Eye of the Tiger. | PV Anabeth.|

Je sens déjà que papa détesterait savoir où je me trouve en ce moment. Je ne me suis presque pas faite toucher, du moment où ils arrivent près de moi, je me bat au corps-à-corps, parce que mon arc ne me sert presque à rien dans ce genre de combat. C'est plutôt compliqué à expliquer, mais je me sens bien. Mes respirations sont assez lentes, je regarde avec attention la porte en attendant simplement qu'elle s'ouvre pour être en mesure de sortir et d'aller me faire la dernière personne sur la liste ; la seule que je n'ai pas encore battue - pour le moment. Je commençais à fatiguer, mais cette personne qui est passé dans ma cage pour me prévenir que le temps était bientôt arrivé m'a servis de chanceux pour me refaire mes forces, j'avais besoin d'une seule personne. Je n'utilise que très rarement ce don, mais lorsque c'est pour ma santé et ma victoire, il n'y a rien a faire. Je veux réellement gagner, j'espère que j'y arriverai ; même si personne d'autre que moi ne seras au courant de cette journée, du moins, je croise les doigts pour que cette information n'arrive pas jusqu'aux oreilles de mon père.

Je me lève debout en entendant le grincement de la porte qui s'ouvre devant moi, un léger sourire apparaît sur mes lèvres alors que j'avance tranquillement dans le sable doré qui prends place dans la totalité de l'arène. Je regarde la demoiselle aux cheveux bleus qui s'avance aussi dans ma direction, elle n'est pas mal. Je m'arrête juste en face d'elle, la regardant de haut en bas, comme si j'allais plus comprendre ce qui se passait en la regardant ; ce n'est pas le cas, pour être claire. C'est rare, mais pour une fois dans ma vie, je suis habillé très serrés, des vêtements dans lesquelles je ne pourrai pas me prendre les pieds. L'arc doré se détache de ma tenue noire, il est attaché dans mon dos, une dizaine de flèche s'y trouve aussi, tandis que - dans ma botte - se cache un petit couteau qui m'a bien servis par le passé. Je ne la toise pas comme je le ferais habituellement, mais je continue de regarder la demoiselle sans lui dire quoi que ce soit.

Désirée ✘ Euuh... bonne chance et que la meilleure gagne ?

Je lui lance un bref « hm » affirmatif avant de me mettre dans le combat, je ne suis pas vraiment du genre à souhaiter bonne chance à ceux que je veux battre, mais chacun son style, hein. Le combat commence et elle se jette sur moi. On roule comme des connes, elle essaie de me maintenir contre le sol, mais je ne suis pas du genre à me laisser faire. Je me débat comme une dingue pour être certaine qu'elle soit incapable de m'immobiliser. Elle se pousse en faisant apparaître des ailes aussi grosse que tout mon corps au grand complet, c'est parce qu'elle m'énerve à un point qu'il est pas possible d'exprimer. Je me remet sur mes pieds pour l'attaquer, mais y'a rien a faire, elle est beaucoup trop haute dans le ciel. J'ai pas le temps d'attraper mon arc qu'une rivière m'enveloppe, me réduisant en presque poussière sous elle. Elle revient dans ma direction alors que j'attrape mon arc dans mon dos, je m'étais dis que la tirer dans les ailes serait une bonne idée pour la ralentir ; mais j'ai même pas le temps de le faire qu'elle me plaque contre le sol. Mes poignets encore humide glissent et je la repousse d'un puissant coup de pied dans l'estomac, elle tombe sur le dos. Je prends mon arc et lui tire directement une flèche dans l'épaule avant de reculer de quelques pas pour être certaine qu'elle ne soit pas capable de me faire tomber. Qu'est-ce que je peux faire ? J'ai envie de l'étouffer avec ma maîtrise sur l'air qu'elle inspire. Je peux rendre l'air Oxydée, l'air impure pour les poumons de la demoiselle, mais je ne le fais pas, je me contente de rester en défensive avec mon arc à la main.

Anabeth ✘ Relève-toi.

J'ai marmonné cette dernière phrase, dans un court soupire afin qu'elle soit la seule à l'entendre, visiblement, c'est ce qui s'est passé. Il est hors de question que je frappe quelqu'un à terre, j'ai envie d'un combat loyal. Je m'approche d'elle et tire sur la flèche logé dans son épaule avec une telle vivacité que j'entends la chair se déchirer sous la pointe de cette dernière, un nouveau coup de pied en plein thorax. Je la fixe, simplement, sans bouger.

