(atsuo६nathaniel) ✄ anaconda.

Il souriait à nouveau, voilà qui était mieux, il était émotif. Cela devait être normal. Je ne jugeais pas les gens, homme comme femme, tout le monde pleurait, même moi cela m'est arrivé de pleurer. Je le faisais très peu, souvent car j'avais eu très peur. Il s'excusait encore, je me rappelais comment c'était passé cette ois-là avec Logan, je m'étais répandu en excuses pour au final le préféré lui au maître, il était parti quelque part, sûrement qu'il reviendrait un jour. Je ne savais pas plus que cela. Il disait des mots pour se rassurer. Je souriais afin qu'il continue dans ce sens. Avant qu'il ne soit alerter par un bruit, il se levait et moi je courrai chercher mon katana, à peine je revenais que le jeune homme était parti à la poursuite de l'intrus. Je grognais un peu, serrant mon arme. Je sortais dehors, car je sentais l'odeur du garçon à l'extérieur, je voyais l'homme noir, une boule de suie, peut-être. Elle avait le don d'apparaître de nul part. Je fonçais vers lui et coupais les bras de ce sale type qui hurlait suite à ce tranchage de bras. Je sortais la tête de l'eau et garçon, je vérifiais s'il respirait, difficilement, il avait de l'eau dans les poumons, j'appuyais sur torse avant de reposer mon regard sur le type agonisant s'être fait couper des bras ne devait pas être agréable. Je souriais, mais je savais que j'avais tué quelqu'un. Un eu de culpabilité vient en avant de me rappeller que j'avais sauvé mon frère.

-Nathy, respire mon grand, je me suis occupé du vilain monsieur. Il te fera pas de ma, c'était sûrement un bandit des montagnes. Le maître disait qu'il en avait. Tout va bien.

A peine j'avais le temps de le rassurer que le gars dans un sursaut de dernière volonté tombait de tout son poids dans la rivière avec moi passage, me servant de mon arme, je le coupais, mais je tombais tout de même dans l'eau peu profonde, j'en sortais directement, laissant la source devenir écarlate, je tremblais comme un fou en dehors de la rivière, pleurant presque, j'avais eu peur. J'avais sauvé quelqu'un et tué un autre. Je frappais le sol avant de serrer mon corps, il tremblait. Il avait plus eu peur de l'eau que du bandit. Je restais là un moment. Avant de retourner près du jeune homme calmant comme je pouvais mes tremblements.

-Rentrons Nathy, il n'y aura pas d'autre brigands. On va se faire un chocolat chaud tout les deux cela va nous faire du bien. Ne t'en fais pas pour son cadavre, les charognards s'en occuperont.

Je prenais sa main et le dirigeais à l'intérieur. Je refermais le tout, laissant qu'une fenêtre ouverte pour Kojiro, mon hirondelle. Qui avait senti ma peur à travers notre lien vint vers moi. Je le caressait tremblant encore un peu. On devait se sécher, mais trop pris par ma frayeur la plus violente, je restais aux côtés du garçon.

-Kojiro, tu peux chercher des serviette, s'il te plaît ?

L'oiseau s'envolait et allait chercher deux serviettes légère qu'il avait pu prendre entre ses griffes.

J'avais tué, je le savais, pourtant aucun regret ne venait en moi. J'avais protéger un des miens, ça valait bien que je tue pour lui. Il était plus indispensable que cet homme, il était jeune, il savait peu de choses de la vie, moi aussi dans un certain sens. Je regardais la pièce, j'étais plus moins rassuré, j'avais juste cette peur stupide à m'enlever. Elle était là, puissante. Je tremblait rien que d'y repenser, je devais l'oublier comme  m'avais appris Logan, en occupant mon esprit à autre chose. J'avais de quoi m'occuper, faire les chocolats chauds par exemple. Il me demandait si j'allais bien un mince sourire se formait sur mon visage, mes yeux étaient sûrement teinté de ma peur. Je ne pouvais pas lui mentir, il était tellement franc avec moi, son attirance pour les hommes, sa seule présence me faisait plaisir. Il était plus agréable d'avoir une présence amicale à mes côtés, puisque le maître était parti. Je sentais ces bras autour de mon corps, je pleurais, c'était aussi bête que cela, le choc que j'avais reçu plus la mort, tout cela revenait à moi. J'avais bien fait. Il tentait de me rassurer, ce que j'avais fais pour lui tout à l'heure. Ce surnom revenait, tous les jeunes que j'avais croisé finissait par me surnommer comme cela. Il me rassurait par ces simples gestes, je le serai contre moi. J'avais eu peur pour lui aussi, horriblement peur. Puis il me demandait pourquoi ma peur de l'eau était si vive. Elle m'handicapait et ce chaque jour qu'il passait. Je tremblais toujours un peu/ Il me regardait en quête de la vérité. Je souriais.

