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 » Blame it on the night || Sans

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» Blame it on the night || Sans | Ven 22 Juil 2016, 14:31

A little danse on my soul
don't blame it on me blame it on the night
C'est une chaleur que tu as quasiment perdu l'habitude de ressentir qui traverse ton corps. C'est un esprit intoxiqué et une brume qui se dissipe, un rayon de soleil et une pression autour de ton corps nu sous les couvertures en soie de l'énorme lit. Un réveil que tu fais taire par réflexe dès la première sonnerie tandis que tu clignes des yeux pour la première fois de la journée. Les muscles endoloris et le corps encore sensible après l'innommable dose de caresses que tu avais accepté la veille, c'est le poids additionnel sur le matelas trop confortable et le sommeil qui ne veut toujours pas quitter ton corps qui te rappelle les évènements de la veille. Un mouvement discret sur le côté pour te retrouver face à celui qui a été ton prince pour l'espace d'une nuit, et c'est les longues secondes à contempler ses traits qui te font comprendre pourquoi tu t'étais laissée aller contre lui. Pas désagréable à regarder. Pas désagréable du tout même. Des yeux fermés, une respiration encore soutenue, tu comprends qu'il est encore endormi. Alors avec la douceur qui caractérise tellement l'ange que tu es et qui attire les mauvais comme les bons, tu fais lentement bouger sa main posée sur ta cuisse pour te libérer de tout contact. Le parquet grince à peine lorsque tu poses tes pieds dessus pour marcher jusqu'à la salle de bain où l'eau glaciale lave tous les péchés commis la veille. Des bouteilles d'alcools vidés, des paquets de cigarettes déchirés, des résidus de poudre blanche gâchés. Des baisers enflammés échangés après trop de verres avalés et un prénom oublié.

Une robe à carreaux noirs et blancs signée Diane Von Furstenberg enfilée dans la plus grande des discrétions dans une chambre encore occupée par un corps que tu avais déjà possédé. Un décolleté qui laisse rêver, une fine ceinture qui accentue une taille déjà marquée, un tissu qui frôle tes genoux pour s’y arrêter avec une majestueuse pureté. Des scandales noies à brides prises sans précipitation pour faire le moins de bruit possible tandis que tu quittes la pièce pour descendre les escaliers qui mènent à la cuisine et au salon qui sont déjà éclairés par la lumière provenant de l'imposante baie vitrée qui caractérise tellement ton loft. Une pilule avalée, un médicament contre le mal de tête ingurgité pour faire passer une migraine qui avait déjà commencé et une cafetière mise en marche tandis que tu manges tes céréales. Par habitude, tu allumes la télévision pour voir les informations mais réalises rapidement que le volume est extrêmement élevé. Évitant de peu de renverser ton bol sous le choc, tu te dépêches de réduire le volume pour ne pas déranger l'autre âme aussi souillée que la tienne qui essaie encore de récupérer ses forces. Céréales terminées, tu mets le bol dans le levier avant d'ouvrir l'un des placards pour prendre l'un des meubles. Quand tu entends les bruits de pas provenant des escaliers, tu sors une deuxième tasse sans vraiment paniquer.

Tu as un rendez-vous ce matin, t’informe ton assistante par un texto envoyé encore plus tôt. Un article à écrire sur l’une des boîtes de nuit les plus populaires du moment. Celle où tu étais la veille et tu peux confirmer qu’elle mérite bien son titre. Un patron qui a accepté de te rencontrer pour une visite complète de l’établissement et une dizaine de questions qui t’aideront à informer les millions de lecteurs de l’existence d’une boîte aussi agréable. Un rendez-vous qui a été pris par ton assistance et non pas par toi en personne, ce qui fait que tu n’as aucune idée de ce à quoi ressemble l’homme à l’origine de tellement de succès. Rendez-vous qui se déroulera dans moins d’une heure, tu as encore juste le temps de passer au bureau pour signer quelques papiers et d’y retrouver Prue avant de le rejoindre en espérant que tu ne sois pas en retard, cette fois. Vu la gueule de bois qui tiraille à chaque battement de cils, tu sens que cela va être une longue journée. Ton regard se pose sur la montre Cartier Drive noire qui surplombe ton poignet pour t’informer qu’il te reste encore quelques minutes avant de devoir y aller.

