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 Today is another day ─ Poséidon

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Today is another day ─ Poséidon | Sam 01 Nov 2014, 09:37




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Eole & Poséidon
« Today is another day »

Excité comme une puce, je me dirigeais au seul endroit où je pourrai voir ce père, cette personne qui m'avait un peu manqué, c'était compliqué pour lui de me croiser, pourtant aujourd'hui, je sentais que le vent changeait en ma faveur pour le voir, un peu paradoxal que je pense que les vents ont été contre moi. Mais passons ce détail, il est là juste pour me gêner. Je voulais le voir depuis que le bateau à vapeur était là pour les mortels, ils n'avait plus jamais demander mon aide. Mon père, savait-il à quel point ces cheveux blonds longs m'avait manqué. Il était bien le seul dieu masculin a porter des cheveux aussi longs, comme moi, son fils, nous étions des originaux. Un sourire vint se perdre sur mon visage, cet endroit, royaume des mers, bien sûr pour moi nager était d'une facilité déconcertante, et ce depuis ma tendre enfance, elle est bien loin cette vie de mortelle que j'avais eu, j'avais gagné mon statut, j'étais un dieu, mineur certes, mais un dieu. Je regardais autour de moi, bien sûr, je n'était pas une créature marine, donc la magie faisait penser à mon corps que c'était l'air, un bel endroit, l'élément aquatique ne me rejetait pas totalement, tout semble à la fois moderne et ancien un mélange homogène se trouvant dans les profondeurs aquatiques. Je retenais quelques moment ma respiration, le palais était juste là. Il ne me restait plus qu'à pousser la porte. Mais étais-je prêt pour cela ? Je respirai à nouveau. Mes yeux fermés, bien qu'un bandeau protège l'autre, lui ne savait rien de la punition qui pesait sur mon être. Devais-je lui mentir ou non. Je n'en savais rien. Je devais être courageux, je poussais la porte, le palais était à coupé le souffle, les moulures faites avec une précision à se damner aux enfers. En en mot, mon père avait fait un royaume à son image. Il devait en être de même pour mon Tonton Dark. Un jour je ferai une visite aux enfers. Je m'étais promis de voir ma famille plus souvent. Après tout je faisais partie de ce cercle très fermé des divinités. Je dois avoir aussi un bon nombre de nièces dont je ne soupçonne en aucun cas l’existence, des mortels. Je marchais lentement, je devais trouver mon père, rentrer comme cela, sans me faire arrêter par ses serviteurs, comme Allen. Un gamin attachant, un peu bizarre, mais attachant. Un serviteur à mon cher père, j'étais seul dans ce bâtiment, le silence, le vent me manquait un peu, tout était eau, j'aimais cet élément, mais le vent était u e partie de moi. Rien, ni même une visite chez mon père pouvait me le retirer.

-Etrange, mais Papounet doit avoir ces raisons pour être seul, peut-être est-il en colère. Papounet quand il est fâché, faut pas le croiser, il peut faire plus peur que Tonton sexy. Ce n'est pas une des trois grandes divinités pour rien. Il ne l'as pas volé son statut.

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Re: Today is another day ─ Poséidon | Mer 19 Nov 2014, 18:31







Today is another day
Quoi d'neuf, fiston ?


Les pas de Neptune se faisaient entendre dans les couloirs du palais royal. Ce dernier marchait d'un pas lent et tranquille, souriant à chaque Atlante qui se dressait sur son chemin. Le Maître des Abysses était de bonne humeur, c'était ce que son visage affichait tout du moins. En réalité, il était tout autrement, il s'ennuyait. Les mers et les océans étaient bien calmes ces derniers temps, rien ne demandait son intervention. Les bateaux voguaient paisiblement et les créatures marines nageaient calmement. Cela faisait un long moment que son territoire était comme cela, même Hadès devait être plus occupé que lui. Après tout, des gens mourraient tous les jours alors que l'univers sous-marin n'était que très peu perturbé. Au fait, le métier de la Déité au trident d'or ressemblait actuellement à celui d'une surveillante, grondant les élèves qui jetaient leurs déchets n'importe où, sauf que l'Olympien punissait plutôt les pêcheurs malhonnêtes et les autres individus qui polluaient son domaine. Enfin, l'un de ses avantages était tout de même qu'il avait beaucoup plus de temps libre, surtout qu'il n'avait pas besoin de rester assis sur son trône pour assumer ses fonctions, son omniscience sous-marine lui permettait de surveiller le monde aquatique peu importe où il était.

