Des arbres encore [pv: Lyssea]

Des arbres encore ! Eh ouais qu'est ce que tu veux, c'est la forêt quoi...

Toi Lyssea, tu n’avais jamais eu l’occasion de te lever si tôt, tu t’étais étonné toi-même en te levant à cette heure très matinale, sept heures il était, et tu étais déjà levée, en train de te coiffer dans la salle de bain, attendant que tes parents se réveillent à leur tour. Et oui, même tes parents n’étais pas levés ce matin, ce qui t’étonnait encore plus, eux qui était toujours debout avant toi. Tu ramenas tes cheveux d’un seul côté et en fit une tresse gauloise, très à la mode ces temps ci. Tu descendis prendre des tartine beurrée et tu pris un petit bout de papier où tu marquas soigneusement que tu t’en allais pour la forêt. Lyssea, tu attrapas ton lapin qui dormait dans sa cage et tu le déposas soigneusement au fond de ta besace, le laissant dormir tranquillement. Les rues étaient calmes, tu ne les avais jamais connues comme ça, d’habitude quand tu te levais Lyssea, il y avait déjà beaucoup d’animation au dehors. Tu pris la direction de la grande entendue d’arbre que tu voyais au loin, ta destination, la forêt, Lyssea. Tu n’avais pas encore eu l’occasion de t’aventurer en profondeur, dans cette forêt, Lyssea. Cependant, tu en connaissais plus que tu en lassais paraître. Tu connaissais certains endroits de la forêt, dont personne à part toi avait eu l’occasion de visiter, tous ça grâce aux livres ennuyants que personnes n’a envie de lire, Lyssea. C’est pourquoi tu ne connaissais pas très bien le chemin courant de la forêt, mais plutôt des petits passages camouflés où tu aimais bien aller te réfugier, Lyssea. Pour une fois seulement, tu avais envie d’explorer les endroits qui t’étais inconnus dans cette forêt, Lyssea, tu allais donc suivre le sentier, qui s’aventurait dans les coins ordinaires de la forêt. Tu étais étonné de la beauté du chemin ordinaire, les oiseaux qui chantaient, le vent qui soufflait, tout cela ensemble créait quelque chose de très mélodieux, comme une musique. Plus tu avançais Lyssea, plus cette musique étais mélodieuse quand elle parvenait à tes oreilles, c’étais magnifique, si magnifique que tu te perdis dans tes pensées et tu ne prêtas plus aucune attention à ce qu’il se passait autour de toi, Lyssea. Si bien, que tu te perdit dans cet amas de grand chêne, de bouleaux et de frêne, dans cette immense forêt Lyssea. Tu ne t’y retrouvais plus, tout cela ne serait pas arrivé si tu avais eu une carte ou si tu avais renoncé à cet élan de curiosité qui t’avais saisi à l’entrée de la forêt. Quelque chose te soulagea, une petite voix, délicate, mélodieuse et féminine, quelqu’un étais quelque part près de toi Lyssea. Tu regardas tout autour de l’endroit où tu étais, tu ne trouvas personne, où étais la personne dont tu avais entendu la douce voix ? Tu n’en avais pas la moindre idée, tu savais juste qu’elle était là, quelque part, Lyssea. Tu cherchas pendant plusieurs minutes, le temps passait, tes parents devaient s’être levés et devaient avoir lu le mot que tu avait laisser sur la table de la cuisine, écrit avec ta belle plume d’oie que tu gardais toujours près de toi, elle devait être dans ton sac d’ailleurs, Lyssea. Cependant c’était la personne à la voix mélodieuse que tu cherchais maintenant, et non ta plume d’oie, mais tu commençais à désespérer, tu ne voyais personne à proximité, si ça se trouve, la personne devait être partie à l’heure qu’il est. Tu commençais à pleurer, des larmes perlaient sur ton visage angélique, comme de la rosée, Lyssea. Ton reniflement triste était bien audible, y avait-il encore un peu d’espoir que la personne à la voix douce soit encore là Lyssea ? Tu pensais que oui, il y avait encore une chance, une infime chance que tu devais saisir, que tu devais tenter.

LYSSEA ✎ Est-ce que il y a quelqu’un ?

Tu avais très peur, Lyssea. Tu étais perdue, parmi les arbres, avec une personne sûrement près de toi, mais elle ne se manifestait pas, il n’y avait plus d’espoir ? C’est ce que tu pensais à cette instant et tu te mis à pleurer de plus belle, Lyssea, espérant que quelqu’un vienne à ta rescousse.

Des arbres encore ! Eh ouais qu'est ce que tu veux, c'est la forêt quoi...

