturel c'était qu'il se mette à lui faire un cours, on pouvait difficilement s'attendre à une telle envie subite venant de lui.
N'étant pas si piètre pédagogue, notre chthonien avait joint la pratique à la théorie en faisant une petite démonstration qui ne sembla pas laisser la demi-déesse de marbre. Elle avait fixé l'endroit où se trouvait le sans-cœur avec un air quelque peu choqué jusqu'à ce qu'il reprenne la parole pour expliquer un peu la théorie, puis avait répété une partie de ses paroles en semblant absente, pensive. Il la regarda en silence pendant un instant alors qu'elle assimilait ce qu'il venait de lui apprendre, et eut presque l'impression d'entendre les neurones de la jeune fille travailler pour assimiler ces informations ; elle apprendrait vite à mieux se servir de cette capacité. Et avec un peu d'entraînement, elle serait même capable de le maîtriser à la perfection. Seulement, pour que cela se produise, il fallait encore qu'elle le veuille. Maintenant que la jeune okami était moins ignorante au sujet de ce pouvoir, oserait-elle encore s'en servir ? Une personne normale hésiterait tellement qu'entre ses mains ce don serait gâché, mais après tout elle n'était pas si normale que ça.

Par la suite, l'atmosphère s'allégea autour d'eux. Elle dut s'en sentir plus en sécurité ou ne plus avoir bien conscience de l'identité de son interlocuteur, puisque la brunette eut le courage de lui répondre comme à un mortel simplet. Deux fois. D'affilé. Si Hadès n'avait pas un visage aussi impassible, il aurait tiqué d'agacement. Oh, agacé, il l'était légèrement devant tant d'insolence. Alors quoi, Chizuru n'avait pas retenu la leçon tout à l'heure ? … Apparemment non, puisque après avoir répondu à sa question elle en posa une à son tour en lui demandant presque ce qu'il faisait encore ici et en évoquant Perséphone. Elle devait vraiment apprendre où était sa place.
Heureusement, il en fallait tout de même plus pour qu'il ne s'énerve vraiment. C'est sur un ton posé qu'il répliqua :

« Dans ce cas tu devrais travailler ton articulation, car elle pose plus de soucis que ton accent j'ai l'impression. Or ne pas savoir enchaîner deux syllabes simples te fait encore plus passer pour une idiote qu'une mauvaise phonétique. » Et la prononciation était un ensemble formé par l'articulation et la phonétique. « Et rassures-toi, je ne comptais pas m'attarder bien plus longtemps. Mais j'ai comme l'impression que tu es pressée que je parte... A moins que tu ne comptes attendre la dernière minute pour me demander de te faire visiter les Enfers ? Dans ce cas, je vais exaucer ton souhait. »

Là, sans prévenir, le fils de Cronos posa une main sur l'épaule de sa fille et les transporta tous les deux jusqu'à l'entrée des Enfers, où Cerbère se trouvait. Ils étaient désormais côte à côte face chien de garde, qui grogna un peu mais se calma très vite, la présence de son maître aidant.
Eh non, vous ne rêvez pas, il venait d'embarquer la demoiselle à l'improviste. Mais rassurez-vous, il comptait la renvoyer bien vite sur l'île céleste ; après tout il n'allait pas laisser un vivant errer près ou dans le royaume des morts et ne comptait pas jouer les nounous éternellement. C'était juste histoire de la remettre un peu en place – et parce qu'il avait terriblement envie de s'amuser de sa réaction. Une subtile pointe d'amusement dans le regard, si subtile qu'Hadès ne savait pas si elle saurait la déceler, il lui lança un regard en contre-bas. « Je te conseille de me suivre, si tu veux rester saine et sauve. » Cela dit, il commença à avancer sans vérifier si elle le suivait. Donnait-il l'impression de lui laisser le choix ?

 




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