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 Coco versus Chanel ◊ DOUBLE

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Ange déchue

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Judith Levy-Cohen
Judith Levy-Cohen
Ange déchue
Coeurs : 167 Messages : 503
Couleurs : firebrick ou #585858
J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
Coco versus Chanel ◊ DOUBLE | Lun 28 Oct 2013, 21:57



EMMA ♔ Coco VS Chanel ♔ JUDITH




Judith n'est pas une méchante fille. Malgré l'impression qu'elle donne aux gens, mademoiselle Levy est loin d'être celle que tout le monde s'amuse à faire passer pour une ange déchue n'ayant aucune pitié pour les autres et qui ne pense qu'à sa petite personne. Bon d'accord, c'est tout à fait un peu le cas, mais cette jeune femme possède autant de qualités que de défauts... A quelques uns près, mais c'est ainsi et pas autrement. De toute manière quoi que l'on fasse ou que l'on dise, rien ne la poussera à changer de personnalité. Ni vous ni moi n'arriverons à la réveiller du doux cauchemar dans lequel elle croit être la Reine suprême qui commande les faits et les gestes de ceux qu'elle qualifie comme étant ses "larbins", ou si vous préférez pour ne pas que vous croyez qu'elle n'est qu'une garce - malgré le fait que cette sublime jeune adulte de dix-neuf ans pourrait vous donner l'impression d'en être une, détrompez vous car elle ne l'est pas -, on va dire qu'ils ne sont (dans son songe quelque peu étrange) que des paysans qui ne peuvent rien se permettre si ce n'est se soumettre et s'incliner devant la demoiselle à la beauté ineffable qu'elle est. Certaines s'amusent à se comparer à Cléopatre pour des détails tous plus inintéressants les uns que les autres -forme du nez, teinte des lèvres...- qui ne font que faire passer celles qui osent en plus le dire haut et fort à tout ceux qu'elles croisent en se croyant ravissantes rien que pour des abruties finies, mais qui plus est aussi ridicules que ceux qui se plient en quatre pour elles alors qu'elles ne leurs montrent aucun signe de reconnaissance. Notre protagoniste elle, agit de même vis-à-vis de ceux qui tentent de s'approcher d'elle ou de l'avoir dans leur poche en la caressant dans le sens du poil certes mais au moins cette dernière ressemble réellement à l'épouse de César. Avec sa fierté, son arrogance, son envie insassiable de perséverer dans tout ce qu'elle entreprend dans la vie, ses lisses cheveux d'ébène caressant ses cuisses, ses yeux de chat aux iris à la couleur similaire à celle du miel le plus pur, le contour de ces derniers dessiné de khôl, son affilié qui se trouve être un long serpent de deux mètres dénommé Cobra, les nombreux bijoux en or (colliers, bagues, bracelets, anneaux...) qu'elle porte presque tout le temps, sa peau légèrement hâlée, ses formes généreuses ainsi que sa taille fine et élancée ; personne ne peut contredire le fait que si une femme sur cette île céleste devrait être nommée comme étant la sosie de celle qui était autrefois à la tête de l'Egypte ancienne, la place reviendrait d'office à Judith Soraya Levy et à aucune autre. Et même si admettons la place serait decernée à une candidate autre qu'elle, tous sauront au fond d'eux que la seule qui méritait de gagner était Lady Heartbreaker, comme l'avait si bien surnommé Luxus il y a de cela un certain nombre de mois.

