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 Melancoly and water ─ pv Io

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Melancoly and water ─ pv Io | Ven 31 Oct 2014, 20:26


Melancoly and water


Le lac, un endroit bien mystérieux, il avait popé comme cela pour une raison qui m'était inconnue, il semblait être habité par une créature. Ce lieu puait le mystère, c'est un coup à filer la frousse à Scooby-doo. Je souriais face à cette idée, voir un cabot si peureux, il est sûr qu'un affilié comme cela était à la fois comique et agaçant. Surtout que certains créatures démasquée par les types roulant dans leur van vert avec un look des sixties, étaient  réelles ici même. Cela m'amusait. Donc je reviens à mes moutons... Je volais tranquillement faisant des traces  sur l'eau, elles disparaissaient si vite que s'en était effrayant. Je regardais l'eau, je pensais à mon père. Le grand et unique Poséidon. J'avais rien hériter de lui. Comme la plupart des dieux produits d'autres dieux, c'était une logique implacable, il suffit d'imaginer Arès avec le pouvoir de la foudre pour s'imaginer le bordel que cela aurai fait, non, finalement, c'était bien que j'ai rien de commun avec lui, même si une part de moi réclamais ce lien, ce besoin que je répercutais maladroitement par moments sur mes enfants. Je lâchais un soupir avant de m'installer sur un rocher dépassant de l'eau, sa mousse verte humide rendant mon pantalon désagréable au pas possible. Je grognais regardant l'eau former des vaguelettes sous mes vents, c'était assez amusant l'air de rien. Je savais que ma liberté prendrait vite fin. Elle était là pour me dire d'en profiter. Je sortais mon marteau de ma poche faisant grandir son manche jusqu'au fond de l'eau. Une arme magique du grand Héphaïstos. J'étais fier, je ressemblais plus autres dieux en étant moi aussi armé. Les marteaux c'est très aérodynamique, je peux faire la démonstration.
Les minutes passèrent sans que les choses changent vraiment juste moi qui en avait marre de me faire trempé le postérieur par une stupide pierre recouverte de mousse. Pourtant cet endroit au même titre du ciel m'apaisait, c'était comme avoir un lien avec les lieux en dessus de cette île, les mortels ici sont spéciaux, unique dans leurs gênes. Croiser un enfant de dieu n'était pas rare, bien qu'il avait cette loi, je n'avais pas été le seul à la transgresser. Un sourire s'affichait sur mon visage, je commençais un balais que même le meilleur des opéras m’envierait. Je m'amusait comme je peux, passant le temps. Le lac était calme, la brume autour me rendait presque invisible, parfois c'était agréable de passer inaperçu.

-Je dois être devenu fou, pour penser à cela, moi qui demande tellement qu'on me voit, je veux disparaître aujourd'hui, je suis un imbécile. D'où vient cette mélancolie, comme si elle datait de temps plus reculé. Je ne suis pas ici pour jouer les Sherlock.

En réalité cette envie cachait sûrement des doutes, ceux que j'avais eu tant de fois. Mais, je m'en sortait toujours grandi moralement, je suis le dieu du vent, ce n'est as un souci qui va me stopper. J'aimais mes enfants, même si c'était parfois le diable en personne. Même si j'étais tout sauf un exemple.


©Cat-UVERworld





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Re: Melancoly and water ─ pv Io | Ven 31 Oct 2014, 21:29


Melancoly and water

Tu marchais dans la plaine, ou ce qu'Edwige t'avais décrite comme la plaine. Il n'y avait âme qui vive si ce n'était toi et haut dans le ciel ta chouette à la recherche d'un campagnol à savourer. A engloutir oui, cette boule de plumes était un ventre sur aile. La plaine était vide. A peine percevais-tu les auras d'insectes et de petits animaux sur la terre. La raison à un temps peu appréciable paraissait-il. Toi tu t'en foutais comme d'un plat d'épinard à la crème du temps qu'il faisait. Qu'il fasse beau ou mauvais, le ciel pour toi était toujours noir.

Tu agitais ta canne dans les herbes, continuant d'avancer en suivant ton affilié. Tu ne savais pas où aller, pas où tu étais, pas quelle direction prendre. Juste aller tout droit dans un certain sens. Tu sentais la terre sous tes pieds -oui, tu était pieds nus, les chaussures c'est pour les gens civilisés- -oui, ça veut dire que tu ne l'es pas-, une terre humide, collante, une terre dans laquelle on s'enfonce lorsque l'on  ne fait pas attention. Pas encore de la boue, pas encore des sables mouvants. Juste de la terre humide et collante. Tu marches le nez vers le ciel, suivant le spectre de ton affilié. Tu marches le nez en l'air, attentif aux contacts de ta canne. Et puis le vide. Pas sous tes pieds -pas encore- mais sous la canne.