-Comme tu sais ma meute à disparu, mais ce que tu ne sais pas c'est que cela s'est passé quand je me noyais, je suis un piètre nageur, je voulais m’exercer, mais j'ai eu une crampe, pas eu me temps de revenir sur le bords, j'ai lutté contre l'eau malgré la douleur, mais je me suis enfoncé dans cette dernière, je n'avais plus d'espoir de sortir, mais quelqu'un m'as sauvé, je ne sais pas qui il était. Je l'ai jamais revu. Voilà pourquoi j'ai peur. Les deux combinés ont fait que cette peur est en moi.

Je me levais comme je pouvais, me concentrant seulement sur la préparation du chocolat chaud. Je prenais la casserole et me dirigeais d'une pas hésitant vers le frigo pur y prendre du lait, puis je fouillais les armoires en quête du reste des ingrédients. J'étais trempé, je sentais le sang. Pourtant je cuisinais. Je lavais mes mains pour une question d'hygiène. Je commençais ma préparation doucement avant de voir une chose blanche devant mes yeux c'était Kojiro qui déposait la serviette me rappelant que je devais m'essuyer. Je le faisais un peu. Je reprenais bien vite ma cuisine, ce qui avait pour effet de fâcher mon oiseau qui donnait des coups de becs. Il était féroce mon affilié quand il s'y mettais, je rigolais avant de le faire correctement. Je me concentrai afin de pas trop sentir l'eau, l'odeur du sang, je devais me changer, me laver aussi.

-Et toi Nathy, tu vas bien ? Je me suis inquiété pour toi. Je ne veux pas te perdre. Tiu es de ma meute, ma nouvelle famille. Par contre, je te laisse les ingrédients, je vais me laver, tu peux préparer le chocolat chaud tout seul, tu as moi comme enseignant, donc je te fais confiance pour le dosage du sucre. Je reviens très vite.

Je sortais de la pièce donnant un ordre mental à Kojiro afin de garder un œil sur lui. Je me déshabillais et prenais quelques vêtements. Je les mettais dans un coin avant de prendre une douche express,j'avais pas la force d'en prendre une grande. Je sortais une demi-douzaine de minutes plus tard. Je m'habillais et me dirigeais vers le salon.

J'étais revenu dans la pièce, je pouvais voir qu'il avait en effet préparé le chocolat chaud. Un sourire venait se coller sur mon visage, j'étais propre et surtout sec. Je ne tremblais presque plus. C'était déjà cela de gagner sur ma peur. Celle que je combattais du mieux que je pouvais, amis ce n'était pas toujours optimal. Je voyais le jeune homme arriver avec les tasses avant de s'installer près de la table. Au moins, c'était un peu plus calme. J'étais rassuré que cela soit ainsi. On devait parler d'autres choses, des choses plus agréables. Je réfléchissais un peu avant de passer un moment à boire le chocolat, parfaitement dosé. J'étais fier de mon apprenti en ce moment, même normalement. Mah il était doué ce petit, il ferait un homme heureux. J'avais hâte qu'il me le présente un jour, il sera le bienvenu tant qu'il lui faisait pas de mal. Je me retrouvais bien vite avec lui sur mes genoux. Il semblait aimer cette place plus qu'une autre. Je souriais, il était adorable, cet ado. Je pensais à le faire un jour à Logan, bien que je savais que la tendresse ne durerait pas bien longtemps. Il me demandait ce qu'on allait faire. Je réfléchissais à nouveau.

