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 On ne se quitte plus on dirait

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On ne se quitte plus on dirait | Sam 10 Aoû 2013, 17:56

On ne se quitte plus on dirait

[PV L. Haylei Harrington]


    Ah ! Rien de mieux que de faire une petite pause après cette journée à courir et à faire semblant d'être au service des autres pour cacher mon identité autant que je peux. Certes, ma nature d'hybride m'aidais beaucoup dans l'art de la dissimulation mais je n'étais pas à l'abri d'une boulette car personne était parfait à part peut être les Divinités et les Anges, ce que je n'étais pas parce que j'étais un Sang Mêlé mi Démon mi Hybride Raton Laveur, doublé d'un voleur alors, excusez moi mais il y a des gens plus parfaits que moi dans ce monde !
    Enfin, revenons à nous moutons et ce pourquoi d'épuisement. En fait c'était quelque chose d'idiot : j'avais pris peur de quelque chose et je m'étais mis à courir sans trop savoir où aller jusqu'à ce que mes pattes – puisque j'étais sous ma forme de raton laveur à cet instant – m'emmènent dans ce beau cadre de verdure et de nature, endroit propice au calme et à la sérénité.
    Enfin, c'est ce à quoi je pensais jusqu'à ce que.... :

    « Maman regarde ! Un raton laveur ! Il est trop mignon ! »

    Ce fut ainsi que je fus poursuivi par une fillette qui trouvait ma forme animale jolie donc je dû courir pour ne pas être transformé en peluche vivante. Heureusement, les ratons laveurs étaient plus rapides que les humains et savaient grimper aux arbres. La course dura cependant une bonne dizaine de minutes pendant lesquelles je dû faire preuve d'endurance, chose dont je n'étais pas habitué à faire et qui me laissa essoufflé la langue pendante.
    Heureusement pour moi, la patience des enfants n'était pas une grande notion donc il fallut simplement que j'attende que la petite se soit lassée de cette poursuite pour pouvoir descendre de mon arbre : parce que je n'avais pas l'intention de passer ma journée ici tout de même ! La mère de la petite finit alors par l'appeler et ce fut avec une moue boudeuse qu'elle l'a rejoignit.
    Vérifiant cependant autour de moi que je ne courais pas de danger : ils avaient beau dire de tenir les chiens en laisse, je me demandais s'il ne fallait pas aussi tenir les enfants en laisse car c'est vrai que ce genre de petits animaux avait tendance à courir partout. Enfin bref, sautant de mon perchoir pour me remettre sur mes pattes de raton laveur, je pris mon temps pour reprendre ma forme humaine : après tout je n'étais pas pressé.
    Époussetant mes vêtements juste pour la forme, j'entendis un gazouillement familier et, l'instant d'après, Ashitori se posa sur mon épaule, semblant avoir quelque chose dans le bec ressemblant à un morceau de pain. J'eus un petit sourire et décidais de lui laisser terminer son repas tranquillement, m'intéressant aux environs, marchant lentement vers une destination inconnue, comme si je voulais visiter le parc.
    Soudain, alors que je continuais ma marche, je crus reconnaître une silhouette familière assise sur un banc :

    « Et bien, en voilà une surprise ! »

    Je n'avais pas crié ni murmuré non plus parce que je ne voulais pas déranger la personne qui était assise sur ce banc et que j'avais l'impression de connaître mais peut être mais j'ignorais s'il s'agissait de mon imagination donc autant rester prudent. Pourtant, Ashitori en décida autrement apparemment parce qu'il s'envola de lui même pour se poser sur le banc, au dessus de la personne qui s'y était assise.
    Poussant un petit soupir, je regardais mon Rossignol pour l'inciter du regard à revenir vers moi mais ce volatile pouvait être aussi têtu qu'une mule lorsqu'il avait décidé de n'en faire qu'à sa tête donc je n'avais guère le choix et m'approchais lentement, ne voulant pas avoir l'air d'un de ses dragueurs lourds ayant repérés une jolie fille.
    D'ailleurs, plus je m'approchais plus j'avais l'impression de la connaître de quelque part mais... D'où exactement ? Et puis j'avais même l'impression de l'avoir vu régulièrement alors comment je pouvais oublier. M'approchant de plus en plus jusqu'à me trouver en face du banc sur lequel la demoiselle s'était assise, un sourire s'afficha sur mon visage :

    « Je savais bien que vous me disiez quelque chose, mademoiselle »

    En effet, maintenant je la reconnaissait : il s'agissait de la jeune fille que j'avais régulièrement croisé et qui, toujours quand je la voyais m'apparaissais comme une personne qui n'avait pas de chez elle chez qui rentrer, ce qui me faisait bizarre à chaque fois. Quoi qu'il en soit, je restais à distance du banc sur lequel elle était assise, à attendre sa réaction à savoir si elle m'avais reconnu ou non
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L. Haylei Harrington
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Re: On ne se quitte plus on dirait | Dim 11 Aoû 2013, 15:18