Cependant, Poséidon décida tout de même de rester dans l'Atlantide au cas où ses serviteurs auraient quelque chose d'important à lui informer. Son palais de marbre et de corail n'était pas l'endroit le plus amusant du monde. Le Roi de la cité perdue serait bien remonté à la surface, mais ses obligations faisaient qu'il n'avait pas le droit de remonter et de redescendre à chaque fois qu'il le désirait. C'était étrange, l'homme était un Dieu, l'un des trois Grands qui plus est ! Ainsi, il pouvait faire tout ce qu'il voulait, si ce n'était quitter son Royaume quand bon lui semblait. Son sourire disparut, mais revint lorsqu'un déclic se fit dans l'esprit du blond. Rien ne l'obligeait à rester dans sa résidence. Sa ville était gigantesque, il y aurait forcément quelque chose d'amusant à faire. L'expression sur son visage fut plus joyeuse, le fils de Cronos était pressé de sortir et de trouver quelque chose d'intéressant. Remarque, le simple fait d'errer dans les rues le sortirait déjà de son ennui. Amphitrite aurait sans doute trouvé un moyen de le divertir, mais celle-ci se trouvait ailleurs. Un instant père-fils avec Triton ? Ce serait un peu compliqué, son fils était parti pour Skyworld. Il serait donc tout seul pour se balader dans son territoire, aujourd'hui donc.

Une fois dehors, le Seigneur des Océans leva la tête, non pas vers le ciel comme nombreux le font, mais plutôt vers l'espace le moins profond de son territoire. Malgré la distance, les rayons du soleil parvenaient tout de même à atteindre le fin fond de l'océan Atlantique. Sa main se posa juste au-dessus de ses yeux, de sorte à les protéger des rayonnements de l'étendue terrestre.

Voilà une bien belle journée qui s'annonce ! Se dit-il pour lui-même d'un ton enthousiaste.

Rien ne semblait pouvoir faire disparaître la bonne humeur de celui qui ébranlait la terre. Maintenant, d'autres questions venaient le turluter. Que faire ? Il lui fallait quelque chose de passionnant à long terme, pas quelque chose qui le désintéresserait après seulement dix minutes. Voilà qui n'était pas bien facile. En effet, la Déité aux yeux émeraude n'était pas du genre à pouvoir garder son attention sur quelque chose bien longtemps avant de s'ennuyer. Un air songeur s'installa sur son faciès, il n'avait vraiment aucune idée d'une activité pouvant lui plaire. Le possesseur du trident d'or était un peu comme un enfant difficile en y réfléchissant. L'être divin se grattait l'arrière du crâne, signe qu'il continuait de cogiter, sans succès malheureusement. Un soupir fut audible. Errer dans les allées sans but réel n'était pas du genre de notre protagoniste, ceci était ennuyant.

Poséidon haussa les épaules et tourna les talons en direction de son palais. Tant pis, il n'y avait absolument rien à faire à l'extérieur. Gardant son sceptre en main, l'Olympien remarchait, surprenant tous ses subordonnés présents dans le bâtiment qui ne s'attendaient pas à le revoir d'aussitôt. Le Maître des Eaux aurait bien aimé que son épouse soit à ses côtés en ce moment-même. Son omniscience ne lui servait absolument à rien actuellement, Amphitrite semblait avoir quitté le monde aquatique, une balade sur la terre probablement. Ses pas le guidèrent vers l'un des balcons du palais. où il utilisa le rebord comme accoudoir. De l'endroit où il était posé, la vue sur la ville était parfaite. Une nouvelle risette fit son apparition. Peu nombreux étaient les bâtiments qui échappaient à son champ de vision en hauteur. Ses yeux se fermèrent afin que le Souverain des Océans puissent profiter au maximum de la quiétude régnant dans les parages. Quiétude qui ne dura pas bien longtemps, perturbée par la venue d'une nouvelle personne. Le sourire de l'un des trois Grands ne disparut cependant pas, bien au contraire, il s'élargit même légèrement.

