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 { Comment te dire, je n'veux pas te mentir. | PV Kurama |

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{ Comment te dire, je n'veux pas te mentir. | PV Kurama | | Mer 06 Fév 2013, 23:24


« Comment te dire, je n’veux pas te mentir, tu m’attires et c’est là que se trouve le vrai fond du problème. »

Une semaine ? Deux semaines ? Trois semaines… ? Le jeune ne savait même plus. Malgré tout le mal qu’il se donnait, une longue chevelure bordeaux et des yeux verts venaient sans cesse hanter ses pensées. Les détails de la nuit torride aussi. C’était sans espoir. Quoi qu’il puisse faire, le dragon n’arrivait pas à se sortir de la tête Kurama. Kurama… C’était la seule chose qu’il connaissait de lui. A dire vrai, le grand brun n’est pas du genre à connaître entièrement la personne quand il s’agit de passer juste le temps d’une nuit avec. Le problème était le suivant : Masamune était obsédé par l’immortel. Pourquoi ? Il ne le savait pas vraiment, ou du moins ne voulait pas le savoir, car cela lui donnait des frissons. L’idée de penser sans cesse à quelqu’un et d’être en manque de sa présence n’était pas un bon signe pour notre hybride. En effet, il était le type d’homme froid et distant qui n’aimait pas vraiment les gens mais qui aimait le plaisir charnel. Forcément, cela voulait dire que, bien qu’il soit doux et tendre dans un lit, il ne cherchait pas plus loin. Pas de relations amoureuses. Par d’amour tout court. L’amour lui fait peur, et plus il pensait à Kurama, plus il avait peur. Peur d’être en train de l’apprécier, d’être en manque de lui. Il avait envie de le revoir, mais sa fierté prenait le dessus et par conséquent, il n’avait pas cherché à le contacter depuis leur rencontre. Pourtant, juste avant de partir, le bel immortel lui avait avoué qu’il travaillait à l’hôpital. Cela lui avait laissé sous-entendre qu’il ne refusait pas un rendez-vous, en quelque sorte. Tomber sur la mauvaise personne, Masamune n’allait pas le contacter. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui lui manquait. Il avait mainte et mainte fois hésité à tenter de le retrouver, tant le manque était présent. Néanmoins, son côté dragon, et donc par conséquent têtu, ne se laissait pas faire.

L’étudiant regarda sa montre. Il était presque une heure de l’après-midi, et il n’avait même pas encore préparé son repas. Forcément, à trop être plongé dans ses pensées et ce si beau visage. Maintenant qu’il y repense, il n’avait pas assez profité de ce beau visage… C’est comme s’il sentait qu’il n’avait pas assez regardé le visage de Kurama. Il avait envie de le revoir, de pouvoir être de nouveau fasciné par la particularité des yeux de ce vampire à changer de couleur selon ses humeurs. Le garçon secoua sa tête, tentant de reprendre ses esprits. Il fallait arrêter de penser à l’autre. La meilleure personne qui puisse exister était lui-même, un point c’est tout. Il fallait stopper ses rêveries d’adolescent amoureux et se reprendre en main. Kurama était beau, il n’y avait pas à discuter là-dessus, mais Masamune tenait de se persuader que c’était uniquement car il était un vampire. En repensant au fait qu’il était une créature de l’enfer, l’hybride passa ses doigts dans son cou. La trace de la morsure avait presque disparu. Poussant un soupire, il se lava les mains, et sortit de la nourriture et des ustensiles de cuisine afin de pouvoir se faire à manger. Il prit distraitement le gros couteau et commença à couper les légumes. Cependant, il ne regardait pas trop ce qu’il faisait, jusqu’à ce qu’une douleur le ramène sur terre. Il venait d’enfoncer la lame de son couteau dans son doigt. Ce n’était pas coupé, mais disons… Ouvert. Il venait de s’ouvrir le doigt. Rapidement, le jeune homme alluma l’eau pour mettre son doigt en-dessous. Rien à faire, ça saignait encore. Il se précipita sur l’armoire à pharmacie et tenta de stopper le saignement. Rien à faire non plus. Il détestait perdre du sang. En plus à cause de ça, il en avait répandu partout dans l’appartement. Géniale. Le sang ça tâche et c’est dur à faire partir. Néanmoins, il n’avait pas le temps de nettoyer là. Il fallait se dépêcher d’aller à l’hôpital s’il ne voulait pas perdre beaucoup de sang. Il mit une tonne de papier sur son doigt et quitta son appartement en vitesse.