Tu t'avances doucement, tâtant un rebord. T'avances encore jusqu'à être presque sur ce rebord. C'était imprudent, quelque chose dans ta tête, sans doute un reste de conscience, te le disais. Mais tu n l'écoutais pas, comme d'habitude. Tu restais sur ce rebord. Ta canne descend un peu jusqu'à toucher quelque chose. De l'eau. Tu es au bord de l'eau. Et le spectre d'Edwige continuait de s'éloigner. Tu ramènes ta canne au rebord, te tournes pour longer. Et glisses. Simplement, bêtement, tu glisses sur cette terre humide et collante pour finir le cul dans l'eau dans un splash des plus équivoque.

« Putaiiiiin... »

C'est tout ce que tu trouve à dire alors que ton pantalon et ton t-shirt aspire autant d'eau qu'ils le peuvent. Une chance pour toi, l'eau ne t'arrive qu'au-dessus du nombril. Tu n'auras pas à nager dans le noir. Tu savais à peine barboter de toute façon. Ton regard traînes devant toi, suivant les fantômes bleus que quelques poissons. Et puis le fantôme beaucoup, beauuuucoup plus grand de quelque chose plus loin, plus profondément dans le lac. Mmh, sortir de là ne serait pas forcément une mauvaise idée. Tu t’appuies sur tes mains, pousses sur tes jambes et te relèves, t'agites un peu avant de te stabiliser et constate. Tu n'as plus ta canne.

« Putaiiiiiiin ! »

Le retour. ]
ft. Eole | l'océan naît des larmes versées




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Re: Melancoly and water ─ pv Io | Sam 01 Nov 2014, 08:25


Melancoly and water


Pris dans mes pensées, j'en oubliais presque que mortels pouvaient venir, pourtant le plouf sonore que j'entendais n'était pas du à un arbre qui tombait au loin, j'avais appris à distinguer les bruits, à force de les avoir maintes et maintes fois entendus lorsque j'étais aux côtés des mortels, ces gens qui faisait de ma longue vie divine, une choses moins ennuyeuse, là je m'ennuyais pas, j'avais envie d'être un peu seul avec moi-même, je ne pouvais recourir aux bras d'une étrangère, j'avais fait le serment de pas trop mon épouse une demi-année, elle allait être longue, vachement longue cette année, pas de câlins, rien , juste le vide et l'insistance de ma promise, j'en ai tout sauf envie. Il entendait un juron, il insultait l'eau dans laquelle il était apparemment tomber. Pauvre petite chose, en train de lutter pour sa vie. Je volais donc vers ce bruit, je n'allais pas laisser tomber ce pauvre mortel, qui s'était trouvé là en train de se noyer. Je voyais une touffe bleu qui avait du mal. Je saisissais sa main, je le le remontais, il était trempé jusqu'aux os. Je le regardais, un joli garçon, assez jeune. Son lié était une chouette, elle me regardait en mode « tu lui fait du mal, je te fais du mal. ». Je souriais un peu. Je le posais sur un sol avant de l'entouré d'un léger qu'il le sécherait. Je gardais sa main dans la mienne comme si une partie de moi ne voulait pas que je lâche ce jeune homme.

-Heureusement que j'étais là, vous n'avez rien juste un peu trempé, ne vous en faites pas pour le vent qui vous entoure, il est sous contrôle par ma personne. Respirez à fond, prenez le temps de vous calmez. Vous êtes sorti de ce mauvais pas. Votre affilié semble très inquiet, jolie chouette.

Je regardais ce pauvre homme, le vent le séchait doucement tandis que je tenais sa main comme à un enfant. Je souriais face à cette comparaison qui était venu à mon esprit. Comme avec cet enfant qui peignait seule, je me retrouvait dans la situation de protecteur. J'en oubliais presque pourquoi j'étais là. Je me morfondais, alors que je n'avais pas à me plaindre, quel dieu je fais. Je faisais de mon mieux pour mettre ce mortel à l'aise. Lui tenir la main n'était pas vraiment la solution, certains mortel n'aimaient pas des masses contacts physiques. C'était assez rare de voir un mortel tomber accidentellement dans le lac, il était pas mal visible, ça devait être un coup de la brume, élément qui me cachait quelques instants plus tôt, même pas un point orange au loin, juste une masse blanchâtre. J'avais sauvé cette personne, je savais que presque personne ne venait en ce temps dans cet endroit. J'avais entouré le jeune homme d'un vent un petit peu chaud, mais pas trop, je voulais pas qu'il fasse un choc thermique après leur disparition. Je souriais, je ne me présentais même pas, ce qui prouvait encore plus de mon état. Pas que tromper ma moitié était nécessaire, si elle était un peu moins casse-pied, moins collante, peut-être que j'aurai accepter mon sort. Je suis comme le vent, libre et fugace, elle a oublié.