Oh, bonjour, Éole ! Cela faisait longtemps que l'on ne s'était pa vu, dis-moi. Je suis curieux de savoir quel bon vent t'amène.

Le Dieu du Vent, le fils de Cronos le connaissait très bien. Dans le passé, le rouquin avait été un collègue extrêmement utile. En effet, le fils de Cronos avait très souvent recours aux services de l'autre divinité pour l'aider à guider les bateaux avant que ceux-ci n'aient des moteurs pour se diriger seuls. Depuis que le vent n'était plus nécessaire pour déplacer les navires, les altercations entre les deux hommes s'étaient faites beaucoup plus rares, mais le revoir ne déplaisait absolument pas au possesseur du trident d'or.

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Re: Today is another day ─ Poséidon | Mer 19 Nov 2014, 19:30




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Eole & Poséidon
« Today is another day »


Le silence ne durait pas, sa voix m'avait manqué, mon cœur ne se pouvait s'empêcher de battre la chamade. Mon sourire vint se peindre sur mon visage. Mon père était là, il m'avait vu, en même temps comment louper une tignasse rousse flamboyante avec toute cet eau. Ce qui était particulier, c'est que les requins se sont pas approché de moi pour me manger tout cru, il devait sentir que j'étais le fils de leur maître, cette classe, je vous jure. J'étais fier comme un paon. Bref retournons à mon cher papa, il était content de me voir, après toutes ces années. J'avais presque les larmes aux yeux rien que d'y penser. Il utilisait même une expression sur le vent. Je riais s'en était presque drôle qu'il l'utilise. Je ne voulait qu'une chose le serrer dans mes bras, mais je me retenais pas sûr qu'il apprécie mon geste un peu trop fougueux. Puis tant pis. Je devais le faire, il y a que les imbécile qui change pas d'avis. Je voulais faire un câlin à mon père, c'était mon droit d'en avoir. Je respirait à fond avant de le serrer doucement avant de m'écarter vivement, le rouge aux joues. Mes yeux pétillants de malice, comme autrefois.

-Trop longtemps père, cela m'avait manqué de plus te rencontrer. Le vent t'es moins utile, ainsi que pour le reste de ce monde. Quel vent me mène ici ? Je suis venu te voir bon sang ! C'est mon droit de voir mon père, même si je ne peux influencer les courants marin avec les vents. Pas faute d'avoir essayé au moins une fois. Puis cela fait deux ou trois siècle que je te cours après, cela commençait à me lasser.

Je gonflais mes joues en signe de mon désaccord sur ma chasse au père. Qui plus est, il avait prononcé mon nom, bien sûr, il était content de me voir, j'étais aussi fier de le voir. Mais j'avais pas droit au genre de surnoms que se donnaient les mortels, j'étais un des seuls dieux à le faire donc. Ce qui accentuait encore plus ma particularité par rapport à eux. Je souriais en y pensant. Après tout j'aimais sortir du lot, c'est pour cela que j'étais probablement le seul dieu roux. J'avais envie d'un autre câlin. Cette fois-ci moins hésitant, je le serai. Je l'aimais trop pour lui en vouloir longtemps après tout, il n'était pas rare autrefois qu'il me demandait des faveurs avec mon élément. Presque personne n'utilisait encore le vent. Les grecs avaient prévu cela ? J'en savais rien. Je secouais la tête. Pas de pensées négatives, je l'avais retrouvé, enfin. Je pouvais lui parler, lui poser des questions si je voulais. Mon sourire ne pouvait s'empêcher de grandir à chaque instants.