Masamune démarra sa voiture et fila à grand vitesse en direction de l’hôpital de l’île céleste. Il n’y avait pas trop trop de monde à cette heure-ci. Heureusement pour lui, car déjà la tonne de papier commençait à s’imbiber de sang. La neige ralentissait cependant sa conduite. Une fois arrivé sur le grand parking, il se gara comme une bouse, et quitta son véhicule, énervé. Sur le coup, il ne pensait plus du tout à l’autre rouquin. Même si ce dernier travaillait ici, Masamune n’y pensait même plus. Le plus important pour le moment était qu’on soigne cette blessure à la con. Il arriva, donna tous les renseignements à la con etc, avant qu’on lui dise d’aller patienter dans la salle d’attente. Quand il entra dans la salle, il vit pleins de monde. Lentement, ses doigts allèrent masser ses tempes. Déjà, il n’aimait pas les gens. Ensuite, il n’aimait pas attendre. Enfin, il était de mauvaise humeur. Comment gâcher une après-midi : S’ouvrir le doigt !
Au bout d’un moment, un loooonnnngggg moment même, on lui demanda enfin de venir. Ce n’était pas trop tôt. Il avait bien envie de faire passer un savon au personnel, mais il se résigna à le faire. Il était conscient que si eux attendaient, c’est qu’à côté des gens passaient devant eux car ils étaient en danger de mort ou autre. C’était donc juste à cause de sa mauvaise humeur qu’il avait envie d’engueuler les gens. Après qu’on l’ait installé dans une petite salle, la personne regarda le dossier, puis le doigt. Ce n’était pas super à voir, apparemment. Il lui fit fait plusieurs choses pour tenter que le saignement arrête, mais ce n’était pas gagner. Il finit par lui déclarer qu’il fallait faire un ou deux points de sutures. Quelle horreur ! Il fallait donc que Masamune patiente encore, en attendant l’arrivée du toubib qui allait lui faire ça. Manquait plus que ça !

Après avoir gentiment patienté avec le sourire (c’est ironique), il entendit des pas s’approcher de lui. Il se mit à jurer que s’il tournait la tête et que ce n’était pas le doc qui allait le soigner, il partait d’ici et se débrouillerait seul ! Cependant, quand il tourna sa tête, un air surpris gagna son visage. Il avait devant lui un grand homme, avec une blouse blanche, et une longue chevelure rouge attachée. Il avait devant lui… Kurama. Le dragon se leva brutalement, et recula.

« Qu… Qu’est-ce que tu fais ici toi ?!! »

Très belle approche, mon ami. Même pas bonjour. D’un côté il était un peu secoué. Il ne pensait pas du tout à le croiser ici. En y repensant, il lui avait dit qu’il travaillait là… Mais de là que ce soit lui qui vienne le soigner… C’était peu probable ! Plus ou moins en tous les cas. Masamune avait son cœur qui avait tout d’abord loupé un battement, puis qui s’était mis à s’accélérer. Cet homme lui faisait tourner la tête ! Il décida de se rasseoir. C’était plus prudent, d’autant plus qu’il avait quand même perdu du sang alors… Reprenant ses esprits et ordonnant en vain à son cœur de se calmer, il planta son regard doré dans celui du vampire, et lui fit un léger sourire. Au fond, une partie de lui était plus qu’heureux de le revoir. En plus, il était plutôt très attirant dans sa tenue de médecin.






Anonymous
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Re: { Comment te dire, je n'veux pas te mentir. | PV Kurama | | Mer 06 Mar 2013, 02:33




Comment te dire,
Je n'veux pas te mentir.