Ton portable déjà collé à la main le temps de lire la multitude d'e-mails et de messages reçus durant la nuit, tu relèves les yeux vers lui seulement lorsque tu sens sa présence face à toi. Un sourire étire tes lèvres magnifiquement bien tracées qui rappelle à quel point il est agréable de se réveiller avec une personne telle que toi. Tu fais glisser vers lui le verre avec l'aspirine que tu avais prévu pour lui à l'avance. Gueule de bois qui aide pas spécialement en plus des souvenirs manquant d'une soirée qui ne pouvait que se finir d'une façon extrêmement agréable. Et puis enfin, tu brises le silence qui domine ton appartement la plupart du temps.


▬ Salut. Café?







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Re: » Blame it on the night || Sans | Sam 23 Juil 2016, 14:23


   
Blame it on
the night
Nathanaël-C G. Andersen
Combien de fois t’as pas tenue ta résolution de ne pas boire ? Enfin avec modération surtout. Quoi qu’en vrai tu ne tiens jamais une résolution, la preuve une fois tu l’as fait le jour de l’an, t’étais séché 2h plus tard.  Donc peut être arrêté de faire des promesses totalement niaise, surtout qu’à chaque fois, cela fini pareil. De toute façon, t’es irrécupérable. Tu bouges un peu, la tête dans ton coussin, un marteau Pillot dans la tête. Chaque fois, le même résultat, chaque fois c’est comme ça que tu termines tes soirées, entrain de prier que la gueule de bois sera moins forte que d’habitude. Mais, les prières te disent d’aller se faire voir, car tu souffre toujours autant. Les bad trip, t’aime pas ça, la dernière fois ça couté beaucoup trop, grognant comme un ours, c’est clairement un signe de douleur, ne plus boire te répètes-tu.

Jusqu'à ce qu’un bruit strident vient te tuer les oreilles, cela te fais un peu peur, bien que t’a le plus beau reflexe d’habitude qui marmonne des mots. « Charlotte baisse la télé, papa est décédés. » Même chez vous, elle aurait jamais entendu une parole pareil, tu n’y peux rien t’as pas envie de parler trop fort car ta tête va en souffrir. Bien que quand tu ouvres les yeux, ce n’est pas ta chambre que tu retrouves, non, où alors les décorateurs intérieur semblent super efficace pour tout changer en une nuit. Te frottant les yeux, tu regardes un peu partout, cherchant un point de repère, n’importe quoi en vrai. Mais, y a rien du tout qui te dit que tu connais cette personne. Tout ce que tu sais là tout de suite : t’es dans une chambre inconnue à poil. T’es clairement pas du tout avancé. C’est le moment de faire marché le peu de mémoire qui te reste cette nuit, t’avais foutue quoi déjà ? Un v erre ? Sûrement des dizaines après, des gens, des…femmes ? On espère là.  Te pinçant un peu le haut du nez, tu cherches, tu fouilles, ah oui. Une femme, c’est une femme qui est ici, tu crois. Des jambes de malade et des hanches à croquer, t’es avancé en ce moment même. Vu qu’il y a eu du bruit en bas, elle doit être encore là, vu que tu n’es pas chez toi.

C’est l’instant recherche de ses vêtements, tu sais même plus ce que tu portais hier, c’est pour dire que t’y es pas allé de main morte. Sans était un peu déboussolé, comme d’habitude, il regarde sa localisation sur son portable, ça va, il n’est pas allé à l’autre bout du monde. Ce qui soulage un peu l’homme de presque trente ans. Mais il n’empêche que t’arrive toujours pas à te souvenir ne serait-ce que de cette soirée, comme d’hab, on va faire avec. Après avoir terminé la quête de recherche du précieux caleçon et du reste de l’ensemble, bien que ta chemise sent encore la dépravation d’hier, penser à tout mettre au sale en rentrant. Bon, c’est le moment de descendre enfin.

