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 The Devil wears Ralph Lauren || Stelianate

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The Devil wears Ralph Lauren || Stelianate | Mar 07 Juil 2015, 01:20


The Devil wears Ralph Lauren
PV ✖ Josh & Nate

Tu te mords la lèvre plusieurs fois de suite, tentant de calmer tes nerfs. Tu entends quelqu’un frapper à la porte derrière toi mais tu n’y fais pas attention. Ils peuvent patienter un moment, le spectacle n’a même pas encore commencer. Politesse à deux balles. C’est de l’hypocrisie pure. Aussi pure que la petite colline de poudre blanche posée sur le marbre du lavabo. Tu as envie de te gratter les yeux de fatigue. Mais tu te retiens de ne pas le faire. Tu viens de passer au moins deux heures à te maquiller, tu n’as vraiment pas besoin de gâcher tout ce travail. Tu es fatiguée. Tu es en manque. Littéralement. De tout et de n’importe quoi. Tu n’as rien consommé depuis près de deux jours. Tu ne sais pas pourquoi. Peut-être pour tester tes limites. Peut-être pour te dire que tu es capable de vivre sans drogue. Enfin, tu a cessé de te mentir à toi-même, tu en as besoin. Tu es complètement accroc à ce truc. Comme certains te disent qu’ils sont accrocs à l’être qu’ils aiment, toi tu es accroc à la drogue, tout simplement. De toute façon tu aurais eu besoin d’une plus grande dose ce soir. Spectacle de théâtre. C’est ridicule. Vraiment ridicule. Tu aurais aimé être allongé n’importe où, complètement high qu’ici. Tout est mieux qu’une soirée pleine de bourgeois qui se la jouent richissimes et hypocrites. Enfin, ce sont les aléas du boulot, tu ne peux pas faire autrement.

Tu te penches en avant pour inspirer à nouveau les quelques grammes de poudres. Tu prends un risque en faisant ça mais ça en vaut la peine. Tu es sur le point d’en prendre à nouveau quand les battements sur la porte redoublent. Tu te redresses pour te regarder dans le miroir. A pars tes narines blanches, tu es sublime, comme d’habitude. Tu t’essuies le nez d’un revers de main et souffle sur les restes de cocaïne. Tu as de quoi en acheter pour toute la ville alors ce n’est pas quelques grains qui vont te faucher. Tu passes tes doigts dans tes mèches pour y remettre un peu d’ordre et tourne le dos pour regarder une dernière fois ta robe noire. Une création qui a fait pâlir la plupart des invités. Mais tu es tellement habituée que tu n’y fais même plus attention. Faisant claquer tes escarpins sur le carrelage, tu rejoins la porte de la salle de bain pour la déverrouiller. La jeune femme qui se trouve face à toi lève les sourcils lorsqu’elle te reconnait et tu croises les bras d’un air blasé. Elle s’excuse une bonne dizaine de fois avant de te laisser passer et tu la rassures rapidement avant de rejoindre l’accueil de ton pas naturellement assuré.  Faisant tourner la plupart des têtes après ton passage, tu salues tout le monde d’un geste de la main rapide pour ne pas avoir à t’arrêter. Tu n’as pas le temps de parler sinon tu vas rater le spectacle et la soirée va tourner en réunion d’actionnaires.

Ton petit séjour aux toilettes t’a redonné des couleurs et le sourire. Tu jettes un coup d’œil autour de toi avant de t’arrêter tout à coup quand ton regard capte une paire d’yeux qui font que tu te figes sur place. Tu bats plusieurs fois des cils avant de tourner la tête pour vérifier que tu n’as pas rêvé. Au milieu de tous ces hommes en costard qui te détaillent du regard, tu ne cherches qu’une seule personne. Mais tu n’as pas le temps de la trouver parce que ton garde du corps se pointe pour t’annoncer le début du spectacle. Tu ouvres la bouche pour lui demander s’il a vu la personne que tu cherches mais tu laisses tomber quand tu aperçois ta mère. Tu traverses le tapis rouge avant de monter les marches en sa compagnie. Tu la suis calmement dans la salle avant de t’installer près d’elle dans une des loges en hauteur. Tu éteins ton portable avant même qu’elle ne te le demande parce que tu sais qu’elle va le faire. Le vacarme habituel se fait entendre tandis que les gens prennent place. Tu montes tes gants en cuir sur tes coudes avant de pousser un long soupire qui te vaut un regard pas sympathique de la part de ta mère. Tu attends qu’elle tourne la tête avant de lever les yeux au ciel. Tu te laisse glisser sur le siège avant de croiser tes jambes. Ta robe monte légèrement pour révéler ta peau dorée. Tu t’amuses à compter les sièges le temps qu’ils se décident à éteindre la lumière.

Au moment même où elles baissent, tes yeux s’arrêtent sur une crinière brune qui ne t’ait pas méconnaissable. Tu arques un sourcil avant que tes lèvres ne s’étirent en un sourire carnassier. Tu savais qu’il allait se pointer. Tu te penches en avant de le détailler du regard. Tu attends patiemment que son regard croise le sien avant de regarder en l’air. Il a compris, pas besoin de faire plus. Il est assez intelligent pour se passer de mots, raison pour laquelle il te plaît. Une fois que les lumières s’éteignent, tu te laisses aller contre le dossier de ta chaise. Tu as la chair de poule. Les choses ont soudainement pris une teinte plus sombre. Plus risquée. Plus dangereuse. Tu comptes mentalement cinq minutes. Une fois que c’est fait, tu te tournes vers ta mère pour lui dire que tu viens de te rappeler que tu as un coup de fil important à passer. Tu vois au regard qu’elle te lance qu’elle est à deux doigts de t’étriper mais elle ne peut rien faire. Tu utilises rapidement ton pouvoir pour faire en sorte qu’elle n’aille pas à ta recherche puis tu quittes ton siège. Tout est bon pour bouger de là. La pièce risquait d’être d’un ennui incroyable. Entre du Shakespeare et du Phoenix, le choix est rapidement fait.

Tu t’engages dans le couloir en feignant de chercher les toilettes. En quelques secondes, tu grimpes les escaliers, faisant bien attention à ne pas tomber à cause des tes escarpins noirs cloutés d’or assortis à ta veste. Une fois au dernier étage, tu remarques que la barrière a été déplacée. Tu ouvres la porte en fer et sort dans la nuit noire. Tu lèves ton regard vers le ciel étoilé avant de frissonner lorsqu’un vent frais vient te caresser la peau et faire voler tes mèches. Tu aurais dû prévoir quelque chose de plus chaud. Mais tu ne pouvais pas deviner que tu allais le voir ici. Tu le cherches du regard, consciente qu’il est là. Tu n’as pas peur de lui. Du moins pas encore. Tu sais te défendre, au pire. Quant tu l’aperçois, tu ne sais pas comment réagir et encore moins quoi dire. La dernière fois que vous vous êtes vu c’était dans…d’autres circonstances. Tu es contente de le voir. Mais tu n’es pas sotte au point de penser que c’est réciproque. Alors t’y vas en mode Nate. Décontractée et à l’aise.

Très beau costard. Néanmoins, ne m’en veux pas si je te dis que je préfère quand tu ne portes rien.

Bon, faudra déterrer la diplomatie plus tard.

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Stelian C. « J » Phoenix
Stelian C. « J » Phoenix
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J'ai traversé le portail depuis le : 03/07/2015 et on me connaît sous le nom de : elda. Mon nom est : Stelian Calvin « Josh » Phoenix Actuellement je suis : en couple avec une « fille de ». Il paraît que je ressemble à : (tyl) Hibari Kyoya - KhR & Ed Westwick (irl) et à ce propos, j'aimerais remercier : my only one Doudou - T.Brownie (avatar) et Tia-chou (signature)
Re: The Devil wears Ralph Lauren || Stelianate | Mar 07 Juil 2015, 17:18






NATHANAËL & STELIAN
« The Devil wears Ralph Lauren »

Les corps qui se touchent, les peaux qui se frôlent, les souffles qui s'accélèrent et les mains qui se caressent. La robe qui vaut trop de drachmes et qui de peau ne couvre que trop peu, la cravate à peine dénouée qui gît sur le sol comme un cadavre ensanglanté d'un rouge vif, les talons divorcés par une trop longue distance entre eux et la veste Ralph Lauren allègrement froissée qui trône encore sur le fauteuil de velours de la suite du dernier étage du palace du centre de Skyworld.
Les respirations étaient saccadées, au rythme effréné des ébats qui se jouaient dans un lieu que même la majorité de Skyworld n'aurait pas pu s'offrir, en espérant malgré tout avec leurs économies. Le vice qui se jouait était inaltérable chez Stelian, pourtant la plantureuse blonde avec qui il s'adonnait aux plaisirs du sexe n'en était pas naturellement aussi addict.
La ligne de cocaïne qui traînait encore sur la table basse en bois massif du salon de la suite faisait la conversation à la bouteille de whisky aux trois quarts vides qui n''espérait plus que trôner en position allongée tant elle avait été maltraitée par les deux amants d'un soir.
Son amour-propre comblé et une satisfaction réciproque assurée, Stelian avait quitté la suite de l'hôtel Lincoln alors même que Nate dormait encore - en fait, sûrement qu'elle venait tout juste de tomber dans les bras de Morphée.
Elle aurait pu y voir la une fuite en avant, un retour en arrière pour ne pas se rappeler qu'ils avaient franchi la limite et qu'il s'en voulait d'avoir couché avec elle alors qu'il ne lui promettrait jamais de lendemain.
Mais Stelian était l'égoïsme pur et dénué de toutes limites morales.