L'amour pouvait frapper n'importe quand.
N'importe où. Mais surtout n'importe comment. Et c'était difficile pour Kurama d'accepter cette fleur naissante. Il n'avait passé qu'une nuit chez ce dragon, et pourtant son cœur mort était plus vivant que jamais. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas ressenti cela : ce sentiment d'aimer plus que sa propre existence. Sa longue et tumultueuse vie. En plus de deux cent ans de vie, il avait rencontré l'amour plusieurs fois, surtout pour des femmes. C'était probablement la première fois que son cœur s'emballait pour un homme. Il ne s'avouait pas ressentir quelque chose pour Masamune. C'était une idée qui restait abstraite, lointaine pour le moment. Une idée qui le rongeait progressivement, comme la maladie avec le temps. Car pour Kurama au départ, être amoureux c'était être malade.
Par le passé, il avait donné son cœur trop facilement aux autres. Et puis à force d'être blessé, il s'était rendu compte que le monde ne pouvait compter que des hypocrites. Personnes infidèles se complaisant dans leur médiocrité. Le vampire n'était pas de ce ressort. Il ne pouvait qu’exécrer cette attitude des plus irritables. Car manipuler les plus faibles pour se renforcer et prouver sa supériorité, ce n'était franchement pas sa tasse de thé. L'amour, il le rangeait du côté des faibles. Mais il acceptait le fait qu'en lui, il y avait du fort et du faible. Comme chaque être vivant sur cette terre. De ce fait, il se considérait comme une personne capable d'aimer et d'être aimée. Même si son cœur ne battait plus et que son sang ne faisait plus le tour de ses veines et artères.

Les jours passaient et Kurama tentait vainement de l'oublier. Lui. Ce brun au sang si chaud et à l'odeur si enivrante. Le sang d'un hybride était des plus délectables, il fallait le reconnaître. Mais il n'y avait pas que cela qui avait chamboulé le rouquin dans son train-train quotidien. Ces yeux dorés le fixant tantôt froidement, tantôt brûlant de désir. Ce visage austère et pourtant brillant. Toute la personne de Masamune enivrait le vampire qui ne savait plus trop où se donner de la tête. Il essayait de se concentrer sur son travail qui l'accaparait de plus en plus, comme si le nombre de patients s'était accru soudainement rien que pour mettre dans l'embarras le rouquin. Son statut de chirurgien lui donnait des heures de travail très diverses. Il lui arrivait souvent de travailler de nuit, mais en créature immortelle, cela ne le dérangeait pas plus que ça. Il passait le plus clair de son temps dans son bureau, à remplir les dossiers de ses patients. La journée, il enchaînait les opérations chirurgicales, tenant à sa réputation de perfectionniste. Il était vrai que l'hôpital comptait de bons éléments dont Kurama qui avait appris la perfection avec au moins un siècle de pratique derrière lui. Alors il s'attendait beaucoup à ce que ses collègues lui refilent les cas les plus épineux. Avec cela, il s'était fait un nom dans le domaine, jouissant de son propre métier. Bien rémunéré, il ne se plaignait pas. Chaque jour qui s'écoulait, il découvrait de nouvelles choses dans le milieu austère de la chirurgie. Surtout lorsqu'on parle des consultations. Et aujourd'hui, il allait assister à un cas inédit.
C'était sensé être un jour normal pour Kurama. Il s'était levé en milieu de matinée, s'était occupé de la maison et en particulier de Zafira dont il suivait de très près son état de santé. La jeune ange était encore fragile, elle avait toujours besoin des soins prodigués par Kurama pour aller mieux. Il l'hébergeait, la nourrissait et lui faisait rattraper tout ce qu'elle avait oublié et pas vécu du monde extérieur. Une tâche très ardue qu'il s'efforçait d'accomplir chaque jour, alliant sa vie personnelle à celle de l'ange. Il avait préparé ses affaires pour aller travailler. Il confiait toujours la maison à Zafira et jusqu'à maintenant, il n'avait jamais été déçu d'elle. L'ange s'occupait très bien de la maison en son absence. Alors il partit au travail l'esprit tranquille, étant de service l'après-midi aujourd'hui. Une fois arrivé sur les lieux, il avait investi son bureau adoré, troquant sa veste noire pour sa blouse blanche si caractéristique du médecin. Il noua ses cheveux en une queue de cheval montante avant de mettre sur son nez ses lunettes de repos en prévision des futurs nombreux dossiers qu'il allait lire et relire. En vérité, il pourrait très bien se passer de ces lunettes, mais cela lui donnait un charme et il aimait se sentir un minimum humain. Le fait de mal voir devenait de plus en plus commun chez les mortels. Alors pour mieux se fondre dans la masse, autant duper le peuple.
L'heure des consultations avait sonné plus tôt que Kurama le pensait. Il avait donc délaissé ses dossiers pour se préparer à recevoir des patients aux maux encore inconnus. Cela pouvait passer d'un simple rhume à une pneumonie, tant que les symptômes parlaient. Le vampire venait à peine de sortir de son bureau qu'une infirmière arriva d'un pas pressé, l'avertissant d'un cas plutôt fâcheux : accident de cuisine. Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas à faire à ça. Il suivit donc l'infirmière sans un mot, emboîtant le même pas qu'elle, c'est-à-dire avec plus ou moins de rapidité. Il descendit d'un étage pour accéder à la salle d'examens où le patient attendait son sauveur. Et là, ce fut le choc. Dès qu'il pénétra dans le couloir, Kurama put sentir cette odeur si singulière. Ce sang bouillonnant gâché inutilement dans les mouchoirs, compresses et autres artifices tentant de stopper le saignement. Le rouquin était sûr d'une chose désormais : Masamune était venu ici, de gré ou de force. Peut-être pas pour revoir Kurama qui lui avait dit la fois dernière travailler ici, mais plus pour soulager son doigt meurtri par une lame bien aiguisée. Kurama eut un arrêt de quelques secondes devant la porte fermée de la salle d'examen. L'homme qui le chamboulait était à l'intérieur. L'homme à l'origine de tous ses tourments attendait. Il était à présent certain d'une chose : il allait devoir affronter ses propres sentiments.