-Et toi, dis-moi ce que tu as fait durant tout ce temps. Je ne vais pas lâcher l'affaire si vite, je peut être têtu si je veux. Après tout , je suis une personne qui change comme le vent. J'ai plein de temps pour toi, papounet.

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Re: Today is another day ─ Poséidon | Dim 07 Déc 2014, 19:22







Today is another day
Quoi d'neuf, fiston ?


Allez savoir comment Poséidon ne s'était pas rendu compte que son fils avait rejoint l'Atlantide alors que l'un des ses pouvoirs lui permettait de savoir tout ce qu'il se passait dans son domaine. Mettons cela sur le compte d'un moment de distraction. En tout cas, voir Eole le rendait bien heureux, il n'avait plus souvent l'occasion de le rencontrer depuis que le vent était devenu moins utile pour les bateaux. Le Dieu roux n'avait pas changé, physiquement tout du moins. Enfin, ceci était normal, les êtres divins n'étaient pas affectés par le temps, ils ne grandissaient donc pas et ne possédaient aucune marque de vieillesse. Après, la mentalité de ce dernier ne semblait pas être différente d'auparavant non plus. Souvent souriant, comme son père, il n'en était pas moins beaucoup plus énergique et très affectif, parfois un peu trop d'ailleurs. C'était actuellement le cas, à peine le Maître des Océans l'avait-il salué que son descendant vint le câliner. Surpris au départ, le membre du Panthéon finit par l'enserrer, lui aussi. Notre protagoniste n'était pas du genre à serrer n'importe qui dans ses bras, peu de gens pouvaient se vanter d'avoir reçu une étreinte affective de sa part, les seuls connus à l'heure actuelle étant Héra, parce que le blondin savait parfaitement que cela énervait sa jeune sœur et Amphitrite, son épouse.

Le câlin terminé, Neptune regardait le Dieu des vents qui semblait gêné. Il arqua un sourcil, ne comprenant pas pourquoi le rouquin embarrassé alors que c'était lui qui avait commencé à l'enlacer. Le fils de Cronos demanda à son rejeton la raison de sa venue, curieux de savoir qu'est-ce qui l'avait poussé jusqu'à la cité perdue après plusieurs siècle. La réponse fut assez simple, les Immortels éprouvaient des sentiments, tout comme les êtres humains, et le jeune homme désirait revoir son père après tant d'années. Les yeux du Seigneur des Abysses restaient braqués sur son fils. On aurait presque pu croire que celui-ci lui faisait des reproches comme quoi il était fatigué de courir après son paternel. Le concerné pencha légèrement la tête sur le côté et se gratta l'arrière du crâne, gêné par les remarques du manipulateur de courants d'air. Il est vrai que le possesseur du trident d'or n'avait jamais été un géniteur vraiment très présent, et encore moins depuis que le vent ne l'aidait plus réellement. Remarque, il n'y avait pas qu'avec cet enfant que le Roi de la ville sous-marine jouait le rôle du père peu présent, c'était le cas tous les autres aussi, qu'il y ait du sang de mortel en eux ou pas. Après, ce n'était pas non plus comme s'il le faisait exprès, il avait ses raisons.

Hum ... Tu sais, gérer les mers et les océans prennent une grande partie de mon temps, je ne peux donc pas rejoindre la surface quand bon me semble. Les portes de l'Atlantide te seront toujours ouvertes, tu n'as qu'à venir quand tu le veux.