__________________

« Elle se croit trop supérieure aux autres celle là alors qu'elle ne possède pas du tout la beauté que toi tu as. En plus à ce qu'il paraît si elle est souvent en couverture de ce magazine c'est parce que sa mère est rédactrice. Tu te rends compte ? Non mais allô quoi, cette nana n'est même pas capable de se trouver une agence voulant bien faire des clichés d'elle. Allô, non mais allô, cette inconnue qui ne vaut que des prunes est tellement moche que personne ne veut de sa sale tête. Mon Dieeeu, t'as vu ça en plus elle est tout le temps toute blanche. Je sais pas mais faut faire quelque chose là, on dirait qu'elle va mourir. Avec tout l'argent que sa " maman adorée " doit lui donner, elle pourrait quand même faire des UVs. Qui plus est, ça n'est pas si cher que cela... M'enfin tu me diras : plouc un jour, plouc toujours. J'ai trop de mauvais sentiments quand je vois des sottes dans son genre se prendre pour des stars de podium alors qu'elles ne t'arrivent même pas à la cheville. »

Du haut de leur mètre soixante quinze, les deux jeunes femmes ne passaient pas inaperçues au milieu de toutes les menagères qu'elles dépassaient d'au moins d'une tête et qui les entouraient. Malgré le fait que celle qui agitait le magazine dans tous les sens en s'indignant de tout ce qui lui paraissait injuste et je ne sais quoi d'autre à son interlocutrice, l'attention des gens se reportait finalement au bout d'à peine quelques secondes sur l'ange déchue qui l'écoutait sans dire un mot, ses lunettes de soleil noires qui faute aux signes de la grande marque de luxe sur les côtés de la monture valaient bien le prix qu'elles faisaient, et qui marchait la tête haute tout en mâchant lentement le chewing-gum saveur menthe douce qu'elle avait dans la bouche, tout cela avec une classe incontestable. Judith avait un air détaché, qui exprimait son inintérêt pour ce que celle qui devait sûrement se qualifier comme étant son amie lui disait - et ce d'une façon aussi évidente que l'on remarque que nos nez se trouvent aux centres de nos visages.

« N'empêche, ça fout un peu le seum. Mais je t'admire tu sais ? Dire que tu pourrais devenir mannequin en un claquement de doigts et bien plus encore, tu préfères ne pas être connue de cette façon-là, et tu l'es sans aucun doute beaucoup plus que si tu aurais choisi de faire comme toutes ces écervelées -même si tu les aurais pulverisées unes à unes car tu es parfaite et elles comparées à ta personne sont loin de l'être et même de le devenir-, tout le monde te respecte et des centaines de filles t'envient. Les mecs n'ont d'yeux que pour toi quand tu passes devant eux, tu fais chavirer les têtes de tous les hommes et pourtant tu t'en fous, tu restes inaccessible et ça leur donne du coup encore plus le désir de te vouloir rien que pour eux...  Tu es mon idole ! Ah, ce que je ferrai pour te ressembler ... »

C'est à ce moment précis que la très reputée miss Levy tourna légèrement la tête vers la rousse qui se trouvait à ses côtés histoire de lui rappeler d'un ton peu amical qu'elle le savait déjà, avant de se remettre à marcher droit devant, avant d'avoir lâché un soupir et de s'être demandé à haute voix ce qu'elle pouvait bien faire de cette « misérable », qui se trouvait non loin de notre femme fatale nationale.

__________________

Bah quoi ? Qu'est-ce que vous avez à tous me reprocher d'être telle que je suis, au juste ? Vous vous êtes ligués contre moi ou quoi ? Soit vous décidez de faire ma connaissance en étant psychologiquement préparé au regret que vous allez ressentir par la suite, soit vous calmez vos pulsions et vous ne venez pas me faire chier ; y a pas plus simple. Oh et puis je n'en ai absolument rien à battre si vous voulez tout savoir, allez tous vous faire foutre avec vos jugements à la con. Marylinn est ma bouche-trou du moment et ça n'a jamais été un secret pour personne, on est bien d'accord. Ne venez pas vous plaindre ensuite en disant que ça se fait pas ce que je fais - pour ceux qui ne l'auraient pas encore remarqué, j'abuse d'une manière flagrante de la naiveté de cette nana pour ... De nombreuses choses. Vous n'avez pas besoin de savoir. (autrement les gens ne me trouveront plus mystérieuse et je serai la seule perdante dans l'affaire).