©Cat-UVERworld





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Re: Melancoly and water ─ pv Io | Sam 01 Nov 2014, 15:01


Melancoly and water

Tu pataugeais dans l'eau, plus trempé qu'un chien sous une averse -quoi que tu sentais quand même beaucoup moins mauvais. Tes vêtements alourdis après le bain inattendu ne t'aidaient pas vraiment à t'en sortir. Tes mouvements étaient lents, maladroits. Tu manquais de reprendre un bain à chaque geste. Et ta canne s'était fait la malle, tu ne pouvais plus te diriger. Tu ignorais où aller pour rejoindre le bord, où ne pas aller pour éviter de t'enfoncer encore plus. Et tu pouvais lever les yeux tant que tu voulais, Edwige était trop loin pour t'entendre si tu l'appelais. Et même, elle pourrait t'ignorer, connaissant son caractère. Bref, tu étais dans une belle merde.

Et alors que tu galérais bien ta maman dans ce lac, tu sentis une main se saisir de la tienne, comme ça, alors qu'il y avait encore quelques minutes tu ne distinguais âme qui vive par ici, et te tirer dans une direction. Tu suivis docilement. Tu n'avais pas vraiment le choix. Tu étais incapable de savoir vers où il ou elle te guidait. Quand on est aveugle, la confiance n'est pas un choix. Tu fais quelques pas dans cette direction jusqu'à sentir sous ton autre main le bord et monter. Tu te laissais tomber sur l'herbe, au point où tu en étais, tu te foutais largement de te pourrir un peu plus.  Tu sentis soudain sur ton épaule les serres de ton adorable Edwige, apparemment revenu de la chasse. Cool. T'aurais quand même aimé qu'elle se pointe un peu plus tôt. Enfin, merci à l'inconnu. Soudain, tu sentis un courant d'air t'entourer, te faisant sursauter légèrement. What ? Y avait pas eut de vent de toute la journée et là pouf, il se pointait ? Et puis c'était pas le petit vent glacé bien chieur qui vient de refiler le rhume. Nan, c'était un gentil vent chaud qui venait te réchauffer après ton petit bain froid. Sympa. Très sympa. Mais, explication please ?

« Heureusement que j'étais là, vous n'avez rien juste un peu trempé, ne vous en faites pas pour le vent qui vous entoure, il est sous contrôle par ma personne. Respirez à fond, prenez le temps de vous calmez. Vous êtes sorti de ce mauvais pas. Votre affilié semble très inquiet, jolie chouette. »

Oh. Merci pour les explications, il comprenait soudain le truc. Ton sauveur -ou alors c'était une sauveuse à la voix fichtrement grave, mais tu en doutais- contrôlait donc le vent. Okay, no soucis. Tu souris au compliment qu'il fit à ton affilié. Tu levas ta main, remarquant au passage que l'autre était toujours prise, pour aller caresser le plumage paraissait-il blanc de l'oiseau qui prenait un malin plaisir à te charcuter l'épaule. Tu levais les yeux vers ton sauveur -politesse, c'est toujours bien de "regarder" les personnes avec qui l'on parle- avant de te bloquer légèrement. WTF ? C'était QUOI cette putain d'aura qui l'entourait ? C'était la première fois que tu voyais ça. Immense. Colorée. Imposante. Le genre qui t'indique que tu ferais mieux de pas trop rester avec cette personne. Et pourtant étrangement chaleureuse. Tu sors de ton bug et souris.

« Vous fiez pas à sa gueule d'ange, cette demoiselle à un sale caractère vous savez. »

Et paf ! Un coup de bec dans ton crâne Io. Tu râles un peu, mais laisse faire, tu l'a un peu mérité. Tu sers légèrement la main qu'il tient toujours, curieux. Une grande main d'homme, normale, lisse, chaude et forte. La main d'un homme plutôt grand. Une main recouverte de tissu, une mitaine sans doute puisque tu peux sentir la peau de ses doigts.