Poséidon conservait son sourire. La Déité à la longue chevelure blonde était sincère dans ses paroles, ce n'était pas parce que lui ne pouvait pas aller à Olympe à chaque fois qu'il le voulait qu'Eole ne pouvait pas venir lui rendre visite. Le Dieu aux cheveux roux possédait une personnalité amusante, il pourrait faire rire le Roi de la cité située sous l'Atlantique lorsque celui-ci s'ennuierait, comme c'était le cas en ce moment d'ailleurs. Rapidement, les joues de son fils se dégonflèrent. Il n'avait visiblement pas mis beaucoup de temps avant de cesser de faire la tête. S'ensuivit ensuite une nouvelle étreinte affective, c'était la deuxième en à peine quelques minutes. L'Olympien régnant sur les mers n'était pas contre cela, mais espérait tout de même qu'il n'aurait pas en faire trop plus, cela allait vite l'ennuyer autrement. La gêne qu'avait l'Immortel qui guidait autrefois les courants marins semblait avoir disparu. En effet, il paraissait bien plus entreprenant cette fois. Ceci terminé, la divinité lunatique laissa s'échapper un léger ricanement quand son rejeton lui expliqua que, lui aussi, possédait une personnalité changeante. Tous les deux avaient finalement plusieurs traits de caractère en commun. Cependant, l'un de ses sourcils se haussa en entendant le surnom que lui avait donné lui avait donné le maître des vents.

Papounet ? Répéta alors la Déité avec surprise.

Neptune n'était pas vraiment habitué à ce que l'on lui donne un sobriquet, il s'agissait plus d'une chose que faisaient les mortels. Eole avait-il passé tellement de temps auprès de ces derniers qu'il commençait à adopter le même comportement qu'eux ? Ce n'était pas la chose la plus grave. Le fils de Cronos s'apprêtait à répondre à la question de rouquin quand il se rendit compte qu'en fait, il n'avait rien fait de bien passionnant depuis la dernière fois que les deux hommes s'étaient vus. Être l'un des trois Grands voulait aussi dire être trop occupé pour avoir le temps de faire quoi que ce soit d'autre que surveiller son royaume. Celui qui ébranle la terre riait souvent des personnes qui rêvaient d'être à la place des êtres divins, ignorant le nombre de responsabilités qui allaient avec. C'est alors que quelque chose capta l'attention du possesseur du trident d'or qui pointa le visage de l'autre Olympien du doigt.

Tiens, c'est nouveau ce bandeau sur ton œil ? Demanda-t-il d'un ton curieux.

Le Roi de l'Atlantide venait à peine de remarquer cet objet sur l'une des mirettes de son fils. Ils ne s'étaient pas vus depuis très longtemps, il était fort possible que ce bandeau se trouve là depuis de nombreux siècles. Poséidon se pencha légèrement, réfléchissant à la raison de la présence d'une telle chose sur le faciès d'Eole. La nouvelle mode chez les humains ? Ou pire encore, son rejeton était-il devenu borgne ? Si c'était le cas, pourquoi ?

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Re: Today is another day ─ Poséidon | Dim 07 Déc 2014, 21:12




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Eole & Poséidon
« Today is another day »


Mon père, toujours égal à lui-même, il ne changerait pas, je suis sûr que je tiens mon comportement changeant, c'était rassurant de voir que mon géniteur et moi avions en commun. Je ne pouvais m'empêcher de sentir mon cœur bondir dans ma poitrine, j'étais heureux de le voir. Enfin en face de moi, mon sourire ne pouvait qu'être omniprésent, bouffer une partie de mon visage. Je le regardais, des cheveux si long qu'ils étaient retenus par des tresses, j'avais tenté d'avoir des cheveux longs, moi aussi, mais vu comme il me gênait, je me les avaient coupés, bien qu'il avaient pas poussées depuis, sûrement que mon corps se pliait à mes volontés divines. Il parlait de ses occupations, je faisais une légère moue. Je pouvais venir ici pour le voir, je comptait bien venir le squatter un peu de temps en temps, c'est mon père, lui. Le fier dieu des océans avait un fils qui faisait ce qui lui chantait. Je reprenais mon sourire, mon passage dans le monde de la râle était vite dissipé. Il était facile de faire changer d'humeur le dieu du vent. Il sautillait presque sur place. Il était en train d'être pris dans ses pensées, il y a pas à dire mon père est la classe incarnée. Bien que son questionnement sur surnom était justifié. Je souriais d'un air désolé. Puis mon père s'attardait sur mon bandeau. Il demandait si c'était nouveau. Je me grattait le cou, retirant ce dernier, cela n'affectait pas le divins, mais je le portait par prudence. Je grimaçais un peu pour moi ça voulait dire tant de choses, il s’intéressait à moi, c'était positif. Je respirais à fond et le regardais de mes deux yeux vert comme l'algue des fonds marins. Je ne pouvais qu'être fasciné par mon papa.