_______________________________________

La pièce qui se jouait devant le Diable était d'un ennui démoniaque. La tête contre sa main, avec classe doublée d'ennui, il vociférait intérieurement toute sorte d'insultes contre les acteurs qui devaient probablement plus leur présence ici grâce aux porte-feuilles bien garnis de Papa Maman plutôt que leur talent inné de comédien. Les décors étaient certes réalistes mais du troisième rang auquel il était, Stelian pouvait remarquer quelques détails certes négligeables - un rideau mal refermé ou des fils apparents - mais qui le rendait dingue tant il était perfectionniste. La même exigence que les autres ne s'imposaient jamais vis à vis des apparences et d'une présentation remarquable l'exaspérait d'autant plus que tout le reste.
Quand on se montre, on se doit d'être parfait - ou de tenter de l'être.


    « La demoiselle est partie, Monsieur. »



Son second lui chuchota ce mot à l'oreille tandis qu'il détournait en feignant le contre-coeur les yeux de la pièce pour les diriger en direction de la jeune blonde bien trop familière qu'il avait reconnue en balayant visuellement la salle entre deux répliques mortelles. Il fit un signe de la main à son interlocuteur et ne le remercia que par cette mimique feinte. Il n'avait que trop peu de considération pour les sous-fifres.
Alors qu'une scène ô combien captivante venait de débuter, Stelian se leva d'un pas félin en direction du chemin qu'avait pris sa proie. Quoiqu'elle n'en était plus réellement une, dans la mesure où il considérait à présent qu'elle lui appartenait déjà. Mais l'envie et l'excitation qu'il lisait dans ses yeux au moment où leur regard se sont croisés, simplement parce qu'il était lui, ne pouvait l'empêcher d'en vouloir toujours plus.

Quand il passe la porte menant sur le toit, il remarque lui aussi qu'elle était déjà ouverte, signifiant ainsi la présence de son amante en ces lieux. Il rajusta sa chemise noire par souci de perfection tandis que d'autres liront une marque de séduction destinée à l'Andersen, et ses mains terminèrent sa course dans les poches de son pantalon bleu nuit.


    « Très beau costard. Néanmoins, ne m’en veux pas si je te dis que je préfère quand tu ne portes rien.»



    « Je suis ravi de t'avoir laissé un souvenir impérissable de cette unique nuit, chérie. Mais profite bien de ces images torrides qu'il te restent, ce sont les premières et les dernières. »



L'ange déchu reste à bonne distance, deux mètres tout au plus. Il n'était pas celui qui courait après, il avait l'objet de ses désirs à ses pieds, toujours. Il ne brisa pas l'échange de regard entre Nate et lui, pourtant, contre son habitude, il s'approcha pour acculer son amante le plus possible.


    « Je n'aime pas quand c'est la coke qui m'aime. Je préfère quand c'est toi qui me le montre. »



Stelian prend le visage de la blonde entre ses mains, et s'approche à assez bonne distance pour penser qu'il s'apprêtait à l'embrasser. Pourtant, il arrêta tout à quelques millimètres et passa son index sur le nez de l'ange, retirant ainsi la dernière trace de cocaïne infime qui restait sur son visage parfait.


    « Alors ? Tu ne viens pas m'embrasser ? Je pensais qu'on t'avait appris les bonnes manières, Nathanaël. »



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Re: The Devil wears Ralph Lauren || Stelianate | Mar 07 Juil 2015, 21:19


The Devil wears Ralph Lauren
PV ✖ Josh & Nate

Tu ne détournes pas le regard malgré l’intensité présente dans le sien. Intense n’est sûrement pas le mot correct pour décrire Stelian mais à vrai dire tu n’as pas encre trouvé le mot parfait pour lui. Quelques mètres vous séparent. Si ça ne tenait qu’à toi, tu aurais déjà réduit la distance mais tu ne le fais pas. Tu hésites. Tu le connais. Assez pour savoir que tu vas te prendre une réplique dégoulinante de sarcasme en pleine figure. Mais tu t’en fous. Il a beau être l’envoyé du diable sur terre, tu te dis quand même qu’il a une étincelle perdue en lui. Tu as tort. Tu as sûrement tort. Mais ce n’est pas ça qui va t’éloigner de lui. Tu devrais sûrement t’éloigner, d’ailleurs. Mais le démon dégage quelque chose qui t‘en empêche. Tu ne sais pas ce que c’est. Tu t’en fiches, d’ailleurs. Tu sais que chaque mot que tu prononces ou que chaque geste que tu fais n’est pas en ta faveur mais qui s’en inquiète. Sûrement pas toi. Et encore moins lui, c’est certain.

Je suis ravi de t'avoir laissé un souvenir impérissable de cette unique nuit, chérie. Mais profite bien de ces images torrides qu'il te restent, ce sont les premières et les dernières

Tu esquisses un sourire tandis que ton esprit se rempli d’une multitude de souvenirs aussi plaisants les uns que les autres. Il est d’une modestie incomparable mais sur ce coup, être modeste serait de mauvais goût vu qu’il a totalement raison. Tu avais bu, sans aucun doute. Peut-être un peu trop d’ailleurs. Mais définitivement pas assez pour ne pas te souvenir de la soirée passée en sa compagnie. Heureusement, tu aurais regretté ne plus avoir en mémoire un moment aussi charmant. Enfin, ‘charmant’, ça dépend des points de vue. Tu es sur le point de faire un pas vers lui mais il te surprend quand c’est lui qui le fait. C’était assez inhabituel. Mais tu es bien trop occupée à deviner la marque de sa tenue pour t’en préoccuper plus longtemps que tu ne le devrais. En sa présence, tu évites de te poser des questions. Tu agis et après, tu réfléchis. C’est ce qui fait l’originalité de votre situation. Toi qui normalement réfléchis avant d’agir, avec lui ce n’est plus le cas.

Tu cesses de respirer quand il prend ton visage entre ses mains. Le contact de sa peau contre la sienne te fait frissonner et le vent frais n’arrange rien. Tu le vois se pencher vers toi et tu t’attends à sentir ses lèvres sur les tiennes. Ce qui évidemment, n’arrive pas. Tu t’y attendais. Tu fronces légèrement les sourcils quand son doigt touche le bout de ton nez. Ses mots prononcés quelques secondes auparavant prennent tout à coup tout leur sens. Tu as peut-être oublié quelques traces dans ta précipitation. Tu hésites à le remercier. La politesse prend toujours le dessus sur toi-même dans de mauvaises circonstances. Tu perds tes mots en présence de Stelian, tellement qu’il te ramène à la réalité.

Alors? Tu ne viens pas m'embrasser? Je pensais qu'on t'avait appris les bonnes manières, Nathanaël.

Mes bonnes manières disparaissent quand tu te tiens si près.

Tu penches la tête sur le côté pour rapprocher tes lèvres des siennes. Dès qu’elles se frôlent, tu suspends ton geste, relevant tes prunelles vers les siennes.

Je fais exception à plusieurs règles. On verra bien pour celle de la nuit unique.

La distance qui sépare vos lèvres disparaît pendant quelques secondes. Secondes que tu rallonges jusqu’à être à bout de souffle. Tu l’embrasses le plus doucement possible, juste assez pour  le frustrer. Tes mains glissent vers sa cravate pour la lui défaire de tes mains expertes et tes doigts habiles puis fais un pas en arrière pour te décaler. Un « bonsoir » vraiment très spécial et qu’il ne risque pas d’oublier de si tôt. Tu as envie de plus, tu n’as aucun problème à l’avouer. Tu ne dirais pas non à une seconde nuit au Lincoln mais rien n’est simple avec Stelian. Et puis tu ne veux pas lui montrer tes désirs même s’il en a sans aucun doute déjà conscience.  Tu passes tes doigts dans ses cheveux pour les décoiffé juste assez pour lui donner un air irrésistible.

Le look fils à papa te va moins bien, là tu vois c’est mieux. Alors dit moi, qu’est-ce que tu fais au théâtre? Tu n’es sûrement pas là pour la pièce. Et je doute fort que ce soit pour me retrouver. N’est-ce pas?