« Merci de m'avoir sortie de l'eau. J'aurais eut beaucoup de mal tout seul. D'ailleurs je peux profiter de votre gentillesse encore un peu ? J'ai perdu ma canne et sans elle c'est un peu chaud pour me déplacer. Vous l’apercevriez pas par hasard ? »

Non parce que tant qu'à avoir une gentille paire d’œil fonctionnelle sous la main, autant en profiter un peu.
ft. Eole | l'océan naît des larmes versées




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Re: Melancoly and water ─ pv Io | Sam 01 Nov 2014, 16:23


Melancoly and water


La chouette semblait très complice avec le jeune homme, un lien pareil, je ne pouvais m'empêcher de l'envier un peu. Elle avait du caractère, cette chouette, c'était une femelle, oui, je savais faire la diférence entre oiseau mâle et femelle, je les avaient tant fréquentés dans les cieux. Puis c'était tant mieux si elle avait un peu de caractère, bien que j'avais une envie furieuse d'étrangler mon affilié, je l'avais choisi, pour m'amuser, maintenant, il me saoule, mais beaucoup. C'est le genre d'animal qui se crois mieux parce qu'un dieu l'as choisi. Bah non, tu as juste acquis le don de la parole. Le pauvre garçon se recevait un coup de bec suite à ses paroles, je retenais un rire, je le tenais toujours, comme si ce contact était demandé à mon être entier, vraiment étrange. Il me remerciait de l'avoir sorti de là, il sourit d'autant pus. Il était des plus content quand les mortels le remerciait simplement, d'ailleurs le jeune homme semblait chercher une canne, du mal à marcher ou perte de la vue, il verrai bien à la tête de l'objet. Je devais la repéré sous ce brouillard, bon un coup de vent chaud, et on verrai mieux . Je laissais le vent agir et je voyais une cane blanche, longue avec au bout une sorte de bille. Un aveugle.

-Je la vois, je vais vous lâcher un peu pour la récupérer, ne bougez pas, j'arrive, vous pouvez vous asseoir, il il y a une bûche un peu plus loin sur votre gauche. Enfin, si vous le souhaitez.

Je lâchais sa main, j'avais un léger pincement au cœur, vraiment ce mortel me fait de drôles d'effets, c'est sûrement dû à l'émotion qui me tenaille en ce moment. Les dieux comme les mortels en sont doté sinon pourquoi Tonton Sexy aurait tant d'enfant et que Athéna s'était mise au célibat ? Des choses immuable qui font partie de ma vie. Je volais et prenais la canne qui flottait avant de retourner vers lui. Même si il retombait, j'étais là. Je jouais les chiens d'aveugle alors qu'un de mes yeux est prisonnier d'une malédiction, ce hasard est vraiment qu'un coquin. Il se jouait de moi et de cet homme. Tombé dans le lac, cela me rappelait les mouvements de jeunesses, il y avait une chanson compétitive sur un lac, je la trouvais à la fois comique et ridicule.

-Tenez, votre canne. J'espère que cela ira mieux à présent monsieur. Je sais que c'est sûrement pas le moment, mais je me présente, je suis Eole. Bien que les circonstances soit un peu étranges, cela me fait plaisir de vous voir.

Je mettais sa canne dans sa main, sans faire de trop, je ne devais pas le forcer, il en avait besoin, mais je devais pas le traiter comme un enfant, c'était un adulte avec un handicap, pas de quoi fouette un chat, pauvre bête au passage. Même si la mélancolie était toujours présente en moi, s'entendait à peine dans mes mots, voir une personne qui puisse pas me juger qu'à ce qu'elle voyait était quelque chose que j'appréciais.


©Cat-UVERworld





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Re: Melancoly and water ─ pv Io | Sam 01 Nov 2014, 17:59


Melancoly and water

Tandis qu'Edwige s'appliquait à te faire un petit massage asserré à l'épaule, enfonçant avec une certaine satisfaction ses petites pattes griffus dans ta chaire, tu attendais patiemment que ton sauveur accepte gentiment de t'aider une nouvelle fois. Ou te foute un gros vent -Eole, vent...non ? Bon...-, au choix. Mais visiblement, tu étais tombé sur une gentille personne aujourd'hui. Enfin un peu de chose positive après ta petite mésaventure. Quoique vite oublié la mésaventure parce que son courant d'air chaud séchait assez vite tes vêtements en fait. Encore un peu et tu seras totalement sec. Cool. Trop cool.

