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 Sleepin' in the middle of a summer afternoon | Heylin

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Anonymous
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Sleepin' in the middle of a summer afternoon | Heylin | Dim 26 Jan 2014, 11:47






Heylin & Iris
Sleeping in the middle of a summer afternoon


Ennui ; Lassitude due à un manque d'intérêt ou à une activité monotone.

Iris s'ennuie, voilà. Comme une enfant, elle répète sans cesse qu'elle n'a rien à faire. Rien ne fait envie à la déesse messagère ses derniers jours. Un grand vide s'était installé dans son âme et nul n'arrive à captiver son attention. C'est certainement ce grand vide qui l'a forcé à venir ici, plus ou moins inconsciemment, dans l'espoir de pouvoir se divertir un peu et retrouver sa bonne humeur habituelle. Même son affilié, une élégante hirondelle au nom de Hurricane, n'arrive pas à la faire sourire.

Ses talons s'enfoncent dans le sol de la mer des nuages. A ses yeux, c'est un endroit reposant et où on peut se balader sans risquer de croiser de mauvaises personnes. Du moins, c'est ce qu'elle pensait jusqu'à présent. Ses longs cheveux bleus flottent derrière elle pendant qu'elle déploie ses ailes irisées pour s'envoler assez loin, jusqu'à ne plus savoir où elle va. La voilà perdue, mais la déesse ne semble pas s'en soucier tant que ça ; peut-être n'a-t-elle même pas remarqué les heures qu'elle a passées ici.

Voilà tout, elle a la tête dans les nuages. Au sens propre comme au figuré, cette fois-ci. Elle plonge son regard distrait dans cette mer qui s'offrait à elle et puis attend. Elle attend juste que quelque chose se passe pour bousculer son quotidien ennuyant. Certes, la déesse adore son travail mais avec l'absence d'Hermès pour la taquiner, ce n'est plus qu'une tâche comme les autres. Sur son épaule, Hurricane est toujours à ses côtés, regardant sa maîtresse. Celui-ci ne semble pas comprendre son caractère changeant. « Qu'as-tu ? » murmure l'hirondelle, sans obtenir de réponses de la concernée, qui vient simplement de s'endormir sur un moelleux nuage. Ici, là, tout de suite. Si l'affilié pouvait rouspéter, il l'aurait déjà fait depuis longtemps. Sauf que tout ce qu'il peut faire est regarder la demoiselle endormie. Ainsi, elle semble perdue et inoffensive -ce qu'elle est certainement. Certainement doit-elle rêver, pense l'oiseau, de quelque chose de plus intéressant. Son intérêt pour les humains ne cesse d'augmenter, il l'a bien remarqué, alors peut-être rêve-t-elle d'être humaine ? Hurricane soupire devant les pensées de la déesse et se contente de voler autour d'elle, tel un ange gardien pour la protéger.

Le soleil se couche alors qu'Iris se réveille enfin. Elle remercie rapidement son affilié et puis se lève ; son dos lui fait un mal de chien. Ça l'apprendra à dormir n'importe où. Depuis combien de temps est-elle là ? Peut-être bien plusieurs heures. La déesse s'étire et se dirige vers le chemin du retour, dans le but de retourner au Mont Olympe ; le travail l'attend. Elle marche donc en sens inverse jusqu'à apercevoir un jeune homme. A cette heure-ci, que peut-il faire ici ? Iris sifflote pour inviter son affilié à se poster sur son épaule. Inconsciemment, la demoiselle commence à observer : son visage semble lui rappeler quelqu'un. Un fils de Dieu ? Non, elle en connait la plupart et un demi-dieu n'a aucune raison de se balader ici. La curiosité trahit la messagère et elle s'approche de lui pour lui parler, d'une voix posée.

Iris - « Hum... Bonjour ! »

Encore une fois, si son affilié pouvait traiter Iris d'imbécile, il le ferait tout le temps. Il se contente de voler autour de sa maîtresse, pendant que celle-ci continuer de dialoguer avec l'inconnu. Celui-ci doit certainement la prendre pour une folle à venir lui parler alors qu'elle vient de nul part mais Iris ne s'en préoccupe guère. Le vent vient se propager sans ses cheveux pendant qu'elle sourit à l'homme. Il semblerait que le mauvais temps arrive, pendant qu'ils parlent (enfin, surtout pendant qu'ELLE s'incruste) plus ou moins paisiblement.

