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 ••• cris d'une âme sans vie ; Ryann

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Sang-mêlé Dragon & Démon

Fiche de personnage
Capacités & Armes:
Relations & Commentaires:




Darragh W. «E» Valkyrie
Darragh W. «E» Valkyrie
Sang-mêlé Dragon & Démon
Coeurs : 16 Messages : 33
Couleurs : darragh — steelblue
ironie — black
J'ai traversé le portail depuis le : 29/10/2016 et on me connaît sous le nom de : Pizza. Mon nom est : Darragh Valkyrie. Actuellement je suis : un bâtard. Il paraît que je ressemble à : Portgas D. Ace (One Piece) & Andrew Garfield (irl). et à ce propos, j'aimerais remercier : Midona la plus belle.
••• cris d'une âme sans vie ; Ryann | Mer 16 Nov 2016, 18:32

Cris d'une âme sans vie ;
vie d'un cœur sans conviction



ft. Ryann

dialogue en lightcyan
hrp. je suis un peu en retard oui pardon ,_,

Il faisait froid, humide, pouilleux - sale. Cette salle, noire et sans vie, éclairée par la maigre lueur qui s'échappe des couloirs, elle l'avait baptisée la Terreur, à cause des battements effrénés de son palpitant, de l'inquiétude moite chaque fois qu'une voix s'élevait dehors d'entendre la si jolie voix de Cinnamon. Ils avaient essayé de la faire parler - elle le croyait. Ils avaient essayé de lui arracher son prénom - elle en était persuadée. Ils n'avaient jamais prétendu qu'elle avait une complice, mais elle le sentait au ton de leur voix - paranoïa. Ils imaginaient qu'elle ne verrait rien et elle avait souri, s'était tue.

Puis ils lui ont envoyé l'Autre, qu'elle l'avait appelé. L'Autre avait quelque chose de plus, pas vraiment de douceur ou de tendresse, mais quelque chose d'attirant, qui ne la menaçait plus. C'est qu'ils avaient tout essayé, pour la faire parler, mais qu'elle avait toujours fini par rire, d'un rire clair et hystérique, sans appel, ayant pour seul écho la folie qui s'était répandue dans sa cellule. Ils avaient tout essayé - ça oui - mais à partir du moment où ils l'avaient envoyé Lui, ils avaient réussi.

Aujourd'hui aussi, il était là. Et aujourd'hui aussi, elle s'était assise au bord de ce qu'ils osaient appeler « matelas » - autant dire une brique de coton. Et comme tous les Aujourd'hui depuis des jours déjà, elle l'avait estimé du regard, une lueur brûlante dans les yeux - confondue entre son esprit de contradiction et ses âmes qui lui chuchotaient de parler.

── Fermez-la ! Je parlerai quand j'aurai décidé.

Elle s'était renfrognée, les épaules fermées et le regard sombre, froncé. Elles ne pouvaient s'empêcher de la harceler, de lui murmurer au creux de l'oreille de cesser sa folie - sa décadence. Mais qu'y pouvait-elle ? ils l'avaient créée ainsi. Pour saccager, ravager, déchirer, détruire. C'était sa vie à elle, la mort. Qu'y pouvait-elle ?

Elle avait maintenu son regard dans le sien, totalement incapable de trouver quoi que ce soit à dire. Ce n'était même plus une question de volonté, mais de danger. A quel point pouvait-elle être honnête ? A quel point devait-elle être honnête ? Devait-elle être honnête ? Ses âmes auraient eu pitié de leur karma, si elles n'avaient pas déjà été habituées.

── Je sais pas quoi te dire, l'Autre. Je sais plus où je m'étais arrêtée.

Elle avait haussé les épaules, parce que ça n'avait pas vraiment d'importance. Elle pouvait tout aussi bien recommencer ce qu'elle avait raconté la fois précédente. Il était payé pour l'écouter, de toutes façons. Et il était payé pour l'écouter le temps décidé. Elle était coincée. Un soupire siffle entre ses lèvres abîmées, écorchées par le temps et ses morsures incessantes. Son regard s'échappe, quelques secondes à peine.

Et lorsqu'elle revient à lui, elle rit, et son rire fait écho contre les murs froids de sa Terreur, pour s'éteindre aussitôt.

── J'ai tué personne. C'est écrit sur vos papiers, non ? D'ailleurs je savais même pas qu'il y avait des blessés avant que vous m'en accusiez..