L’Araignée arrive enfin au plus bas pour voir le visage de celle qui semble avoir partager cette nuit pleine de péché, c’est avec un sourire en coin qu’il affiche cette mine accablé par le mal de tête. Mais tout ce qu’il retient, c’est qu’elle a bien une paire de hanche digne des plus belle, en vrai tu penses ça, mais toute les femmes ont des hanches à croquer, mais aujourd’hui c’est elle, dans sa petite robe monochrome. T’as du goût pour tes partenaires, enfin, tu t’y crois un peu trop. Passant la main dans tes cheveux, tu garde le sourire, habitué à ce genre de situation. Tu as trente ans Sans, un jour tu devrais arrêter, grandir, être un homme posé avec sa gamine.

Ouais, mais la vie serait terriblement ennuyante !

Voilà un verre d’eau qui t’accueil avec la charmante demoiselle au nom inconnu, sûrement oublié dans l’embrassade et l’alcool, bien que le souvenir que tu es le plus proche avec elle, c’est le touché de sa peau. Tu bouges tes doigts par réflexe, comme pour symboliser cette pensée qui vient de revenir, sa peau était douce, tu n’as pas sentie l’effluve d’une cicatrice ou autre désagrément. Bref, c’est le moment de prendre le médicament et d’espérer dire un adieu à ce Pillot dans la tête

« Salut. Café? »

T’as bug pendant un instant, oui Sans, une femme sa parle. Sur le moment tu t’étais habitué au silence, voir même c’était normal un silence pareil, mais il faut bien que tu parles toi aussi. Puis tu ne vas pas vivre dans un silence continue, de toute façon, cela aurait été toi ou elle qui brise le silence. Pas de chance, elle a gagné la première le droit de parler, bah c’est l’hôte normal.

« ‘Jour. Noir sans sucre, sauf si t’as du nesquik. Ca aussi je suis preneur. »

Les enfants ? Ca pollue l’esprit, prendre un bol de chocolat chaud avec sa gamine car madame n’aime pas l’odeur du café et que tu ne vas pas chercher midi à quatorze heure. Tu bois souvent ton café au boulot, le prenant sur le chemin, un double latte caramel avec un beignet chocolat noisette ou un brownies où parfois le dessert du moment, puis tu vas au boulot. Cette habitude, tu ne sais pas quand tu l’as prise ? Ah oui, depuis que tu emmène Lottie’ à l’école maternelle.

«  Et dooonc, sauf si je dois vraiment être HS. Tu habites ici, je suis chez toi .Et t’es autant HS que moi sur le comment et le pourquoi, t’as juste la finalité en tête ? »

Tu le dis avec un sourire presque trop sincère, sourire est un talent unique chez toi, sourire pour rien, sourire pour tout. Bien que toi, cela te dérange pas, après tout peut être que c’est après des longues heures que tu as du la faire craquer, des blablas incessant ? Osef, t’as la finalité qui t’arrange au moins, c’est sympas.

« Enfin, ton duplex est mignon, sauf quand la télé peut tuer un cardiaque, une chance que je ne le suis pas ! Et je suis presque ravi de mettre réveiller auprès d’une demoiselle aussi souriante. »

Tu pose ton coude sur la table ton visage dans ta main avec un sourire, tu ne peux t’empêcher de continuer un baratin tout à fait stupide. Tu n’arrête jamais de toute façon. C’est aussi un talent chez toi ça, ne pas savoir quand se taire et encore moins se stopper.
Arrêter de prendre des résolutions, comme ça on sera pas déçus.

   

   




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Re: » Blame it on the night || Sans | Jeu 28 Juil 2016, 01:07

A little danse on my soul
don't blame it on me blame it on the night
▬ Je te prépare les deux et tu bois ce que tu veux, d’accord?

