Les ténèbres du parc {Orion S. E. Firewind} | Sam 13 Avr 2013, 02:23
Orion & Lilyanne
La nuit avait déjà prit place depuis une bonne heure lorsque tu décidas finalement d'aller faire un petit tour. Tu n'étais pas du genre à te laisser intimider par la noirceur des ruelles, ni même celles des rues qui parsemaient la ville. Tu fonçais droit devant en espérant trouver une proie à ta taille, ce qui arrivait bien rarement malheureusement. Ce n'était pas ton but en sortant par cette soirée fraîche, tu avais simplement envie de te dégourdir les jambes un peu. Prendre l'air que tu aurais répondu. En ce moment, tu sors de la maison où tu vis pour te rendre n'importe où ailleurs. Ces hybrides sont d'un ennuis éternel que tu constates encore une fois en empruntant quelques petites ruelles de la villes pour te rendre en son centre. Tu aimes courir, sentir le vent dans tes cheveux, te sentir vivante ne serait-ce que quelques minutes. Tu t'arrêtes en plein milieu du parc où tu balances tes chaussures pour te retrouver pieds nus dans l'herbe, un sourire léger aux lèvres. Rares sont les moments où tu souris véritablement, mais tu es seule alors tu n'en a rien à faire. Tu attrapes tes chaussures, puis commence à marcher doucement en profitant de chaque brise qui caresse ton visage blême. Un .. Deux .. Trois. Tu te laisses tes pieds glisser sur l'herbe, tandis que ton regard perce les ténèbres qui t'entourent.
Il n'y a personne à l'horizon.
Tu n'arrêtes cependant pas de compter en te dirigeant vers le petit lac qui se trouve en plein centre de ce parc que tu connais maintenant comme le fond de ta poche. Tu pourrais t'y guider même avec les yeux fermés. Un bruit vers la droite. Tu pivotes vers l'endroit où tu as entendu quelque chose, mais tu ne vois rien. Personne. Tu trouves ça très étrange, tu ne te fera pas rouler de la sorte. Il y a quelqu'un, mais qui ? Et qu'est-ce qu'il / qu'elle fiche là, à se cache ? Tu sais que quelqu'un t'observes. Tu utilises ta rapidité pour te rendre jusqu'au lac en espérant avoir semer ton squatteur. Tu abandonnes tes ballerines en t'approchant de l'eau avec un rictus au coin des lèvres. Tu ne comptes pas te baigner par une soirée pareille, on se les gèles - bon, tu es un vampire et tu n'as pas vraiment froid, c'est la limite du supportable pour toi. De toute manière, tu es toujours glacée.
Tu t'arrêtes à quelques centimètre de l'eau en la fixant. Tu ne devrais pas être là. Tu ressens une présence dans ton dos. Tu met le pied dans le lac et te retourne rapidement en balançant de l'eau froide sur la personne qui se trouvait à quelques pieds derrière toi. Bien fait pour lui. Tu ne t'approches pas, tu restes exactement au même endroit en fixant la personne sans rien dire. Cette soirée qui s'annonçait calme et douce vient à peine de prendre un tournant bien différent.
- Qu'est-ce que tu veux ? demandes-tu d'un ton sec et détaché.
Disons que tu n'as simplement aucune envie qu'il soit là, tu ne le connais pas et tu n'as pas envie de le connaître. C'est toujours comme ça que tu raisonnes de toute manière et sa petite gueule ne l'aide véritablement pas à grimper dans ton estime. Déjà qu'il se soit caché signifie qu'il est coupable de quelque chose, il ne te reste plus qu'à savoir de quoi. Tu croises les bras sur ton ventre en le fixant toujours du même regard dédaigneux tandis que tu traînes le bout de tes orteils sur le dessus de l'eau.
Vas t'en, vas t'en, vas t'en. Tu restes immobile et c'est quelque chose que tu détestes, mais tu n'arrives pas à détacher ton regard de cette personne. Au cas où, on ne sait jamais qui sont réellement les gens. La seule chose que tu sais, c'est qu'il ne te fait absolument pas peur ; même pas un petit frisson.