Iris - « Je m'appelle Iris. Et toi ? »

Un sourire se dessine sur son visage pendant qu'elle prononce ces quelques mots. Cela revient à dire « Bonjour, je suis une déesse, et sinon toi ça va ? ». La déesse se demande comment va réagir l'homme face à ses propos. Certainement qu'il ne la croira pas, mais elle s'en moque totalement. Iris fait disparaître ses ailes tout en s'inclinant devant l'inconnu par simple habitude. D'ailleurs, elle s'est aussi permis de le tutoyer sans lui demander son avis, alors qu'il est certainement plus vieux qu'elle. Mais tout le monde sait que ce n'est pas la politesse qui étouffe la demoiselle, loin de là. La lune se couche et la pénombre s'installe, faisant frissonner la déesse. Il devient dangereux pour elle de se promener trop tard le soir, certainement qu'Héra se fait du soucis pour elle. Malgré tout, elle est persuadée que son interlocuteur saura l'occuper un petit moment : certainement un sixième sens.


« L’ennui est un des visages de la mort. »



(C) MISS AMAZING




Anonymous
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Re: Sleepin' in the middle of a summer afternoon | Heylin | Mar 04 Fév 2014, 15:51


Iris&Heylin
Sleeping in the middle of a summer afternoon

Heylin releva la tête, un immense sourire frappant allègrement son beau visage. Non, sur ce coup là, on ne pouvait pas le traiter d'hypocrite; c'était écrit en gros, en rouge, en fluo et brillant dans la nuit, qu'il se foutait de sa gueule. Ouais. Très discret, donc.  Cet imbécile rageait tout seul, il aurait du faire quoi ? Profil bas, histoire de pas trop le vexer ? Non, ça ne lui ressemblait pas. Et puis, disons le, c'était légèrement -j'ai bien dit légèrement- son but, de le mettre dans cet état. Alors ne pas en profiter après... Cela aurait stupide, non ? Il fixa le type en face de lui qui croyait encore, naïvement, que Fäne baisserait la tête. Peine perdue. Il croyait quoi ? Que son... Double mètre allait lui faire peur ? Ouais bon, dit comme ça, c'était certain que le demi-dieux avait quelques penchants suicidaires. Chercher la merde à un géant à la tête de pachyderme, non, c'était pas des plus malins. Fuck. Le pire étant surement que lui, il s'éclatait, là... Il faut dire aussi, c'était tellement hilarant de voir les gens criser tout seul, espérant de toutes leurs petites forces qu'ils pouvaient l'ébranler. Il pouvaient le frapper, c'est sûr... Mais jamais ils ne l'atteindraient réellement. Frapper physiquement, c'est rien, ça fait juste un peu mal. Et puis bon, c'était pas non plus une lavette qui se faisait tabasser facilement. Non. Il savait courir, tout de même. Comment ?
« Tu t'prends pour qui petit con !? J'vais te faire manger tes couilles, tu iras pleurer chez ta mère ! »
Heylin éclata de rire. Oui, bon, c'était pas réellement le type de comportement qu'il attendait, puisqu'il fut temporairement désarçonné. Ouais, temporairement, puisqu'il cela ne fut que l'histoire de quelques secondes. Très rapidement, son teint vira au piment d’Espelette bien mûr -et si cela n'est pas assez parlant, bah... C'est très très rouge- et, s'il on avait été dans un manga ou un comic, on aurait très certainement put voir de la fumée s'échapper des ses oreilles. Mais n'y étant pas, on assista seulement à une défiguration totale dûe à la colère, le rendant plus laid qu'il ne l'était déjà -et dire qu'il avait déjà une sale tête...-. L’éléphant (ouais, je parle du type sans nom, là, flemme de le prénommer. Chut.) lui demanda très poliment de qui il se moquait ainsi et le prévint que s'il continuait, il allait être puni. Très fort. Très très fort. Ouais, la censure anti-vulgarité est passée par là. Se redressant finalement, Fäne inspira un bon coup avant de secouer la tête, toujours son éternel sourire moqueur, insupportable, là, sur le visage.
« Tu devrais suivre une thérapie contre la colère mon pauvre... C'était juste trop facile. »
En même temps, il ne devait pas avoir l'habitude qu'on vienne lui chercher des emmerdes, au vu de son gabarie. Et encore moins venant d'un gamin -il est majeur okay ?-... Bref. Le géant vert s'approcha dangereusement  la mode pachyderme, c'est à dire en gros tank sans grâce faisant trembler les alentours à chaque pas. Ouais. Comme ça, tu as l'image bien claire, tu vois. Heylin ne broncha pas d'un millimètre, bien conscient cependant, qu'il serait bientôt question de se taper le sprint de sa vie. Pas totalement con. En fin. Mais non. Enfin. BREF (plagiat ? MAIS NON ZUT). Il pouvait sentir sa rage bouillir à lui manger sans vergogne la peau, ce qui ne fit que relever le coin de ses lèvres dans un nouveau sourire amusé. Si ce type n'était pas capable de résister à trois pauvres blagues à la con, qu'est-ce qu'il ferait dans la vie, hein ? Sa taille n'arrangerait pas toujours tout, non plus, faut pas déconner. Tu trouves toujours plus fort que toi, tu sais ? Alors, disons... Qu'il lui rendait service, voilà ! Ouais non, mais si. C'est alors qu'une douce voix s'éleva au creux de son oreille, ayant pour répercussion immédiate une moue débitée sur le visage du jeune homme.
« J'ai faim. Si tu me nourris pas vite, je te bouffes une guibolle. »
Ah. Ouais. Se faire attaquer par une boulle de poils rousse en plein face-à-face avec un bulldozer, c'était pas la meilleure idée du siècle. Soufflant sur une mèche qui lui passait en travers des yeux, il finit par tapoter gentiment le bras de son adversaire qui loucha sur lui avec une haine renouvelée.
« Bon bon, chais pas toi, mais moi, j'ai d'autres occupations. A plus le barbare. »
Ouais non, pas bon, stop, putain, ESQUIVE ! Esquivant, tout juste une massue -un poing-, il mit en pratique ses quelques... Années d'expériences et partit en courant. Escaladant une façade avec une facilité déconcertante, il courut donc sur le toit et, en moins de temps qu'il faut pour le dire, il fut à l'autre bout de Skyworld. De là, il s'assit sur le rebord de l'immeuble sur lequel il était à présent -parce qu'il avait avancé de toits en toits, oui- et lança un regard courroucé au panda roux qui le fixa avec de grands yeux noirs qui semblaient tellement innocents, comme ça...
« - Guibolle ?
- Oh OUI OUI C'EST BON ! »
Ouais, bon, en fait, ça faisait plus quelque chose comme un type regardant un panda et s'exclamant quelque chose. Parlant tout seul, quoi. Il avait tendance à oublier que Drink était télépathe et qu'il était donc le seul à l'entendre... Se redressant, il avisa plus loin une échelle et descendit d'un niveau. Il amorça donc sa descente jusqu'au sol puis, quand ses pieds touchèrent enfin terre, sortit une pomme de la poche de son sweat. La raison pour laquelle il ne la lui avait pas donné plus haut, ou même précédemment, pouvait paraître des plus obscures... Si on ne s'appelait pas Heylin. Souriant devant sa boule de poils -qu'il aimait d'ailleurs énormément, mine de rien- il s'actionna à rentrer au bateau -c'est bon, il en avait assez fait pour aujourd'hui.