Tu lui tournes le dos le temps de lui servir une tasse de café et faire chauffer le lait pour son chocolat chaud. Une poudre brune qui ne quitte jamais ta cuisine dans la mesure où tu savais que Keira ou Rhéa pourrait passer à n’importe quel moment et de demander du chocolat chaud et tu n’aimais pas leur répondre que tu n’en avais pas. Une voix encore endormi, profonde, rauque, qui fait vibrer ton corps et tu te racles la gorge pour te concentrer sur ce que tu fais et ne rien renverser par terre pour ne pas rajouter du travail à ta femme de ménage. Les mèches de cheveux blonds encore mouillées volèrent à peine lorsque tu te retournes à nouveau pour lui poser la commande qu’il avait faite. Deux iris aquamarine qui le détaillent du regard des pieds à la tête, un flot d’image qui traverse ton esprit et te ferait presque monter le rouge aux joues, une question posée à laquelle tu devrais répondre rapidement pour ne pas sembler impolie. Un sourire rayonnant qui fait écho au sien. Une longue gorgée de café qui réveille tes neurones avant de répondre sur un ton particulièrement calme.

▬ Ouais, c’est chez moi. Et sinon, non, je suis un peu out aussi ce matin. J’ai quelques images par ci par là mais oui, comme tu l’as dis, j’ai plus le moment de la finalité en tête. Ca aurait été décevant d’oublier ça, pas vrai?

Les secondes passent, et la beauté de ses traits s’impose à toi par la même occasion. Alors tu te souviens pourquoi tu te t’étais laissée aller dans ses bras, peut-être après quelques verres trop remplis, un joint trop dosé et un désir qui n’attendait plus que d’être assouvi. Le moins qu’on puisse dire est que tu ne regrettes certainement pas ton choix, il a un charme qui ne laisse pas indifférent. Un sourcil s’arque tandis qu’un air désolé prend possession de tes traits lorsque tu prends conscience de la cause de son réveil soudain. Même si tu t’en doutais déjà, tu t’en veux.  Après la soirée que vous aviez passé et l’heure tardive à laquelle vous étiez rentré, vous ne vous étiez pas contenté de dormir calmement ce qui fait que vous aviez dormi plutôt tard. Si aucune responsabilité ne le suit, contrairement à toi qui dois aller travailler, tu aurais préféré qu’il se repose. Ignorance évidente : tu n’as aucune idée d’où il travaille, de ce qu’il fait pour vivre sa vie ou simplement de s’il travaille ou non. Alors tu ne peux pas savoir.

▬ Désolée pour la télévision, mon affilié la regarde avec le son particulièrement élevé.  Et merci, pour le compliment. Je me dis qu’on a déjà assez la gueule de bois, pas besoin de faire la gueule en plus.

Une histoire d’une nuit qui ne se reproduira pas. Et pourtant, c’est un petit déjeuner partagé comme si vous étiez amis depuis longtemps. Tu contournes le plan de travail pour te poser sur le tabouret près de lui. Tes mains sont libérés du gobelet que tu déposes près de toi avant de tendre tes mains vers sa chemise pour en déboutonner les boutons avec une facilité qui montre clairement que tu as une habitude troublante de faire ça. Une chemise mal boutonnée, un détail qui dérange la partie perfectionniste de ton caractère. Tu lui murmures calmement de ne pas bouger le temps que tu finisses et ce n’est qu’une fois que ses boutons ne sont plus décalés que tu es soulagée. Ton regard s’accroche de nouveau au sien et tu hausses les épaules d’un air désolé. Trop de proximité, mais cela ne t’a jamais dérangé. Tu ressens l’envie de retirer la mèche brune qui lui cache le front pour dégager ses iris mais tu préfères ne pas aller trop loin. Ce serait bête de t’attacher à lui alors que tu ne le reverras jamais.

▬ J’ai un rendez-vous très important ce matin du coup je ne vais pas tarder. Tu peux te doucher si tu veux, il te suffira de claquer la porte en sortant et si tu as le moindre souci, Batman volera à ton secours. N’est-ce pas, Bat?