Sa main se posa sur la poignée. Il poussa la porte. Ses yeux percutèrent ceux dorés de Masamune. Il contenait sa surprise et sa joie à l'idée de le revoir. Après tout, il se devait de rester professionnel. « Qu… Qu’est-ce que tu fais ici toi ?!! », s'empressa de balbutier le dragon. Le vampire ne répondit rien et décrocha son regard de lui, prenant entre ses mains le dossier que tendait l'infirmière qui quitta par la suite la pièce. Kurama laissa le silence s'installer dans la salle, feuilletant attentivement et rapidement les pages concernant Masamune. Rien de bien particulier à déclarer. Juste le doigt bien tranché par un couteau de cuisine. Kurama baissa un peu ses lunettes et jeta nonchalamment le dossier sur la table à côté de lui. Il s'approcha du dragon assis, tenant sa main comme s'il s'agissait de sa propre vie. Kurama se pencha sur lui. Le sang montait à ses narines depuis cinq bonnes minutes et il s'étonnait lui-même de tenir face à cela. C'était une situation terriblement enivrante. Il finit par briser ce silence pesant, préférant s'occuper rapidement de son doigt :« Fais-moi voir. Tu peux me faire confiance. » Bien que Masamune eut un peu du mal à se laisser faire, Kurama réussit à prendre entre ses mains fines sa main meurtrie. Ses doigts défirent lentement les compresses entourant le doigt blessé, puis il constata l'horreur des dégâts. C'était bien profond, mais pas suffisamment pour que cela ait atteint l'os. Il n'y avait pas d'inquiétude à ce sujet. Il posa la main endolorie de Masamune sur la table exposée à la lumière du projecteur médical avant de fouiller dans les tiroirs pour sortir de quoi soigner ça convenablement, à savoir une paire de gants en latex, du fil et une aiguille ainsi qu'un anesthésiant local et de quoi nettoyer la plaie. « Comment as-tu fait pour te couper ? Je te connais plus adroit... » fit-il pour détendre l'atmosphère tandis qu'il s'asseyait en face de lui pour procéder aux premiers soins. Tout d'abord il enfila la paire de gants avant de désinfecter la plaie qui avait cessé de saigner depuis quelques minutes. Le vampire épongeait avec douceur, passant la compresse froide sur la blessure ouverte, et donc très sensible. Il surveillait les moindres réactions de Masamune. Il ne désirait pas lui faire de mal. C'était son boulot en même temps.
La plaie désinfectée et donc bien propre, Kurama pouvait enfin s'attaquer à la suture. Il prépara la seringue pour anesthésier le bout du doigt du dragon. « Tu ne sentiras qu'une douleur de piqûre, et ensuite ton doigt sera endormi le temps que je recouse ça. » Il plongea son regard dans le sien, pour le rassurer sur ses intentions. La communication était très importante dans ce genre de situation. Quelqu'un de blessé voulait toujours compter sur quelqu'un de confiance, quelqu'un de professionnel, pour se soulager et se sentir en sécurité. Kurama ne voulait que ça de Masamune : qu'il accepte que l'homme avec qui il avait couché puisse le protéger à sa manière. Son regard se détacha du sien. Il piqua sans attendre sa main, bloquant cette dernière par le poignet pour que le dragon ne la bouge pas pour qu'il ne souffre pas davantage. Il injecta un infime dose, et en quelques secondes le doigt atrophié du jeune homme était inanimé. Le vampire testa la sensibilité de ce dernier. Il passa son stylo sous la paume, zone sensible du doigt. Rien. Bon signe. Puis il prépara le fil et l'aiguille avant de l'approcher de la plaie. « Tu me dis quand je peux commencer. Essaie d'imaginer à quelque chose d'agréable, quelque chose qui te fait sourire ou rougir. Je ne sais pas, ce que tu veux. » Il était toujours préférable de donner un stimulis à un patient pour que la tâche soit moins difficile à accomplir. La simple vision de l'acte pouvait être ardue à faire, alors les yeux fermés il était mieux d'imaginer à quelque chose de bien. Quelque chose que l'on aime. Pour fuir la douleur. Pour fuir le chagrin, et surtout pour se donner une sécurité de plus. Une sécurité que l'on cherchait tous quand la santé déclinait.