-Par rapport à toi, oui, c'est nouveau, un petit Malédiction de Tonton Zeus, j'ai fait une bêtise. Je mène des gens à des accidents quand on croise mon regard, mais cela fonctionne pas sur les divinités, ni sur ma femme, ni sur les personnes sans la vue. Je n'ai pas envie de mener un mortel de plus de le royaume de Tonton Hadès à cause de mon imprudence, du coup, je le porte quasi tout le temps. Cela me donne un air de pirate, avoue que cela le fait Papa.

Je bombais le torse avant de rire comme un idiot à mon père, cette punition je l'avais mérité sur le moment, mais avait-elle encore du sens à l'époque d'aujourd'hui. Je ne savais plus ou me mettre au final. Je m'étais fait à cette présence sur mon visage, elle faisait partie de moi désormais. C'était une composante de mon être. Cet œil maudit faisait partie de moi. Je n'allais pas me plaindre auprès de Papa pour ce que tonton avait fait, cela se faisait pas, je n'avais pas envie d'enclencher une énième dispute. Je rangeais mon bandeau dans ma poche. Je souriais doucement, l'eau que composait ce lieu n'agressait pas trop ma pupille peu exposée, devenue fragile par son taux faible d'exposition à la lumière. Je pouvais voir le soleil, traîner dans le chariot de cousin poète.Je riais doucement, il n'avait pas à s'en faire. Je lui souriait ce lieu était tout simplement enchanteur, le royaume de mon père, j'étais fier de savoir très bien nagé, bah oui, quand on est fils de Poséidon, on sait nager, c'est d'une logique implacable. Je posais mes mains sur ses épaules toujours avec mon sourire heureux.

-Mais tu vois, je me suis fait à la présence de bandeau que même sans la malédiction, je le porterai encore un moment, dire qu'au début avec j'avais du mal, il me gênait, avec les siècles j'ai fini par l'intégrer au personnage que je suis Papa, comme toi avec ta tresse ou mes cheveux roux. Cela fait de nous des gens spéciaux, ça personne ne peut nous retirer cela Papounet. Désolé, je suis habitué de donner des sobriquets aux gens. Je me suis laissé encore emporter.

J'étais pas sous l'influence du vent, juste de mes sentiments pour cet homme, beaucoup de fierté, un peu de peine, mais aussi de l'amour filial. J'étais un dieu grâce à lui en grande partie, j'avais gagné ma place en tant que divinité mineure.
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Re: Today is another day ─ Poséidon | Sam 16 Mai 2015, 18:07







Today is another day
Quoi d'neuf, fiston ?


Cela faisait bien longtemps que Poséidon n'avait plus reçu la visite de l'un des dieux de la surface et voilà que son fils s'était ramené à l'improviste accompagné de sa légendaire bonne humeur. La divinité du panthéon ne savait dire quand il avait vu celui-ci pour la dernière fois. Des années ? Des siècles ? Il n'en avait aucune idée, le temps ne s'écoulait pas de la même façon pour quelqu'un qui avait vu le jour bien avant les Hommes. Toujours était-il que le possesseur du trident d'or était content de revoir le rouquin. Après tout, qui pourrait ne pas être heureux de rencontrer l'un de ses rejetons après un long moment ? Éole semblait avoir beaucoup changé et les deux hommes avaient sans aucun doute beaucoup de choses à se dire après avoir passé autant de temps sans prendre des nouvelles de l'autre. Il fallait dire que notre protagoniste était loin d'être le genre de père à suivre les moindres agissements de ses enfants, déjà qu'il ne le connaissait pas tous, Triton et Eole étaient les seuls deux descendants dont l'Immortel était au courant leur existence, le premier étant son fils légitime alors que l'autre l'avait longtemps fréquenté durant les temps anciens.

