N'empêche pas un cœur d'aimer [AtsuLogan]

N’empêche pas un cœur d'aimer

Ft. Logan

Le parc se colorait, j'adorai ça. Voir toutes ces couleurs chatoyantes et qui réchauffait un peu l'ambiance et le vent frais. Les arbres qui perdaient leurs feuilles, elles venaient joncher le sol, rendant parfois le chemin glissant, sûrement. Il faudra prendre gaffe à ça. Je pouvais entendre les derniers oiseaux, leurs chants annonçant la fin d'un période. Je parie que les rongeurs font des bonnes réserves. Et que ceux qui hibernent, doivent être le point de s'endormir dans un terrier, cette ambiance calfeutrée qui s'installait progressivement. Bien que les courants d'air me rappelaient que j'étais dehors. Je n'ai pas eu trop de difficulté avec l'hiver. Même si je dois avouer qu'avoir une présence à mes côtés me rassurait. Être amoureux comme je l'étais pouvait embarrasser, je le savais. Pour ça que malgré moi, j'avais accepté certaines choses. Venir ici à cette période avait quelque chose de spécial, je pouvais le sentir. La lune m'a toujours influencé, d'aussi loin que je puisse m'en souvenir. Je soufflais doucement, bien entendu. J'avais donné rendez-vous à Logan. Car j'avais senti que je devais le faire. Un sourire venait orner mon visage. J'étais prêt à entrer, mais sans cet homme, ça ne servait pas à grand chose. Surtout, que je n'avais qu'une hâte. De serrer sa main légèrement tiède, sentir mon cœur battre dans ma poitrine. Car je savais que mon rythme cardiaque augmentait en sa seule présence. Voir tant de gens entrer seul, sans savoir ce qui se passait avait quelque chose de touchant. Peut-être que des âmes se trouveraient. À moins que je me trompe, ahaha, possible. Mais bon. On verra bien. Ce qui compte, ce n'est pas se réjouir pour le bonheur des autres. Même si, je dois avouer voir des sourires, ou la curiosité de ses personnes insistant pour entrer. Il faut avoir un sacré courage, ou un dose d'audace. Je grattais doucement mon cou.

Le temps s'écoulait, un peu comme s'il était suspendu sur le fil solide mais néanmoins très fin de celui d'une araignée. Ces bêtes avaient beau avoir une sale réputation, je me plaisais à voir l'une d'entre elles tenter de faire une toile, sûrement arrachée par une personne distraite ou elle personne cruelle. Peu de chance qu'elle attrape une dernière mouche. Je remettais ma veste sur mes épaules, mes yeux bruns s'écartant du spectacle lent, mais beau de cette construction qui suivait un schéma depuis des siècles, inscrit dans les gènes de ces bestioles à huit pattes. Ça avait un nom scientifique, mais je ne l'avais jamais retenu. Jamais.

Puis un bruit de pas, pas de quoi me réjouir, mais cette odeur, pour le loup que je suis. Difficile d'oublier celui que j'avais choisi. Cette émotion de le revoir. De pouvoir compter encore et toujours sur sa présence. Il savait que cette période était parfois difficile, la pluie n'étant pas une de mes amies. Je me débrouillais u mieux que je pouvais avec ma phobie. L'ennui avait fait place à la joie dans mes yeux. J'allais à sa rencontre. À sa hauteur, je le serrai. Il m'avait manqué. Il me manque toujours. Je n'avais pas le même sourire, il était plus radieux, plus sincère. Cette joie de revoir cet homme en était la cause. Je le laissais respirer, non sans poser un baiser presque aérien sur sa joue. Je venais prendre en otage sa main.

« Content que tu sois là, Logan. On peut rentrer à deux à présent. Prêt ? »

Je riais un peu, ce dernier mot était un peu taquin. Cet homme avait changé quelque chose en moi. Je restais un bon gars, toujours souriant et gentil, même trop qui tendait la main aux personnes dans le besoin. Mais, j'avais acquis cet esprit un peu joueur. Après tout, je ne voulais en aucun cas qui s'ennuie avec moi. Puis cette balade serait bénéfique pour nos deux esprits. De nous retrouver simplement, pour parler, pour profiter de l'autre et s'amuser de façon, peut-être enfantine. Mais je m'en fichais ce que penseraient les autres. Il ne restait qu'à prendre part à ce moment magique. Il n'y a pas à dire, mais il n'avait que cette île pour être à ce point soumise à ces pouvoirs mystique que possédaient les dieux. Ou simplement, la nature, répétant un cycle qu'elle avait vu qui ne lui nuisait pas. Va savoir. Je me tenais devant cette entrée, montrant que je n'étais pas seul. Pas d'étonnement, comme quoi, les gens qui distribuaient les bijoux avaient l'habitude de tout.

Logan & Atsuo

N’empêche pas un cœur d'aimer

Ft. Logan

« Hum, je pencherai pour une attraction mouvementée, pour avoir une autre excuse pour garder ta main dans la mienne ou réclamer un petit câlin. Je pense que les attractions calmes ne nous conviennent que très peu, même si j'avoue que la roue pour la fin me tente beaucoup. Tu connais mon appétit, j'aurai faim à un moment ou l'autre. Bien qu'un petit concours au stand de tir pourrai être marrante. Je n'ai pas de plan précis en tête et vaux mieux faire les attractions mouvementées avant que je me remplisse comme dix, la panse... »

Surtout que je suis plus habitué à avoir un katana à la main qu'un pistolet. Et que ça pourrai aider à Logan à se lancer et proposer aussi des activités, sans disparaître dans un endroit sombre. Lui montrer que c'était aussi cool de traîner ensemble. De rire comme deux cons. Tant qu'il n'y avait pas d'eau, j'étais un peu partant pour tout.

« Tu as fait exprès de me troubler avec ton baiser avoue. »

Je faisais une petite moue avant de la faire disparaître par un grand sourire. Je me décidais d'aller à un truc pas trop loin. Je me demandais si c'était un festival comme m'avait raconté mon maître. Ça n'y ressemblait pas vraiment. C'était peut-être mieux dans un sens. Un peu de compétition entre nous. Puis, je n'étais pas mauvais perdant. J'étais plutôt le genre à ne pas trop m'en faire. Tant que je gardais le plus longtemps sa main et qu'on pouvait se créer des souvenirs divers et variés. Autant profiter de ces instants. Puis juste se balader serait d'un ennui sans nom, même si on pouvait entendre des gens râler. Des binômes se formaient, et le résultat était parfois comique. J'ai bien fait de venir avec lui.

« Allez, on se bouge les fesses, avant que je ne réponde plus de moi. »

Je disais ça sur le ton de l'humour. On pouvait dire ce qu'on veut, il m'avait changé. Peut-être que ça me rendait plus amusant. Va savoir. Je n'allais pas rester immobile. S'il y a bien un truc que mon homme n'aimait pas, c'était le manque d'action.

by Epilucial

Logan & Atsuo

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