Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
Coeurs : 84 Messages : 124 Couleurs : Wolfgang tente de parler en #BF3030 et Ghost l'encourage par télépathie en #9683EC J'ai traversé le portail depuis le : 26/04/2015 et on me connaît sous le nom de : Wolfgang Mon nom est : Wolfgang Uriel Demyx Enderstar. Il paraît que je ressemble à : Vincent Valentine de FF VII et à ce propos, j'aimerais remercier : Soraaa ♥
Re: Beaucoup de choses tuent. Pas le ridicule. [Pv : Nayla~] | Lun 16 Jan 2017, 18:36
Beaucoup de choses tuent. Pas le ridicule.
Nayla & Wolfgang
Wolfgang est quelqu'un d'étrange, bien que le mot instable serait ce qui le décrirait le mieux. Il n'aime pas grand chose, mais ne déteste pas grand chose. Pourtant, il avait eut alors l'envie voir même le besoin de calmer Nayla, comme si c'était inconcevable qu'elle s'énerve pour lui. Pour prendre sa défense tout simplement. Il n'en a pas besoin, il sait se débrouiller, enfin, il croit... Mais cela lui avait semblé soudainement absurde. Parce qu'il appréciait Nayla d'une certaine façon, il le savait au fond de lui, et c'était étrange de la voir se mettre dans tous ses états pour sa personne. Elle était le genre de femme qui ne laisse pas paraître grand chose, elle semble clairement froide, inaccessible, elle est gentille mais ne respire pas la joie, n'affiche pas un sourire doux et protecteur, elle juge le monde autours d'elle et le jauge pour agir de façon efficace et éviter les inutilités. Elle ne parle pas pour rien dit, elle ne fait pas quelque chose pour rien faire. Alors pourquoi le faire maintenant ? Pourquoi le défendre bec et ongles, comme s'il s'agissait d'un cri du cœur. Je pense que le démon venait d'avoir sa réponse en quelque chose, peut-être qu'il ne la captait pas bien, remarque, elle ne devait pas la capter elle-même, mais cette réponse voulait tout dire. Il n'avait pas à dire qu'il n'en valait pas la peine. Sous-entendant alors qu'il en valait la peine, à ses yeux tout du moins, à son petit jugement personnel. Parce qu'elle tenait à lui ? Parce qu'elle voyait en lui comme un ami ? Quelqu'un à protéger ? Autre chose d'indéfinissable ? Un peu comme lui qui ne saurait vous dire pourquoi il l'a protégé et calmé en vrai, il l'a juste fait et c'est tout, le reste ne vous regarde pas et cesser de lui poser des questions...
Alors il n'avait pas bougé, ses bras autours d'elle, il la tenait contre lui. Emprisonnée dans le creux de ses bras, la furie qu'elle était semblait maintenant d'un calme digne d'un fleuve tranquille, comme s'il ne c'était rien passé. Comme si le contact, l'odeur et la chaleur corporelle du démon l'avait alors sortit de sa transe pour se réfugier sous la chaleur de ses ailes. Coupé du monde extérieur, il était alors resté en silence, le regard fixant alors littéralement le vide. Étant donné que monsieur a la capacité monstrueuse de se concentrer sur rien, pendant un moment il resta alors impassible, comme un pantin. Pourtant, d'un clignement d'yeux, alors qu'elle venait de se réveiller enfin après ce silence lourd entre eux, il capta alors sa respiration, son battement de cœur. Elle était calme, mais la jeune femme semblait bouillonner de l'intérieur, comme si tout tournoyait en elle. Était-ce un reste de sa colère ? Ou bien en était-il la cause ? À dire vrai lorsqu'il l'a lâché pour la regardé enfin dans les yeux, Wolfgang n'y trouva pas trop de réponse, elle c'était alors détourné un instant de lui. Et comme un con, il l'a regardait simplement. Incapable de penser, son attention simplement détourné vers elle. Oubliant alors même l'endroit où il était, la raison de sa venue et que des hommes étaient encore par terre à moitié noyer. Le cerveau de notre homme se concentre difficilement sur les choses et Nayla s'accaparait toute cette attention. Comme s'il attendait une réaction, ne réalisant certainement pas à quel point il venait d'échapper en réalité à la mort, que s'il en avait été autrement entre eux, il se serait fait tuer par la Kirin.
C'est rien. C'est ma faute.
Il n'avait rien ajouté de plus, après tout, c'est à cause de lui qu'elle s'était énervé, parce qu'il l'avait fait venir ici, parce que son passé oublié et tortueux le rattrapait toujours quelque part et qu'il n'y a pas de quoi en être fier. Du moins, c'est pendant un instant ce qu'il pensa en fait face à elle. Elle était la sainte blanche, fière et juste, lui il n'est que l'être sombre qui regarde le monde avec mépris. Elle souhaitait partir mais avant de le faire, avant de quitter cet endroit il avait tout de même dénoué sa gorge pour parler.
Nay'.
C'était visiblement une habitude de l'appeler ainsi, comme si lui donner un surnom était quelque chose de normal. Mais elle était en réalité la seule personne qu'il voyait autant depuis sa résurrection, la seule qui revenait toujours vers lui -que ce soit le hasard ou non-. La seule et l'unique.
Tu sais, j'sais pas quelle vision tu as de moi. Tu n'as pas à t'en vouloir, c'est ma faute, ce qui arrive est normal, j'étais comme eux.