Le hululement des chouettes. Cette sorte de silence nocturne. Les tic-tacs stressant des aiguilles de l’horloge affichant 1h du matin. Les ténèbres enveloppant la ville, à peine éclairé par les lampadaires. Je déteste ça. J’ai toujours détesté ça. Cette longue période pendant laquelle je n’ai que le silence comme compagnie, cloitrée dans ma chambre comme une enfant qu’on aurait punie. Je hais la nuit. Je hais ces heures où tout le monde dort, où personne ne peut être avec moi. Ces moments où je me sens seule, parce que je ne peux pas dormir. Non que je ne veuille pas. Il y a des moments où je sens que je vais m’évanouir de sommeil. Mais le fait que je ne puisse pas, parce que je sais que si je m’endors, je me réveillerais quelques minutes après en hurlant, sans me contrôler. Cela fait maintenant plus de deux ans que mes crises se font plus souvent. Presque à chaque fois que je ferme les yeux, je sens cette maladie qui ronge mon cerveau remonter à la surface, prête à user mes cordes vocales. Cela fait maintenant plus de deux ans que le bruit de la respiration lente de mes frères a disparu de la maison. Maintenant, il n’y a plus que le silence, la brise fraiche de la nuit qui passe par ma fenêtre ouverte, le souffle de Seraph et les aiguilles de l’horloge. Tic. Tac. Tic. Tac. Toujours le même refrain, toujours la même chose, toutes les nuits. Alors je sors, dans les rues, dans les magasins et les bars encore ouverts, dans l’espoir de trouver des gens à qui parler. Des gens nocturnes, comme les vampires. Je sais que c’est mal. Je sais que les vampires ne sont pas tous très bien vu. Mais ce n’est pas comme si j’avais le choix, entre sortir faire ma vie et rester assise sur mon lit face à l’horloge. Je n’ai pas besoin d’autant de sommeil que les autres. Je dors le jour, quelques heures, avec quelqu’un à côté de moi. Une présence à mes côtés m’aide à rester endormie. Sinon je ne dors pas. Pas la nuit. Je hais la nuit.

Le cliquetis de la clef dans la serrure retenti. Je me retourne une derrière fois, contemplant ma maison, une maison trop grande pour moi, trop vide. J’y passe de moins en moins de temps. De moins en moins de nuit. Mes parents ne sont pas au courant. S’ils savaient que je sors presque chaque nuit, je suis sûre d’être morte. S’ils ne m’en ont pas encore parlé, c’est qu’ils ne le savent pas. Kaori est au courant, elle. Elle sait tout. Peut-être qu’elle l’a dit à Niji. Je pense que Matthew est au courant de quelque chose aussi. Si Matthew le sait, alors Louka aussi. Reste plus qu’à espérer qu’ils ne le disent ni à papa, ni à maman. Je range le trousseau de clef dans la poche de mon short, et m’éloigne en direction du portail que je franchie. Les poches de ma veste contentant simplement un crayon HB et une gomme, je cale mon carnet contre moi et commence à marcher dans la rue, d’abord lentement à proximité de chez moi, puis de plus en plus lentement. Les rues étaient presque désertes, à peines quelques personnes qui rentraient précipitamment chez eux. Personne dont le visage ne m’était familier. Je continue de marcher, la tête baisse, regardant les quelques centimètres devant moi avec le regard vide. Rien ne m’amuse pour le moment. Je crains juste de me faire aborder par des gens peu fréquentable. Les risques de sortir la nuit. Les risques pour une jeune fille. Mes pas sont de plus en plus lourds. Je suis fatiguée. Ça fait de tellement longues dizaines d’heures que je n’ai pas dormi. Ma limite serait-elle atteinte ? Possible. Je continue de marcher. Une heure. Deux heures.

Je cours. Plus je cours, plus mes jambes de font mal, et plus j’ai l’impression que mon poursuiveur me rattrape. J’ai l’impression que les rues sont de moins en moins éclairées. C’est sans doute mon imagination. La douleur est de plus en plus forte et je sens que je perds de la vitesse. Je cours. Je tourne. L’entrée du parc. La lumière. Vite. Je franchis le portail alors que je sens que je vais m’écrouler. Le parc est plus fréquenté la nuit que les rues, et une dizaine de personne aux alentours me regarde, essoufflée, reprendre ma respiration, mes bras appuyés sur mes genoux, à l’entrée du parc. L’homme derrière moi, un vampire je crois, s’est arrêté quelques mètres plus loin, voyant que je savais où j’allais. En fait je ne savais pas du tout où j’allais. Dans ma tête, je me préparais d’avance à me faire mordre, voir à devenir mi-mage, mi-vampire. C’est le hasard qui vient de me sauver. Je me redresse et commence à marcher, tandis que presque tous les vampires s’éloignent de moi, craignant sans doute de me mordre, moins sauvage que leurs congénères. Je m’assois sur un banc, épuisée, mon carnet sur les genoux. Mes yeux se dirigent automatiquement vers un arbre plus loin. C’était il y a environ un mois. Ça doit faire un peu plus d’un mois que cette journée s’était achevée. Que j‘avais rencontré Luxus et Chihiro, dans ce parc, dans cet arbre. Que j’avais revu Joshua. Je n’ai plus jamais revu Chihiro. Souvent, je me demande ce que ce gentil vampire peut bien faire en ce moment. Peut-être qu’il dort sur un autre arbre, comme la première fois où je l’ai vu, lorsque je l’ai dérangé dans son sommeil en tombant sur lui. Je baisse les yeux sur mon carnet, tout en me remémorant le visage du vampire. Des fois il me manque. Je prends mon crayon, j’ouvre mon carnet à une page blanche, et je pose l’un sur l’autre. Voyons voir…son visage était fin et ses cheveux étaient blonds. Je laisse alors ma main tracer des traits, basé sur ma mémoire.