S'il voyait son héritier grandir et évoluer, il ignorait tout de ce que faisait actuellement celui qui fut son associé autrefois. Ainsi, si certains traits aussi bien physiques que mentaux étaient restés identiques, comme ses cheveux oranges ou son éternel sourire qu'il avait probablement hérité de son paternel, d'autres choses lui étaient complètement étrangères, notamment le fait que la Déité possédait désormais un bandeau qui cachait son œil droit. Neptune ne se priva d'ailleurs pas de le questionner au sujet de cet objet, curieux de savoir comment celui-ci s'était retrouvé avec une telle chose sur l'une de ses mirettes et il fallait avouer que Monarque des Abysses ne fut pas déçu de l'explication de son interlocuteur. Par chance, ce dernier ne s'était pas crevé l’œil d'une quelconque manière. S'il portait cela, c'était plus par nécessité. En effet, suite à une malencontreuse aventure avec Zeus, il était désormais obligé d'utiliser un bandeau sous peine que la plupart des individus croisant son regard  - divinités, épouse et aveugles exclus - soient victimes d'un accident. Le dirigeant de la cité sous-marine esquissa un très léger sourire tout en soupirant, comme pour blâmer son fils malgré que celui-ci fut loin d'être dérangé par le port du bandeau, prétextant même ressembler à un pirate avec ça. Il se demandait bien ce qu'il avait pu faire pour que son petit-frère ne le punisse.

Tu éviteras de l'embêter la prochaine fois, cela m'ennuierait que tu doives cacher tes deux yeux à l'avenir. M'enfin, cette malédiction semble au moins t'avoir rendu un peu plus mûr et responsable, je ne vais donc pas trop me plaindre.

Les événements semblaient s'être passés il y a longtemps, sermonner son fils maintenant ne servirait pas à grand chose du coup. Puis bon, Poséidon était loin d'être le genre de père irréprochable qui pouvait se permettre d'enguirlander ses enfants à chaque bêtise qu'ils commettaient. Qui plus est, le Roi de l'Atlantide pouvait constater que cette malédiction possédait également quelque chose de bénéfique étant donné que le maître des vents paraissait désormais plus mature, cela se voyait à la façon dont il parlait, et ce n'était pas plus mal, il fallait l'avouer. Le fils de Cronos conservait son sourire, fier de ce qu'était devenu le dieu mineur.

Sers-tu encore à quelque chose à la surface ? Je veux dire ... Maintenant que tu ne guides plus les bateaux, que fais-tu ? Je suppose que tu dois beaucoup plus libre qu'auparavant comparé à moi, non ?

Éole lui avait dit avoir couru après lui durant plusieurs siècles, mais il était impossible qu'il n'ait fait que cela durant les 200 ou 300 ans derniers. La Terre avait bien changé, le maître des mers et des océans le savait parfaitement, il n'était pas au courant de tous les événements qui se produisaient à l'extérieur de son Royaume, mais il lui était impossible de penser que le rouquin n'avait rien fait durant tout ce temps. La dernière fois que Neptune avait discuté avec lui, il lui semblait que son fils lui avait dit s'être marié avec une certaine Déiopée. Ils devaient encore être ensemble à l'heure actuelle et l'Immortel à la longue chevelure blonde était bien curieux de savoir comment les choses avaient évolué entre eux, vivre avec quelqu'un d'autre n'était pas la chose la plus facile, surtout quand un couple prenait de l'âge. Le possesseur du trident d'or constata d'ailleurs que sa belle-fille et lui ne s'étaient jamais rencontrés, il ne la connaissait que de noms et avait entendu beaucoup de choses sur elle, mais jamais il ne l'avait vue. Il fallait aussi dire qu'il était assez difficile de rencontrer d'autres gens quand on se trouve vingt-milles lieux sous les mers, mais tout de même, cela n'empêchait le garçon au bandeau de rendre visite à son père accompagné de sa femme. Enfin, il devait sans doute y avoir une bonne raison derrière tout, le membre du Panthéon l'espérait tout du moins.

En tout cas, je ne m'attendais absolument pas à ta visite. Ce doit être étrange pour toi d'être dans un endroit où il n'y a pas d'air.