« Je la vois, je vais vous lâcher un peu pour la récupérer, ne bougez pas, j'arrive, vous pouvez vous asseoir, il y a une bûche un peu plus loin sur votre gauche. Enfin, si vous le souhaitez. »

Oh. On dirait que ton handicap était repéré. Tu grimaces un peu. Roh ça va hein. Tu n'étais pas en sucre non plus. Une chance d'ailleurs, sinon ton plongeon dans le lac aurait eut raison de toi. Sa main te lâche effectivement, et tu en profitais pour croiser les bras en mode "je boude" extrêmement viril et mature. Mais comme tu n'étais ni viril ni mature, ça passe. Tu hésitas deux secondes. S’asseoir ou non ? Puis tu décidais que non en fait. Tu étais très bien debout. Ça n'aurait servit à rien de toute façon. Tu n'attendis que quelques secondes avant que l'aura impressionnante de l'homme ne revienne vers toi.

« Tenez, votre canne. J'espère que cela ira mieux à présent monsieur. Je sais que c'est sûrement pas le moment, mais je me présente, je suis Eole. Bien que les circonstances soit un peu étranges, cela me fait plaisir de vous voir. »

Tu tendis la main pour recevoir ta canne, elle te fus gentiment donnée. Elle retrouva rapidement le sol, tâtant le sol autour de toi par habitude et pour bien te repérer. Aucun bord de lac aux environs bien. Tu captais finalement ce qu'il te disait. Eole. Eole, Eole, Eole... Pourquoi ça te disait un truc ça ? Ah ! Tu frappas tes mains entre elles, te souvenant. Tes cours d'histoire du collège. Mythologie grecque. Dieux du vent si tu te souvenais bien. Ce qui pouvait expliquer le contrôle du vent. Et aussi...

« Aaaaaah... C'est pour ça ! »

Tu m'étonnes. Pas étonnant qu'il est une telle aura s'il était bien un dieu. Ou alors c'était une putain de sacrée coïncidence. Mais là tu n'y croyais pas trop. Puis tu te rappelais soudainement des leçons de politesse que ta mère s'était tuée à faire entrer dans ton crâne récalcitrant à grand coup de casserole.

« Merci beaucoup de votre aide. Pour la canne. J'étais bien ennuyé sans elle. Mon nom est Io, ravi de vous rencontrer, même si en effet, les circonstances étaient un peu étrange. Mais c'était amusant. Merci aussi de m'avoir séché d'ailleurs, c'était très appréciable. »

Tu tendis légèrement ta main vers lui, désireux de serrer à nouveau sa main sans trop savoir pourquoi. Peut-être simplement parce que tu étais du genre tactile, à aimer le contact.
ft. Eole | l'océan naît des larmes versées




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Re: Melancoly and water ─ pv Io | Dim 02 Nov 2014, 09:34


Melancoly and water


Cet homme sans la vue s'exclamait qu'il avait compris quelques chose, une envie de frotter ses cheveux vint monter en moi, comme un poison. Je souriais, c'était un petit garçon attachant. Je me surprenais à avoir de l'affection pour lui, rien de très grave, juste comme un enfant, que je me devais de protéger, pas à cause de son handicap, non, plutôt à cause de la candeur qui s'émannait de ce personnage. Une personne comme j'en voyais peu. Il s'était amusé, alors que quelques instants, il insultait l'eau, il n'y avait que moi comme girouette dans ce lieu. Son nom était court, Io, un grecque, il n'était pas loin de sa terre natale, ici, sur Sanctuary of heart. Au moins, il avait un merci pour l'avoir séché, pas envie que ce pauvre mortel se choppe un rhume, même si cette fameuse maladie ne m'atteignait pas, un proverbe disait que les imbéciles ne tombent jamais malade, cela devait être le cas d'une majorité des dieux alors. Il tendait la main, comme si je devais la serrer, je la saisissais doucement, un courant électrique me remontait le long de la colonne vertébrale. Pourquoi je me sentais aussi proche de lui, je me le demandais bien. La chouette s'était posé sur un vieil arbre, elle me regardait toujours prudente envers son maître. J'avais aperçu son caractère et je ne voulais pas être une de ses victimes, bien que je pouvais me débrouiller pour l'éviter.

-Pour moi, ce n'est rien. Juste un peu de vent, puis autant que la serve d'être un dieu du vent, le dieu du vent. J'imagine que sans elle vus avez de sacrés soucis. J'espère que vous m'en voulez pas que je vous serre encore la main alors que nos présentations sont finies.

