Une rencontre des plus étrange [PV. Haine]

« Le noir est l'aspect visuel des objets qui n'émettent ni ne reflètent aucune part du spectre de lumière visible. Même si le noir est parfois décrit comme achromatique, ou sans teinte, il peut en pratique être considéré comme une couleur, comme dans les expressions « chat noir » ou « peinture noire ». » (wikipédia)

Je flottais dans un noir parfait, je ne pouvais absolument rien voir. Ici rien n’avais d’existante, ombre et lumière, joie et peine, tout cela n’avait aucune importante, tout cela n’existait pas. Il y avait juste moi, qui flottais dans un océan de ténèbres, dérivant lentement vers … quelque part, ou peut-être nulle part en fait, je ne savais pas. J’ignorer également si j’étais en vie ou pas, je ne sentais plus rien. Avais-je encore un corps ? Ou étais-je une simple âme à la dérive dans ce qui semblait être un tour noir sans fond ? Bonne question, et je n’en avais malheureusement pas la réponse, mais j’étais incapable de bouger, de sentir, de voir ou même d’entendre. Je n’avais tout simplement aucun sens, rien qui puisse m’indiquer sur je vivais ou non.

« Une non-couleur est un terme générique qui se réfère aussi bien au noir, au blanc qu'à une variante de gris (qui forment alors l'ensemble des "non-couleurs"). Dans ce contexte, la "couleur" est alors tous les autres mélanges dits "chauds" (orange, jaunes, rouges...) ou "froids" (bleus, verts...). » (wikipédia)

Cela devenait lassant, je ne savais pas depuis combien de temps de flottais, le concept même de temps ne semblais pas existait dans cette endroit, mais je commençais à e avoir plus que marre. Personnellement l’imaginais que les enfers seraient un endroit plus … chaleureux, ou du moins avec des couleurs, car là le noir j’en avais ras le bol. Le bon point dans tout ça c’est qu’au moins je n’avais pas froid, ni faim, chose que j’avais avant de plonger dans cette état. A bien y réfléchir c’est peut-être bien l’enfer, après tout j’étais en train de mourir d’ennuis, c’est une torture parfaite. J’aurais bien poussé un soupir mais je ne le pouvais pas.

Au bout d’un certain temps, bien que je suis incapable de dire combien, j’aperçu enfin le bout du tunnel, enfin si je puis dire. Ce fut tout simplement quelque chose qui sortit de l’ordinaire. Une douleur, chose que je n’avais pas ressentie depuis un moment, comme si quelqu’un venait de tomber sur moi, puis ma conscience se fit comme aspirais.

J’ouvris mes yeux avec difficulté, au final je me plaignais de l’océan de ténèbres mais j’y étais bien mieux. J’étais consciente depuis à peine cinq secondes et déjà mon corps me faisais souffrir comme jamais. J’avais l’impression que chaque millimètre carrée de mon corps était en train de se consumer, de quoi largement regretter le lieu dans lequel j’étais plongé avant. Et ma gorge, je suis sûr que même le désert devait-être moins sec que ça.

Un poids sur mon ventre attira mon attention et je vis rapidement qu’une jeune fille était étaler sur moi, que faisait-elle ici ? D’ailleurs que faisais-je ici moi aussi ? Et où était-on ? ça ne ressemblais en rien à l’endroit froid et glacial dans lequel on m’avait abandonner après le massacre de mon clan. A la place j’étais dans une grande pleine, pas vraiment je genre d’endroit où je passerais ma journée mais bon.

Je poussa la fille sur le sol avant qu’elle n’est le temps de réagir et pris quelques secondes pour la détailler. Elle était belle, des long cheveux blond avec quelque mèche de couleur différente sur le front, la taille fine, la peau de nacre. Et surtout elle semblait avoir bon goût, et j’avais absolument besoin d’un repas, alors elle ferait sans trop de problème l’affaire. Je la martien en sol en me plaçant au-dessus d’elle, une de mes mains sur son épaule. Lentement j’approcha mon visage de sa gorge afin d’en huer le parfum. Je ne regarda pas son visage, de toute façon elle devait être effrayé, comme la plupart de mes victimes. Avec délicatesse je plaça un coup de langue sur une de ses veines, et lentement je rapprocha  mes canines de son cou.