Tu lui adresses un sourire amusé avant de lui tourner le dos. Tu rejoins le bord du toit avant de te mettre debout sur ce dernier. Tu retires ta mini veste pour laisser voir ton dos nu avant de la lâcher dans le vide. Tu te penches en avant pour la regarder s’écraser au sol. Tu as besoin de sensations fortes pour vivre. Tu ne bouges pas encore. Perchée sur tes talons, tu risques beaucoup en te mettant à marcher alors pour le moment, tu évites. Mais le moment viendra bien assez tôt.

Allez, raconte-moi. Je suis en manque et je m’ennuie, je suis à deux doigts de péter un câble. J’ai presque envie de sauter dans le vide et je sais que tu ne me rattraperas pas.

Donne moi une raison pour ne pas le faire.

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Stelian C. « J » Phoenix
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J'ai traversé le portail depuis le : 03/07/2015 et on me connaît sous le nom de : elda. Mon nom est : Stelian Calvin « Josh » Phoenix Actuellement je suis : en couple avec une « fille de ». Il paraît que je ressemble à : (tyl) Hibari Kyoya - KhR & Ed Westwick (irl) et à ce propos, j'aimerais remercier : my only one Doudou - T.Brownie (avatar) et Tia-chou (signature)
Re: The Devil wears Ralph Lauren || Stelianate | Ven 10 Juil 2015, 22:13






NATHANAËL & STELIAN
« the Devil wears Ralph Lauren »


    « Mes bonnes manières disparaissent quand tu te tiens si près. »


Stelian est toujours si près, toujours trop près. Les langues se délient bien plus vite quand elles se rencontrent, d'avantage encore quand l'envie se mêle à la retenue, puisque l'un des deux partis mène le jeu trop bien pour que cela soir involontaire alors que l'autre reste en attente du moins caprice pour tenter d'insuffler une quelconque volonté d'opposition.


    « Je fais exception à plusieurs règles. On verra bien pour celle de la nuit unique. »


La princesse résiste tant que le prétendant l'amène doucement à céder à ses désirs. Nathanaël finit par séparer la distance infime qui sépare leurs deux corps brûlants dans une étreinte passionnée, que le démon ne s'empêchait jamais d'accompagner par une prise en main ferme sur la taille fine de son amante. Il ne cille pas et se contente d'affirmer sa prise sur la jeune femme, puisqu'elle était sienne, tout autant que les autres. Doucement elle s'était approché, lourdement elle avait chuté et s'était éveillé entre les bras du souverain qu'il était. Souvent il désirait ce qui n'avait pas. Toujours il avait ce qu'il désirait.


    « Le look fils à papa te va moins bien, là tu vois c’est mieux. Alors dit moi, qu’est-ce que tu fais au théâtre? Tu n’es sûrement pas là pour la pièce. Et je doute fort que ce soit pour me retrouver. N’est-ce pas? »


La cravate dénouée retombe légèrement sur sa chemise noire avant de venir s'échouer dans la main du Diable qui réussit à anticiper la chute. Il l'enroule machinalement autour de sa main droite. Ses gestes sont calculés et son regard ne se détourne pas de la blonde qui s'agite un peu trop à son goût et s'il n'avait pas vu les miettes de cocaïne sur sa peau laiteuse, il se serait sûrement posé des questions.


    « Allez, raconte-moi. Je suis en manque et je m’ennuie, je suis à deux doigts de péter un câble. J’ai presque envie de sauter dans le vide et je sais que tu ne me rattraperas pas. »



Nate se détache physiquement de l'emprise de Stelian et il l'observe impassible monter sur le rebord du toit, sans le frisson qui lui parcoure l'échine qu'elle aurait sans doute espérer, il en est convaincu.


    « Ne dis pas de bêtises, tu sais comme moi que je ne ferai rien pour te retenir si t'as envie de t'éclater le bout de cervelle sobre qu'il te reste sur le trottoir des rues de Skyworld. »


Peut-être que c'était là, qui la faisait trembler autant que vibrer. Ce sentiment qu'il était un peu à elle autant qu'il n'était à personne et à tout le monde à la fois. Il s'approcha d'elle, avec toute la grâce et la délicatesse qui le caractérisait quand il reprenait la place de dominant, et enroula la cravate de satin sur la cuisse dénudée de Nate, mettant ses sens comme ceux de l'ange en ébullition. Tout était prémédité, tout était calculé.


    « Ce serait dommage, toi qui connaît aussi bien que moi les vices de cette société décadente qui procure tant de plaisir égal au danger de devenir accro. »


Ses gestes se font lents, sensuels, et il caresse du bout de la cravate le corps de la jeune femme, sans jamais y déposer un contact direct avec sa propre peau. Le satin qui caresse la jambe nue de Nate va et vient au rythme de ses doigts et il finit par y déposer un baiser qu'il veut plein de désir - qu'il n'aura jamais plus que pour ce qui lui appartient déjà.


    « Une nuit avec moi et tu choisis de te foutre en l'air ? Je ne savais pas que tu m'aimais à ce point, chérie. »


Stelian sent que sa proie perd pied et le manque permanent de la came l'asseyait sur une position maîtresse. Il savait qu'elle lui était dépendante bien plus qu'elle-même. Le tout était encore de lui faire prendre conscience, et il s'éloigna de l'éphémère suicidaire en reculant de trois pas, la cravate se dénouant de la cuisse de Nate en suivant les gestes de son propriétaires.


    « Je ne te demanderai de revenir obéir à ta nature de camée et de dépendante affective. Tu sais bien que ça reviendrait à m'obéir, à moi. »


Sa voix se fait doucement manipulatrice autant qu'elle est suave. Il renoue la cravate griffée autour de son cou tout en fixant son amante d'un soir d'un regard froid et figé. Ils le savent tous les deux, l'issue de cette tentative désespérée.


    « Dans tous les cas, tu reviendras toute seule, Nathanaël. »


Et finalement, pour lui donner cette impression qu'elle reste maîtresse de ses décisions, il tend une main vers elle, pour l'amener à revenir vers lui.

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Re: The Devil wears Ralph Lauren || Stelianate | Mar 14 Juil 2015, 05:04


The Devil wears Ralph Lauren
PV ✖ Josh & Nate

Sur le moment, les effets de la cocaïne présente dans ton système sont encore présents. Néanmoins, tu n’as pas eu l’occasion d’en prendre assez pour qu’ils durent pendant toute la nuit. Quant ton système prend l’habitude d’ingurgité ce genre de connerie, la dose doit toujours être plus importante que la précédente. Evidemment, dans ton cas, tu fais bien attention à ne pas dépasser les limites de la rationalité. Mais quelle rationalité quand la seule liberté présente et celle que l’on trouve après une piqure d’héroïne ou une ligne de coke ? La liberté que l’on croit acquérir avec ces produits n’est qu’éphémère, irréelle. Tu es libérée de tes problèmes personnels mais tu deviens accroc à autre chose. Quelque chose de plus dangereux. De plus attirant. De plus mortel. Un poison. Un peu comme Stelian. Dans des moments comme celui-ci, tandis que ton esprit s’élève vers les étoiles qui brillent presque autant que tes prunelles, tu te sens différente. Des fois tu fais des choses que tu n’aurais sûrement pas dû faire. Comme maintenant, debout sur le bord du toit, à quelques secondes de sauter. Tu n’y as jamais pensé sérieusement. Ce n’était que pour ressentir la bouffée d’adrénaline qui accompagnait ton geste sans intérêt et sans crainte.

Tu regardes longuement l’homme qui se tient face à toi. Toi qui a l’habitude de pouvoir deviner les pensées de tout le monde d’un simple coup d’œil, les siennes restent indéchiffrable. La froideur de son regard tandis qu’il t’observe sans aucune onde d’émotion. Tu aimerais avoir ce trait de caractère. Être froide et donner l’impression que rien n’a d’importance. Dans un monde comme celui-ci, les émotions n’ont pas leur place. Être émotive revient à un suicide social. Il faut savoir garder ses distances, être cérébrale, pas sentimentale. Mais tu n’es jamais rentrée dans les normes. Le regard des autres a pendant longtemps forgé ta personnalité mais en fin de compte, tu restes qui tu es. Tu ne pourras jamais être froide comme Stelian. Tu as besoin de chaleur humaine. De sourire à tout bout de champs. De rire à des dires sans sens. Sans sens comme la vie que tu mènes, d’après toi. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas la vivre à fond. Pour cela que tu es là. En train de tenter de deviner ce qu’il va dire. Vous avez beau avoir partagé un moment très intime, ce n’est pas pour cela que son comportement envers toi va changer. D’ailleurs, ça te rassure. Tu ne t’es pas donnée à lui parce qu’il était adorable et charmant.

Ne dis pas de bêtises, tu sais comme moi que je ne ferai rien pour te retenir si t'as envie de t'éclater le bout de cervelle sobre qu'il te reste sur le trottoir des rues de Skyworld.