En deux trois mouvements, la demoiselle se retrouve sur ses jambes. Je n'ai jamais prétendu que j'étais plus forte qu'elle, j'aurai simplement aimée pouvoir lui en mettre plein les yeux, parce que bon .. Je n'aime pas perdre comme ça. Du moins, je vais me battre jusqu'à ce que je ne sois plus capable de me relever. En gros, elle se jette sur moi, douleur aux cuisses. Elle se pousse et je me remet debout - ouais, j'ai l'impression de me foutre sur le cul à toutes les minutes. Bam. Douleur à l'épaule, je baisse mes yeux vers le poignard qui se loge dans ma chair. C'est dégueulasse, ça fais foutrement mal. Il ne faut pas oublié que le trois-quart de l'épaule comporte des os, des trucs qui font très mal - et qui se répare très difficilement, même avec des dons de soin. Un nouveau se loge dans ma seconde épaule, j'ai essayé de l'éviter celui-là, mais il s'approchait trop rapidement. En deux secondes, parce qu'elle me laisse même pas le temps de réagir - pas que je suis lente, c'est juste qu'elle est plus rapide, même si d'habitude j'excelle - je me retrouve sur le cul parce qu'elle me fait tomber, c'est pas peine d'essayer de rester debout, mais pas possible. Elle n'est pas loin, j'ai l'impression d'entendre son souffle dans mon cou, mais je sais très bien que ce n'est pas ça. Je pousse avec mes bras sur le sable pour me remettre sur mes jambes, ouais, parce que j'ai pas trop le choix de le faire, hein. Vous avez vu combien y'a de personnes qui observes le moindre geste de notre part ? C'est ce que je me disais. Sans que j'aies besoin d'y réfléchir, mes plaies béantes se referme doucement ; je sens que j'aurai quand même mal ce soir. C'est bête, mais j'arrive pas à reconstruire des os. Il me faudra des bandages, étou. Ça me feras chier d'avoir besoin d'expliquer ce qui s'est passé à mon père. Oui, bah .. J'ai pas envie qu'il soit au courant, mais c'est soit je lui dis et il m'aide, soit je fini ma vie plus d'épaules. Alors, soit.

Alors qu'elle tourne a peine la tête dans ma direction, je m'approche d'elle et forme un léger tourbillon de vent et de sable autour d'elle, de manière a ce qu'elle ne puisse plus rien voir autour ; ben quoi ? On ne vas pas négliger les pouvoirs. Ils sont importants. Le sable retombe enfin et avant même qu'elle ne puisse bouger un seul muscle de son corps, je lui donne un puissant coup au visage, suivit d'un coup de pied au ventre ; ayant pour effet de la déstabiliser. Elle se retrouve cul à terre et je fais un léger sourire, qui n'est même pas destiner à elle en fait. Je suis juste contente de ne pas être la seule à me retrouver le cul dans le sable. J'utilise à nouveau mon don sur l'air pour la propulser dans une des parois de l'arène avec le plus de force que je peux. Enfin, ça doit quand même sonner, alors je commence à m'approcher d'elle, sans rien faire. Chance égale qu'on dit ? J'y crois pas.


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Hors rp ~
C'est très court, je suis désolée de ce post trop pourris. ;___;

J'ai le souffle coupé. Je commence à me sentir mal, mais je sais que plus elle me toucheras, plus elle faibliras. Je gagnerai donc, avec un peu de temps. Il me suffit juste de rester là, de garder les yeux ouverts pour m'assurer la victoire. En même temps, ce n'est pas aussi simple que ça. J'ouvre les yeux. Je m'approche dans sa direction, en attendant un peu pour qu'elle puisse au moins se redresser. Je ne tape pas sur les gens qui sont déjà au sol, même si dans les circonstances j'aurais peut-être dut. Elle se met un peu à quatre pattes avant de se relever, d'aller vers moi et de me foutre un pied au visage d'une manière que j'ai pas le temps de comprendre. Elle est forte. Déstabilisé, je recule mais je reste sur mes pieds, une douleur assez intense qui me frappe le crâne de part et d'autre. Les battements de mon coeur qui résonne à l'intérieur de ma tête alors que je fais tout pour rester consciente. Un coup dans le ventre qui me fait reculer de quelques pas alors que j'essaie de diminuer la douleur que je ressens dans chacun de mes muscles. Je pense que demain, je vais rester couché toute la journée sans possibilité de bouger le moindre membre de mon corps entier. Un poing dans maggle, un double dans l'estomac. Ça y'est, j'ai envie de gerber. Je serre les dents, je veux l'attaquer, mais jet d'eau power. Visage dans une parois de l'arène, puis je m’effondre finalement contre le sable. Je vais la laisser gagner. Je peux pas la vaincre, je peux pas rester en vie assez longtemps pour que mon pouvoir l'affaiblisse assez, semblerait-il qu'elle est plus forte que toutes mes autres proies. Oui, je suis un peu faible. Je l'avoue. Je serre les dents à nouveau avant de me remettre sur mes pieds. J'ai peine à me tenir debout, mais je veux pas lancer haut et fort que je veux abandonner. Je vais feindre, voilà. C'est lâche, je le sais. J'en peux plus. Elle est plus forte que je ne le suis, c'est ça. Je fronce légèrement les sourcils, je vois double. J'ai l'impression d'une main sur mon épaule, je tourne légèrement les yeux vers mon bras. Personne. Bon. Ok. Je dois me battre, c'est ça ? Putain, mais ma mère c'est pas Athéna, c'est juste Aphrodite. Il faut pas m'en mettre plus que j'suis capable d'en tenir, là.