Ses paupières tombent sans se fermer, ses lèvres entre-ouvertes, le souffle chaud. Elle se mord l'intérieur de la joue, rouvrant ses plaies, ses ongles plantés dans ses bras et le nez plissé, comme une grimace. Elle pourrait partir - s'enfuir, n'être plus qu'un nuage de fumée brûlante. Mais elle savait bien pourquoi elle était là ; elle avait sacrifié sa liberté pour la sécurité de Cinnamon. A quoi ça la menait, cet amour inconditionnel pour les âmes écorchées.





Anonymous
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Re: ••• cris d'une âme sans vie ; Ryann | Dim 01 Jan 2017, 21:36

Cri d'une âme sans vie
We make our own sins
Interdit de fumer. C’était ce qu’il y avait écrit sur la plaque à l’intérieur du commissariat, en rouge, avec une cigarette barrée. Le message c‘était gravé dans ton esprit et tu en avais compris le sens. Tu savais donc que tu n’avais pas le droit de le faire, que c’était plus déconseillé qu’illégal. Les lettres étaient claires, ton regard scintillant avait analysé et imprimé le sens des mots affichés, mais la cendre de la cigarette que tu tenais entre tes doigts continuait à tomber sur le sol dégueulasse du bureau de ton supérieur. Parfois, on comprend ce qu’on nous demande, on fait la part de ce qui est bien ou mal, mais on s’en fou. C’était ton cas. Tu avais ta propre vision du bien et du mal. Et si, dans certains cas, la signification du message n’était pas assez claire, ton métier était de l’expliquer. C’était l’interrogation majeure de la nouvelle affaire que tu dirigeais. Cette nouvelle patiente, cette nouvelle énigme, cette question persistante et toujours sans réponse : est-ce qu’elle avait compris le message qui dit qu’il ne faut pas faire de mal à autrui et l’avait-elle fait délibérément ou était-ce seulement une pauvre suite de circonstances ? Tu devais trouver la réponse, mais comme un briquet, elle restait introuvable lorsqu’on avait besoin d’elle.

Ton supérieur fit mine de chasser la fumée qui lui chatouillait les narines après avoir quitter tes lèvres avant de poser sur toi un regard plein de reproche et de colère qui ne fit rien de plus que te faire sourire. Ah, voir la frustration qui tiraillait ses traits suite à son incapacité à résoudre cette affaire sans ton aide te faisait un bien fou.

» Mes honoraires aggravent-ils votre situation financière?
» Tu ne crois pas si bien dire. Mais nous ne pouvons pas continuer à consommer autant d’énergie pour une seule affaire alors soit elle parle, soit elle finie internée. Aucun avocat ne voudra plaider sa cause, elle peut plaider coupable et s’en tirer avec quelques années.

Les doigts tapotaient sur le filtre pour se débarrasser de la cendre qui commençait à s’accumuler au bout du poison et tu pris quelques secondes pour réfléchir à cette annonce. Tu n’avais encore fait aucun rapport car tu n’avais tout simplement rien à dire. Le peu de séances qu’on vous avez accordées avaient été vaines pour la police mais d’une grande utilité pour toi. Les mots prononcés s’étaient révélés rares de sa part, mais précieux. Elle restait fermée, mais tu sentais bien que le temps pressait, et tu les éléments que tu avais rassemblés étaient trop insignifiant aux yeux de la police ou d’un point de vue médical pour que tu puisses faire un profil psychologique. Mais comme dans la majorité de ces cas, tu fis confiance à ton instinct, cet instinct qui faisait de toi le meilleur dans ton domaine et qui ne t’avait jamais trompé.

» Elle n’est pas coupable.  L’emmener dans un hôpital psychiatrique ne ferait qu’aggraver son cas et vous prendriez des risques si elle faisait exploser l’hôpital, ce qu’elle fera vu son état psychologique actual. Imaginez que tout retombe sur la police nationale, ce serait un scandale. Je vois déjà les gros titres.

Des mots bien choisis accompagnés d’une pique pleine de venin que tu pris soin de lancer dans le but d’arriver à la conclusion finale. Ton supérieur se retint de te traiter de connard à haute voix mais il n’en avait pas besoin parce que tu savais qu’il le pensait, alors tu repris lorsqu’il te fit mine de continuer, devinant que tu avais déjà un plan ; sinon tu ne serais pas face à lui à lui casser les couilles.

» Je vais la faire parler. Assez pour prouver son innocence et après, on fait un deal avec le procureur, elle est relâchée sous caution, elle devient ma patiente. Elle est dérangée, et en tant que psychiatre assigné à l’affaire je n’ai pas le droit de vous laisser l’interner si cela peut aggraver son état.
» Fait la parler, et à ce moment là on aura un deal, Evans.