Tu détournes la tête pour cacher ton sourire derrière tes mèches blondes. Tu ne t’attendais à rien d’autre venant de sa part. Pourquoi en serait-il autrement ? Ses mots crues te donnent presque envie de laisser échapper un rire amer mais tu n’en fais rien. Tu n’as pas envie de gâcher une soirée si agréable. Quoi que ce dernier terme ne serait sûrement pas le plus approprié pour décrire ce moment. Quand il s’approche de toi, tu as presque le réflexe de faire un pas en arrière. Sauf que cette fois, tu évites. Ta mort n’est pas encore prévue. Mais tu sais ce qui arrive lorsqu’il s’approche. Son charisme est tel que tu ne peux presque pas y résister. Sauf que tu résistes aux drogues, des fois. Alors tu peux faire un effort. Tu lèves un sourcil quand tu sens quelque chose de soyeux sur ta cuisse. Ton regard se pose sur la cravate qu’il enroule autour de cette dernière. Comme un collier qu’on mettrait au cou d’un animal de compagnie. Cette image te fait grimacer, raison pour laquelle tu l’effaces rapidement de ton esprit. Tu n’appartiens à personnes. Mais tu sens la température de ton corps augmenter à ce simple geste. Ton corps réagit sans attendre ta permission.

Ce serait dommage, toi qui connaît aussi bien que moi les vices de cette société décadente qui procure tant de plaisir égal au danger de devenir accro.

Que de belles paroles. Encore une chose qui ne fait qu’amplifier le charme qu’il a déjà.  Mais tu as du mal à comprendre ses paroles. Le peu de chose que ton esprit encore en veille comprend, c’est l’idée de la société décadente. Une idée que tu partages complètement. Tu en es l’allégorie, de cette décadence. Mais tu ne peux malheureusement pas débattre ce sujet plus longtemps car les caresses de la cravate sur ta peau attirent ton esprit dans un brouillard dont il est difficile de sortir. Tes lèvres s’entrouvrent pour laisser échapper un souffle brulant qui contraste avec la froideur de la nuit en abandonnant une trainée de buée. Ton corps cesse tout mouvement quand ses lèvres rentrent en contact avec ta peau pour y déposer un baiser qui fait vibrer tout ton être. Hécate elle-même n’aurait pas put rester de marbre. Un pauvre colibri prisonnier des griffes d’un chat. Le pire est sûrement le fait que tu ne fais rien pour t’en échapper. C’est sûrement cela, qui t’inquiète le plus. Mais tu ne te poses pas plus de question, préférant te concentrer sur toutes les sensations qui envahissent ton corps. Sensations sans aucun doute amplifiée par ton manque évident. Manque que tu vas devoir assouvir, mais pas maintenant.

Une nuit avec moi et tu choisis de te foutre en l'air? Je ne savais pas que tu m'aimais à ce point, chérie.

Le mot chérie passe à travers toi comme un spectre. En revanche, à l’entente du mot « aimer », tu vacilles. C’est un mot que tu n’utilises que très rarement, pour tout dire jamais. Tu es surprise que Stelian ose l’utiliser. Son égo est donc plus grand que ce que tu ne pensais. Tu secoues la tête, décidé à le remettre à sa place. Mais tu prends le temps de le laisser parler. Tu essaies de comprendre comment cet envoyé de Satan marche. Mais tu ne vois aucune logique. Le tissu de la cravate glisse sur ta peau quand il s’éloigne, te laissant avec un manque presque pire que celui de la drogue. Mais tu n’en as que faire. Tu soutiens son regard glacial qui te fait presque frissonner quand il le pose sur toi. Ses mots résonnent en toi comme s’ils allaient te hanter toute ta vie. L’idée qu’il puisse te considérer comme acquise à cent pour cent te dérange plus qu’elle ne t’inquiète. Tu ne la supportes pas, cette idée. Tu vis pour la liberté. Te retrouver sous l’emprise de la drogue est déjà un sacrifice mais te retrouver sous son emprise à lui serait encore pire. Mais tu sais que c’est déjà à moitié le cas. Du moins, d’après toi. Tu n’as jamais été le genre à te mentir à toi-même, autant voir la vérité d’en face.

Dans tous les cas, tu reviendras toute seule, Nathanaël.

Le prochain geste te laisse perplexe. Il te tend la main comme s’il voulait l’aider à descendre. Tu n’y crois pas une seconde. Tu vois ce geste comme une proposition : tu acceptes qu’il t’accompagne en enfer ou pas ? Tu n’en as aucune idée. Ton regard passe de ses yeux à sa main. Tu hésites. L’impression de danger constant n’a toujours pas disparut. Elle te fait presque trembler. Ou alors tu ne trembles que de froid ? Tu n’en sais rien. Tes questions disparaissent dans le ciel comme tes incertitudes. Tu jettes un dernier coup d’œil en bas avant de poser ta main gantée dans celle de Stelian. Ton geste signifie bien plus qu’il ne semble vouloir dire. Mais tu laisses à Stelian le soin d’y voir ce qu’il souhaite. Tu descends du bord du toit avec ta grâce naturelle avant de lâcher sa main. Tu fais encore quelques pas pour t’arrêter un peu plus loin. Un frisson te parcoure l’échine. Tu ne sauras dire si c’est à cause de sa présence ou de la température. Tu prends une longue inspiration pour te calmer comme si tu allais traverser l’enfer. Mais les mots qui se bousculent dans ton esprit font que ta raison reprend peu à peu le dessus. Puis enfin, tu te tournes à nouveau vers lui. Tu fais claquer ta langue dans un geste provocateur avant de planter ton regard dans le sien.

Comme tu l’as dit, ça n’a été qu’une seule et unique nuit, mon cher Stelian. Tu n’es donc pas en position de juger de ma nature. Je m’abstiens de faire des commentaires sur la tienne, je te prierais donc de faire de même de ton côté.

Tu arques un sourcil histoire de prouver que tu es bien sérieuse.  Tes épaules se détendent après quelques secondes et tu fais craquer ta nuque. Tu te doutais bien que cette conversation allait devoir avoir lieu. Non en réalité, pas du tout. Quand tu t’es réveillée seule dans la chambre d’hôtel, tu t’étais convaincue du fait que tu ne le reverrais jamais. C’est comme ça qu’il marche non ? Il avait eut ce qu’il désirait. Mais le voici, de ton son majestueux être, face à toi, te détaillant de son regard sombre qui pourrait faire fantasmer une nonne pendant des jours. Tu te tiens à distance, pour le moment. Tu sais que tu pourrais cesser ce petit manège en quelques secondes mais pour le moment, ça te va comme ça. Ton esprit s’embrouille quand il est trop près. Et pour le moment tu aimerais garder les idées claires pour ne pas dire de conneries.

Je sais que je te manquerai trop si je venais à disparaître.

L’ironie dégoulinant de tes mots comme du venin des canines d’un serpent. Mais ce n’est pas l’impression que tu voulais donner. Tu l’as seulement dit pour faire de l’humour. D’ailleurs le ton léger que tu as employé peut le prouver. Stelian est déjà assez sérieux, pas besoin que tu en rajoutes encore plus. La tension qui plane est déjà assez intense, tes mots la réduise légèrement sans pour autant la faire disparaître. Tu t’approches doucement de lui d’un pas presque hésitant avant de tendre les doigts vers sa cravate qu’il a remis en place. Tu te mords la lèvre en refaisant un nœud parfait. Tu laisses glisser tes mains vers son torse avant de relever la tête vers lui, esquissant un sourire qu’on pourrait presque décrire comme timide tellement il te donnait un air à croquer. J’ai bien dis presque.

Tu vois déjà assez de mort dans ton métier, je crois. Inutile d’en rajouter. D’ailleurs, je ne travaille pas pour toi, babe. Du moins pour le moment. Alors je n’ai pas à t’obéir quand nous ne sommes pas dans des circonstances qu’on pourrait décrire comme spéciales. Je n’ai pas besoin de te rafraîchir la mémoire je présume.

Tu lui caresses la mâchoire du bout des ongles avant de t’éloigner à nouveau. Tu ne lui laisses pas assez de temps pour réagir et c’est ton but. Le laisser parler c’est lui donner une chance de t’ensorceler à nouveau. Tu te mets à tourner sur toi-même sans t’arrêter, regardant les étoiles qui tournoient comme des dizaines de galaxies. Un sourire enfantin sur les lèvres, tu fermes les yeux. Tu te sens peu à peu perdre pied comme si tu allais tomber. Un souffle de vent vient faire voler tes cheveux et tu frémis à la sensation de liberté qui t’envahit sans pour autant être justifiée. Tu t’arrêtes après quelques secondes et te rattrapes à l’avant bras de Stelian pour ne pas tomber. Tu gardes la tête baissée le temps que ton esprit ne cesse de faire des rondes. Une fois que ta vision est claire à nouveau et que tu retrouves ton équilibre, tu oses poser la question qui te torture l’esprit depuis un petit moment.

Tu ne t’ennuies pas de tout contrôler à tout bout de champs? Cela ne me semble pas très excitant.