Un grognement parvient à tes oreilles et tu lances un regard plein de reproches à ton affilié assit pattes écartés devant la télé comme un gros alcoolique. Incroyable cette bestiole, toujours d’une humeur  massacrante. Il pourrait faire passer Hadès pour Déméter avec un comportement pareil. Il n’y a qu’une seule chose qui peut faire passer la mauvaise humeur du raton laveur et tu vas la lui donner. Tu quittes ta chaise pour aller ouvrir l’un des placards, en sortant la boite à cookie. Tu la poses sur la table en sachant que Batman ne se servirait qu’une fois que tu serais partie, mais tu n’oublies certainement pas ton invité auquel tu tandis la main comme si c’était un vieil ami. Ami que tu ne comptes plus jamais recroiser mais dont tu garderas un impérissable souvenir qui va te sortir de la tête dès que tu vas commencer ta journée de travail.

▬ Je suis pas sûre que tu t’en souviennes, mais je suis Nate, en passant. Cookies?






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Re: » Blame it on the night || Sans | Mer 24 Aoû 2016, 21:08


   
Blame it on
the night
Nathanaël-C G. Andersen
C’est tellement habituelle que tu trouve cela tellement normal de se réveiller ailleurs que chez toi, bien que cela devrait devenir de plus en plus flippant, surtout le coup de se réveiller ailleurs que dans SOH, genre dans un autre pays et ne même pas savoir parler la langue régional, tu sais toujours pas comment t’as juste réussis à te dépêtrer de cette situation en vrai. Surtout comment tu as réussis à pécho dans cette situation si la fille ne pige pas ta langue. En vrai, l’alcool est un très bon traducteur, pas besoin de savoir parler, les gestes c’est mieux ! Enfin, on trouve des excuses partout voyons.

« Je te prépare les deux et tu bois ce que tu veux, d’accord? »

Au moins, cette femme n’a pas du tout le sens contradictoire, on prend les deux, comme ça c’est plus rapide, elle ne sera pas le maitre du choix à faire… Elle a du nesquik ? Tu affiche un petit rire bien à toi, c’est amusant. Bien que tu ne penses pas les femmes matures en boire tout le temps, sauf les certain cas, c’est donc le cas de certain cas, c’est pas mal, enfin. Bien qu’elle a eu un petit moment de blanc qui rougit ses joues, son sourire apparait trop rayonnant sur son visage, t’es presque trop éblouie par ce sourire Colgate, contrairement à toi, elle est du matin.

« Ouais, c’est chez moi. Et sinon, non, je suis un peu out aussi ce matin. J’ai quelques images par ci par là mais oui, comme tu l’as dis, j’ai plus le moment de la finalité en tête. Ca aurait été décevant d’oublier ça, pas vrai?
-Oh cela dépend, parfois je préfère clairement avoir tout oublier, ça fait une excuse parfois, mais là ça va. »

Dis-tu avec une tête totalement béate. Parfois, ne pas savoir est une très très bonne excuse, même si clairement la dernière fois où tu as vraiment tout oublié, tu as fini en taule pour un cas très grave, donc oui c’est bien d’oublier comme il est bon de savoir ce qui a pu arriver cette nuit là.  Enfin, haussons les épaules, le passé, c’est le passé !

« Désolée pour la télévision, mon affilié la regarde avec le son particulièrement élevé.  Et merci, pour le compliment. Je me dis qu’on a déjà assez la gueule de bois, pas besoin de faire la gueule en plus. »

Tu ris devant cette phrase parfaite, tu aurais du la balancer à certaine personne parfois, tu vas la retenir cette citation tellement elle est badass. Tendant les bras en l’air, tu t’étire de tout ton long, tu n’as certes pas beaucoup dormit, mais tu es surtout entrain de te réveiller encore avec la gueule de bois qui te défonce la tête, bien sûr le jour où tu as un Rdv important, comme quoi tu es parfaitement irrécupérable. Aller une clope en sortant et tu seras bien réveiller.