Pas question que je devienne sa copine. Les filles ne font que des problèmes, elles parlent beaucoup pour ne rien dire et ne sont en général que des bimbos en manque d'attention, des filles à papa qui ont la grosse tête -la faute à toute la stupidité cumulée au fil des années à l'intérieur de leurs crânes- pour très peu de raisons valables ou des simili Jeanne d'Arc sauce Skyworld. Bon, ensuite, je ne dis pas qu'il n'y a pas d'exceptions hein : je ne me retiens pas de dire que je ne suis pas à mettre dans le même sac que toutes ces abruties, par exemple. Comment ça c'est pas forcément à ça que vous vous attendiez ? ... M-e-r-d-e. Merde. Voilà. C'est mieux ? Oui, que vous êtes en train de me dire ? Bien. Je ne vous traiterai pas de niqués aujourd'hui. Hmm je sais, je sais : je suis trop gentille avec vous ; c'est hélas ma bonté qui me pousse à agir ainsi. Les Dieux m'ont faite comme cela et pas autrement. J'aurais aimé être forte, franche, pleine d'ambition et d'être respectée par tous ceux qui me croisent. J'aurais aimé être cette femme là dont tous les hommes rêvent de faire d'elle leur épouse. J'aurais aimé que les inconnus se sentent obligés de baisser la tête lorsque je leur parle ou que je les fixe. J'aurais notamment adoré pouvoir me permettre tout ce que je souhaite et ne porter que des habits de marque.

...

Mais LOL. Je déconne, je suis déjà comme ça. J'ai tout ce que je veux, je suis supérieure aux autres, je suis méchante, franche, pleine d'ambition, arrogante, super intelligente, maligne, manipulatrice, physiquement parfaite et bourrée d'argent. Merci qui ? Nan nan pas papa/maman/tonton & cie., comme les pétasses qu'on croise à chaque coin de rue depuis environ le début de l'été (à croire que sur cette maudite île c'est en vogue de porter ses plus vulgaires fringues). Ce serait plutôt Jude que je devrai remercier. Pour ceux qui seraient en hibernation depuis plus de vingt et un ans dans un trou paumé au fin fond d'une grotte, ce jeune homme est mon frère aîné. Dans ce monde de bisounours, d'adultes irresponsables, d'adolescents aux visages couverts de boutons d'acné, de personnes pourries gâtées par leurs parents et de roux en voie d'extinction, il existe ceux qui sont à part et qui n'appartiennent à aucune de ces catégories là. Mon frère fait partie de cette poignée d'êtres uniques en leurs genres -tout comme moi, d'ailleurs- ; ç'aurait pu être la raison pour laquelle il est si connu. Seulement, ça ne l'est pas. Certains auraient bien aimé mais non. Si ce mec a une réputation en béton, c'est juste car il a commit l'irréparable et qu'il continue à aggraver son cas. Pas que ça me dérange mais apparemment les " gentils ", si. Ca leur pose problème qu'un individu comme lui soit en liberté. Ces froussards ne le disent pas parce qu'ils ont peur, mais ils ne devraient pas, au contraire. S'ils ont quelque chose contre lui, qu'ils viennent nous le dire en face à moi et mes potes. Bah oui quoi nous on cherche la baston et eux ils fuient, pff. Je ne parle pas en son nom car monsieur est au dessus de tout ça, qu'il en est fier - y a de quoi en même temps, on l'est tous ! - et que si jamais il en aurait quelque chose à foutre de toutes ces idioties, y aurait eu une décente depuis bien longtemps. Selon tous ceux à qui vous pourrez poser la question, les deux jeunes Levy (moi et Judickaël ; les autres on cherche pas à les connaître et eux non plus d'ailleurs) & leurs amis sont de mauvaises fréquentations, tout comme le père et l'oncle de ces deux anges déchus l'étaient autrefois. Ben vous savez quoi ? Ils ont raison. Quitte à être franche autant l'être jusqu'au bout non ? Au moins comme cela c'est clair et net. On a jamais nié le fait d'être ainsi hein, ne vous méprenez pas. Il est juste parfois bon de rappeler certaines choses.