Masamune Takano & Kurama Cescil

CODE BY AMIANTE




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Re: { Comment te dire, je n'veux pas te mentir. | PV Kurama | | Jeu 14 Mar 2013, 22:45


« Comment te dire, je n’veux pas te mentir, tu m’attires et c’est là que se trouve le vrai fond du problème. »

L’infirmière quitta la salle après avoir remis le dossier au médecin. Non, pourquoi est-elle partie ? Maintenant il se retrouvait seul avec Kurama. Il se retrouvait seul avec la personne à qui il pense souvent et que ça l’énerve au plus haut point. Si l’envie de l’enlacer et de l’embrasser de nouveau lui revenait hein ? Qu’est-ce qu’il ferait ? Pourquoi est-elle partie… De plus, un lourd silence venait de s’abattre dans la salle. Masamune était mal à l’aise. Il n’aime pas être mal à l’aise. Du coup, il n’est pas content. Le dragon ne regardait pas le vampire. Il faisait comme si de rien était maintenant. Il entendait tout, cependant. Il écoutait chaque mouvement du médecin. L’hybride entendit le dossier être balancé sur la table, et des pas qui lui annonça que l’immortel se rapprochait de lui. Il jeta un brève regard vers le bas qui lui fit comprend que Kurama était tout près de lui. Son cœur ne s’arrêtait pas. Sa voix envoutante brisa cette lourde ambiance. Il rassurait le dragon, lui disant qu’il pouvait lui faire confiance. Bien évidement qu’il avait confiance en lui, c’était son métier de soigner les gens ! Heureusement qu’il pouvait avoir confiance, sinon il faudrait se poser des questions. Cela dit, le beau jeune homme ne se laissait pas approché si facilement quand il s’agissait d’une blessure. C’était un hybride. Son côté animal faisait qu’il pouvait être dangereux et agressif quand il était blessé. Après quelques ronchonnements et hésitations, le dragon donna sa main au rouquin.