-Si on jouait ? Cela pourrai être amusant, je ne sais pas, j'ai un jeu de carte, sinon, on pourrait jouer seulement avec nos paroles. Comme un Shitori, on le faisais parfois avec le maître, tu trouve un mot avec la dernière de l'autre. Cela pourrait être amusant, sinon on pourrai recommencer à parler de choses communes. Comme si je suis un dominé ou un dominant. On s'en fiche après tout. Ce que tu veux, occuper notre temps à cuisiner aussi si tu le souhaite.

Depuis que j'avais Nathy sous mon toit, il était devenu la première excuse pour que je mette mon tablier et que je cuisine. C'était aussi con que cela. Puis j'aimais beaucoup cuisiner, autant ne pas me priver quand je le faisais, c'était une manière pour moi de faire ce que j'aimais cette passion venait d'une rencontre, mais aussi de mon passé, Ma mère cuisinait bien. Mais, je ne savais plus ce qu'elle faisait, j'avais essayé de reproduire ces gestes sans succès. J'étais trop petit, et maintenant grand, j'avais oublié le plupart de son être, c'était un peu triste, mais c'était ma vie. Je souriais doucement frottant ses cheveux.

-Mais dis-moi Nathy, pourquoi tu restes chez moi, c'est très gentil de rester, j'avoue que cela me fait une bonne compagnie, mais comme le disait mon patron, si un jour tu as envie de quitter le dojo, tu pourra, mais la porte sera grande ouverte.

Je caressais ses cheveux, un geste simplement affectueux, pas amoureux, mes caresse dans la chevelure de Logan était bien plus sensuelle, plus intime, bref j'étais très amoureux de lui et le pire c'est que j'aimais cela. Bien que sur le moment, j'étais là pour Nathy, comme un frère, un confident à qui tout dire. C'était agréable.

Je le tenais entre mes bras, c'était quelque chose qui me plaisait beaucoup, quand bien même, il y aurait rien entre nous, juste une très bonne amitié. Je souriais, c'était agréable de le sentir à mes côtés. Il ne semblait pas pressé de partir du dojo, sans lui, je finirai par me sentir seul, je savais qu'il était compliqué de retenir Logan. Je m'étais fait à cette idée. Je pouvais être content d'avoir comme un frère à s'occuper, à nourrir, cela me donnait une excuse pour cuisiner, on cuisine mieux quand c'est pour quelqu'un d'autre, cette pensée n'as été aussi vraie que depuis que Nathy était là. Je le surnommais, même dans ma tête, sale gosse va. Un adorable sale gosse. Une personne que je me devais de protéger envers et contre tout. Il s'était levé pour jouer, comme un gamin que j'étais dans le fond, je lui souriais en ayant hâte de commencer la partie. Il commençait à m'expliquer et je me mettais à rire. Je savais comment jouer à ce jeu, oui, je ne connaissais pas grand chose aux jeu, mais j'avais appris les bases. Je riais un moment comme cela avant de me reprendre.

-Nathy, je connais déjà la bataille, mais merci de m'avoir expliquer c'était très drôle, j'aurai, je pense compris si on m'expliquait comme cela.

Pourquoi nier que j'étais un gars simple ? Cela ne servait à rien, j'aimais les choses sans fioritures, alors que mon histoires d'amour est compliqué, soit, ce n'est pas bien grave. Je souriais à ce jeune homme en prenant d'une main les cartes. Je formait un petit tas. Je lui souriais avant de prendre la première carte face retournée. C'était une carte moyenne un neuf de trèfles. Je la posais sur le sol d'un geste, mon sourire toujours sur le visage. Perdant ou gagnant, je savais que je m'amuserai avec lui. Je n'étais pas un mauvais perdant, j'étais le genre de garçon à rire, même si la partie n'est pas en ma faveur. Si Nathy avait mélangé toutes les cartes, il avait sûrement les trois jokers, le troisième était assez difformes, il était assez rare, j'avais peu de chance de l'avoir. Chance, c'était un peu le principe du jeu. Je riais doucement, voilà qu'on jouait comme deux enfants. C'était mignon. Je soulevais un sourcil.