« Les ténèbres du parc » by Lilyanne
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Re: Les ténèbres du parc {Orion S. E. Firewind} | Mar 30 Avr 2013, 23:47
❝Les ténèbres du parc❞
Lilyanne & Orion
Le soleil avait fini de jouer à cache cache avec le ciel, les rues maintenant désertes semblaient mortes. L'animation de la journée s'était progressivement éteinte, laissant comme seule trace une multitude de papiers jonchant le sol. On pouvait y voir des paquets de gâteaux, des prospectus j'imagine lus à l'arrache ou des paquets de bonbons déchirés. Toute cette animation était maintenant retombée à mon grand bonheur, je n'aime pas spécialement la foule.
Je levai les yeux au ciel, soufflais. Le nuage d'air chaud qui sortit de ma bouche se dissipa aussi vite qu'il s'était formé. Une de mes plus grandes question a toujours été « Comment faisaient les peau-rouges pour faire leur rond de fumée ?! » Un jour je me mettrais la clope, pour essayer.
J'allais là où mes jambes me portaient, pour être clair, j'avais rien à faire. Je déambulais souvent, dans les rues, comme ça. Ma vie sentimentale étant aussi vide qu'un pot de nutela après le passage d'une nana qui vient de se faire larguer, je ne sortais pas avec des amis, pas avec des filles, mais bel et bien avec moi même. Je pris mes écouteurs, branchais le son et reliais le câble au petit appareil. Je cliquai sur On, et voilà la douce mélodie de To last to know (Three Day Grace) qui emplit mes oreilles d'un son sans égal, d'un bonheur sans unité de mesure. En y réfléchissant, on aurait pu dire que je sortais avec la musique.
La nuit tombait doucement, le ciel représentant une jolie aquarelle où l'eau avait coulée ; ces beaux paysages nuancés de partout. Je ne suis pas amateur d'art, mais je me souviens que ces peintures m'avaient toujours marqué. Puis de toute façon, c'est toujours plus sympa à voir que les arts modernes. Là y'a un truc que j'ai jamais saisis, pourquoi on gagne de l'argent quand on tord des morceaux de fer et qu'on les colle ? Mystère.
Je m'étais assis sur un banc en pierre, au milieu du parc dans lequel j'étais rentré environ dix minutes avant. Je me calais contre l'arbre qui se situait perpendiculairement à moi, je fermais les yeux et me voilà bercé par l'unique son, la suite de note que joue mon lecteur de musique. Je soufflai de bonheur, si ça ne l'était pas, ça y ressemblait fortement. Je me sentais engourdis, je savais que Morphée me tendait ses doux bras, je ne pus pas résister longtemps, je tombais dans un sommeil profond. J'entendais au loin la musique, je sentais au loin le vent faisant bouger mes cheveux, je sentais l'odeur de la nuit, je sentais tout ça. Mais tout était trop bon, tout était trop beau pour que je ne m'extirpe de ce sommeil si agréable.
Puis je sentis, j'entendis un bruit de pas. Qui pouvait bien se balader à cette heure-ci ? Je grognais de mécontentement, j'étais si bien. J'ouvrai un oeil, il faisait maintenant nuit et je n'avais pour tout vous avouer aucune idée de l'heure. Je me relevais, frottais mon dos engourdit et m'étirais soigneusement. Quel était le malotru qui avait osé me sortir de mon sommeil ? Je me décidais de le suivre. Au loin je vis une ombre, je rangeai mon MP3 dans la poche de mon sweat avant de marcher sur ses pas aussi discrètement qu'il m'était possible de le faire.
D'un coup, je ne la vis plus, pouf, apu. Je clignais des yeux, avais-je eu une hallucination ? Je secouais la tête, je n'ai jamais été fou. Je pris la sage décision de continuer tout droit, doué comme j'étais, j'étais très bien capable de me perdre dans un parc municipal. Je continuais mon excursion en suivant le sentier, aussi vide soit-il. Les graviers grinçant à tout de rôle sous mon pas régulier. La brise fraîche vint me caresser le visage, j'éternuais. Il faisait froid.
Je la retrouvai enfin ! Cette silhouette féminine, de loin je pouvais déjà dire qu'elle était bien foutue. Je m'avançais vers elle d'un pas que je voulais discret, mais je m'étais apparemment loupé, voilà que j'étais à trois mètres d'elle qu'elle se retournait d'un coup vif, profitant du fait que je sois en face pour m'envoyer l'eau glacée du lac en pleine figure.