Une poigne ferme échangée, puis tu offrais une cigarette qui ne fut pas refusée. Tout le monde aimait briser les règles, écrites ou pas, même les meilleurs.
Des risques. Tellement de risques. Tu t’étais assit face à elle, la cheville sur le genou ; jambes croisées, le regard vide posé sur elle à l’écouter parler seule comme s’il s’agissait de ton quotidien. Parce qu’en réalité, ça l’était. Mais elle semblait encore plus perturbée que tes patients ordinaires, et tu aimais ça. Des individus blessés par un pouvoir contrôlé, ou peut-être pas ; c’était ce pour quoi tu étais là : comprendre, et non pas deviner. Alors tout devait venir d’elle. C’est pour cela que tu n’avais pas prononcé un mot avant d’entendre sa voix, parce que tu ne pouvais pas la pousser à parler à moins qu’elle ne le veuille, car tu savais que cela pouvait la conduire à s’enfermer et à ne jamais se confier à toi, et c’est tout sauf ce que tu désirais. Tu avais soutenu ce regard dérangé mais empli d’une beauté qui te confirmait que son cas n’était pas perdu. Il restait de l’espoir, mais personne n’aurait pu le lire dans tes iris, parce que tu étais le bloc de glace qui devait tout détruire pour tout reconstruire pour ne pas que le crime qu’elle a commis se reproduise. Et tu comptais bien y arriver, ta réputation était en jeu.

Sa voix se fit entendre, et tu aurais pu deviner sans lire son dossier qu’elle était jeune. Jeune mais cinglée. Mais chaque mot était comme un diamant qu’il fallait préserver de chaque tempête qui risquait de la mettre derrière les barreaux. Mais si dans un monde parallèle tu avais fait des efforts pour ne pas trop la brusquer durant les dernières séances, ce moment là était révolu. Il fallait qu’elle prenne conscience de ce qui l’attendait.

» Moi non plus, je ne sais plus où vous vous étiez arrêtée dans la mesure où vos réponses ne me sont d’absolument aucune utilité.

Alors le rire te laissa de marbre car chaque mot s’imprimait dans ton esprit pour une analyse complète. Tu pouvais presque entendre ses voix comme si elles étaient les tiennes, murmurant des conneries qui semblaient tellement vraies et irrésistibles qu’elles poussaient les plus faibles dans les profondeurs mêmes des enfers : la pure folie. Le control est la seule réponse que tu pouvais leur offrir pour les faire taire, et elles s’étaient tût à jamais, mais pour cela il fallait des années de travail et une volonté qu’elle ne possédait peut-être pas encore. Tes yeux se baissèrent sur les feuilles posées sur tes genoux et tu les retournais lentement pour les lui présenter : aussi vides que ton âme.

» Il n’y a rien sur mes feuilles. Elles sont vides. Mais vous pensez que nos accusations sont infondées, n’est-ce pas? Pourquoi? Vous ne vous souvenez pas de ce qui s’est passé, pour ne pas savoir qu’il y a eu des individus qui ont frôlé la mort?

Tu te penchais légèrement vers elle, pas assez pour envahir son espace vital, non, ce serait trop imprudent et pas du tout professionnel, mais assez pour qu’elle ressente à peine la puissance qui émanait de ton corps comme une aura de confiance qui n’aurait jamais dû se trouver là si tu n’avais pas choisi d’être psychiatre. Tes yeux plongèrent dans les siens comme pour troubler son âme déjà atteinte d’une encre qui avait tâché son innocence afin de parler d’un sujet qui était en réalité le problème que tu avais décelé dès vos premières minutes face à face. Tu n’attendais presque pas ses réponses, il fallait qu’elle ressente le besoin de parler, la frustration de ne pas pouvoir s’exprimer afin de déballer un maximum d’élément en un minimum de temps. Et plus vite elle le fera, le plus vite tu pourras la faire sortir de cet endroit ; mais tu gardais cette information pour un moment plus critique.

» Et si nous reparlions de ces voix. Elles vous parlent depuis longtemps?