C'était quelque chose que je ne pouvais expliquer, moi qui était du genre à toucher à peine, malgré que j'aimais les câlins, je restais quelqu'un d'un peu insaisissable, comme mon élément. Je lui souriais, il ne lui voyais pas, ce n'était pas la première fois que je croisais ce genre de personne, il arrivaient généralement à sentir l'aura divine qui m'entoure en permanence, comme tous les dieux, bien que nos auras ne se ressemblaient pas en surface, dans le fond, nous étions tous soumis à cela. Je voyais le lac sous un jour différent, sas la brume, il était l'endroit idéal pour se balader en barque, si on oubliait la créature qui vivait entre ses eaux un peu troubles. Je gardais mon bandeau, même si sa vue n'était pas, il pourrait être touché par cette malédiction qui pèse sur moi.

-Cela vous dérange si je vous tutoie ? Je trouve que le vous a le don de faire plus vieux parfois. Que faisiez-vous ici, si on oublie votre baignade imprévue dans ces eaux. Vous n'êtes obligé de répondre , je comprendrais si c'est secret.

Après tout, moi j'étais venu faire l'homme invisible, oublier ce qui me rongeais, heureusement qu'il avait ce mortel, je n'y pensait presque plus. Juste lui tenir la main, formant un lien entre nous.


©Cat-UVERworld





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Re: Melancoly and water ─ pv Io | Dim 02 Nov 2014, 14:35


Melancoly and water

Edwige avait finit de te faire son petit massage affectueux et pointu, et s'était envolé de ton épaule. Tu doutais qu'elle soit allé bien loin. Elle avait beau avoir un caractère exécrable et prétendre ne pas avoir grand chose à faire de toi, tu savais au fond qu'elle t'aimait. Elle ne te laissait jamais bien longtemps. Ton attention fut détourné de ton affilié par la main qui revient serrer la tienne. Tu te doutais bien que c'était un peu stupide mais bon. Tu étais stupide alors ça t'allait bien. Tu sentis à nouveau sa peau chaude contre la tienne, un contact rassurant. Tu aimais toucher les autres, même ce genre de contact infime, c'était quelque chose de rassurant dans ton monde abyssal. Puis sa voix résonna de nouveau.

« Pour moi, ce n'est rien. Juste un peu de vent, puis autant que ça serve d'être un dieu du vent, le dieu du vent. J'imagine que sans elle vous avez de sacrés soucis. J'espère que vous m'en voulez pas que je vous serre encore la main alors que nos présentations sont finies. »

Tu souris. Ainsi tu ne t'étais pas trompé. La personne devant toi était bien un dieu. Dieu du vent. Bien, comme quoi les cours d'histoire de temps en temps ça rentrait et ça servait à quelque chose. Bien, ta professeur serait sûrement ravie de l'apprendre, elle qui s'était décarcassée pendant une année entière pour te faire apprendre la base de la civilisation grecque et ses croyances. Ton sourire s'élargit à la suite de sa phrase. Toi ? Dérangé par le contact physique ? Jamais !

« Cela vous dérange si je vous tutoie ? Je trouve que le vous a le don de faire plus vieux parfois. Que faisiez-vous ici, si on oublie votre baignade imprévue dans ces eaux. Vous n'êtes obligé de répondre , je comprendrais si c'est secret. »

Tu penchais un peu la tête, réfléchissant. C'est vrai, qu'est-ce que tu étais venu faire ici déjà ? Te balader. Permettre à Edwige de se goinfrer. T'étonner qu'il puisse il y a avoir un endroit aussi vaste sans auras, totalement noir. Ça te changeais des marées colorées de la ville. Profiter un peu du silence aussi. Être assailli de bruits, même si tu avais l'habitude, pouvait parfois devenir terriblement pénible. Écrasant.

« Je vous en prie, faites. Ça ne me dérange pas. Et ne vous inquiétez pas non plus pour nos mains. C'est moi qui est cherché le contact. J'aime toucher les autres, alors ce serait plutôt à moi de vous demander si ça ne vous dérange pas. Il m'arrive parfois d'être envahissant. »

Tu ricanais un peu en y pensant. Oh ça oui, tu pouvais parfois te révéler extrêmement envahissant. Voire dérangeant lorsque tu cherchais un peu trop le contact d'autres personnes. Tu te rappelais facilement du nombre de fois où tu t'étais fait repousser et/ou insulter à cause de ça. Parfois à raison. Mais au final, le plus souvent pour pas grand chose. Bon sang, on ne pouvait plus tenir la main d'une personne sans que ça y est, le monde s'effondre !