-Celui qui perds fais la vaisselle ! Même si je crois que cela sera pour moi, et me fait pas gagner, la triche, ce n'est pas très gai.

S'il y a bien une chose que m'avait appris Logan c'est de jouer et de mettre des enjeux. Je tentais tant bien que mal de faire de l'humour. Enfin, ce n'était pas très glorieux. Je suis pas très drôle, je suis moi, un peu con, mais simple et positif. Je voyais la vie du bon côté, je perdais, facilement mes cartes, j'en gagnais certaines, mon tas fait vite plus léger que le sien. Ce n'était pas encore fini, je le savais. Tant que l'un gagnais, la partie n'était pas finie.

Je perdais, mais ce n'était rien, j'avais lancé ce défi par plaisanterie, toute façon je me savais nul au jeu, sauf ceux faisant appel à mon nez et ceux ou je pouvais me battre réellement, j'étais un loup, il ne fallait pas l'oublier, me dominer n'est pas si simple, quand bien même Logan y arrivait en un clin d’œil. Là n'était pas le sujet. Je perdais, après une bataille de une heure entière. C'était assez impressionnant. Il criait, il était content de ne pas faire la vaisselle, moi je m'en fichais de la faire, ce n'était pas une assiette de plus qui allait me tuer, loin de là. Je gardais mon sourire, bien vite il rangeait les cartes pour le tirer dans la cuisine et me mettre devant l'évier. Je tenais sur mes jambes, ça allait mieux, , me voici rassuré. Je me tournais pour prendre un torchon de cuisine. Je l'ai roulé avant de le faire claquer devant lui en riant. J'étais content pour lui.

-Je vais la faire espèce de garnement. Donc si tu permets.

Je me mettais directement au travail, sans broncher, essuyant et rangeant les ustensiles et les tasses. J'étais content de moi, cela ne m'avait pris que quelques minutes, le temps d'une chanson, celle qu'avais siffler Kojiro pour me presser un peu, il faisait cela par jeu avec moi. J'ai regarder Nathy.

-Vaisselle faites, maintenant monsieur Nathaniel, je vais vous chatouiller. Et la sentence est sans appel, je sais que le droit vous fascine, mais ce n'est qu'un jeu. IL y a deux solution, la reddition ou la fuite. Je vous laisse deux minutes pour réfléchir.

C'était un peu cruel, mais il fallait bien que je m'amuse, puis j'adrai son rire, il était encore enfantin. Je suis sûr qu'avec cela on pourrait me prendre pour un pédophile, mais il n'en était rien. Je protégeais ces gosses, quand bien même j'étais porté sur les câlins, j'aurai jamais d'enfant à moins que je me transforme en femme. Mah tout était possible ou presque sur cette île. J'étais content de faire ce que je veux, quand bien même je serai une femme, j'aimerai les hommes. Je regardais comptant un peu dans ma tête. Je le regardais, me tenant près à lui sauter dessus en toute amitié. Ouais, même moi j'y croyais à moitié, pourtant, j'étais loin de penser à plus qu'un frère pour Nathy. Me sentant près.

-Alors, c'est parti, je vais te chatouiller Nathy.

Prêt ou pas, il subirait mas assauts, j'étais prêt à le faire rire longtemps, ce son si frais que je ne pouvais m'empêcher de le chercher, puis les environs étaient silencieux, un peu d'animation n'allait pas me faire du mal. Personne n'allait s'en plaindre, pas même Riku, est-ce qu'il reviendrait ? J'en sais rien, j'avais hâte de le revoir, de le serrer à nouveau dans mes bras. Il me manquait un peu, mon second père. Quand bien même il m'avait blessé, il reste quelqu'un d'important pour moi.