Je n'ai même pas eus le temps de riposter qu'elle me questionnait déjà :
Qu'est-ce que tu veux ?
Putain, vachement aimable. Je me contentais de me la jouer cool et ripostais alors :
-'Coute poulette, déjà, tu arrêtes de m'parler comme ça. De deux, j'étais simplement venu voir qui se baladait à c't'heure. Alors te la joue pas plus méchante que tu ne l'es et réfléchis avant d'agir, j'suis trempé à cause de toi.
Je m'avançais vers elle, tirais sur son bras afin de la rapprocher de moi, sans pour autant la faire tomber dans l'étendue d'eau glacée, et la serrais contre moi :
-Maintenant, tu ripostes pas et restes là le temps que je sèche. Payes pour tes actes, merde.
Je l'empoignais légèrement, sentant qu'une claque allait se perdre, mais quitte à être trempé, autant l'être à deux.
Re: Les ténèbres du parc {Orion S. E. Firewind} | Lun 06 Mai 2013, 13:53
Les ténèbres du parc - Orion S. E. Firewind
Pas particulièrement d'humeur, tu venais de balancer de l'eau à la gueule d'un inconnus ; c'était ton genre de truc, oui. Il n'avait qu'à pas s'approcher à pas de loup dans ton dos et tu n'aurais sans doute pas réagis de la sorte, mais tu n'allais quand même pas avouer que pendant une milliseconde tu avais presque eut peur de lui. Oh ça non. Tes pieds sont encore dans l'eau et la sensation n'est pas si désagréable que cela, tu bouges doucement ton pied à la surface du liquide en observant la personne qui se dresse devant toi. Il n'a visiblement pas l'air heureux de la petite douche que tu viens de lui faire prendre ; ben quoi, elle sera prise pour ce soir, tu lui rends service et il n'est pas content. Où vas le monde, roh. Tu lui demandas gentiment - ou presque - ce qu'il voulait. Au fond, il ne t'avait pas suivit jusqu'à l'étendue d'eau simplement pour te regarder, hein ? Du moins, tu espérais que ça n'étais pas ça. Tu n'avais pas spécialement envie de tomber sur un maniaque aujourd'hui. Ne pouvais-tu pas simplement prendre un peu d'air sans que quelqu'un te tombe dessus, sans que tu ne te retrouve dans une mauvaise situation ?
« Semblerait-il que non. »
La voix de la panthère résonna dans ta tête comme un écho au réveil. Elle n'avait pas tord au fond, il ne se passait pas une seule soirée sans que tu ne t'attires des ennuis. Une chance qu'elle était là pour te rappeler à l'ordre, m'enfin, le mal était déjà fais pour cette douce soirée. Le vent emporta une nouvelle fois tes cheveux tandis que tu te concentrais sur le garçon qui se tenait toujours devant toi. « 'Coute poulette, déjà, tu arrêtes de m'parler comme ça. De deux, j'étais simplement venu voir qui se baladait à c't'heure. Alors te la joue pas plus méchante que tu ne l'es et réfléchis avant d'agir, j'suis trempé à cause de toi. » Si seulement il pouvait comprendre combien tu te fichais qu'il soit trempé de la tête aux pieds et puis, tu lui parlerais comme tu voudrais à celui-là. Tu en avais vu d'autres. Un sourire discret apparut au coin de tes lèvres tandis que ton regard continuait d'être posé sur sa personne. Un beau gosse, oui, mais ça ne t'intéressait pas. Loin de là. Tu ne bougeas pas lorsqu'il s'avança dans ta direction, parce que l'étendue d'eau se trouvait juste dans ton dos et tu n'avais pas envie de tomber fesse en l'air là-dedans. Il te tira par le bras et te tint contre lui tandis que tu te contentais de le regarder droit dans les yeux. Comme si un petit sang-mêlé pourrait te faire peur - ou même du mal. Tu ne perdis cependant pas ton magnifique sourire, en observant chacun de ses traits de visages. Il n'était pas hors du commun, il était .. beau, comme la majorité des vampires ; mais le sang qui battait dans ses veines semblait beaucoup plus alléchant que celui de la majorité des vampires que tu avais croisés. « Maintenant, tu ripostes pas et restes là le temps que je sèche. Payes pour tes actes, merde. » Un rire sonore se répercuta dans les lieux tandis que tu cachais ton visage dans son épaule sans être capable d'arrêter. En plus, il se la jouait mauvais garçon. C'était de plus en plus amusant. Tu repris finalement ta respiration, mais un sourire amusé demeurait scotché sur tes lèvres.