« Je n'ai pas vraiment de raison d'être là. Je voulais sortir me promener dans un endroit un peu calme et Edwige voulait manger. Je suis arrivé ici par la force des choses. Et vous ? Vous vous promeniez ? Je ne suis pas certain, mais il me semble que le temps par ici n'était pas au beau fixe. »

Parce que toi peut-être, tu ne te baladais pas par temps exécrable ?
ft. Eole | l'océan naît des larmes versées




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Re: Melancoly and water ─ pv Io | Dim 02 Nov 2014, 15:28


Melancoly and water


Je voyais le jeune homme devenir de plus en plus curieux. Un sourire était affiché sur mon visage, un sourire de bonheur et de bonté pure, ce qui était assez rare de ma part, le dernier que j'avais donné était pour cet artiste, je la reverrai un jour, qui plus est ses reflets roux dans ses cheveux blonds me faisaient énormément plaisir. Ce jeune homme avait les cheveux bleu, comme ceux de Hermès. A croire qu'il était normal d'avoir une couleur flashies quand étaient normales ici. Il m'autorisait à le tutoyer, ça allait plus chaleureux que de sortir du vous à tout bout de champs. Ne plus se tracasser pour nos mains, depuis quand je n'avait été plus apaisé par ce simple contact. Je ne savais plus tout était flou dans ma tête. Effacé sûrement. Je riais en l'entendant dire qu'il pouvait être envahissant. Je le trouvais pas si invasif que cela. Je l'aimais bien ce gosse, comme un proche, intouchable. Je gardais ce sourire, impossible de m'en défaire être ce gamin me redonnait espoir, pourtant, il ne faisait rien de particulier, juste être là pour lui. Son petit rire me donnait envie de lui pincer les joues, alors que je sais que ce genre de geste est insupportable. Il ne savait pas pourquoi il était là juste pour passer, ce temps qui filait si vite pour les mortels. Puis sa chouette avait faim, c'est sûr que vu l'animal, elle doit bien se nourrir, comme si elle avait entendu mes pensées, je recevais un coup de bec. Par Zeus, c'est que ça fait mal, il doit subir cela tout les jours, un masochiste.

-Je venais chasser mes pensées triste, le bruit de l'eau m'apaise beaucoup, après tout je suis un fils de Poséidon, bien que j'ai juste le vent comme élément, je suis à l'aise en milieux marin. La brume me rendait invisible, je suis facilement repérable normalement avec ma chevelure rousse. Même si vous la voyez pas.

Je riais, je tentais de caresser le plumage de la chouette, mais cette dernière m'offrait à la place une morsure, ça n'a pas le dent, mais l'idée est là. Féroce, comme il l'avait dit. Je n'avais pas droit de me plaindre, j'avais tout pour moi. Il me manquait un œil, mais que c'était comparé à ne plus avoir un sens. Ma main le tenant se serra un peu. Je m'imaginait pas sans un de mes sens, c'est eux qui rendent ma maîtrise du vent plus belle. Je plaisait à voir la nature bouger selon les vent que je dirigeais. Je souriais, le tenir me faisais un peu oublié.

-Tu as un sacré coup de bec la chouette, je m'excuse pour mes vilaines pensées. Je ne suis pas ennemi, je suis un allié, ne l'oublie pas. Cela me dérange pas d'être touché, pour le moment, le vent est changeant. Donc je peux changer d'avis, pourtant je me sens apaisé à tes côtés, comme si je retrouvais un membre de ma famille, c'est bizarre.

©Cat-UVERworld





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Re: Melancoly and water ─ pv Io | Dim 02 Nov 2014, 17:58


Melancoly and water

A l'entente de son nom, Edwige s'était dressée. Tu le savais. Tu la connaissais bien, cette chouette. Dés qu'elle entendait son nom, elle s'hérissait, prête à donner coups de bec ou de serres selon ce qui était dit et qui le disait. Oui, Edwige s'exprimait toujours à coups de bec ou de serres. Les câlins et les caresses de sa part étaient rare, même si elle, elle aimait bien quand tu caressais ses plûmes. Cet oiseau était radin, c'était tout.

Tu t'étais abstenu de la traiter de gloutonne, donc normalement tu étais à l'abri de son ire. Mais tu te méfiais, ses réactions étaient parfois imprévisibles. Elle revint d'ailleurs rapidement sur ton épaule. Tu fis une grimace, t'attendant à recevoir un énième coup de ta chère et tendre affilié, et ce uniquement pour avoir mentionné le fait qu'elle se nourrissait. Mais à ta surprise septique, c'est au dieu du vent qu'elle asséna un coup de bec. Et par expérience, tu te doutais qu'elle n'avait pas du se retenir. Tu pouvais entendre dans ta tête les jurons que poussait l'oiseau. Ah. Si le dieu avait touché à son poids, tu ne pouvais rien faire. Quand sa concernait sa ligne, Edwige était aussi susceptible qu'une humaine ayant ses règles. Ne jamais dire, de près ou de loin, qu'elle était grosse. Ça finissait mal. Tu attirais rapidement l'oiseau contre toi et lui caressait la tête de ta main libre pour la calmer, lui murmurant au passage que non, elle n'était pas grosse, que oui, elle était très belle.