« J’ai un rendez-vous très important ce matin du coup je ne vais pas tarder. Tu peux te doucher si tu veux, il te suffira de claquer la porte en sortant et si tu as le moindre souci, Batman volera à ton secours. N’est-ce pas, Bat?
-…Pendant un instant, j’ai cru que t’avais Bruce Wayne chez toi. Suis presque déçus… »

Un air faussement triste, bien que tu ris à ta bêtise après une gorgée de café et de chocolat, autant tout mélangé, le goût est encore plus… étrange qu’autre chose en vrai, mais il faut bien boire tes deux boissons, un jour tu seras un peu normal, enfin… Ouais, un peu normal.

« Moi Duracell il grogne pas comme ça quand même. » Ris-tu « Enfin, moi il fait surchauffer mes appareil électrique quand il est vénère. »

C’est l’instant 30 million d’amis, c’est sûr que dans cet endroit, y a un paquet de chose à dire sur les affilé, comme leur comportement ainsi que leur façon d’être. Duracell est un peu trop happy certes, combiné à charlotte, cela fait la team Sourire, même toi t’en fait partie, et cela te marre d’avoir un sourire scotché sur ta face d’idiot. Vous êtes vraiment une famille étrange. Toujours des sourires sur le visage en n’ayant strictement rien à faire des autres gens. Le pire vous assumez parfaitement ne pas vous préoccuper des autres, même Lottie pense plus à elle qu’autre chose.

« Je suis pas sûre que tu t’en souviennes, mais je suis Nate, en passant. Cookies?
-C’est si gentiment proposer que je ne vais pas dire non. »

Tu te saisis du biscuit légèrement chocolaté pour faire un croque dedans, tu as terminé le café, plus que le chocolat à terminer. Tournant la tête vers la télé, tu remarques que tu viens de penser qu’il ne faut pas du tout rester trop de temps ici. Sur le coup, t’étais un peu dans les vapes, mais peu à peu les souvenirs reviennent.

« Merci pour l’hospitalité, mais je ne dois pas trop me faire de vieux os ici, j’ai mon travail mais moi c’est…. Et surtout je viens de penser que j’ai une fortune qui va passer dans la nourrice… Eh meeeeeeeerde. »

C’est bien de te rendre compte qu’une étudiante à du rester chez toi sans prévenir que t’allais pas rentrer de la soirée chez toi. Encore Charlotte y est habitué, mais alors la pauvre demoiselle. Tu regardes l’heure, tu te demande ce que dois bien faire ton petit bout en vrai.

« Mais sinon moi c’est Sans ! ça s’écrit Sans, mais on le dit à l’anglaise, car bon moi sans mon prénom c’est pas stylé. »

Et tu te trouves drôle en plus, c’est ça qui est génial, l’adulte grignote dans son cookie en regardant autour de lui, ne prend pas trop tes aises, bien que tu dois bientôt décoller, c’est bien le moment de te dire qu’il faut vraiment y aller… Mais y a une jolie fille ! Quel dilemme affreux.


Arrêter de prendre des résolutions, comme ça on sera pas déçus.

   

   




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Re: » Blame it on the night || Sans | Jeu 27 Oct 2016, 16:44

A little danse on my soul
don't blame it on me blame it on the night
-Ah non désolée de te décevoir, ce n’est pas Bruce Wayne. En revanche, ils ont le même sale caractère.