Le visage noir et blanc de Chihiro me fait face. Ses yeux dorés n'ont pas encore de traits dans les iris, mais ses cheveux miel semblent voleter au rythme de la brise. Ce même souffle de brise qui soulève ma chevelure verte. Je lève mon crayon, comntemplant mon dessin. Je devrais le montrer a Loulou pour qu'il me dise ce qu'il en pense. Dès demain, si tout se passe sans contretemps, je passerais à son appart. J'allais reposer la mine grise de mon crayon sur ma feuille lorsqu'une voix me fais lever la tête. Je parcours le paysage à present desert du regard, jusqu'à tomber sur un visage familier. De taille moyenne, corps etroit et bien formé à la fois, yeux et cheveux emeraude, il aurait pus passer pour mon frère si ses cheveux n'étaient pas aussi foncés, contrairement à ma famille qui les a plutôt pomme. Je le reconnais, ce jeune homme, avec cet air sympathique et cette aura démoniaque. Il ne semble pas s'approcher, pourtant son regard est posé sur moi. Je ferme doucement mon carnet, range mon crayon dans ma poche et me lève tout aussi doucement, avec une délicatesse qui me manquait ces derniers temps. Je m'approche du jeune homme, mon sourire collé aux lèvres, de ma demarche gracieuse. A quelques mètres, environ une demi-dizaine, je finis tout de même par ouvrir la bouche.

«Bonsoir! Vous être celui que je croise souvent la nuit, n'est-ce pas? »

Mon regard doré le parcours de haut en bas, cherchant un quelconque indice pour savoir ce qu'il faisait dans ce parc. Si l'on me regardait, on pouvait croire que je profitais de la nuit pour dessiner. Ce qui était en partie vrai. Mais sur lui, je ne vois rien qui puisse me donner une seule information de ce genre. Rien. Le néant total.

« Qu'est-ce que vous faite les nuits pour vous trouver dehors? Vous n'avez pas l'air d'un vampire pourtant... »

Il est vrai que pour ma part je n'ai pas grand chose à répliquer. Mais si il me renvoyait la question, je n'avais que deux choix: trouver une excuse valable, ou lui dire pour ma maladie. Peu de genre savent ce qui me ronge. Ma famille. Luxus. Joshua. C'est tout.




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Re: On ne se quitte plus on dirait | Lun 12 Aoû 2013, 15:35

On ne se quitte plus on dirait

[PV L. Haylei Harrington]


    Ah c'est vrai, maintenant qu'elle me le faisait savoir, il faisait nuit et le parc était désert. Cependant, malgré cela, je pouvais voir parfaitement la jeune demoiselle qui semblait m'avoir remarqué et qui me dévisageait même, chose qui aurait pu paraître indécente mais qui, pour moi, n'avait rien de tel.
    Sa première question me fis sourire : Elle me demandais si j'étais l'homme qu'elle croisait souvent le soir. J'eus un moment de réflexion en me demandant s'il valait vraiment la peine que je dise quelque chose vu que la réponse me semblais évidente mais je n'allais pas laisser une question sans réponse, n'est ce pas ?
    Donc, hochant la tête, je répondis à la demoiselle dans un sourire :

    « Effectivement, je suis celui que vous croisez souvent la nuit. Je suis flatté de voir que vous n'avez pas oublié à quoi je ressemble mais... Auriez vous retenu mon nom ? Je n'arrive pas à me souvenir si nous nous étions correctement présentés »

    Je vois son regard parcourir mon corps. Sans doute se demandait elle ce que je faisais en pleine nuit, dans un parc à moitié désert ? Il est vrai qu'on pouvait se poser la question et même moi je n'avais aucune explication à donner : peut être voulais je simplement profiter du calme que m'offrait cette nuit dans ce parc ? Cela pouvait être une raison de ma présence ici effectivement.
    Quoi qu'il en soit, je la laissais me dévisager de la sorte : après tout, je n'étais pas le genre d'homme à s'offusquer pour si peu donc inutile de s'inquiéter. De plus, elle ne faisait rien de mal a part me regarder donc... Je pouvais la laisser profiter un peu si elle appréciait ce qu'elle voyait... Enfin bon, revenons à nos moutons et ne nous égarons pas !
    La question qu'elle me posa ensuite me fis sourire : en effet, que pouvais je bien fabriquer en pleine nuit alors que, selon les dires de la demoiselle, je n'avais pas l'air d'un vampire, ce que je pris comme un compliment d'ailleurs. La laissant poliment terminer sa phrase, je lui répondis, peu de temps après :