« Je venais chasser mes pensées triste, le bruit de l'eau m'apaise beaucoup, après tout je suis un fils de Poséidon, bien que j'ai juste le vent comme élément, je suis à l'aise en milieux marin. La brume me rendait invisible, je suis facilement repérable normalement avec ma chevelure rousse. Même si vous la voyez pas. »

Tu l'écoutais attentivement, caressant toujours ton affilié. Toute douce d'ailleurs sous tes doigts. Un coup de blues, si tu ne comprenais pas de travers. Comme quoi, ça arrivait vraiment à tout le monde. Tu eus un ricanement à son dernier commentaire. Oh, il n'avait pas à s'en faire. Ce que tu percevais toi était sans doute beaucoup plus voyant qu'une chevelure rousse. Même si tu étais curieux. Tu aimais les cheveux. C'était doux ça aussi. Tu eus soudain envie de les toucher, ses cheveux. Comme ça. Parce que ça t'intriguait. Tu refrénais cette envie. T'allais pas te mettre à le tripoter maintenant, non mais. De toute façon, tu avais les deux mains prises. C'était compromis.

Tu sentis Edwige se tendre contre toi, se tendre vers la personne devant toi. Oh, elle attaquait de nouveau. Tu la ramenais de nouveau, continuant d'essayer de la calmer. Bon sang, ce sale caractère. Mais tu l'aimais quand même. La main qui tenait la tienne se serra et tu serras la sienne à son tour, en réponse, sans vraiment savoir la raison première de ce geste. Enfin, tu connaissais les réactions du corps. Sans doute un geste spasmodique. Un réflexe. Quelque chose de peu réfléchit. Comme lorsque l'on pense à quelque chose de déplaisant. Peut-être avait-il pensé à quelque chose de déplaisant.

« Tu as un sacré coup de bec la chouette, je m'excuse pour mes vilaines pensées. Je ne suis pas ennemi, je suis un allié, ne l'oublie pas. Cela me dérange pas d'être touché, pour le moment, le vent est changeant. Donc je peux changer d'avis, pourtant je me sens apaisé à tes côtés, comme si je retrouvais un membre de ma famille, c'est bizarre. »

Tu grattais le sommet du crâne de l'oiseau.

« Il ne faut pas s'en prendre à son poids. Elle est très susceptible. Sujet sensible. »

Et paf, un coup de bec dans ta main tandis que la chouette s'éloignait de nouveau, vexée. Tu soupirais. Vraiment, un sale caractère.

« Si le contact ne vous dérange pas pour le moment, tant mieux. Dites-moi quand vous voudrez que je vous lâches, que j'évite un coup. »

C'était vrai. On t'avait déjà repoussé. Parfois doucement. Parfois sèchement. Et parfois violemment.

« Pour votre impression, j'avoue ne pas savoir quoi dire. Pour moi, vous me semblez simplement chaleureux. »

Tu marquais une pause. Ses mots-là et ceux précédemment cité t'avais rappelé un détail anodin. Un lointain souvenir, une information parmi d'autre lorsque du haut de ton corps d'enfant tu demandais à ta mère comment était ce père que tu n'avais jamais connu. Tu te rappelais qu'elle te disait que lui aussi était roux. Un roux flamboyant qui se repérait de loin. Qui semblait se mouver comme une flamme quand il s'agitait. Et ton envie de toucher ses cheveux te revenait. Et cette fois, tu avais une main de libre. Tu fronçais les sourcils. Allons bon, tout ça avait de moins en moins de sens, même pour toi. Mais tu étais un idiot après tout. Les idiots peuvent tout dire et tout faire.

« Vous êtes roux c'est ça ? Roux comment ? ...A moins qu'il n'y ai qu'un roux...et ma question est stupide, comme d'habitude. Mais il paraît que mon père est roux alors ça me rends curieux. Je peux toucher ? »

Tu levais ta main de libre mais l'arrêtais à mi-chemin. Tu ne le forcerais pas. Ce n'était pas ton but et c'était bien pour ça que tu lui avais demandé. Pour avoir une autorisation.
ft. Eole | l'océan naît des larmes versées




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Melancoly and water ─ pv Io
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