J'ouvre encore les yeux. Je prends une grande inspiration. Je me remet sur pied d'une poussée contre le sol, je fais un sourire à mon adversaire en m'approchant d'elle. Il n'y a pas de doute là-dessus, elle est plus forte, peut-être moins maline. Je sors une flèche de mon étui, la tenant bien fermement dans ma main. Je donne un coup de vent sous moi pour me « propulser » dans les airs avant d’atterrir juste derrière elle. Elle se retourne, je lui fou mon poing dans sa gueule. Je lui donne un coup de pied en direction du genoux, puis je lui plante ma flèche dans la cuisse, bien profondément. Je donne un coup de pied sur ma flèche de manière a ce qu'elle passe de bord en bord de sa jambe avec force. Je me recule ensuite et lui « kick » du sable dans le visage avant de lui donner un coup de pied bien placé pour l'étourdir. Du moins, j'espère que ça auras cet effet.

Y'a quelque chose qui cloche avec cette nana. Elle est encore debout alors que toute mes autres victimes seraient sans doute déjà étendues contre le sol à se mourir au bout de leurs forces ; elle n'est pas comme les autres celle-là. Je me suis avancé dans sa direction pour être certaine qu'elle ne seras plus en état de se relever, mais je sens que c'est peine perdue. Elle est plus forte que tous les autres. Mais bien sûr, ce n'est pas pour rien que l'on s'est retrouvée toutes les deux en finale, n'est-ce pas ? Je me suis facilement relever, mais j'aurai plus de difficulté dans le futur. Je vole son énergie, mais pas suffisamment rapidement ! Je devrais réellement me pratiquer davantage avec ce pouvoir, que je puisse me régénérer de manière plus rapide. Ce n'est pas le cas, alors elle reste supérieur à moi. Pour le moment, je suis debout et elle étendue, mais elle ne tarde pas à bondir dans ma direction, me jetant carrément sur le dos. Elle commence à me frapper directement dans laggle sans que je ne puisse rien faire pour l'en empêché. Elle s'est assise sur moi et me frappe encore et encore avec beaucoup de force ; plusieurs coup de poing s'abattent sur moi alors que je réussis finalement à déprendre mes bras. J'essaie de me débattre, mais le coup de poing qu'elle me fou dans l'estomac m'arrête sec de bouger. Là, je peux pas dire que j'ai pas mal. Je ressens un brûlement au plus profond de mes tripes alors qu'elle me prends et me fracasse le dos contre le sable dur de l'arène. Légèrement plus fort et elle m'aurait sans doute casser la colonne vertébrale et quelques os de la nuque contre le sol. J'ai la nette impression que chacune de mes vertèbres vas s'égrainer si elle me cogne contre le sol encore une fois. Non. C'est pire. Je me retrouve nez à nez avec un mur en béton, le mur trop dur de l'arène qui me donne automatiquement des mots de cœur épouvantable. Je ne me sens pas bien, réellement pas bien. Je ne respire pas bien, peut-être qu'elle m'a perforer un poumon à force. On entends un roulement dans ma gorge à chacune de mes respirations, c'est l'horreur. Un couteau entre dans ma chair, il déchire la peau de mon épaule, le muscle affecté me fais presque hurler de douleur, mais je ne bouge pas. Je reste là en silence. Mon visage exprime un peu de douleur. C'est sur que je serai morte demain matin, faudra pas me demander de me lever pour bosser. Morte, je vous dis. Elle vas m'achever !