Les doigts passent dans la masse de cheveux blonds, geste accompagné de près par le grognement de ton affilié qui exprime sans mal son humeur matinale. La boite de cookie rejoint l’intérieur du placard en hauteur pour éviter qu’elle ne se retrouve vidée avant ton retour. Tu veilles à nourrir ton affilié de façon plus ou moins saine et le faux sanglot que tu l’entends faire lorsque les cookies disparaisse te fait lever les yeux au ciel : un vrai gosse.  Vibrement de ton téléphone professionnel entre tes doigts, coup d’œil jeté à ta montre ; tu es en retard et ton chauffeur doit sûrement t’attendre depuis plusieurs minutes en bas. Il faut que tu te dépêche, arriver en retard à un rendez-vous ne donne jamais bonne impression et tu donnes toujours bonne impression. Mais un mot te fait relever la tête de l’écran tactile : nourrice. Tes iris se posent instinctivement sur les mains qui t’ont caressé pour une nuit : pas d’alliance. Une des premières règles de la charte de ton comportement : pas d’homme marié. Mais il a un enfant, et cette perspective fait que tu l’apprécies encore plus. Curiosité ; tu as envie de demander, en savoir plus sur comment, qui, fille ou garçon.

Mais le portable continue à vibrer, ce son stressant qui te rappelle que tu as toi aussi des responsabilités. Alors tu prends ton sac et tes clés, tu rejoins ton affilié qui fait mine d’être dégouté quand tu lui déposes un baiser sur le museau, même si tu sais qu’il adore ça. Puis tu reviens vers l’homme aux yeux ambres que tu ne comptes plus jamais revoir, avant de faire le même geste, sur la joue, tes lèvres frôlant à peine sa peau.

- Je sais, je me souviens de ton prénom. Je dois y aller. Au revoir.

Un léger sourire, avant que le bruit de tes talons ne s’éloigne dans l’appartement, jusqu’au son de la porte d’entrée qui se referme. La barre en fer des escaliers te fait glisser jusqu’au rez-de-chaussée où tu lisses ta robe pour faire mine d’avoir pris l’ascenseur comme toute personne normalement constituée. On t’ouvre la portière arrière de la Mercedes où tu t’installes, le smartphone déjà collé à l’oreille. Ton assistante te prévient : tu n’as plus le temps de passer au bureau, ton rendez-vous ne te permettant pas de faire un détour. Elle t’informe du nom de l’homme que tu vas rencontrer, nom que tu retiens sans peine. La liste de question n’est pas prête, comme toujours, parce que tu sais que les interviews qui se font au feeling sont toujours les plus appréciées. Mais tu ne sais pas du tout à quoi t’attendre, parce que tu n’as presque aucune information sur lui. Alors tu allumes une cigarette après avoir demandé à ton chauffeur de s’arrêter quelques instants le temps que tu t’achètes un café. Et sur la route, tu te souviens de la boite de nuit où tu étais la veille : tu repars au même endroit. Tu y étais allée pour analyser l’ambiance avant de rencontrer le big boss, tu t’es retrouvé avec beaucoup plus que ce que tu n’avais imaginé à la base.

Ces traits de visage qui t’avaient attiré dès le premier battement de cils te reviennent en mémoire comme un rêve qu’on a oublié, mais tu te dépêches de les effacer lorsque ton chauffeur t’ouvre la porte de nouveau, signe que vous êtes arrivés à destination. Tu le remercies avec un sourire avant de rejoindre l’entrée où il te suffit de prononcer ton nom pour pouvoir rentrer. C’est plus calme que la veille ; moins de monde, pas de musique, les spots de lumières multicolores ont disparu, les sols anciennement recouvert d’alcool que les gens ont laissé tomber est à présent d’une propreté nouvelle. L’espace est vaste et le confort que l’on ressent dans cet endroit rajoute à l’atmosphère un certain charme. Probablement une des raisons pour laquelle l’établissement a gagné en popularité d’un jour à l’autre. Tu restes debout, cherchant du regard quelqu’un qui pourrait peut-être t’aider, ou alors seulement te conduire à la personne à laquelle tu es censée parler. Puis tu entends quelqu’un qui se rapproche, alors tu es sur le point te présenter lorsque tu réalises que tu connais l’âme qui s’approche.
L’expression se teint de perplexité, les sourcils se froncent malgré l’idée que tu l’avais dans ton lit moins de deux heures auparavant. L'impression que quelque chose t'échappe et que tu vas être amenée à le voir plus longtemps que prévu.

- Sans? Que fais-tu ici? Tu travailles là?







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