    « Comme vous l'avez si bien deviné je n'ai pas l'air d'un vampire, car je n'en suis pas un donc il ne faut aucunement vous inquiéter pour cela même s'il est vrai que j'ai des origines dont vous devriez avoir peur mais là n'est pas la question. Vous me demandiez ce que je faisais dans ce parc ? Existe il une loi qui m'interdirais de contempler les étoiles dans un cadre de verdure ? D'ailleurs, mademoiselle, je me permets de vous retourner la question : seriez vous entrain de rêvasser à la lueur des étoiles ? N'est ce pas un peu triste pour une jeune fille toute seule ? »

    Je parlais et parlais mais qu'y pouvais je ? J'aimais me servir de ce coté beau parleur, souvent pour me faire paraître plus social et quelques fois pour séduire je devais bien l'avouer même si j'usais d'autres charmes que ma parole pour faire cela. Quoi qu'il en soit, je trouvais cette rencontre bien amusante car, c'était tout de même étrange : on avait beau se croiser régulièrement, on était pas plus proches pour autant.
    Enfin, bref, pour le moment, je tâchais de regarder tout autour de moi pour remarquer, qu'en effet, il n'y avait pas un chat. Seuls nous deux et Ashitori qui gazouillait quelques fois pour le plaisir. D'ailleurs, je me rappelais que je voulais poser une question à cette demoiselle mais... Il semblerait que ma mémoire m'est joué des tours...
    Parce que, si je me rappelais bien, à chaque fois que je la croisais, elle était seul et j'avais fini par croire qu'elle n'avait aucun lieu où rentrer ce qui était triste pour elle même si... J'étais un peu dans la même situation qu'elle il fallait l'avouer. Poussant un soupir, je secouais la tête pour me débarrasser de toutes ces pensées finissant par prendre la parole :

    « Bien que je sois ravi de vous revoir, il y a une question qui me brûle les lèvres. Nous nous croisons régulièrement certes mais je vous vois toujours seule donc j'en suis venu, naturellement à me demander si vous aviez un endroit dans où rentrer ? Enfin, évidemment, si cette question vous paraît indiscrète, vous n'êtes pas obligée de me répondre. Après tout, tout le monde à ses petits secrets, c'est bien connu »

    Nouveau clin d'oeil tandis que j'inclinais respectueusement le haut du corps avant de me relever et regarder les étoiles dans le ciel, attendant une réaction de cette demoiselle
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Re: On ne se quitte plus on dirait | Mer 14 Aoû 2013, 00:32

Il sourit et je penche la tête. Est-ce qu'il y a quelque chose de drôle? Peut-être. Peut-être pas. Je ne sais pas. Tout est flou, dans ma tête et devant mes yeux. Le manque de sommeil commence à se faire sentir, encore plus que tout à l'heure. Encore plus violent, plus rapidement. Quelques heures. Non, quelques minutes. Combien de temps exactement avant que le sommeil ne l'emporte? Je ne sais pas, je ne sais plus. Encore un petit peu. Suite à ma première phrase, il hoche doucement la tête. Ses paroles viennent à mes oreilles.

« Effectivement, je suis celui que vous croisez souvent la nuit. Je suis flatté de voir que vous n'avez pas oublié à quoi je ressemble mais... Auriez vous retenu mon nom ? Je n'arrive pas à me souvenir si nous nous étions correctement présentés »

Je cligne des yeux. Creuse dans mes mémoire. Souviens-toi, Haylei, souviens-toi... Je suis sur de savoir son nom, quelque par dans mes souvenirs. Il doit bien y avoir une trace d'un quelconque prénom...une syllabe, n'importe quoi, quelque chose. Shi. Shizoku. Ah oui, c'est vrai, il me l'avait dit la seconde nuit. Je ne me souviens pas exactement si j'avais dis le mien. Je ne pense pas. Je pose ma question. Il me répond.

« Comme vous l'avez si bien deviné je n'ai pas l'air d'un vampire, car je n'en suis pas un donc il ne faut aucunement vous inquiéter pour cela même s'il est vrai que j'ai des origines dont vous devriez avoir peur mais là n'est pas la question. Vous me demandiez ce que je faisais dans ce parc ? Existe il une loi qui m'interdirais de contempler les étoiles dans un cadre de verdure ? D'ailleurs, mademoiselle, je me permets de vous retourner la question : seriez vous entrain de rêvasser à la lueur des étoiles ? N'est ce pas un peu triste pour une jeune fille toute seule ? »

Je cligne des yeux. La surprise doit se lire sur mon visage. Je baisse la tête, regardant mon carnet. Une excuse. Vite. Mon secret ne doit pas être révélé à tout le monde. Un secret est fait pour ça. Non? Je redresse mon visage vers celui du jeune homme.

« Shi...zoku, je me trompe? Haylei Harrington, je ne me souviens plus si j'avais déjà dis mon nom... »

Je me tais quelques secondes. Moins d'une minutes, juste une trentaine de petites secondes. Le temps de réflechir à sa question, à une réponse plausible.

« La famille Harrington est spécialisé dans l'Art. Je ne fais pas exception à la règle, mais je suis plutôt...nocturne...si l'on puis dire. Bien que je sois fatiguée de temps à autre. J'agite mon carnet à côté de moi. J'étais en train de dessiner à l'instant. Je préfère dessiner la nuit, il y a des paysages plus...jolis. »

Il tourne la tête, regardant les environs. Personne. Rien que les arbres pour nous tenir compagnie, les arbres et les chouettes, et leur hululements que je déteste. Il re-tourne la tête vers moi. Je fais de même. Son soupire me fait pencher la mienne, curieuse de connaitre ses pensées.