Tellement présentes que tu pouvais même lui dire ce qu’elles lui disaient : probablement lui conseiller de se la fermer ou de t’effrayer. Mais ce qui était dommage c’est que le cauchemar qu’elle vivait depuis 22 ans était le tiens depuis plus longtemps, la seule différence était que tu avais fais en sorte de construire ton propre cauchemar avec tes propres règles et tes propres démons, avec tes propres pouvoirs à contrôler. Tu passais tes doigts dans tes mèches avant de faire scintiller tes yeux de cette lueur reptilienne qui montrait une concentration et un contrôle face à n’importe quelle épreuve, mais celle-ci se présentait plus difficile que les autres : il fallait que tu réussisses à la faire sortir de là sans t’y retrouver avec elle. Merveilleux.

» Ne les écoutez pas, je n’ai rien à faire de leurs réponses. C’est la votre, que je veux. Ne détournez pas le regard, concentrez vous sur ma voix.

Une voix était d'un calme qui faisait vibrer tes cordes vocal d'une force qui se reflétait dans ton regard rassurant. Elle pouvait te faire confiance; aussi surprenant soit-il.


Sang-mêlé Dragon & Démon

Fiche de personnage
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Darragh W. «E» Valkyrie
Darragh W. «E» Valkyrie
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Coeurs : 16 Messages : 33
Couleurs : darragh — steelblue
ironie — black
J'ai traversé le portail depuis le : 29/10/2016 et on me connaît sous le nom de : Pizza. Mon nom est : Darragh Valkyrie. Actuellement je suis : un bâtard. Il paraît que je ressemble à : Portgas D. Ace (One Piece) & Andrew Garfield (irl). et à ce propos, j'aimerais remercier : Midona la plus belle.
Re: ••• cris d'une âme sans vie ; Ryann | Jeu 26 Jan 2017, 22:04

Cris d'une âme sans vie ;
vie d'un cœur sans conviction



ft. Ryann

dialogue en lightcyan
hrp. bisou tu es mon premier rp depuis un millénaire

Parfois, à de très rares occasions, Decadence avait l'impression d'être humaine, d'avoir un profond sentiment de dévalorisation qui l'empêchait d'avancer, d'aimer et de s'attacher, ou de le faire par pur égoïsme, nourrie par l'espoir qu'elle sera aimée en retour. Parfois, à de très rares occasions, Decadence avait l'impression de ressentir des choses au fond de sa poitrine, que son cœur ne battait pas seulement dans le but de s'éteindre et qu'elle avait le choix de marcher droit ou pas. Parfois, Decadence avait l'illusion d'être vivante, et puis elle se rappelait qu'elle avait froid. Quand ça lui arrivait, elle avait vite fait d'oublier, de chanter à nouveau le chaos, à rire la tristesse et pleurer la joie, à mourir de vivre trop, à vivre dans l'idée d'une mort imminente.

« ── Vous ne vous souvenez pas de ce qui s’est passé, pour ne pas savoir qu’il y a eu des individus qui ont frôlé la mort?
── Je n'ai vu personne. »

Quand il lui parlait, pour le peu de mots qu'ils avaient échangés, il ne persistait plus de doutes. Cette sensation angoissante qui lui prenait parfois les muscles, fatalement, se rendait chaque jour un peu plus réelle, chaque fois qu'il lui adressait la parole en la considérant comme ayant une quelconque sensibilité. Il la persuadait qu'elle avait une âme, et ça la déchirait autant que ça la rassurait. Il parlait de Symphonia comme si elles étaient les intruses de leur propre corps - ces voix qui te supplient de vivre une seconde de plus.

« ── Et si nous reparlions de ces voix. Elles vous parlent depuis longtemps?
── Oui. »

Elle ricane, parce que la question lui paraît étrange. Decadence était née de leur douleur, à ses sœurs, ses belles qui pleurent, elle était née d'un malaise, d'une plaie béante dans leur cœur déchiré, alors bien sûr qu'elles lui parlaient depuis longtemps. Elles parlaient même bien avant que Decadence ne naisse. Mais il ne pouvait pas savoir. Et elle n'avait pas envie de raconter.  

Elle avait fini par le regarder dans les yeux, en récupérant une fausse mine sérieuse qui lui allait mal - avec un rictus au bord des lèvres qui lui donnait l'air d'une menteuse. C'est que même lorsqu'elle disait la vérité, et avec toutes les bonnes intentions du monde, elle avait toujours l'air d'une vipère.

── Je sais pas ce que tu veux que je dise.. C'était un accident, c'est le feu qui m'a attaquée en premier..

Elle s'était mise à rire, parce que les brûlures sur ses bras avaient, comme pour preuve, commencer à la faire souffrir. Et la souffrance avait toujours eu le don de la faire rire.





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