__________________

« Bonjour mademoiselle. Puis-je prendre votre commande ? » Avait demandé la serveuse à ladite Judy, un grand sourire que cette dernière lui connaissait bien collé aux lèvres. Après avoir fermé la carte, la jeune femme la posa du bout des doigts sur la table avant de lui répondre. « Oui. Je prendrai un frappe au chocolat. Sans sucre ajouté. »

L'employée du café se dirigea vers la cuisine après avoir noté la commande de l'élégante cliente à qui elle avait parlé quelques secondes plus tôt.

Les frappuccinos au goût choco étaient déjà assez sucrés comme cela, c'est pourquoi elle avait précisé qu'elle ne souhaitait pas de sucre mis au dessus. Pour une fois la jeune femme n'avait pas dit cela pour donner une raison à celle qui la servirait un peu moins d'une dizaine de minutes plus tard de la pousser à bout et la forcer à ne plus lui sourire aussi bêtement pour rien, si ce n'est pas pure hypocrisie. A croire que faire rager les autres est un de ces passe-temps préférés depuis son plus jeune âge.

Tiens, pas plus tard que l'heure passée mademoiselle avait volontairement tout fait pour que sa bouche-trou pète un câble. Hum ? Non, vous ne vous êtes pas trompés : cette démone aux allures d'ange -ahem- avait réussi, et elle était même plutôt fière de ce que d'autres auraient pu appeler un " exploit ", étant donné que la Carbei ne s'était auparavant jamais permise de répondre à la ravissante - parfaite, que dis-je ! - ange déchue. Personne ne l'aurait cru capable de le faire, si ce n'est notre " Mauvaise " nationale qui, elle, attendait cela depuis de longs mois déjà. C'était après avoir pris un malin plaisir à remettre la jolie rousse au nez pointu à sa place, que notre protagoniste lui avait montré le chemin vers le quartier des habitations, là où résidait cette dernière dans un " simple appartement " selon elle, mais qui était en réalité une grande demeure qui appartenait à sa riche famille. Lorsque Judith lui avait clairement dit qu'elle n'avait qu'à se " tirer dans son palace de bourges ", la concernée avait tourné les talons et était partie en direction de sa résidence. C'était certes stupide de la part de la Levy de ne pas avoir usé de sa grande gueule histoire de l'insulter de tous les noms et de l'humilier devant tous les autres passants comme elle aurait pu si bien le faire, mais que voulez-vous ? Il arrive des fois où son côté diplomate refait surface, malgré le fait qu'elle ait plus l'air d'une belle garce comme tant d'autres lorsque c'est le cas. Oops, la bêtise : elle ne sera JAMAIS similaire aux " autres ". Disons juste que lorsque ça arrive, les inconnus pourraient se méprendre sur sa personnalité. Enfin ... Ceux qui ne connaissent pas Jude et donc automatiquement sa petite sœur.

Soit très peu de personnes. Des No Life, entre autre.

__________________

Ah, enfin ! «  Il était temps. » Avais-je dit à la serveuse en la fixant, les sourcils légèrement froncés. C'était la première fois que l'on me faisait patienter aussi longtemps dans ce café. J'espère que c'était la dernière fois, et donc que ça ne se reproduira plus. Je paye vingt cinq drachmes leur simple verre que je pourrai terminer en trente secondes chronométrées et eux, ils se permettent de faire poireauter leur cliente la plus charismatique, comme si elle n'avait rien de prévu, et qu'elle n'avait que ça à faire dans sa vie : ranger ses lunettes de Soleil dans son sac et répondre à des messages auxquels elle n'aurait jamais répondu en temps normal (eh oui, voyez comment ils sont parvenus à me faire faire cela). Parce que comparé à la mienne de vie, les leurs sont très ... Plates. Ou du moins à mes yeux. Mais lorsque je dis quelque chose, c'est que c'est vrai. Et lorsque je juge un individu ou un fait ou une autre connerie du genre, c'est qu'il faut adopter la même vision de la chose ou de la personne ou je ne sais quoi parce que j'ai toujours raison.