« Bien que je sois ravi de vous revoir, il y a une question qui me brûle les lèvres. Nous nous croisons régulièrement certes mais je vous vois toujours seule donc j'en suis venu, naturellement à me demander si vous aviez un endroit dans où rentrer ? Enfin, évidemment, si cette question vous paraît indiscrète, vous n'êtes pas obligée de me répondre. Après tout, tout le monde à ses petits secrets, c'est bien connu »

Le silence suit. Un silence de consternation, parce que je ne comprenais pas pourquoi il disait ça. Ce qu'il disait. Je...je suis vraiment perdue. Je cligne des yeux, à moitié ahuri, avant d'avoir un sourire en coin, semi-hésitante, semi-ironique. Je devais bien être une qui avait le plus d'endroit où aller, que ça soit chez mes parents, chez mes frères, chez ma cousine ou chez mon cousin, même chez des amis.

« Un endroit où rentrer..? Bien sue que j'en ai un, j'en ai plusieurs même. C'est juste que j'évite d'aller chez mes parents le plus souvent possible, je préfère aller chez ma famille... Mais elle est bien moins nocturne que moi, alors je ne suis pas souvent avec eux la nuit! ça m'arrive, bien sur, mais pas tout le temps. »

Je souris faiblement, parce que je suis trop fatiguée pour être comme d'habitude. Mes jambes vont bientôt lâcher. Je les sens faiblir. Je suis trop fatiguée pour passer la nuit debout, c'est obligé. Je ne tarde pas à regarder autour de moi et aviser un banc à deux mètres de là. Je m'y dirige, usant les dernières forces présentes dans mes jambes presque nues. Je m'y affale, ou plutôt, je m'y laisse tomber, les jambes couper, et lève les yeux vers le garçon, l'incitant à venir aussi.

« Désolé...je suis un peu fatiguée. Vous venez? »




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Re: On ne se quitte plus on dirait | Jeu 15 Aoû 2013, 10:29

On ne se quitte plus on dirait

[PV L. Haylei Harrington]


    C'était amusant. La demoiselle semblait chercher dans sa mémoire et répondait avec hésitation alors que je l'avais simplement questionné. Peut être avais je été trop indiscret mais si je l'avais été, elle me l'aurait dit non ? Apparemment, elle faisait un effort pour se souvenir de mon nom et je fus surpris lorsque j'entendis celui ci sortir de sa bouche.
    Ainsi, elle s'était rappelée de mon nom et... De mon vrai nom en plus ?! J'avais certainement fait une belle erreur, moi qui, d'habitude, m'arrangeais pour garder ma réelle identité secrète car, en voleur, il ne fallait faire confiance à personne et ne divulguer aucune information personnelle sur soi.
    Enfin bon, heureusement pour moi les présentations ne furent pas unilatérales. En effet, la demoiselle ne tarda pas à me donner également son nom. Haylei Harrington ? Ah oui ! Cela me disais effectivement quelque chose :

    « Haylei Harrington dites vous ? Oui, ce nom me dis quelque chose effectivement. Ainsi donc, nous nous sommes présentés et vous avez bien devinée mais je suis surpris du fait que vous connaissiez le mien. Sachez que je ne le donne pas à n'importe qui mais... à vous de voir si vous devriez vous sentir flattée ou non »

    Gentille pique, pas méprisante du tout. Disons que mon coté démon avait simplement envie de s'amuser un peu même si j'étais conscient que ce genre d'humour n'était pas totalement à mon avantage et que je pouvais y laisser des plumes, surtout si la demoiselle en était complètement insensible.
    D'ailleurs, chose intéressante : lorsque je lui demandais ce qu'elle faisait seule, dans ce parc, en pleine nuit, arguant sur le fait que je trouvais cela triste pour une jeune fille telle qu'elle de rêvasser seule mais elle semblait réfléchir rapidement à ma question et sa réponse me fis légèrement et discrètement sourire.
    Comme ça, sa famille est spécialisée dans l'art. Hm... Moi qui avais l'habitude de mentir pour cacher ce que je faisais réellement, je n'eus aucun mal à desceller le mensonge chez cette demoiselle mais soit, si elle avait un secret à garder je ne l'embêterais pas plus sur ce point, me contentant de hocher la tête même si ce qu'elle disait était un peu incohérent pour moi mais soit : comment pouvait on apprécier de dessiner un paysage nocturne alors que celui ci est, par conséquent, difficile à voir sans lumière ? Enfin bon, je gardais cependant cette réflexion pour moi.
    Une nouvelle fois, elle sembla éluder ma question en me répondant qu'elle n'allait pas chez ses parents mais préférait aller chez sa famille, ne restant cependant pas beaucoup avec eux, arguant qu'ils étaient moins nocturnes qu'elle. Une nouvelle fois, un sourire atterrit sur mes lèvres et je pris la parole, comme pour me justifier :