« Tu es un petit farceur, toi. » dis-tu comme ça, sans pour autant te décoller de lui « Et si ça me faisait bien plaisir d'être collé contre toi, comme ça, t'y as pensé ? »
Un nouveau spasme de rire, mais beaucoup moins long celui-ci éclata avant que tu ne puisses reprendre le contrôle de ces fous-rires presque désagréable pour l'estomac. Au fond, tu commençais même à avoir de petites douleurs aux joues. Les joues en feu, tu jetas un bref regard par dessus l'épaule du garçon, puis ton sourire disparut légèrement.
« Roh. Fais pas les rabat-joies Alexandra, il est marrant celui-là. » dis-tu à voix haute en t'adressant à la panthère qui grognait légèrement à quelques mètres de vous deux.
Elle était toujours comme ça celle-là, elle ne te laissait jamais t'amuser comme tu le souhaitais, mais bon .. Tu ne pouvais pas lui en vouloir en même temps, elle t'avait vu passer à travers les épreuves de la vie et ... la tristesse avait toujours été l'une des pires pour toi, simplement .. Tu ne comprenais pas pourquoi elle réagissait de cette manière là, aujourd'hui, à ce moment-là. Aujourd'hui, tu n'avais pas envie d'agir comme une femme de 1000 ans, tu voulais retrouver cette adolescence folle qui te permettait d'agir comme bon te semblais sans penser aux conséquences de tes gestes.
« Tu ne te souviens vraiment pas ? » « Si .. mais je n'ai pas envie d'y penser. Vas jouer plus loin, chat-chat. »
Tu retournas ton regard sur le jeune homme contre lequel ton corps était toujours collé, puis tu l'embrassas d'un très bref baisé avant de te défaire de son emprise ; vive ta force surhumaine. Tu reculas légèrement dans l'eau avec un sourire au coin des lèvres.
« Tu ne pensais quand même pas réussir à me retenir, neh ? Elle est vraiment bonne, l'eau. » dis-tu en reculant doucement dans l'eau plutôt fraîche de l'étendue.
Jamais tu n'avais eu de problème avec les froids, c'était d'ailleurs un élément dans lequel tu te sentais bien ; ton corps était déjà froid. En faisant un demi-tour sur toi-même, tu regardas la lune qui se reflétait sur la surface de l'eau, un mi-sourire toujours au coin des lèvres. Tu te retournas et t'approcha de nouveau de lui, sans pour autant retourner dans ses bras ; tu n'étais pas si facile que ça quand même.
« Tu aimes les bains de minuit dans l'eau glacée ? » demandas-tu en le regardant, là, à quelques pas devant toi.
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NE T'EN FAIS PAS ! TON MESSAGE M'A VRAIMENT INSPIRÉE ! (ÇA NE M'EN PRENDS PAS BEAUCOUP DE TOUTE MANIÈRE ! ♥)
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Re: Les ténèbres du parc {Orion S. E. Firewind} | Lun 20 Mai 2013, 16:32
❝Les ténèbres du parc❞
Lilyanne & Orion
Tu es un petit farceur, toi. Et si ça me faisait bien plaisir d'être collé contre toi, comme ça, t'y as pensé ?»