Après avoir fait semblant de ne pas m'avoir entendu - c'est ce que ceux qui ne portent pas leurs couilles font pour ne pas " exploser ", à ce qu'il paraît - elle avait déposé le fin plateau en argent (ils font dans le chic, tsst) sur lequel il y avait le frappe que j'avais commandé, ainsi que la note. Je la regardais partir vers une autre table, avec le regret amer de ne pas lui avoir dit qu'elle pouvait disposer avant qu'elle parte. Tant pis, je le lui dirai une prochaine fois, en espérant que ce sera à nouveau cette blonde qui me servira.

Je pris le verre et le mit juste devant moi - les tables ici sont très larges, la faute au dirigeant qui organise de temps à autres des simili " réceptions " ici tard le soir, où seuls ses amis les plus influents sont conviés - et prit une gorgée.

J'allais dire que c'était rafraîchissant, quand soudain une jeune femme s’assit en face de moi. La faute au manque de place mais aussi au manque de bol, il avait fallu que cette inconnue s'assit à ma table. Oh et puis elle peut s'asseoir ici, je ne vais pas lui sauter dessus pour lui donner des coups, quand même... Ou du moins pas ici. Tout ce que je demande, c'est qu'elle ne me parle pas. Je n'ai même pas pris la peine de la regarder, pourquoi devrait-elle se mettre à me raconter sa vie ou à me soûler ? Dans le genre (très) facilement irritable, je n'hésiterai pas une seule seconde à la tordre en deux.



Always dress like you're going to see your worst enemy. THE N°77 RULE OF A LADY






HRP - Voilà pour toi ma Double que j'adore trop. J'ai beaucoup de retard, mais au moins j'ai tenu ma promesse, ce que je n'arrive presque jamais à faire. Tripote moi. Je le mérite, quand même ! Héhé. :P ♥




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Re: Coco versus Chanel ◊ DOUBLE | Mer 13 Nov 2013, 00:22


behind the wall, there is a world. and only one princess.
Even if I hate you more than you hate me, even if my blue eyes are prettier than yours, even if your ghosts are worse than mine... Whatever we'll say, whatever we'll think : there is only a wall which separate our mind, which separate our worlds. Just a wall, and nothing else.