Éole était le dieu du vent après tout, peut-être avait-il ressenti quelque chose de bizarre en pénétrant dans le Royaume de Poséidon, là où il n'y avait que de l'eau et des poissons multicolores aux alentours. L'élément de prédilection de la Déité mineure était absent en ces lieux.

[Sincèrement désolé du retard pour une telle réponse, n'hésite pas à me signaler s'il faut changer quelque chose !]

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Re: Today is another day ─ Poséidon | Sam 16 Mai 2015, 20:01

Je n'avais pas grand chose d'autre en commun, si on oubliait tout les deux notre originalité. J'étais content, parce que savoir que j'avais en face un dieu occupé, je me rendais compte de la chance que j'avais. Je recevais une petite remarque, j'y m'y étais attendu. Ce n'était pas mon père pour rien. Un peu piquant. J'étais encore un enfant au début de ma vie, le fait que j'étais jeune et entêté faisait partie de mon charme. En un sens, ça le faisait toujours. Je haussais les épaules me demandant en quoi j'étais plus mâture, parfois oui, parfois non. Cela dépendait de ce qui sous-entendait par là. Question expérience, je ne pouvais pas nier avoir un certain bagage. Après si ça servait pareil. Parfois oui, parfois non. Il ne fallait pas oublier que aujourd'hui comme il y a plus de deux milles ans, je suis toujours changeant. J'effaçais rapidement mon sourire, il lançais quelque chose de vrai. Il ne servait plus à grand chose à la surface. Il faisait une moue comme quand il était bien plus jeune. Certaines mimiques restait et ce malgré les années. J'avais bien plus de temps libre que lu, bien trop. Je lâchais un soupir.

« Il est vrai que je sers pas beaucoup, certains bateau utilise encore le vent, dans les compétitions, on fait toujours appel à moi. Sion, oui, j'ai du temps, donc je guide comme je peux les nuages. Je suis un dieu inutile, non. Je sers encore. Je me demande si c'est ça qui a fait de moi un dieu mineur... »

Je savais que j'avais ma place parmi les divinités. On m'avait dit que j'étais bien comme dieu, je pouvais me mêler aux mortels. J'avais cherché mon père longtemps, j'ai explorer le monde. Je me suis fait des amis qui devait être tous morts. Sauf peut-être un. Je passait un moment agréable avec mon père, même si ce dernier me renvoyait ma façon d'être pas des plus utiles. Il était content de me revoir, rien que ça, je ne pouvais que me réjouir de ces mots, ils me touchaient en plein cœur. Le voir ici n'était pas une surprise, mais au moins il remarquait que je n'étais pas dans mon élément, c'était touchant. Je me disais qu'on ne pourrait pas faire mieux.

« C'est étrange, mais étant votre fils, j'ai une aisance dans l'eau, je préfère les airs. Mais j'aime assez l'eau et les océans. Je me plaît à regarder les couchés de soleil en pleine mer. Tu vois, la mer a toujours a eu une place dans ma vie. Je retrouverai la surface, mais je tiens un jour à dîner avec toi. Peut-être que tu verra ma femme. J'essaye de recoller les morceaux avec. »

C'était la vérité, je ne lui cacherai pas qu'entre nous c'était un peu comme une mer en pleine tempête. Je lui souriais, nageant un peu dans l'eau. J'étais toujours bon nageur, depuis le temps, j'appréciais toujours faire ce genre de moment. Bien que les airs m'allait bien mieux. J'étais fier, bien que je n'avais pas de quoi l'être. Après tout, j'étais pas toujours des plus efficace, parfois, je ne faisais rien. C'était parfois ça ma vie. Rester inactif et faire des farces aux mortels.

« Je suis sérieux pour l'invitation, tu peux refuser, mais Papa. Je sais cuisiner, comme quoi l'immortalité a été utile pour moi en bien des point. J'étais sûrement une catastrophe étant plus jeune. Si on peut dire ça. »

Je me grattais le cou, un peu gêné.




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