N.-Jack Whisper Hybride Mordu & Léopard des neiges
Coeurs : 56 Messages : 216 Couleurs : PizzaEva J'ai traversé le portail depuis le : 11/04/2015 et on me connaît sous le nom de : Pizza. Mon nom est : Nameless-Jack Whisper. Actuellement je suis : perdu. Il paraît que je ressemble à : Levi (Shingeki no Kyojin) & Dane Dehaan (irl) et à ce propos, j'aimerais remercier : Tia (cs + signa) & Reyenn (cs) mes amours ♥
••• pride ; Iskandar | Jeu 27 Oct 2016, 22:18
Pride
FEAT. ISKANDOUILLE
──Dans ses muscles, sous sa peau, ses mâchoires crispées et le regard plein d'amertume - de rancœur et de regrets, noyé par la douleur. La haine. Profonde. Profondément ancrée en lui, brûlante, comme le feu qu'il a allumé - la nuit qui n'efface rien et les larmes qui ne font rien couler de plus. Le sang ne se lave plus ; les plaies sont loin. Il veut oublier, mais c'est gravé en lui comme on peut graver dans la pierre. Sa peau déchirée, calcinée, ses réflexes dévorés par les blessures. Les flammes. Hier et demain. Encore. Partout. Il étouffe. Et grogne. Le maître du feu n'a pas fini de le hanter. Il est là, ici et derrière, de tous les côtés, chaque fois qu'il ferme les yeux. Il le voit. Il l'entend. Son rire hystérique, grave, transpirant de colère.
──Assis au fond de son fauteuil roulant, les jambes paralysées et les mains abîmées de devoir bouger les roues. Il s'est arrêté à l'orée de la forêt, incapable de poursuivre son chemin, incapable de braver les branches et les feuilles mortes, car incapable de se tenir sur ses jambes. Il ravale sa salive. Pitoyable. Et il veut pleurer tant la fatalité lui fait mal, mais rien ne vient, parce que tout a déjà brûlé avec les ailes de Gipsy.
──Tu veux fuir, hurler, courir, te déchirer l'âme un peu plus parce que la déchirure est déjà grande et que tu veux te sentir vivant. Mais tu es mort. Et tout est mort autour. Les feuilles et les âmes, en peine, vagabondes, errantes. Lui aussi, il est mort. Si mort qu'il se sent obligé de te tuer, toi aussi. Tu serres les dents. Comment pouvait-il te faire face avec une telle impudence ?
« Je te hais. »
──Disparais. Comme une supplication silencieuse de le laisser tranquille. De le laisser en paix. Dans le silence chaotique et le bruit apaisant. Il voulait l'oublier, mais il s'imposait à lui, il lui rappelait qu'il était là. Qu'il existait. Et que tant qu'il vivrait, il ne connaîtrait jamais la tranquillité. Mais pourquoi ? Qu'avait-il fait ? Cet homme, il ne le connaissait pas. Alors quoi ?
« Qu'est-ce qu'il y a, tu viens t'excuser ? Ou bien tu viens peut-être m'expliquer pourquoi diable tu t'acharnes sur moi ? »
──Il fronce les sourcils. Ce silence-là, il n'en voulait pas. Alors il le remplit.
« Je te connais pas. Une sale gueule comme la tienne ça s'oublie pas. Qu'est-ce que tu me veux ? »
──L'imbécile aggravait son cas. Déjà handicapé, misérable, il se rendait plus pitoyable qu'il ne l'était déjà, à demander des réponses à celui qui ne lui en donnerait probablement pas. Pourquoi détruisait-il la maigre lueur de bonheur qu'il restait à ton cœur ?
codage par Junnie sur apple-spring
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Re: ••• pride ; Iskandar | Ven 28 Oct 2016, 00:14
Pride
FEAT. JACK & ISKANDAR
Il le toisait. Avec toute sa hauteur. De toute sa taille. De toute l’arrogance dont il était capable. Au fond de ses yeux brillait une lueur de haine. Un message meurtrier. A ses extrémités, un œil attentif aurait pu voir les frissons de sa rage. Les soubresauts de ses pulsions meurtrières. Et pourtant. Pourtant, il ne laisserait aucun cadavre sur le sol. Pas aujourd’hui. Ou plutôt pas en cet instant. Non, en fait. Juste pas lui. Il pouvait bien tuer. Il pouvait bien égorger, immoler, piétiner, mais il ne fallait pas que ce soit lui qui se trouve sous sa semelle. Il n’allait pas prendre sa vie. Ce serait bien trop simple.
Ce genre d’individus ? Il ne les connaissait que trop bien. Trop lâches pour mettre eux-mêmes fin à leurs jours. Il suffisait de les inviter à souffrir. Il suffisait de les laisser en vie. Et ils continuaient à s’accrocher. Désespérément. Inconsciemment. En croyant, au plus profond d’eux-mêmes, qu’une belle histoire viendrait. Qu’un salut surgirait un jour. Qu’ils auraient une personne pour laquelle vivre. En essayant de se persuader que vivre en valait toujours la peine. Que cela en vaudrait toujours la peine. Et c’est ainsi qu’il laissait des individus morts à l’intérieur. Ou du moins lorsqu’ils n’étaient pas morts, ils étaient amoindris. Brisés mentalement. Incapables de se soigner entièrement. Si les séquelles physiques étaient souvent longues à disparaitre, et parfois même imprégnées à vie dans le corps de sa victime, les lésions mentales étaient dévastatrices. Les dommages mentaux et moraux n’étaient pas sa préférence. Mais il les appliquait malgré tout. Il y recourrait moins souvent qu’il ne recourrait à la force et la violence pure, mais il le fallait. Pour lui, il le fallait.