Tu plonges tes doigts dans ton sac pour en sortir ton paquet de cigarettes. Tu en mets une entre tes lèvres avant de chercher ton briquet. Tu réalises rapidement que tu l’as oublié. Poussant un petit soupire, tu relèves tes iris saphir vers le démon pour lui demander une seconde chose. La drogue, c’est d’accord si tu t’en passes pour le rester de la soirée. Mais sur le coup tu aurais bien besoin de quelques bouffées de cigarettes pour ne pas péter un câble d’ici la fin de la nuit.

Je crois que la drogue est une réponse rationnelle à la folie. Techniquement, tu es la folie.  Tu as un briquet?

(C) MISS AMAZING.
Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon

Fiche de personnage
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Stelian C. « J » Phoenix
Stelian C. « J » Phoenix
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J'ai traversé le portail depuis le : 03/07/2015 et on me connaît sous le nom de : elda. Mon nom est : Stelian Calvin « Josh » Phoenix Actuellement je suis : en couple avec une « fille de ». Il paraît que je ressemble à : (tyl) Hibari Kyoya - KhR & Ed Westwick (irl) et à ce propos, j'aimerais remercier : my only one Doudou - T.Brownie (avatar) et Tia-chou (signature)
Re: The Devil wears Ralph Lauren || Stelianate | Dim 19 Juil 2015, 16:08

THE DEVIL WEARS Ralph Lauren
Nathanaël & Stelian



C'est un gosse. Un sale gosse de vingt-cinq ans un peu plus, un mètre quatre vingt-six et proportionnellement de kilos de muscles qui vont avec. Un joli môme qui ne noie tous les soirs dans ses billets de drachmes et dans d'autres reins différents tous les soirs tant il avait une peur panique de ne plus être l'intouchable. Ses longs doigts en frôlent d'autres, toujours plus fins, sa peau court sur une autre dans une avidité sensuelle, ses cheveux caressent le corps qui lui appartiendra pour toujours dès lors que son empreinte aura été déposée quand il l'aura décidé. Les femmes étaient d'un ridicule fragrant quand elles s'allumaient entre ses bras alors qu'il chuchote un semblant de mot d'amour et qu'il y ajoute un baiser malsain. Elles étaient risibles au moment où elles prononçaient dans un souffle court je t'aime. Et elles étaient pires encore que le démon lui-même quand elles se délectaient farouchement d'une réponse trop évasive de la part de l'ange déchu pour se croire exceptionnelles.

Dans le vieux parc solitaire et glacé
Deux spectres ont évoqué le passé.


Et Nathanaël s'agitait devant lui, dans une sensualité innocente alors que sa main s'était détachée de la sienne à l'instant où ses talons avaient claqué sur le sol froid du toit. Il était stoïque quand elle agitait ses courbes parfaitement dessinées sous sa robe de créateur et un frisson le fit tressaillir quand son parfum arriva jusqu'à lui.

    « Comme tu l’as dit, ça n’a été qu’une seule et unique nuit, mon cher Stelian. Tu n’es donc pas en position de juger de ma nature. Je m’abstiens de faire des commentaires sur la tienne, je te prierais donc de faire de même de ton côté. »


Nate claque sa langue dans un bruit sonore et Stelian crispe sa mâchoire dans une mine agacée. Sa nature était vicieuse, amorale, colérique et cruelle. Dénue de toute considération pour le bien, il était d'un égoïsme assuré et d'une vanité indéniable. Mais il était d'autant plus impatient qu'il n'était nerveux.

    « Je sais que je te manquerai trop si je venais à disparaître. »


Cette phrase était peine d'ironie et les deux partis en lice le savaient chacun un peu plus. Il afficha un rictus avant d'attendre que Nate s'approche, comme il l'attendait souverainement depuis qu'elle était là.

    « Tu vois déjà assez de mort dans ton métier, je crois. Inutile d’en rajouter. D’ailleurs, je ne travaille pas pour toi, babe. Du moins pour le moment. Alors je n’ai pas à t’obéir quand nous ne sommes pas dans des circonstances qu’on pourrait décrire comme spéciales. Je n’ai pas besoin de te rafraîchir la mémoire je présume. »


Les mains de femme se baladent sur son corps d'homme et son rythme cardiaque s'accélère à mesure que les doigts fins de Nate parcouraient ses vêtements, pour sombrer dans une course folle quand elle atteignit sa mâchoire crispée, qu'elle caressa avec insolence et détachement.
Et quand sa peau s'éloigna de celle de Stelian, il eut avec surprise un mouvement d'avancée vers elle, puisqu'elle n'avait pas terminé ce qu'elle venait de commencer, et qu'il détestait les choses à moitié faites.

- Te souvient-il de notre extase ancienne?
- Pourquoi voulez-vous donc qu'il m'en souvienne?


Il la vit tourner encore et encore sous ses yeux glaçants, et c'est tout son désir pour elle qui s'agitait sous ses mouvements aériens. Il n'aurait pas été triste d'avantage encore que quand elle n'était pas sous son emprise, si elle venait à mourir. Parce que perdre son contrôle était bien plus problématique à ses yeux que sa mort elle-même.
Tout s'arrête.
Elle cesse ses mouvements enfantins et se rattrape à l'avant-bras du mal incarné. Qui retrouve sa position supérieure, dans une allégorie parfaite.

    « Tu ne t’ennuies pas de tout contrôler à tout bout de champs? Cela ne me semble pas très excitant. Je crois que la drogue est une réponse rationnelle à la folie. Techniquement, tu es la folie. Tu as un briquet? »


Alors que Nate fouille dans son sac pour en sortir une cigarette et qu'elle lui sort une vérité qui devait étouffer dans son esprit depuis trop longtemps depuis qu'elle le connaissait, il perdit patience un peu trop vite et lui attrapa fermement le bras qui se terminait par la main tenant la dite cigarette, et la colla à lui en avançant, l'acculant ainsi jusqu'à une des parois de l'entrée du toit. Son regard se faisait dur, et soutenu par celui de la jeune proie qui avait trop tenté de s'échapper pour ne pas lui faire atteindre ses limites d'enfant capricieux.

    « Je contrôle tout pour justement être libre de disposer de ce dont j'ai envie, quand j'ai envie. Quant à ma nature, j'ai hâte d'entendre tes théories passionnantes. Et ne me parle pas d'un passé douloureux pour expliquer ce que je suis, tu es peut-être très belle, mais certainement pas un génie. »


Sa voix se faisait enchanteresse, sensuelle, et son souffle se mêlait à celui de la jeune femme tant il était proche de son visage. Ses yeux ne quittèrent pas les siens, et sa main droite vint à son tour caresser la joue froide de son amante, comme un rappel à ce qui avait été une provocation quelques minutes plus tôt. Son autre main agrippe la taille fine de l'Andersen, la rapprochant un peu plus de celui du Phoenix.

    « Je perds patience, Nate. Ce que je veux, je l'ai toujours. Alors tes tentatives de t'échapper sont craquantes, mais il ne faudra pas abuser des bonnes choses. »


Le Diable ferme les yeux et déposer un baiser appuyé dans le cou de la jeune femme. C'était brûlant, bien plus encore que le désir qu'il éprouvait pour elle et qui bouillonnait chaque fois qu'elle essayait de se convaincre qu'elle ne lui appartenait pas encore tout à fait. Et dans un moment de volupté acharné, il déroba la cigarette que Nate tenait entre ses doigts pour se l'approprier, alors que ses baisers se stoppèrent et que leurs regards brûlants se croisaient à nouveau.

    « Et non, tu ne travailles pas encore pour moi. Mais je te l'ai dit, j'ai toujours ce que je veux. »


Dans un claquement de doigts, il alluma la cigarette de Nate qu'il porta immédiatement aux lèvres de son amante, avec une prise de main assurée, avant de la ramener entre ses propres lèvres.

- - Ton coeur bat-il toujours à mon seul nom?
Toujours vois-tu mon âme en rêve? - Non.


Il laissa doucement s'échapper la fumée, et n'attendit pas qu'elle s'évapore définitivement pour arracher un baiser appuyé à Nathanaël. Son souffle se faisait plus court encore, pourtant il puisa dans tout le self-contrôle dont il pouvait faire preuve pour ne rien laisser paraître.

    « Tu sais que je suis quelqu'un de terriblement colérique. »


Et il allégea son emprise physique sur elle en s'éloignant de quelques centimètres, pas assez pour la lâcher définitivement, mais suffisamment pour la laisser revenir de son propre chef. Pourtant, il était revenu en premier, pour la première fois encore, au moment où il avait passé la porte du toit pour la rejoindre. Parce qu'il n'était pas celui qu'il revenait. Il prenait, il s'appropriait, et jetait sans état d'âme chacune de ses conquêtes pour en trouver d'autres, nouvelles, plus intéressantes sans jamais qu'elles n'arrivent à le satisfaire totalement.