Recevoir un appel de l'un de ses larbins lui disant qu'elle ne pourrait pas apporter sa boisson chaude quotidienne à cause de la fermeture exceptionnelle du café, s'indigner à bord de la voiture conduite par le chauffeur, l'entraîner dans le dédale des rues de Skyworld à la recherche d'un studio photo pour finalement le voir tomber en panne... Fait.
Et Emma ne s'en vantait guère, bien au contraire. Actuellement, elle avait juste envie de se tirer une balle tellement la situation était critique. Car non seulement ce chauffeur n'était pas le sien – elle n'avait pas de chauffeur privé – mais en plus il lui avait été prêté par quelqu'un qui n'était pas sensé avoir ce genre de problème débile qu'était la panne d'essence. Elle demeurait assise à l'arrière, les yeux rivés sur une route qui n'avançait pas et qui n'avancerait guère avant un moment encore. Le chauffeur, visiblement étranger à cette situation gênante – pour lui vis-à-vis de ceux qui l'avaient engagé – demeurait en dehors de la voiture, scotché à son téléphone, et – pas fou – préférant tenter d'appeler le garage avant ses employeurs. Emma ne le regarda même pas bégayer dans le combiné, trop occupée à rager dans son coin, sous le regard moqueur d'une Zooey assise sur la banquette et appréciant le spectacle.
« Regarde-le galérer ! » ricana-t-elle, l'air mauvais.
Si ça n'était pas en train de lui arriver à elle, Emma se serait volontiers jointe à son Affilié, mais la Fée n'était pas d'humeur à rire. Le chauffeur ouvrit la portière, et eut un frisson devant le regard assassin que lui jeta Emma à cet instant.
« Quelqu'un viendra nous aider dans une heure... Personne ne peut se libérer avant. »
L joues de la petite princesse rougissaient à vue d'œil, déclanchant l'hilarité de Zooey qui ricana plus fort et sauta dans le sac à main de sa Liée qui s'en empara sans même attendre que la renarde ne soit correctement installée.
« UNE HEURE ?! Je n'ai pas une heure devant moi ! »
Pour qui la prenait-il, non mais ! Elle fouilla dans son sac avec rage, arrachant un couinement indigné à Zooey qu'elle ignora royalement.
« Monsieur a dit que vous devriez attendre dans la voiture, il viendra vous chercher et- »
En sortant son téléphone, Emma manqua de le faire tomber. L'expression de son visage passa de la contrariété à une rage tellement intense qu'on aurait dit qu'elle avait envie de tuer quelqu'un.
« Depuis quand Maximilien est-il en droit de me dire quoi faire, hm ? Dites-moi, j'aimerais bien savoir ! »
Le ton de sa voix avait monté d'un cran, ce qui était mauvais signe en général. Question self-control, celui d'Emma laissait fortement à désirer. Il y eut un moment de silence pendant lequel elle fixa le chauffeur d'un air hautain, le portable dans une main et le sac dans l'autre.
« C'est bien ce que je pensais. »
Elle prit une grande inspiration. Maintenant que tout était clair, il ne lui restait plus qu'à attendre... mais pas dans la voiture.

Le regard d'Emma parcourut la rue du regard. Comme elle s'y attendait, elle s'était retrouvée dans le quartier populaire de l'île, entre les ruelles sombres et son quartier chéri. Ce dernier était peuplé de gens comme elle, cette élite qui devait son confort à des noms de famille. Et rien d'autre que des noms de famille. Mais Emma avait eu la chance de bien naître, et il fallait compter sur elle pour en profiter au maximum. La jeune femme eut le temps de faire quelques pas avant de grimacer comme si elle venait de marcher dans une crotte, ce qui ne l'aurait même pas étonnée. À ses yeux, et à partir du moment où elle débarquait dans un coin de la ville qui lui était inconnu, les gens devenaient des sauvages sans manière de vivre. Lorsqu'elle vit ces gens se bousculer de tous les côtés, elle se braqua sur elle-même et tenta de se frayer un chemin en se frottant le moins possible à ces rustres qui affluaient tout autour d'elle sans même faire attention à sa présence. Et dans toute cette histoire, il lui était même impossible de faire demi-tour vers la voiture et s'y réfugier comme si tout son entourage actuel avait été contaminé par un virus.
« Par les Dieux... » soupira-t-elle en voyant les terrasses des cafés remplies jusqu'à la dernière table. Voyant que tout le monde semblait vouloir commencer sa journée par un petit tour dans un café, elle ne put s'empêcher de penser que tout le monde manquait cruellement d'originalité. Elle y compris, mais si seulement elle avait eu le choix... elle serait allée s'en commander un et l'aurait dégusté sur le chemin l'emmenant au studio photo où elle devait effectuer quelques clichés. Et si seulement elle avait été proche dudit studio, Emma y serait allée à pieds ; elle savait faire des manières mais il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus. Elle avait des jambes et savait s'en servir tout de même. Seulement le studio se trouvait à l'opposé de sa position actuelle, et traverser la ville lui prendrait au moins deux heures. Ce qui était, avec ses chaussures actuelles, mission impossible.