Je levais les yeux au ciel . Y'a que des putes ici ou quoi ? Je lui sourit une seconde fois, mélange mystérieux entre le sourie jaune et le sourire aguicheur. Ne cherchez pas, les mixes improbables c'est ce que je fais de mieux :
« J'y ai pas pensé non, réfléchir c'pas mon truc. Mais de toute façon, j'aurais dû m'en douter, t'as tout d'une pute. »
Elle ne sembla pas prendre compte de ma remarque. En soit, ça m'énervait, car si elle ne répondait pas, c'est qu'elle avait l'intelligence de ne pas s'énerver de suite (Moi, penser à Ariel ? Pas du tout.) Elle se pencha au dessus de mon épaule, c'est presque si je pouvais sentir son souffle dans mon cou ; impression très désagréable au passage. « Roh. Fais pas les rabat-joies Alexandra, il est marrant celui-là. » Je ne savais pas à qui elle parlait, mais je n'avais pas envie de savoir. Vu comment elle était chelou, j'aurais pu me retrouver face à face avec l'abominable homme des neiges un truc comme ça.
Je frissonnait, l'eau était gelée, j'aurais été mort, elle m'aurait paru aussi glacée. Non, sérieux, je préfère ma couette. Elle s'avança vers moi et d'un mouvement vif et bref vint m'embrasser, et recula vite fait. C'était Hercule poirot dans un corps de nymphe, cette nana. Sur le coup, je pouvais dire que je ne comprenais rien à ma vie. J'effectuais un mouvement de recul, sentant l'eau se mouvoir entre mes jambes.
« Tu ne pensais quand même pas réussir à me retenir, neh ? Elle est vraiment bonne, l'eau.»
Décidé à ne pas me laisser marcher sur les pieds, je lui souris une seconde fois, sacaristique, avant de lancer : - Même si en réfléchissant, Alexandra c'pas un nom qu'on donne à un monstre. Rah, fait chier, c'pas le sujet. Elle m'ignora et poursuivit: « Tu aimes les bains de minuit dans l'eau glacée ? »
Je grimaçais, secouais la tête : « Non, mon impression n'a pas changée depuis les 5 dernières secondes. Non, mon impression n'a pas changée depuis les 5 dernières secondes. »
Je reculais doucement, prenant soin de ne pas me casser la figure une connerie dans ce genre, et me retrouvais enfin sur la terre ferme. Une brise fraîche vint me rafraichir, comme si j'avais besoin de ça.
Je tentais maintenant de tenir une discutions normale, la toisait de haut en bas : « Mais tu fous quoi, ici, au juste ? J'ai interrompu ton rendez vous galant ?»
Re: Les ténèbres du parc {Orion S. E. Firewind} | Ven 24 Mai 2013, 06:44
Les ténèbres du parc - Orion S. E. Firewind
Combien de fois ce mec t'as traité de pute au juste ? Attends, à bien compter, ça doit bien faire quatre fois et tu ne réagis toujours pas. Tu ne te prends pas la tête simplement parce qu'en autant d'années passées, tu ne sais plus combien d'insultes des gens différents et complètement inconnus t'ont lancés. Ça n'as jamais vraiment eut d'importance pour toi, c'est bien ça le pire. Tu t'en balance complètement, et ça les énerves justement, ces mecs là. Ce garçon-là, il te faisait rire avec ses airs de plus méchant que. Il ne savait pas qui tu étais et il se permettait de te juger rien que parce que tu parlais d'un bain de minuit, rien que parce que tu avais effleurer ses lèvres. La phrase qu'il t'avait sortit t'avais même arraché un sourire moqueur. « T'es si frustrée que tu te rabaisses à embrasser l'premier inconnu ? Et puis non, j'aime pas l'eau froide moi. » qu'il t'avait dit tandis que tu le regardais en souriant. Tu t'enfonçais un peu plus dans l'eau, les jambes commençaient à être froide, mais tu ne sentais presque rien. Ta nature de vampire t'aidais un peu de ce côté. Tu lanças l'idée d'un bain de minuit, un sourire aux lèvres, parce que tu n'avais rien de mieux à faire que d'emmerder un petit .. Tu ne savais pas ce qu'il était, mais tu n'avais rien de mieux à faire que de l'emmerder. La panthère resta un peu en retrait, tandis que tu étais là, face au garçon à le regarder. « Non, mon impression n'a pas changée depuis les 5 dernières secondes. » Tu secouas légèrement la tête, tandis qu'un léger sourire reprenait place sur ton visage. Il y avais quelque chose qui clochait dans cette petite tête de linotte ; et tu n'aimais pas cette manière qu'il avait de te regarder comme si tu étais une folle sortie de nulle part.