    « Rassurez vous Haylei, ce n'est qu'une simple question qui me brûlais les lèvres et vous avez assouvit ma curiosité donc je vous en remercie. Avouez que c'est étrange de croiser une jeune fille seule en pleine nuit. Étrange voire même dangereux pour la-dit demoiselle mais j'imagine que vous savez comment vous défendre, n'est ce pas ? »

    C'était peut être une question idiote mais elle méritait d'être posée, à mon sens. Cependant, nous discutions mais je vis que la demoiselle montrait quelques signes de fatigue et une partie au fond de moi se maudit : après tout, vu l'heure qu'il était, il était normal pour toute personne normalement constituée d'être un tant soit peu fatiguée non ?
    Enfin bon, je ne pris le parti de ne rien dire regardant la demoiselle qui cherchait un banc et qui en trouva un non loin d'ici pour s'y asseoir, s'excusant même du fait qu'elle était fatiguée. Je secouais silencieusement la tête à ses paroles alors qu'elle me proposa de venir la rejoindre. Retirant donc mon chapeau je la rejoignais en me dirigeant également vers le banc sur lequel je m'assis à une distance respectable tout de même, retirant mon chapeau, le portant à l'envers dans mes bras, permettant ainsi à mon Rossignol, Ashitori, de venir se mettre à l'intérieur pour somnoler tranquillement.
    Une fois installé, je repris la parole :

    « Ne vous inquiétez pas. Après tout, à cette heure si, il est normal d'être fatigué alors ce n'est pas la peine de vous excuser. Pour le coup, c'est à moi de le faire puisque je ne me suis pas montré gentleman avec vous. J'aurais dû me douter de votre état et être le premier à vous proposer de vous asseoir sur un banc ou même de vous proposer de vous raccompagner chez vous si nécessaire »

    Enfin, j'étais sûrement allé un peu trop loin pour le coup et il y avait peu de chance pour qu'elle accepte que je la raccompagne, même si c'était, évidemment, en tout bien tout honneur
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Re: On ne se quitte plus on dirait | Jeu 22 Aoû 2013, 21:15

« Rassurez vous Haylei, ce n'est qu'une simple question qui me brûlais les lèvres et vous avez assouvit ma curiosité donc je vous en remercie. Avouez que c'est étrange de croiser une jeune fille seule en pleine nuit. Étrange voire même dangereux pour la-dit demoiselle mais j'imagine que vous savez comment vous défendre, n'est ce pas ? »

Question étrange. mais quelque part, pertinente et bien placé. Pourtant je n'y répond pas. Non que je ne sache pas la réponse. Plutôt que je préférais ne pas la dire. Me défendre? Verbalement je savais. Physiquement, non. Contre un homme de carrure moyenne j'aurais peut-être une chance. Contre un homme bien entraîné et baraqué, mes chances de m'en sortir indemne étaient proches de zéro. C'était surement une des choses dont j'avais le plus peur. Que je sois agressée ou harcelé, tout ça revenait au même; j'étais effrayée à l'idée que ça se passe. Pourtant je ne me plaignais pas de ça. Je me plaignais de pleins de choses, mais pas de mes peurs. Pour moi, la peur et le ridicule sont proche: je déteste les montrer.

La force me quitte et je m'assois sur le banc, invitant le jeune homme à me suivre. Il s'avance vers moi, vers le banc, retire son chapeau. Sans celui-ci, ses traits sont nettement plus visible et je me dis que je l'ai rarement vu aussi bien. La faible lueur des étoiles mêlée à celle, plus tranchante, des lampadaires forment une source de lumière suffisante pour voir ce qui nous entour. Il s'assit sur le banc, à quelques dizaines de centimètres de moi, et je tourne la tête. Un oiseau, un rossignol je crois, se pose dans le chapeau de Shizoku, qu'il avait retourné. Il s'agissait surement de son affilié. Je repense au mien, que j'ai laissé dans ma chambre. Seraph devrait dormir. Si il se réveille sans me voir, il saura que je suis sortie, et au pire, notre lien n'est pas coupé. Je peux lui parler. Si il m'arrive quelque chose, je sais qu'il appellera de l'aide.

« Ne vous inquiétez pas. Après tout, à cette heure si, il est normal d'être fatigué alors ce n'est pas la peine de vous excuser. Pour le coup, c'est à moi de le faire puisque je ne me suis pas montré gentleman avec vous. J'aurais dû me douter de votre état et être le premier à vous proposer de vous asseoir sur un banc ou même de vous proposer de vous raccompagner chez vous si nécessaire »

Je cligne des yeux. La surprise doit se lire sur mon visage. Je ne sais pas trop si ce qu'il disait était personnel ou général, mais l'impression qu'il donnait était fichtrement bonne. Il devait être un gentleman, issu de famille noble voir riche. Dans ce domaine-ci j'en connaissais un paquet, étant moi-même d'une famille fortunée et connue. Je ne suis pas la meilleure lady qui existe, c'est vrai. Mais je suis capable de l'être si je le veux vraiment. Et ce n'est pas ce que je désire montrer toute ma vie. En tout cas, pas dans la rue. Avec mes parents, à des galas, des rendez-vous familiales, ok. Sinon, non.