Je suis maintenant debout, soutenue contre le mur avec un poignard qui déchire ma chair en ressortant de ma peau, avec plus de douleur au visage que jamais. J'ai réellement mal, je souffre. Faut pas croire que cette nana vas me la laisser facile la victoire. Je suis pas quelqu'un qui abandonne facilement, mais là, c'est carrément de la torture ! C'est même plus un combat pour savoir qui est la plus forte, c'est de la torture pour savoir combien l'une peut faire souffrir l'autre. Un flèche se loge dans ma cuisse. Maintenant, j'ai les épaules en compote vu combien elle aime planter des trucs dans les os, cette salope ! Je serre les dents et me soutiens sur ma cuisse blesser pour lui donner un coup de pied puissant dans le bas du ventre pour la faire dégager. Elle recule de quelques pas, en même temps, je ne lui laisse pas réellement le choix si je veux pas finir découper en lambeaux. Je la toise du regard, je ne suis pas de nature méchante et impulsive ; c'est ça le problème. Je ne suis pas du genre à me battre pour absolument aucunes raisons. Je sens ma tête tournée. Je m'approche d'elle, je l'attrape par la gorge et la propulse contre le sol en sable de l'arène. Un coup de vent et elle se propulse dans les airs pour finalement se retrouvée aplatis contre le sol sous mon regard, je m'approche doucement, je lui donne un puissant coup de pied dans les côtes. J'ai la gueule en sang, je dois même saigner du nez, j'ai mal à la gorge, j'ai peut-être même bouffer du sable. Je m'assois sur elle et lui plaque laggle dans le sable en espérant qu'elle crève étouffer par cet amas de poussière dorée, parsemée du sang de ceux qui se sont battus. C'est dégueulasse, mon sang coule sur elle, alors que je tiens fermement sa tête contre le sable.

J'ai à peine le temps de lui foutre mon pied au cul, de la faire valser dans les airs, la plaquer dans le sable que déjà, je me ramasse avec du sable plein le visage. Des petits grains se fichent dans mes orifices oculaires de manière à ce que j'aie de la difficulté même à ouvrir les yeux. En même temps, pas besoin puisqu'on vient de m'entourer d'un ruisseau d'eau froide. Je sens l'eau glisser sur ma peau. Elle m'encercle et moi, je ne respire pas. Pourquoi est-ce que j'utilise pas mon don sur l'air pour m'aider ? Parce que j'y arrive pas. Je commence à manquer d'air. Je peux simplement plus respirer. Je sens de l'eau s'infiltrer dans mes pores, dans ma bouche et dans mes narines. Je me sens prise de vertige jusqu'à ce que mon corps s'écrase contre le sol devenu boueux sous les ruisseaux glacés qui se sont écraser sur le sable. C'est dégueulasse, mais je ne m'en soucis que très peu. Je tousse. Encore et encore, pour extraire toute l'eau qui s'est propagé dans mon corps. Je me sens de plus en plus étourdis, j'ai peine à regarder devant moi. C'est terminé. Je le sens, elle le sent. Nous savons toute les deux qu'elle gagneras. Je suis morte. Elle s'approche de moi et la seule chose que je vois, c'est son ombre s'arrêtant en haut de moi, mais je peux rien faire. Je suis incapable de tenter un seul mouvement dans sa direction. Elle me flanque un pied dans la poitrine, m'écrasant de tout son poids contre la tête en sable. Ça n'a rien de marrant, voyez .. du sable, c'est dur. Et encore plus quand se faire frapper dedans à plusieurs reprises ! Ce n'est pas sympa, du tout. Je me sens lever de terre, une énorme douleur à la racine des cheveux, elle me tient par ma longue chevelure dorée. Si elle m'arrache un seul cheveux, je lui découpe les ailes. Nan, je suis beaucoup trop faible pour le faire, mais je me vengerai sans doute. Plus tard. Quand je serai bien. Elle me plaque dans le mur, je n'en peux plus. Ma tête exploseras sans doute bientôt, d'un claquement de doigt, je me ramasse à nouveau contre le sol de l'arène où l'on entends d'énorme cri. J'ai mal à la tête.

Vos. Gueules.

Je ne vois plus ce qu'elle fait. Je me sens molle et puis c'est tout. Des douleurs nouvelles à quelques endroits de mon corps. Ma poitrine. Mon estomac. Mon visage. Je n'ai aucune réaction. Je ne me sens pas bien, j'ai l'impression que je vais gerber, mais j'ai même pas assez de force pour le faire. Une sensation de légèreté, puis mon poids qui s'écrase contre le sol. Je ne bouge pas. Je n'ai plus envie. C'est peine perdue, je suis morte de toute manière. Je n'ai plus de force dans les bras, ni même dans les jambes. Je n'ai pas assez de force pour me relever non seulement. J'ai les yeux clos et je respire à peine. Madame m'a défoncé le thorax je pense, j'entends un sifflement dans ma gorge, mais j'ose pas bouger de peur de me faire éclater en mille morceaux.

J'entends des sifflements dans l'arène. J'entends quelque chose, mais j'ai l'impression que rien ne se passe. Je me fais soulever, on m'embarque. C'est la fin. J'ai perdu. Elle doit faire la fière. Je me fais étendre dans une civière, du moins, c'est ce que je pense.