« C'est bien dommage quand même. » lâchas-tu simplement en haussant les épaules.
Il reculait encore en direction du bord de l'eau pour finalement s'extirper complètement du liquide froid qui te mordait le bas des jambes. Tu fis un nouveau pas vers l'arrière en te penchant doucement pour attraper de l'eau entre tes deux mains. Tu te relevas et regardas l'homme qui était toujours devant. « Mais tu fous quoi, ici, au juste ? J'ai interrompu ton rendez vous galant ? » Il commençait un peu à t’énerver. Il ne connaissait rien de toi, il te jugeait. Tu voulais lui mettre ton point en plein visage, mais ce fut plutôt un sourire que tu lui fis. Tu n'allais quand même pas perdre les pédales pour quelqu'un qui n'en valait pas la peine. Allez, tu ne vas pas te casser la gueule sur les mots.
« Mon tête à tête, oui, mon rendez-vous galant, non. » affirmas-tu simplement en levant les yeux vers la lune.
Tu adorais la lumière que cette dernière propulsait dans les lieux qui vous entouraient. Il n'y avait personne à l'horizon, que deux personnes et une panthère. Il fallait absolument le préciser, parce qu'elle n'aimerait pas sinon. Tu fermas les yeux tandis que les rayons lunaires se posaient sur ta peau blanche pour en faire refléter la couleur. Tu balanças ton pied dans l'eau et lui en envoya, même si tu n'étais pas certaine qu'elle se rende jusqu'à lui, ce simple mouvement te fis sourire.
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Re: Les ténèbres du parc {Orion S. E. Firewind} | Lun 03 Juin 2013, 19:19
Orion S. E. Firewind a écrit:
❝Les ténèbres du parc❞
Lilyanne & Orion
Sa froideur et le fait qu'elle ne réagissait pas m'énervait au plus haut point, je l'avoue. Mais toujours était il que je n'avais ni la foi, ni la force de pousser ma gueulante. Elle secoua la tête, et répliqua ; indifférente. « C'est bien dommage quand même. » Je ne la comprenais pas, sois il lui manquait une case, soit elle se foutait de ma gueule. Ou alors elle était aussi à côté de la plaque, ce qui semblait pouvoir être aussi très plausible.
« Mais tu fous quoi, ici, au juste ? J'ai interrompu ton rendez vous galant ? »
« Mon tête à tête, oui, mon rendez-vous galant, non. » Je reculais encore plus, hésitant. Elle leva la tête vers le plafonnier qu'était la lune, blanche. Sa peau semblait refléter la même blancheur ; je sus à ce moment là qu'elle était bel-et-bien une vampire. Sa peau, neige, ses yeux, sangs. Le vent frais arrivais dans mon dos, et par chance l'eau qu'elle décida de m'envoyer d'un simple mouvement de pied se retourna contre elle. J'émis un petit rictus, fier de moi. Si elle avait décidé de m'faire chier, c'était raté. Ce rire, tout aussi puéril soit il, se tut aussi vite qu'il était survenu. Le ciel brusquement se changea, et devint noir. Sincèrement, je ne savais pas que c'était possible, un tel changement en si peu de temps. La lune, si blanche, se retrouva voilée d'un drap noirâtre. Un lion gronda, un éclair perça l'obscurité. Je sursautais, puis cherchais un endroit où nous abriter. Je fis quelques pas en arrière, grognait vers l'autre nana qui ne semblait pas vouloir bouger d'un pouce :
« Bon, tu te bouges le cul ou non ? 'fin, j'sais pas pour toi, mais moi je reste pas sous la flotte, je suis déjà assez trempé comme ça, -Je serrais les dents- on taira le responsable »
Je fis volte face avant de rebrousser chemin, sans savoir si elle me suivait, elle et son abominable homme des neiges. Cependant, à peine deux minutes après avoir décidé de rentrer, je me retrouvais face à terrible dilemme : « Par où on sort ? » Je me retournais, espérant trouver l'autre nana là, et qu'elle aurait la gentillesse de bien vouloir m'indiquer où sortir.