« Merci, c'est très gentil...Mais je vais décliner votre offre. Rentrer chez moi n'est pas la chose dont j'ai le plus envie en ce moment. »

Je lui souris. Sans doute pour lui montrer que j'étais sincère dans mes propos, mais aussi parce que j'avais envie de sourire. J'ai souvent envie de sourire, ne serait-ce que pour oublier les moments de tristesse que j'ai vécu dans mon enfance. Je baisse mon regard vers mon carnet qui trône sur mes genoux. mes mains posées dessus caressent l'ouvrage, l'amas de feuilles noirs et blanches qui composent mon avenir. D'une main distraite, je rajuste le col de ma veste. Je n'ai pas spécialement froid, ma veste est chaude, mais les courant d'airs qui glissent sur ma nuque ont tendance à paraître désagréables. Je tourne la tête vers le jeune homme et me penche vers lui, comme pour jeter un oeil dans le chapeau; c'est ce que je fais en réalité. J'aime les animaux, et les petits en particulier. Le Rossignol n'est pas très grand, alors ceci entraîne cela.

« Il s'agit de votre affilié? C'est un rossignol, il me semble...je me trompe? Pouvez-vous me dire son nom? »

Le fait que je parle beaucoup et pose beaucoup de question n'est pas nouveau chez moi. Et je ne pense pas que ça changera un jour.

HRP: Argh, désolé pour la longue attente Dx et pour la longueur aussi, c'est pas top @.@




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Re: On ne se quitte plus on dirait | Ven 23 Aoû 2013, 21:26

On ne se quitte plus on dirait

[PV L. Haylei Harrington]


    Cette demoiselle n'avait pas l'air réellement bavarde mais peut être était ce moi qui en disait trop. De plus, l'heure était plutôt au calme et à l'endormissement plutôt qu'à la parole alors je décidais de faire taire ma grande bouche. Curieux ? J'ignorais si c'était réellement de la curiosité, juste que je trouvais cela plaisant de parler avec quelqu'un.
    Enfin bon, je fus forcé de constater que la demoiselle ne semblait pas avoir envie de parler donc je la laissais faire, la regardant sans trop la regarder, semblant même plongé dans mes pensées à regarder l'horizon même si, avec la nuit qui tombait, on ne voyait pas grand chose, sauf pour les créatures ayant le don de voir dans la nuit ce qui, malheureusement, malgré mes origines d'Hybride Raton Laveur, je n'avais pas.
    Quoi qu'il en soit, après avoir fait preuve de patience, je me rendis compte que Haylei semblait intéressée par mon Rossignol, ce qui me fis sourire. Cependant, avant cela, la demoiselle prit tout de même la peine de me répondre en refusant ma proposition de la raccompagner chez elle, ce à quoi je répondis calmement :

    « Ne vous inquiétez pas, ce n'était qu'une proposition pour essayer de me montrer courtois. Vous savez, c'est amusant de jouer les gentleman mais rassurez vous, je ne pousse pas le rôle jusqu'à vouloir absolument vous raccompagner chez vous et puis, il y a des avantages à dormir à la belle étoile, de plus ce cadre est idéal pour cela »

    Gentil sourire, bien que j'ignorais si Haylei pouvait le voir, vu le manque de lumière ambiant. Évidemment, j'avais toujours un briquet sur moi au cas où je voulais me servir de mon pouvoir de contrôle de feu mais à cet instant, j'estimais ne pas en avoir besoin donc je ne fis rien pour m'en servir.
    De plus, j'avais l'impression que cette demoiselle était issu d'une famille aisé. Non, je n'ai aucun don pour deviner ce genre de chose mais cela pouvait se deviner grâce à sa manière de me répondre. Cependant, encore une fois, je ne fis aucune remarque qui pourrait paraître déplacée. De plus, tout comme moi, cette demoiselle devait certainement ne pas vouloir s'épancher sur sa vie personnelle et, comme je connaissais ce a qu'il en retournait, je n'insistais pas.
    Mon chapeau, toujours renversé, dans mes mains, je contemplais distraitement Ashitori qui poussait des gazouillements fatigué et qui se déplaçait pour chercher la meilleure place pour s'installer alors que je sentais comme un regard par dessus mon épaule, ce qui donna la confirmation de ce que je pensais : Haylei était bel bien intéressée par mon Rossignol.
    D'ailleurs, elle me posa la question, ce à quoi je lui répondis dans un sourire :

    « En effet Haylei, ce Rossignol est bien mon affilié. Il s'appelle Ashitori et c'est un mâle si vous voulez tout savoir. Pour l'instant cependant, il semblerait qu'il ai besoin de repos. Comme quoi, la nuit, tout le monde a besoin de dormir, même les animaux »

    En effet, mon Rossignol somnolait dans mon chapeau et on aurait facilement pu croire que ce pauvre animal était décédé. Heureusement pour lui, sa respiration faisait se soulever régulièrement son petit corps donc, tout doute concernant sa mort éventuelle pouvait être écarté. J'eus un petit sourire attendrit en regardant mon oiseau avant que mon attention ne revienne sur Haylei.
    Grâce à sa question au sujet d'Ashitori, je remarquais qu'elle n'avait pas d'affilié. Ou était il passé ? Pourquoi n'était il ou elle pas avec elle ? Mon regard se fit interrogateur alors que je lui demandais, d'une voix emprunte de curiosité :

