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 Oh simple things, were have you gone ?

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Anonymous
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Oh simple things, were have you gone ? | Mer 27 Juil 2016, 21:46


Hydra avait toujours surpris les gens. Son apparence, sa désinvolture, sa puissante, voire même sa connerie, tout ça faisait de lui quelqu'un de difficilement oubliable. Rien qu'en le voyant, on sentait en lui cette aura des hommes puissants, bien que son intelligence soit régulièrement voilée par son manque de savoir vivre.
Et dernièrement, il avait encore surpris les gens. Non, il n'avait mis aucune fille enceinte ( bien que lui même se demandait pourquoi il n'avait encore aucune descendance en vue du nombre de filles qu'il avait fréquentées). Il s'était sorti les doigts du c., et cela avait été comme une véritable tornade, tsunami de volonté qu'il avait été. Injustement pour les autres, le karma était toujours avec lui. Qu'il fasse le bien ou le mal, le destin semblait lui accorder tout ce qu'il souhaitait.
Sans sembler se démener, il décida enfin de commencer à construire sa vie. Sans pour autant changer sa façon de penser, il devint plus calculateur. Certains disent que c'est simplement du savoir vivre, d'autre de l'hypocrisie. Lui ne se posait pas ce genre de questions.
L'hydre choisissait les enquêtes les plus aptes à figurer dans les  beaux dossiers, tandis qu'avant il s'intéressait au morbide et à l'inclassable. Sa fierté en avait pris un coup, puisque le regard des gens avait changé. Car il avait changé. Pendant les premières semaines, beaucoup pensèrent à une nouvelle lubie, un moyen de s'occuper. Apparemment les êtres immortels doivent être immuable à l'action du temps elle même, qui nous force à réfléchir sur notre place dans l'univers.
Il accepta enfin un poste fixe, chose qu'il avait toujours refusée en raison des contraintes. Il commença en bas de l'échelle, mis sa fierté de côté -une fois encore- et gravit les échelons de la police en un temps courts comparé aux parcours usuels.
Pour la première fois depuis longtemps, il se mit à observer, et à accepter que le monde ait des choses à lui apprendre. A 26 ans, il était temps.

Il savait maintenant mettre la forme dans ce qu'il faisait et disait, mais le fond restait le même. On aurait pu l'accuser de devenir politicien, mais il n'en aurait rien eu à faire. Il continuait à fréquenter des femmes, puisque c'était ce qu'il aimait, mais arrêta de voir celles qu'il considéraient trop peu ambitieuses. Son entourage changea, ceux qui restaient ne savaient régulièrement pas quoi penser, et il leur répondait que penser ne servait à rien, puisqu'il savait ce qu'il faisait. Il était devenu de ceux sur lesquels on se repose. Non sans une certaine crainte cependant, car ses méthodes ne faisaient jamais l'unanimité. Cela n'avait pas changé. Lorsqu'on lui demandait quelque chose, il acceptait après avoir finement réfléchit aux bénéfices d'une telle action, puis n'acceptait aucune aide qu'il n'avait pas demandée, et planifiée. Pour travailler avec lui, il fallait savoir se plier aux exigences parfois incompréhensibles de cet homme qui semblait parfois aussi perdu dans tous ces changements qu'il avait lui même opérés.

Bien des fois l'inspecteur se demandait pourquoi il faisait tout ça, pourquoi il ne s'asseyait pas et n'envoyait pas bouler tous ces incapables qui avaient pris un peu trop vite l'habitude de venir le solliciter.  C'est à ce moment qu'il apprit à se faire respecter réellement, et à se faire désirer, encore plus qu'avant. Il refusait interviews et passages à la télévision parce qu'il estimait, comme toujours, que la célébrité rendait fou. Et il prenait également un certain plaisir à garder cette part de mystère.

Son égo l'empêcha d'aller en cure de désintoxication, et tout ce qu'il réussit à faire fut de limiter sa consommation de stupéfiants, car il était conscient qu'une apparition totalement défoncé au bureau lui aurait certainement valut son poste. Il devint commissaire de police, ce qui lui permettait d'avoir la main libre sur la plupart des enquêtes, bien qu'il soit moins présent sur le terrain en raison des nombreuses affaires internes qu'il avait à régler quotidiennement. Son salaire allait croissant. Sa consommation de drogues allait décroissante. Si bien qu'en quelques mois, il avait trouvé assez d'argent pour migrer. Il était temps de prendre son indépendance.  
Il s'acheta un appartement de taille plus que convenable, sur deux étages, mais ne pris pour habitude d'utiliser seulement la cuisine et sa chambre, n'exploitant absolument pas le potentiel de cette demeure. Maintenant qu'il se connaissait mieux que jamais, il laissait maintenant gésir au sol tout ce qui aurait pu être reflet de sa superbe, tout ce qui se trouvait à ses côtés paraissait morne et sans intérêt.
 
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