« Mademoiselle, je crains que vous ne deviez vous asseoir à une table déjà occupée... »
Les sourcils d'Emma se haussèrent. Cette remarque venait de la surprendre au plus haut point, tellement elle était peu habituée à l'entendre.
« Pardon ? » articula-t-elle, certaine de ne pas avoir bien entendu.
La anse de son sac calée dans son coude bougeau en même temps que Zooey qui prenait son pied en voyant sa Liée s'indigner pour des détails aussi insignifiants. La serveuse, une jolie blonde visiblement nouvelle au poste et submergée par le travail à fournir, lui répéta ce qu'il lui avait semblé être une erreur. Et découvrir qu'elle avait très bien entendu lui fit le même effet qu'une claque.
« On croirait rêver... »
Savaient-ils seulement à qui ils osaient faire subir un tel supplice ? Probablement non, sinon quoi ils auraient fait quitter la petite famille qui venait de s'installer mine de rien tandis qu'Emma Hottenberg était contrainte de rester debout à l'entrée comme si elle était l'une de ceux qui habitaient ici. Sauf qu'elle venait de l'autre côté du Castle of Heart, elle. Emma venait du cercle restreint d'une communauté riche qui ne mettait Ô grand jamais les pieds dans cet endroit. À moins d'être victime d'un fâcheux accident comme l'était la panne d'essence.
« Mademoiselle, si vous vouliez bien trouver une table... des gens attendent derrière vous. »
Serah se retourna et fixa la file de personnes venues se détendre devant un café patienter derrière elle. En faisant à nouveau face à la serveuse, sa mine passa de pensive à complètement dégoûtée. Elle balança ses boucles brunes sur l'une de ses épaules et avança, bousculant une poignée de clients sur son passage sans prendre la peine de s'excuser. Il ne manquait plus que ça. La salle était bondée, de même pour la terrasse, et trouver une place parmi ces gens indignes d'intérêt s'avérait être une tache plus ardue qu'il n'y paraissait. Au final, elle tira une chaise et s'assit dessus, non sans jeter un regard méfiant à la chaise sur laquelle elle se posa.

Emma ne prit pas la peine de demander à prendre place, tout simplement parce que personne ne lui avait donné le choix, et qu'elle ne le donnerait donc à personne. On vint rapidement prendre sa commande, qu'elle donna dans un ton condescendant.
« Un latte. »
Sans même lever le regard vers la demoiselle venue la servir, Emma ressortit son téléphone et s'empressa de chercher le numéro de Maximilien, qui décrocha bien assez vite.
« L'incompétence de ton chaffeur m'oblige à patienter dans un café bas de gamme. »
Sans réprimer la colère qui émanait de son être, elle commença à se plaindre. Le rire du mannequin retentit, tandis qu'elle lui ordonnait de ne pas se moquer.
« T'as pas honte ? Me faire subir un tel supplice c'est... raah ! Tu m'énerves ! »
Les mots commençaient à lui manquer. Continuant de se plaindre et ne mâchant plus ses mots au fur et à mesure que le temps passait, Emma commença à se montrer si odieuse que quelques regards se tournèrent vers elle lorsqu'elle commença à parler de ces personnes qui constituaient son entourage comme si elle avait été supérieure à eux. Ce qui n'était pas forcément faux quand on considérait qu'elle était plus riche et plus jolie que beaucoup d'entre ceux qui se sentaient visés lorsqu'elle lança un :
« Est-ce que c'est de ma faute si ces sauvages ne m'arrivent pas à la cheville ? »
Dans la foulée, en réponse à la question ironique « Pourquoi est-ce que tu les prends de haut ? » posée par son ami. On aurait pu lui lancer un verre au visage que personne n'aurait empêché de le faire. Les gens ici détestaient les personnages comme elle, mais qu'en avait-elle à faire d'être appréciée par des gens qui n'avaient aucune estime de sa part ? Rien. Du tout. Son altte fut posé devant elle, mais Emma continua de se plaindre de ce monde pas assez bien pour elle, comme elle savait si bien le faire.

♡ (judithemma) - coco versus chanel.
(C) WILLOU


After reading. ~
    Je devrais être punie pour le temps que j'ai mis à répondre. ;__; Je t'aime ma Double, et ton post/code aussi. x3 *la tripote*
 
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