Tu fus indéfiniment surprise quand une grande femme apparut devant toi. Elle était belle, grande, grande et belle, tu n’avais jamais été en admiration devant quelqu’un comme tu l’étais maintenant, qu’est ce que tu aurais aimé lui ressembler. Avec ses merveilleux cheveux d’un blanc presque blond magnifique, comme le blé, le blé d’été, Lyssea. Tu t’y connaissais en blé, tu ne savais pas pourquoi, ta mère Déméter sans doute, mais toi tu ne le savais pas, que c’était à cause de cette mère, que tu n’as jamais connue.  

RUKA × Excuse-moi, je regardais le monde de là-haut. Je t'ai pas fait trop peur j'espère ?

Sa voix était magnifique, mélodieuse, harmonieuse, magnifique en somme, Lyssea. Tu réalisais alors à quel point ta voie sonnait faux, qu’elle ne pouvait égaler une beauté telle que celle de la merveilleuse dame. Tu aurais tout fais pour ressembler à celle que tu avais en face de toi, Lyssea, mais on ne choisis pas son destin, la vie t’as dessinée comme ça Lyssea, tu dois l’accepter.

LYSSEA × Non non tout va bien, je vous remercie de m’avoir posé la question.

Quel problème que de répondre à cette question mélodieuse par ta réponse faible et sans rythme, tu détestais ta voix Lyssea, en tout cas comparée à celle de cette merveilleuse dame, ce n’était rien, ta voix n’était rien. Cependant tes mots étaient plus jolis que ta voix, cette phrase, cette réponse à l’intension de la magnifique dame, elle était pleine de politesse, et d’admiration, tu aimait tes phrases, tu aimais tes parents, eux qui t’avaient appris à être si polie, et les livres aussi, qui t’avaient appris de nouveaux mots et de nouvelles expressions.

RUKA × Tu t'est pas perdue j'espère ? Tu habite loin ? Je ne sais pas si je pourrais t'aider mais ça serait avec plaisir. Même si je serai pas vraiment utile.

La magnifique dame riait légèrement, riant sûrement de quelque chose, ou de quelqu’un, plutôt logique, Lyssea. Tu souriat devant elle, cette dame te redonnait du courage, tu allais trouver un moyen de sortir de cette forêt tu en étais sûre, Lyssea.

LYSSEA × Malheureusement je craint que si. Pour ce qui est de mon habitation, elle se situe dans les quartiers résidentiels de Skyworld. J’aimerai bien effectivement que vous m’aidiez à sortir d’ici.

Quelle politesse, vraiment, tu étonneras tout le monde avec ce langage Lyssea, tu étonnes même tes parents par fois, surprenant n’est-il pas ? Tu t’étonnais dès fois toi-même, quand tu parles avec des adultes, ils sont toujours étonné, et le fait qu’ils soient étonné t’étonnes, tu trouve ça étonnant que des adultes s’étonnent que tu sois polie.

RUKA × Diantre, je me suis pas encore présentée, je me nomme Ruka Elizabeth Figaro. Enchantée de faire rencontre en ce si beau jour d'été où le vent caresse le feuillage des arbres.

Ruka Elizabeth Figaro ? Quel merveilleux nom, il collait bien avec la magnificence de la personne qui le portait, t’étais tu dis, Lyssea. Magnifique, tu trouvais ce prénom magnifique, Ruka, tu avais maintenant peur de dire le tien, Lyssea sonnait faux par rapport à Ruka, sonnait très faux, une symphonie raté en quelque sorte.

LYSSEA × Je me prénomme Lyssea Lolita Léonidas, très enchantée de faire une si humble connaissance mademoiselle Ruka.

Que de politesse, c'est à n’en point finir Lyssea. Tu étais dès fois trop polie avec les gens, même si tu compensais le fait de ceux qui n’ont aucune politesse, tu étais polie pour les autres en quelques sortes.

LYSSEA × Avant que je ne rentre, auriez vous envie de m’accompagner dans ma ballade ?

Effectivement, tu n’avais pas finis d’explorer la  forêt Lyssea, autant faire ça avec une bonne compagnie, et éviter de se perdre. Tu fouillas dans ton sac, posa ton lié sur le sol, lui demandant de se balader dans la forêt, tant qu’il revenait. Tu sortis en même temps Lyssea, deux gros sandwichs que tu avais emmenés au cas où tu serais restée jusqu’à midi et plus. Tu en tendis un à Mademoiselle Ruka.

LYSSEA × Tenez, je les ai confectionnés ce matin même, ils sont au jambon et au fromage, de l’emmental plus précisément, pour symboliser notre rencontre.

Tu le posas au pied de Mademoiselle Ruka et tu déballas le tien Lyssea. Tu croquas à pleine dents dedans, qu’il était bon.