Le temps qu'il n'arrive à la plage bordée par cette étrange mer de nuages, le soleil caressait langoureusement l'horizon. Il se mit en tête, alors, de continuer son ascension jusqu'au navire qui reposait non loin -et qu'il apercevait d'ailleurs de là-, quand quelqu'un se mit en tête de venir le faire chier lui parler.
« Hum... Bonjour ! »
Heylin regarda la jeune fille avec une pointe d'étonnement. Il ne s'attendait surement pas à rencontrer quelqu'un ici -quelqu'un ne faisant pas parti du navire, j'entends. Elle semblait toute joyeuse, très humaine, très vraie, vive... Mais il ne s'y trompait pas : cette fille dégageait une aura autrement différente de celle d'un banal être humain, qui inspirait la reconnaissance. Un dieu ? Enfin, une déesse... Ce qui, d'ailleurs, fut vite confirmé. Les dieux, stupides ? Euh... Bah, les chasseurs de dieux n'existent pas encore, donc disons non...
« Je m'appelle Iris. Et toi ? »
Heylin ouvrit bêtement la bouche. Ce type pas impressionné pour un sous par un buffle qui ne trouvait pas mot devant une nana à l'apparence enfantine. Bon, une déesse, CERTES, mais elle n'était pas plus intimidante que cela, bien au contraire. Mais... Il était censé répondre quoi, là ? "Heylin, ça farte, et toi ?" Euh... Non pas qu'il était du genre coincé, mais...
« Heylin. Iris, c'est pas la déesse messagère et des arcs-en-ciels ? »
Il sourit.
« On sèche son taff ? »
...Du respect, Heylin, du respect...
KC


HRP | Désolée du retard, les cours... Pardoooon; QAQ"
 
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