    « Tu tient réellement à me mettre en colère, chérie ? »


Deux de ses doigts prit le menton de Nate pour la forcer à faire face. Et la cigarette qui se consumait entre ses doigts brûlait un peu plus à mesure que sa patience s'amenuisait. Il était venu lui dire qu'il ne voulait plus d'elle pour finalement la voir revenir en rampant. Les positions s'inversent facilement.

    « Je ne te demande pas l'impossible, et ce n'est pas comme tu n'en avais pas envie non plus. »


Habituellement, il ne demandait jamais.
Mais habituellement, ce n'était pas Nate non plus.

Ah ! les beaux jours de bonheur indicible
Où nous joignions nos bouches ! - C'est possible.


FICHE PAR STILLNOTGINGER.




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Re: The Devil wears Ralph Lauren || Stelianate | Ven 24 Juil 2015, 20:14


The Devil wears Ralph Lauren
The Leaders ✖ Josh & Nate


They’re ripped at every edge but they’re a masterpiece.

Tu notes mentalement que la prochaine fois que tu sors, il faudra éviter d’oublier ton fichu briquet. Mais tu as à peine le temps d’y penser. Tu vois le regard de Stelian se durcir. Et tu as beau avoir une belle gueule et être blonde, tu n’en es pas pour autant débile. Tu sais très bien ce qui va suivre. C’est loin d’être un Disney. Tu sers les dents lorsqu’il t’attrape par le bras. Il avance vers toi, te forçant à reculer. Tu es assez réticente. Non, soyons francs, employons les grands mots. Tu es en train de frôler une émotion que tu ne ressens quasiment jamais. Une émotion qui a disparu pendant ton entraînement d’agent secret. La peur. Tu ne devines jamais à l’avance les gestes de Stelian. Et ça te plaît. Tu ne sais jamais à quoi t’attendre avec lui. Tu ne sais jamais s’il va t’embrasser ou t’envoyer contre un mûr. Tu ne sais jamais s’il va te prendre dans ses bras ou te tirer une balle dans la tête. C’est frustrant. Mais c’est également excitant. Ca accentue son côté énigmatique. Mais des fois tu aimerais trouver la solution à cette énigme. Même si cela semble impossible en ce moment. Tu sens quelque chose de dur derrière toit. Tu es coincée entre la paroi et Stelian. Pas de moyen de bouger. Tu n’as d’autre choix que de l’écouter.

Tu soutiens son regard, comme toujours. Tu lui fais bien comprendre que tu ne faibliras pas devant lui. Enfin c’est également pour persuader ta personne de ce dernier fait.  Tu as sûrement dû atteindre les limites du raisonnable pour Stelian. Ce n’est jamais arrivé. Tu évites d’empirer ton cas. Tu ne sais pas ce dont il est capable quand il est contrarié et c’est le cas en ce moment. Tu n’en connais pas encore la raison. Tu as cessé de bouger. Ton seul mouvement notable est celui de ta poitrine qui bouge au rythme de ta respiration qui n’a rien de normale. Au son de sa voix, tu déglutis avec difficulté. Tu es sensée avoir un mental de fer pour pouvoir résister à toutes les tortures mais tu es en train de vivre la pire de toute. Non seulement tu n’arrives plus à réfléchir mais il ne fait rien pour t’aider à cela. L’espace entre vos deux corps est quasi inexistant et ce n’est pas ta position préférée dans ce genre de situation. Surtout lorsque tu te retrouves en confrontation directe avec un homme comme le démon. Rien n’est en ta faveur. Il le sait, évidemment. Il s’en sert. Il sait que ça t’atteint, d’une façon ou d’une autre. Mais pas question que tu lui donnes la satisfaction de te voir fléchir. Il a déjà fais le premier pas plusieurs fois, c’est déjà quelques mini-victoires.

Tu restes de marbre lorsque sa main rejoint ta joue. L’exact même geste que tu as eu. Tu as envie de hurler de frustration mais tu te retiens. La diplomatie se joue ce soir. Enfin, c’est l’une des choses qui se joue ce soir. Il a peut-être laissé tomber son sang froid mais tu n’es pas de ce genre. Tu peux même sentir la chaleur qui émane de son corps lorsqu’il pose sa main sur sa taille pour t’attirer contre lui. Encore plus près. Toujours plus près. Tu n’aurais jamais dû commencer ce jeu. Tu aurais dû te tenir loin dès le premier regard. Mais tu aimes bien céder à la tentation. Voilà où tu te retrouves dans ces cas là. Coincée. Tu n’as pas prévu le coup. Tu as l’habitude de gagner aux échecs mais cette fois tu risques l’échec total. Tu n’aurais jamais cru trouver un adversaire digne de toi mais il faut croire que tu as même trouvé mieux. Ce dernier point reste discutable quand même. Tu t’es imprégnée de l’essence du Diable et ça t’est monté directement à la tête. Bonne chance pour t’en détacher, à présent. Autant faire une overdose. Mais non, tu ne veux pas de supplément mortel pour le moment.
Je perds patience, Nate. Ce que je veux, je l'ai toujours. Alors tes tentatives de t'échapper sont craquantes, mais il ne faudra pas abuser des bonnes choses.
Tes ongles se plantent dans tes paumes lorsqu’il dépose un baiser enflammé sur la peau de ton cou. Ta tête se laisse aller contre le mûr derrière toi sans même que tu ne le commandes. Tu sais qu’il suffirait de quelques mots pour que tout s’arrête. Alors pourquoi tu n’arrives pas à le prononcer. Sûrement parce que tu ne le veux pas. Tu clignes des yeux comme si tu revenais à peine à la réalité quand vos regards se croisent à nouveau. Tes doigts tremblent presque de tension. Il sait ce qu’il fait, un peu trop bien d’ailleurs. Tu tires une bouffée de cigarette lorsque cette dernière se retrouve entre tes lèvres. Tu ne l’as même pas sentit te la prendre des mains. Sûrement trop concentrée sur ses lèvres. Ca devient grave quand même. Tu as à peine tirer ta taffe que la clope disparaît à nouveau. Tu ne peux même pas la reprendre, tu n’oses pas bouger. Tu es une poupée, pour le moment. Bouger ou parler serait encore trop risqué. Pas besoin de prendre le risque de dire quelque chose qu’il n’apprécierait pas. Tu aimerais éviter un scandale. Tu vois déjà les gros titres : « Accident tragique, Nathanaël Andersen retrouvée morte. Elle serait accidentellement tombée du toit».  