Re: Les ténèbres du parc {Orion S. E. Firewind} | Mar 11 Juin 2013, 13:22
Les ténèbres du parc - Orion S. E. Firewind
Tu venais d'envoyer valser de l'eau vers le garçon qui était à l'extérieur de cette froide et douce étendue qui te reflétait la majestueuse astre que tu aimais plus que les autres. L'eau froide se retourna contre toi et tu la reçus, pour la majorité sur tes vêtements. Tu fermas les yeux quelques secondes tandis qu'un rire désagréable se fit entendre, surement le sien. Décidément, il ne savait pas rire, manque d'entrainement que tu te dis. Tu te retournas vers cette dites personne, qui commençait vraiment à t'énerver avec ses allusions complètement déplacés. Il te prenait pour une salope, et même si ce n'était pas une première, ça t'énervais au plus haut point. En deux secondes, l'ambiance changea brutalement du tout au tout. Le ciel s'assombrit et les ténèbres envahirent l'endroit où tu te tenais toujours aussi silencieusement. Ce n'était absolument pas normal, ce n'étais même pas possible d'ailleurs. La nuit t'avais semblé si paisible et calme, d'un coup si dangereuse et prête à vous attaquer tous les deux. Un rayon doré zébra le ciel noir, tandis que tu te contentais d'observer le spectacle qui se passait sous tes yeux. Non, on n'as sans doute pas à faire avec ce genre d'événements à tous les jours, du moins, c'était la première fois que tu assistais à ce changement radical des températures ambiantes. Même l'air semblait déjà plus frais que quelques minutes avant, mais tu n'y portais pas vraiment attention. Tu reculas légèrement jusqu'au bord de l'eau pour éviter de te manger un éclair dans la gueule, pas que ça soit mortel - enfin, ça dépends - mais ça ne doit pas être très agréable. « Bon, tu te bouges le cul ou non ? 'fin, j'sais pas pour toi, mais moi je reste pas sous la flotte, je suis déjà assez trempé comme ça, on taira le responsable » Le responsable, bien sûr. Un sourire apparût sur tes lèvres tandis que tu rejoignais à peine le bord de l'eau pour quitter la fraîcheur glaciale du liquide translucide. Il n'avait pas tord quand même, si vous restiez là, vous seriez tremper dans le temps de le dire. Autant dire qu'il était l'heure de presque rentrer à la maison, Lexie serait sans doute d'accord avec toi sur ce coup. Où était-elle d'ailleurs cette rabat-joie ? Tu fronças les sourcils et commença à suivre le garçon en apercevant ta panthère un peu plus loin, étendue sous un arbre. Elle attendait patiemment que tu te décides à quitter l'eau pour retourner à la maison sans doute, c'était toujours comme ça. Elle ne partait presque jamais sans toi, une fidèle amie.
« Qu'est-ce que tu ferais sans moi de toute manière.. » « La même chose qu'en ce moment, sans chaperon. »
Un rire légèrement plus aiguë que ta voix ressortis dans l'écho du parc, tandis que la démone s'approchait doucement de vous deux. Tu te trouvais marrantes, quelques fois, quelques rares fois. Autant dire que tu n'étais pas souvent drôle. « Par où on sort ? » Un nouveau sourire s'accrocha à tes lèvres tandis que tu prenais les devant de votre petit groupe foireux. « Attends, je te montre, demi-portion. » dis-tu simplement en marchant devant lui. Ça n'étais pas spécialement prudent, mais la prudence ne faisait pas partie des péripéties de la vie, c'étais trop simple si on se méfiait de tout, alors tu jouais la carte de l'indifférence face aux différents événements. C'étais plus facile. Tu guidas le jeune vampire à travers le parc, mais la pluie vous rattraperait dans peu de temps. Tu pointas une direction, un léger rictus au coin des lèvres. « Tu dois continuer dans cette direction. Au revoir. » puis tu tournas dans une toute autre direction, c'était ton propre raccourcis pour retrouver la forêt dans laquelle tu vivais. Ben quoi, c'étais plus rapide par là.
« Il va penser que tu mens à cause de ce sourire, tu sais ? » « Si, je le sais. »
Tu continuas cependant à marcher alors que quelques gouttes froides venaient de s'écraser contre ton crâne.