Kuruma regarda les dégâts de son doigt, puis se leva, en train de fouiller les tiroirs et préparer l’intervention. Pendant ce temps, le cœur du garçon finit par se calmer. Masamune regardait son doigt couvert de sang. Il se demandait comment faisait le vampire pour ne pas se jeter sur lui et le vider jusqu’à la dernière goutte. C’est vrai, il avait dit lui-même l’autre fois que le sang de dragon était particulier… D’un côté, en y réfléchissant bien, Kurama était peut-être un papy vampire et de ce fait, il avait appris durant sa longue vie à se maitriser. Un peu comme les vampires du film de fille là. Twilight. Kurama revint vite, et tout était prêt. Masamune jeta un œil et aperçu du fil et une aguille. Bon, apparemment il ne s’était pas loupé. Il allait avoir des petits points de sutures. Génial. Il leva les yeux au ciel et poussa un soupire. C’était bien sa journée… Kurama enfila des gants stériles, et lui demanda comment il s’était fait ça, vue qu’il le connaissait plus adroit. Cela fit sourire le jeune homme… Intérieurement.

« Si tu lisais les dossiers de tes patients…. Tu aurais su que je me suis blessé en faisant de la cuisine ! »
C’était froid, mais ça avait le mérite d’être clair. Masamune avait raison d’un côté, mais il n’était pas obligé de l’envoyer balader pour une simple question. Au contraire, le vampire essayait d’entamer un dialogue car l’atmosphère était insupportable et voilà comment ça finit. Masamune envoi un pique. D’un côté, le dragon évite le plus possible de parler inutilement. Et pour lui, cette question-là était inutile. Cependant, il avait bien aimé la petite remarque finale du vampire. Ce dernier désinfectait la plaie, lui annonçant qu’il n’allait rien sentir par la suite.

« Tu me connais plus adroit hein… T’en a pas eu assez avoue… »
Il le provoquait légèrement de ses yeux dorés. Cependant, son jeu s’arrêta brusquement quand il vit la petite seringue s’enfoncer dans sa peau. Des images de son passé resurgirent en quelques instants… Toutes ces piqures que les aides-soignants lui injectaient chaque jour… Il n’aimait pas les piqures. Il ne voulait plus en voir. Alors que Kurama testait l’efficacité de l’anesthésie, Masamune se leva brusquement et s’éloigna de lui. Il se tenait la main et jetait un regard remplit de haine au médecin. On aurait dit que ces yeux avaient virés au noir et qu’il voulait le tuer rien qu’avec son regard. Sa respiration s’était accélérée. Il avait la rage. Pourquoi il n’avait pas vue la seringue plus tôt ? Il aurait demandé à Kurama de ne pas l’anesthésier et il aurait surmonté la douleur de l’aiguille. Pourquoi avait-il tout gâché !

« Pas de seringue. Plus jamais. »
Sa voix avait un peu changé. Son comportement aussi. Il scrutait attentivement le rouquin, prêt à lui cracher n’importe quoi à la figure s’il approchait. Des horribles images le tourmentaient. Soudain, il se rappelait de la promesse qu’il s’était faite. En arrivant sur cette île, Masamune s’était promit d’essayer d’être « sage », pour ne pas se retrouver une fois de plus enfermé entre 4 murs avec une camisole. Sa respiration devint stable, et il se détendit. Le calme revint dans la pièce, et l’hybride s’approcha de Kurama. Il posa ses fesses sur la chaise et lui donna sa main, silencieux.

« … Tu peux commencer. »
Comment tout gâcher. Que va penser le vampire de lui maintenant..? Il va le trouver fou. Pourtant il ne l’est pas. Non, il va bien. Pas de problème. Il va bien… Tout va bien… Sa main « valide » tremble un peu, mais ça va. Tout va bien.






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