Il l’observait. Dans le simple fait de se tenir debout face à lui se tenait une moquerie. Une insulte. L’esquisse d’un sourire vint fleurir sur ses lèvres en entendant le langage qu’on osait lui tenir. C’était téméraire de la part d’un être aussi diminué. Téméraire, ou bien totalement inconscient ? Dans tous les cas, il pouvait bien se le permettre. Il avait décidé de ne pas le tuer. Peut-être sa victime l’avait-il compris ? A moins qu’il ne soit toujours en état de choc ? Ce qui pourrait expliquer son manque de lucidité. Lucide sans toutefois l’être réellement… Cette idée lui arracha un léger grognement de rire. Quelques éclats de rire s’échappèrent, alors qu’entre ses paumes naissaient de petits cercles de flammes. Un pas. Puis un autre. Et les voilà s’approchant des tempes de l’handicapé, alors qu’un sourire carnassier se dressait sur les lèvres du demi-dieu.
Surveille tes paroles voyons. Tu as déjà l’air de souffrir suffisamment.
Un semblant de bienveillance grossièrement feinte sur le visage, il avait marqué une pause. Puis il s’était décidé à poser sa paume sur l’épaule du jouvenceau, rétractant ses flammes. Il sentait le corps encore frêle, fragile. Et il prit un malin plaisir à écraser son poids, appliquant une certaine pression sur ce point de contact, qu’il serrait avec force.
Tu ne voudrais tout de même pas que je te rappelle la douleur ? Oh non, pas juste physique voyons… Comment s’appelait-elle déjà ? Cette idiote qui a fini par brûler ? Grands dieux, j’ai dû oublier son nom… Mais après tout… Elle n’était pas SI importante, n’est-ce pas ?
Apparition des flammes. Naissant au creux de sa main, il les avait relâchées un court instant sur l’épaule du pauvre hybride, les étouffant immédiatement. Il voulait lire la souffrance. Il voulait l’exacerber encore plus sur le visage de sa victime. Il s’acharnait, comme pour détruire sa conscience et sa raison à grands coups de ce marteau nommé douleur. Douleur. Remords. Regrets. Tant de noms. Tant d’outils entre ses mains pour le pousser chaque fois un peu plus vers l’auto-destruction. Chaque fois un autre sur la descente menant à la folie.
N.-Jack Whisper Hybride Mordu & Léopard des neiges
Coeurs : 56 Messages : 216 Couleurs : PizzaEva J'ai traversé le portail depuis le : 11/04/2015 et on me connaît sous le nom de : Pizza. Mon nom est : Nameless-Jack Whisper. Actuellement je suis : perdu. Il paraît que je ressemble à : Levi (Shingeki no Kyojin) & Dane Dehaan (irl) et à ce propos, j'aimerais remercier : Tia (cs + signa) & Reyenn (cs) mes amours ♥
Re: ••• pride ; Iskandar | Mer 16 Nov 2016, 17:04
Pride
FEAT. ISKANDOUILLE
──Il perdit son souffle - brusquement, immédiatement. Un râle de colère âpre au fond de sa gorge, incompréhension au creux de ses pupilles. L'inquiétude le gagne. Melissa n'avait pas brûlé, le bourreau l'avait tuée et Jack avait tué le bourreau, des lames qui étaient les siennes et qui l'accompagnaient en ces jours sombres, même après tant d'années. Ces lames étaient la preuve constante que tout ça n'avait pas été un rêve - qu'il croyait. Alors de qui parlait-il ?
──Tia était en vie, pas vrai ? Tia était en sécurité, ça ne pouvait être autrement. Tia, elle était chez elle, ou avec des amis, elle riait de son rire doux et elle dansait de son corps beau. Elle était en vie, Tia. Elle était en vie, parce qu'il avait tout fait pour qu'elle le soit. Elle était en vie, parce que le maître des flammes était face à lui, pas face à elle. Elle respirait, Tia.
──Il serre les dents, la douleur et la chaleur le ramène à la réalité et son regard ne quitte jamais celui de son vis-à-vis. Menaçant. Effrayant. Trop grand, face à sa silhouette aplatie. Il lui donnait envie de mourir. Ou de courir, à une lettre près. Mais il était paralysé, et le manque de mobilité semblait lui avoir donné une autre forme d'ailes ; du courage.
« De qui est-ce que tu parles ? »
──Sa voix avait sonné ferme, dure. Intangible et grave. Son regard planté là, dans le fond de ses pupilles ternes et sans aucune âme à chercher derrière. Un monstre, cet homme. Un monstre, il en était persuadé. Rien que son aura dégageait sa monstruosité. Il en avait peur, terriblement peur. Mais cette peur-là avait fini par lui donner des couilles qu'il n'aurait jamais eu sans ça.
──Et le froid avait envahi son corps, un froid qu'il maîtrisait sans mal. Un froid qui s'était dessiné sur ses mains, au monstre. Et la glace avait fini par s'emparer du sol à quelques mètres autour d'eux, déterminant l'ampleur de sa colère - cette rage qui grondait depuis trop longtemps à l'intérieur de lui.
« Réponds-moi, cette fois ! Qui es-tu, enfoiré ? »
──Sa voix avait sonné comme un ordre, gelant tout autour, réveillant des pouvoirs qu'il n'avait plus jamais utilisé depuis que l'incendie avait pris la montagne. Et ses crocs se dessinaient au bord de ses lèvres, ses griffes remplaçaient ses ongles et le bout de ses cheveux devenait blanc, comme si quelque chose l'empêchait de se transformer complètement, qu'il restait bloqué dans un début de métamorphose. Il voulait garder sa conscience, il voulait pouvoir prononcer les mots qui lui brûlaient les lèvres plutôt que de grogner à la mort. Il voulait être homme plutôt que bête, pour la première fois de son existence.