Tu n’as pas le temps d’imaginer l’article parce que les lèvres du Diable sont bien plus captivants que ta mort. Dans un premier temps, tu as le réflexe de vouloir le lui rendre. Puis tu suspends ton mouvement. Ah, c’est ce qu’il attend de toi. C’est trop facile pour lui. Il a l’habitude d’avoir ce qu’il veut. Il te l’a bien fait comprendre. Mais tu n’es pas comme les autres et ça il semble qu’il ne l’a pas encore assimilé. Tu vas donc le lui faire réaliser. Avec ton tact et ta douceur naturelle, évidemment. Cela va être très compliqué vu que tu risques fortement de laisser tomber après quelques minutes mais le jeu du diable est tentant. Donc tu ne bouges pas. Il aime avoir le contrôle, alors tu vas le lui donner. A ta façon. Oui, ton souffle déconne, ton corps aussi, tu aimerais que ce soit autrement mais non, tu refuses d’être un autre trophée à rajouter à la collection.  Ce n’est pas un rôle pour toi. Donc tu ne bouges pas.  Quand son emprise se fait moins présente, tu baisses la tête histoire de reprendre tes esprits. Mais il t’oblige à le regarder à nouveau.
Je ne te demande pas l’impossible, et ce n’est pas comme tu n’en avais pas envie aussi.
Tu arques un sourcil d’un air amusé. Il demandait la permission, maintenant? Alors qu’il semblait avoir été clair : « une seule nuit ». Le Diable était donc si indéçis? Ou alors étais-ce toi qui remettais en question ses choix? Pas le temps d’avoir ta réponse, tu comptes bien profiter de cette brèche. Tu lui souffles la fumée au visage avant de pencher la tête sur le côté d’un air adorablement innocent.
Oh, pardon, je suis censée répondre? Tu ne m’as pas donné l’autorisation de parler.  Mais tu me demandes ma permission, tiens quel honneur. Je suis tellement…privilégiée.
Tu plantes ton regard dans le sien. Un sourire esquisse tes lèvres tandis que tu utilises ton pouvoir d’hypnose pour la première fois depuis des mois. Mais c’est un cas d’urgence. Et puis de toute façon il utilise bien le pouvoir qu’il a sur ton corps alors vous êtes quittes. Mais contrairement à lui, tu ne fais pas en sorte que ton emprise dure indéfiniment.
Recule.
Tu attends qu’il s’exécute avant de décoller ton dos du mûr. Tu ne fais qu’un pas en avant. C’est plus pour ne plus sentir la tension que pour ne pas salir ta robe signée D&G. Juste assez pour ne plus être coincée mais tu reste quand même très proche de lui. Tu reprends un semblant de tenue. Le bol d’air que tu prends a soudainement l’air moins empoissonné qu’il y a quelques minutes plus tôt. C’est à ton tour de jouer. Tu n’as pas l’habitude de te comporter comme ça. Mais il fait ressortir une partie de toi que tu voulais inexistante. Tu ne peux pas te comporter en ange avec un démon, tu finirais en un bien mauvais état. Tu sais que tu vas le finir, en plus. Mais au moins à la fin tu te diras que tu auras essayé. Question d’honneur. Tu fais demi-tour pour rejoindre Stelian. Avant qu’il n’ait le temps de réagir, tu poses tes mains sur ses joues et te hausses légèrement sur la pointe de tes pieds pour déposer un baiser sur ses lèvres. Le genre de baiser qui fait vibrer l’âme. Le genre de baiser que tu donnes jamais à pars si c’est pour faire comprendre quelque chose. Et ce que tu veux faire comprendre cette fois c’est « réveil toi je suis pas une de tes conquêtes sans aucun intérêt ». Tu prends sa lèvre inférieure entre tes dents pour la lui mordre. Geste provocateur que t’aurais jamais osé faire auparavant. Tu fais un pas en arrière le temps de reprendre ton souffle. Il sait que ce n’est une infime infinité de ce qu’il pourrait avoir s’il ne décide pas à mettre son mauvais caractère de côté.
Qu’est devenu le « souvenir impérissable de cette nuit unique », chéri? Tu veux créer de nouveaux souvenirs? Pourquoi pas avec une autre, ce n’est pas ça qui manque. Je ne suis pas un géni, pourquoi vouloir plus? Parce que c’est différent, avec moi?
Tu lui prends la cigarette des mains avant de la mettre entre tes lèvres. Tu en prends une nouvelle bouffée sans la quitter du regard. La nicotine calme tes nerfs. Tant que Stelian ne te touche pas et qu’il garde son charisme loin, très loin de toi, ça passe. Sinon, c’est un peu plus compliqué. Déjà qu’il risque de péter un câble pour le petit moment d’hypnose. Tu lève la tête le temps de souffler la fumée dans l’air. Tu laisse tomber la cigarette consumée au sol avant de l’écraser du bout de tes escarpins. Ton regard se pose sur ses lèvres et tu souris en lui retirant d’un geste doux une trace de rouge à lèvre que tu lui y a laissé.
Tu me demandes ma permission. Je ne te donne pas encore ma réponse. Persuade-moi. J’y gagne quoi à pars ce que je pourrais avoir avec n’importe qui d’autre? Tu étais prêt à me dire que tout était fini en venant ici, je le sais. Alors quoi, tu reportes ça à plus tard? Autant en finir tout de suite. Personne n’est irremplaçable.
C’est faux. Il l’est. Tu es franche, on ne peut rien y faire mais sur ce coup, ça reste à voir. Tu es prête à t’en aller. Vraiment. S’il te le demande, tu ne vas pas hésiter une seconde. Ca va faire mal, mais pas autant que si tu restes avec lui. Mais tu regretterais quand même d’être si compliquée. Tu n’as pas envie de le quitter. Ca se voit. C’est clair. Mais si tu n’as pas le choix, peut-être que tu devrais te comporter en personne responsable pour une fois? Non je déconne. Tu te fous du fait qu’il soit un mafieux ou pas. Tu te fous que ce soit un maniaque d’un contrôle ou qu’un rien soit suffisant pour l’énerver. Tu es persuadée qu’il a un bon côté. Il va juste te falloir du temps pour le trouver. Genre une éternité. Ce n’est pas toi qui parle. C’est le manque. Tu n’aurais jamais dit ce genre de chose si tu n’avais pas été en manque. Il devrait le savoir. Mais ce qui est fait est fait.  Ce n’est même plus une histoire de cœur. C’est presque du business. Les deux principaux Leader sont face à face. Vous vous battez pour une seule et même chose. Mais la façon dont vous voulez y parvenir est différente. Cela fait toute la difficulté de la chose. C’est pénible. Frustrant. Mais ça en vaut la peine. Là, je pense que tu pourrais avoir peur. Genre très peur.
Tu es comme voir l’avocat du diable niant l’art du vice.
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Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon

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Stelian C. « J » Phoenix
Stelian C. « J » Phoenix
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J'ai traversé le portail depuis le : 03/07/2015 et on me connaît sous le nom de : elda. Mon nom est : Stelian Calvin « Josh » Phoenix Actuellement je suis : en couple avec une « fille de ». Il paraît que je ressemble à : (tyl) Hibari Kyoya - KhR & Ed Westwick (irl) et à ce propos, j'aimerais remercier : my only one Doudou - T.Brownie (avatar) et Tia-chou (signature)
Re: The Devil wears Ralph Lauren || Stelianate | Lun 26 Oct 2015, 23:32



   
   Stelian & Nathanaël
   the Devil wears Ralph Lauren

C
'était doux, c'était amer. C'était la saveur sucrée salée dans une vie figée, avec des dictats et des conventions que seuls l'élite dont il était un élément trop lourd s'était imposé comme ligne de conduite. Le désir de contrôler, le besoin d'être le centre absolu de l'attention superficielle. C'était un son trop froid à ses oreilles que les compliments déjà écrits par d'autres lèvres que ceux qui lui étaient destinés. C'était une texture trop rigide que les poignées de mains et les contacts échangés pour dire j'ai des relations. Monsieur a des relations, beaucoup, des futiles, d'autres utiles, toujours traitées avec une importance relative. Puisqu'il n'y avait que lui. Lui il compte, les autres ne comptent pas. Pourtant elle s'accroche, l'inconsciente, à cet espoir de ramener le Diable vers la douce éternité du Paradis, celui où son ombre elle-même pâlirait à la candeur des anges. Parce qu'il n'était pas celui qui était fiable, il était les promesses et ses mensonges, la vérité et l'incrédulité. Et chaque fois qu'elle était dans ses bras, c'était un drapeau de plus sur le territoire de l'ange. C'était un pion de plus balayé sur échiquier de sa vie et à chaque tentative vaine de le ramener dans des pensées plus saines le faisait honteusement sourire alors qu'elle se damnait à le ramener sur Terre dans des pensées nobles. Non, Stelian n'était pas le prince charmant que les petites filles attendaient sur un cheval blanc. Mais Nathanaël était tout sauf une princesse de conte de fée.

    ▬ Inconsciente.


Ses yeux observent l'Andersen jouer la comédie de l'amante désintéressée exerçant un contrôle quelconque sur une situation qui lui échappe depuis le début. Depuis qu'ils se connaissent, c'est lui qui dirige, mène, et prend les commandes d'une relation aussi addictive que superficielle. C'est lui aussi qui dicte ses règles, fixe les conditions et pose les limites d'une façon si insidieuse que c'est à se demander si la jolie blonde les avait bien intégré. Pourtant ce n'est pas elle qui aujourd'hui se retrouve psychologiquement acculé à ne pas savoir quoi répondre quand elle l'accuse d'être le Diable en personne. Ce n'est pas elle non plus qui provoque tous les contacts physiques sans les mener à terme avant que l'autre parti ne le fasse. Mais c'est Stelian en furie qui s'impatiente bien trop d'obtenir ce qu'il a déjà eu, ce qu'il a maintenant et ce qu'il aura toujours.

    ▬ A quoi tu joues ? Tu espère sincèrement te mesurer à moi et espérer contrôler ce qu'il se passe entre nous deux ? Tu te donnes trop d'énergie pour pas grand chose, ma jolie.


Parce qu'il n'avait rien promis et qu'il n'y aurait jamais rien de plus. Alors pourquoi il est là encore ? Les poings serrés d'agacement dans les poches de son long manteau noir, tapant du pied comme un gosse impatient qu'on lui donne son jouet préféré, fronçant les sourcils comme si c'était totalement dément qu'elle lui résiste. Mais la résistance n'est amusante que lorsqu'il en attend une. Et ses certitudes s'effritent quand Nathanaël s'éloigne de lui dans une attitude légère et désintéressée. Il ne veut pas être aimé. Il veut être préféré.

    ▬ C'est vrai, personne n'est irremplaçable. Ni toi ni moi. Pourtant, mets toi bien dans ta petite tête blonde que jamais tu ne revivras une autre expérience avec quelqu'un comme moi.


Stelian se fige, comme si sa dernière phrase devait sonner lourdement dans le silence pesant qui commençait à s'instaurer entre eux. Mais il perd patience, le Démon. Ses nerfs commencent déjà à se disperser tandis qu'il rassemble tout le self-contrôle dont il était capable pour ramener sa proie vers lui.

    ▬ Tu es une vraie droguée, et je peux te faire essayer toute sorte de choses dont tu n'as jamais osé imaginer l'existence.


Un pas. Son regard fixe celui de l'Andersen, avec un rictus confiant placé juste pour déstabiliser son adversaire.