    « En parlant d'affilié, pardonnez moi cette remarque mais je ne vois pas le votre. Si je puis vous retourner la question, de quel animal s'agit il et comment l'avez vous nommé(e) ? »

    De là à dire que cette curiosité était malsaine je ne pensais pas, c'était juste un simple retour des choses : elle me demandais des renseignements sur mon affilié alors il était normal que je lui renvoie l'ascenseur non ?
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L. Haylei Harrington
L. Haylei Harrington
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J'ai traversé le portail depuis le : 23/02/2013 et on me connaît sous le nom de : misha. Mon nom est : Leah Haylei Harrington. Actuellement je suis : Hétérosexuelle et célibataire. Il paraît que je ressemble à : C.C + Karen Gillan. et à ce propos, j'aimerais remercier : Ello pour le CS ♡
Re: On ne se quitte plus on dirait | Lun 26 Aoû 2013, 20:57

« Ne vous inquiétez pas, ce n'était qu'une proposition pour essayer de me montrer courtois. Vous savez, c'est amusant de jouer les gentleman mais rassurez vous, je ne pousse pas le rôle jusqu'à vouloir absolument vous raccompagner chez vous et puis, il y a des avantages à dormir à la belle étoile, de plus ce cadre est idéal pour cela »

J'avais souris. Il avait raison en tout points, et puis les gentleman, j'en avais vu tellement dans ma vie que je trouvais facile de les reconnaître à présent. Il est vrai que Shizoku en est un, mais pas un de ceux avec trop de manière et qui nous harcèlent pour que l'on accepte leur offre et gagner en leur faveur. Je ne savais pas trop si, si j'avais répondu que je retournais chez moi, il m'aurait raccompagné, mais après tout ce n'était pas mon intention, alors je m'en fichais un peu. En regardant le ciel, il était vrai que le ciel était sublime; pas un seul nuage dans les environs, j'avais presque envie de peindre cette scène. Presque, parce que j'étais trop fatiguée pour me concentré sur la peinture. Et puis le parc était également un bel endroit pour dormir, ça ne devait pas être rare que quelqu'un, comme Chihiro, le fasse. Je me suis ensuite penchée vers le chapeau pour lui poser la question à propos de son affilié, à laquelle il ne tarde pas à répondre.

« En effet Haylei, ce Rossignol est bien mon affilié. Il s'appelle Ashitori et c'est un mâle si vous voulez tout savoir. Pour l'instant cependant, il semblerait qu'il ai besoin de repos. Comme quoi, la nuit, tout le monde a besoin de dormir, même les animaux »

Il souriait encore, et je le lui rendis une nouvelle fois. Je hoche la tête. Ashitori est un joli nom, surtout pour un rossignol. Il semblait mal en point, mais je savais que ce n'était qu'une impression dut au fait qu'il était fatigué. Je continue de regarder l'animal dormir, mon amour des animaux contenue dans mon regard d'or, avant de me redresser, à peu près droite, mes mains posées sur mon carnet. Je sens le regard vert du jeune homme posé sur moi, ce qui me met légèrement mal à l'aise. Au bout de quelques secondes je finis par tourner la tête vers lui, et remarque son regard interrogateur.

« En parlant d'affilié, pardonnez moi cette remarque mais je ne vois pas le votre. Si je puis vous retourner la question, de quel animal s'agit il et comment l'avez vous nommé(e) ? »

Sa voix était tout aussi pleine de question. Je souris en jetant un coup d’œil dans la direction de ma maison. Mon affilié était surement encore en train de dormir, pelotonné dans mon lit, entre mes draps blancs, sa masse rousse tranchante. Cette boule de poil était un vrai flemmard, qui passait son temps à dormir. Et quand je le forçais à sortir, il restait dans ma sacoche ou sur mon épaule, et ne bougeait que pour m'embêter. Je tourne la tête vers Shizoku en souriant.

« Mon affilié se nomme Seraph. C'est un petit panda roux mâle, il est en train de dormir dans ma chambre à l'heure où nous parlons. Vous vous entendez bien avec Ashitori? Seraph et moi passons notre temps à nous disputer, mais les relations entre liés sont différentes selon les personnes en questions. »

Je lui souris en attendant qu'il réponde. Au final il faisait peut-être un peu froid, mais pas assez pour grelotter ou même me plaindre. C'était à peine si le froid m’atteignait et se faisait ressentir. Je me suis tournée vers le jeune homme en réfléchissant sur quelque chose. Il m'avait demandé quelque chose tout à l'heure et j'aurais pus lui renvoyer la question, mais sur le coup ça ne m'étais pas vraiment venue à l'idée. Je lève donc les yeux dans la direction des siens, avec la même curiosité que celle qu'il avait affiché tout à l'heure.

« Vous avez aussi un endroit ou rentrer, vous? Après tout la question peut se poser dans les deux sens en vu des circonstances! Vous avez un métier quelconque? Enfin, cela dépend de votre âge évidement, mais vous ne semblez pas bien plus âgé que moi, qui ait atteint la majorité cette année.»




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