    ▬ Tu t'ennuies dans ta vie bien dorée et tu sais qu'en me fréquentant, tu effleures un monde qui te fascine autant qu'il te fait peur.


Deux pas. Il s'approche peu à peu mais évite tout contact physique avec la poupée apprêtée qui restait implacable devant lui.

    ▬ Et puis... Dernièrement. Tu m'insultes et me dis que je suis le Diable en personne, pourtant tu es là. Incapable de fuir le Démon. Serais-tu perdue dans tes sentiments, princesse ?


Ça avait quelque chose de doux, et de terriblement ironique. Puisque tous ces surnoms mielleux n'étaient que pure comédie, et les deux anges le savaient pertinemment, sans pour autant être capable de jouer l'acte final. Et Stelian continuait, encore et encore, de ramener Nate à sa propre réalité pour éviter la sienne. Si elle n'était pas là, si ce n'était pas elle, sûrement qu'il n'aurait pas mis longtemps à s'en remettre et qu'il aurait trouvé d'autres femmes pour se faire aimer. Mais elle avait touché juste, ce ne serait pas la même chose.

    ▬ Là aussi, tu vas te permettre de me donner des ordres ? Tu es bien plus intelligente que ça, quand tu n'es pas sous coke. C'était quand la dernière fois ? Il y a vingt minutes ?


À l'instant précis, il n'était pas totalement fou et s'attendait à un baiser autant qu'à une gifle.
Pousser à bout, encore et encore, pour la ramener dans ses bras. Cette manière de faire totalement aléatoire, à jouer quitte ou double, prouvait bien que même en maniaque du contrôle, Stelian pouvait se retrouver démuni, sans perdre son assurance en titane.
Il prit le menton de son amante entre ses doigts, et soutenait son regard glacé. Sans s'approcher d'avantage et sans dépasser une limite presque chaste.

    ▬ Au bout du compte, qu'est-ce que tu attends de moi, Andersen ?


WILDBIRD
 




Anonymous
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Re: The Devil wears Ralph Lauren || Stelianate | Lun 02 Nov 2015, 22:10


The Devil wears Ralph Lauren
The Leaders ✖ Josh & Nate


Inconsciente. C’est le mot parfait pour te décrire en ce moment. Face au diable, tu préfères te battre plutôt que de reculer. Tu n’avais pas la capacité de t’élever à son niveau mais tu savais qu’il ne tarderait pas à se rabaisser au tien. Il savait ce qu’il faisait, ne laissait rien au hasard. Au moment même où son regard avait croisé le tien, tu étais emprisonnée dans sa toile sans même t’en rendre compte. Des fois il te semblait être imposé un règlement et un mode de comportement face à lui. Ne pas le provoquer. Ne pas chercher à discuter. Acquiescer. Accepter. Obtempérer. Tout, sauf jouer à son jeu d’après tes propres règles. Mais pour le diable, un jeu sans triche ne vaut pas la peine d’être jouée. Alors les règles tu t’en fichais. Tu n’allais pas te plier. Tu n’allais sûrement pas être celle à hurler de frustration d’ici la fin de la soirée. Le premier acte avait été sien et il n’était pas encore arrivé à ses fins. Il voulait contrôler, décider, gérer. Il n’avait pas encore compris qu’avec toi rien ne se déroulait jamais comme prévu. Tu ne lui accorderais pas la satisfaction de te voir transformée en l’une de ses vulgaires et ordinaires personnes qui se pliaient à chacun de ses fantasmes.

Tu l’écoutais déballer ses sottises sans vraiment que ses mots ne t’atteignent. Tu l’entendais taper du pied, devinait sa frustration derrière son visage qui reflétait un contrôle qui commençait à se fissurer.  Mais à la longue, toi aussi tu commençais à la ressentir, cette faille dans le système lorsque deviennes trop intenses. Des mots dits avec une modestie absente, des expressions rabaissantes, une image de sois qui s’écrase contre le sol pour s’éclater en dizaine de morceaux. Il parlait sans savoir. Se croyait le seul et l’unique. La vérité était qu’il l’était. Cette sensation de peur et de danger qu’il te faisait ressentir et cet aura de contrôle total qui émanait de lui t’attirait tellement que s’en était inquiétant. N’était-ce pas une forme de suicide que de t’approcher du diable sachant que les incompatibilités sont majeures. Il était ton favori pour ce genre de sentiments. Mais certainement pas le seul qui puisse de les procurer. Son image de lui-même l’empêchait de voir ce qu’il avait sous les yeux : il n’était ni le premier ni le dernier. Une expérience destructrice, une infime partie de regret, tout ça pouvait rapidement se retrouver. Surtout avec toi, qui avait ce don de te retrouver aux côtés des individus les plus exécrables.

Il te présentait la réalité dénuée de tout artifice. Tu ne doutais pas une seconde que l’emploi de son vocabulaire visait à te déstabiliser. Et il y arrivait. Tu détestais être prise de haut. Personne ne le faisait. Personne n’osait. Tu restais sur place lorsqu’il fit un pas, mettant en avant leur différence évidente de taille. Il la surplombait de toute sa splendeur et tu n’avais d’autre choix que de soutenir son regard. Baisser les yeux n’était pas une option. Chacun de ses pas était une preuve suffisant qu’il avait le contrôle durant ce premier acte. Tu ne comprenais pas. Tu ignorais pourquoi il insistait. Tu ne saisissais pas le but de tous ces mots qui disparaissaient dans les airs comme de la fumée. Tu avais face à toi la pire des drogues mais tu étais accroc à tellement d’autre que plus elle s’accrochait, plus l’effet diminuait. Tu jouais à un jeu indéterminé où la fin ne semblait jamais arriver.  Tu commençais à t’égarer dans ces paroles, ayant du mal à les distinguer. Chacun de ses mots te percutait avec une force telle que tu avais du mal à garder un air impassible. Tu n’étais pas perdue dans tes sentiments, seulement dans tes pensées qui te répétaient que l’assurance de l’homme face à toi était visiblement indestructible.

Allusion à la cocaïne. Provocation directe à laquelle tu ne t’attendais pas du tout. C’était bas, très bas. Il venait de toucher un point qui ne le concernait sous aucun angle. Il venait de briser le magnétisme qu’il avait. Sur le coup, tu aurais dû le gifler. Mais l’évidence ce serait imposer à lui, cela aurait été une manière de lui montrer qu’il t’avait atteinte. Tu te laissais docilement faire lorsqu’il prit son menton entre ses doigts. Geste devenu presque commun, entre eux. Il attendait une réaction. Une réponse. L’humain dit qu’il déteste les mensonges mais la réalité est telle qu’il préfère être berné plutôt que de devoir écouter des vérités désagréables. C’était le cas de ton démon. Fini les surnoms pathétiques et hypocrites aux allures de la petite amie adorable, tu redevenais l’Andersen. Et il te ramenait du même coup à la réalité, aussi brusque soit-elle. C’était à ton tour de débuter le second acte.

Tu dépassais la limite qu’il avait imposée. Respiration qui s’accélère. Corps qui se touchent. Pupilles qui se dilatent. Cœur battant de façon ridiculement trop rapide. Tu présentais tous les signes qui le laissaient imaginer ce que tu étais sur le point de faire. Une douche d’euphorie, l’évidence de ce qui va suivre. Ton nez frôlait le sien, lui offrant un contact qui lui en promet de meilleurs. Ton regard se posa sur ses lèvres qui t’appelaient depuis la nuit des temps. Les tiennes s’entrouvraient, tu te rapprochais. Brisais la ligne invisible qui vous sépare, jamais pour bien longtemps. Tu penchais la tête, à quelques secondes de lui offrir ce qu’il attend. Ce qu’il désire.  Ce pour quoi aucun de vous n’avez encore quitté l’autre. Tes iris reflétaient les souvenirs d’une nuit passée à deux, des souvenirs à raviver, inlassablement. Vos lèvres se frôlèrent.  Le désir devait atteindre son paroxysme pour obtenir l’effet que tu désirais. Tu t’arrêtais. Tu fis un pas en arrière, laissant ton geste aussi suspendu qu’inassouvi. Un geste qui rassemblait toutes tes réponses. Tu brisais le regard qui te liait à lui d’une façon délusoire. Tu ne lui accordais plus aucune importance. Il avait perdu de sa valeur. Il ne brillait plus à tes yeux. Tu lui tournais le dos sans lui accorder de second regard. Un regard trop précieux pour être offert à un être aussi banal. Tu traversais le toit, ouvrais la porte. Et tu le quittais.

Tu descendis les escaliers avec lenteur pour calmer tes nerfs, essayant de ne pas imaginer sa réaction et rejouant la scène mentalement. Un sourire de satisfaction étira tes lèvres.  Rien. Tu n’attendais rien de lui. Il était un ensemble de déceptions qui le rabaissaient, limitant son effet.  Le rideau venait de tomber.
(C) MISS AMAZING.




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