Il n'y avait pas beaucoup de distance entre eux, pourtant, il l'avait franchit pour se planter devant elle, obligé de baisser les yeux pour pouvoir planter son regard dans le sien. Une moue discrète déforma ses traits comme s'il ne savait même pas lui même ce qu'il allait lui raconter. Pourtant, une main, sa main à cent pour cent faite de chaire vint effleurer puis se poser sur sa joue, le geste était osé, mais d'une tendresse qu'on n'aurait jamais cru au vu de la maladresse constante du démon et de la dureté de ce dernier.
J'suis pas quelqu'un de bien. Tu le sais bien ce qui m'est arrivé, et c'est pas pour rien que je suis revenu en tant que Démon. J'ai été condamné à mort et la logique aurait voulu que j'y reste. Tu n'as pas à souffrir pour me trouver des excuses ou une défense. De ce que j'ai compris tu as une longue vie digne devant toi, la mienne, va savoir quand elle daignera se terminer une fois de plus.
Mais. Il y avait un mais à tout ça. Et il s'était penché sur elle. Si tu as trop vu de films ou de manga, tu dois te dire « oh mon Dieu que fait-il. A Nayla vraiment ? », pourtant il s'est arrêté avant, comme quoi ce démon ne devait pas trop tenir à la vie en vrai pour faire ça. Sa main avait alors glissée sur sa nuque.
Mais j'suis pas ingrat. Et j'te remercie. Nayla. Je crois que c'est ce qu'il faut dire.
Il le croit, il le pense ? Il suppose... Il l'a alors relâchée. Mais sans pour autant s'éloigner, son visage jusqu'alors terriblement sérieux changea de ton, pour être plus détendu.
Je vais t'éloigner de cette ville, ne bouge pas et.... je suppose que tu peux me faire confiance ?
On peut lui faire confiance ? Je sais pas, elle certainement que oui, de toute façon, il l'avait attrapé délicatement juste pour la soulever, ne se voulant pas oppressant mais assez pour qu'elle y soit en sécurité, il avait alors décollé, pour l'éloigner de la pollution de la ville et du monde pour pouvoir alors rejoindre la mer qui était visible bien plus rapidement. Un coin plus tranquille. Il la posera délicatement une fois sur place, en partant du principe qu'elle ne se débatte pas suite à la hauteur prise.. -au pire il la tiendrait plus fort?-.
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Re: Beaucoup de choses tuent. Pas le ridicule. [Pv : Nayla~] | Lun 27 Fév 2017, 12:21
Des excuses… Ne savait-il faire que prendre tous les malheurs du monde sur lui et s’excuser à chaque fois ? Pour une étrange raison, ça énervait la kirin. Elle pinça les lèvres, mais ne répliqua pourtant rien, encore en proie à un profond trouble. Elle n’arrivait pas à expliquer pourquoi elle se trouvait dans cet état, mais pouvait-elle tout autant expliquer comment elle s’était laissée entraîner jusque-là ? C’était comme si une autre Nayla répondait et agissait à sa place, une facette qu’elle ne se connaissait pas. Le démon l’appela. Mais pas par son prénom. Par un diminutif, un surnom. Nay’. C’était tout bête, pourtant, ce surnom lui arracha un frisson. Comme si une part d’elle réagissait à cet appel. Elle leva les yeux vers lui. Mais il lui sortit toujours le même discours. Agacée, elle se détourna.
« Arrête. Tu n’es pas responsables de tout, et tu n’étais certainement pas comme eux. Si Hadès t’as accordé une seconde vie, c’est qu’il avait une bonne raison de penser que tu la méritais. »
C’était étrange. Elle semblait chercher des excuses à Wolfgang. Comme si lui trouver des raisons à ce qu’il était devenu, lui retrouver des valeurs et des qualités lui tenait à coeur. Alors qu’elle ne le connaissait pas depuis si longtemps. Qu’elle ne l’avait jamais rencontré avant sa première mort. Elle voulait se persuader qu’il était différent de ces humains, déjà à l’époque. Il devait l’être ; après tout il n’était pas humain. Avant, il était un ange. Déchu déjà, mais pas un humain. C’était déjà un fait suffisant pour la kirin.
Un contact chaud sur sa joue la sortit de sa réflexion. Elle releva le regard pour rencontrer les prunelles pourpres de son ami. Son rythme cardiaque s’accéléra, sans qu’elle sût pourquoi. Ce contact, cette proximité, cette main de chaire posée sur son visage la paralysait. Elle n’osait plus bouger, ni dire un seul mot, ni même respirer, se rendit-elle compte au bout de plusieurs dizaines de secondes quand le souffle lui manqua. Les paroles du démon la sortirent de cette torpeur. Elle cligna des yeux avant de froncer les sourcils. Pourtant, elle ne répliqua rien. Elle ne trouva rien à répliquer, en fait. Mais pourquoi s’efforçait-il de balayer les bonnes excuses qu’elle lui trouvait ? Pourquoi devait-il toujours contrer ses arguments ? Pourquoi s’enfonçait-il chaque fois qu’elle cherchait à le valoriser ? Pourquoi… Elle refusait d’entendre ça. Il ne l’empêcherait pas de le trouver suffisamment valeureux. Et surtout, pourquoi diable lui rappelait-il son immortalité, pourquoi lui rappelait-il qu’il mourrait bien vite ? C’était… douloureux.
Le visage du démon s’était encore rapproché. Les prunelles écarquillées, Nayla osait à peine respirer. Il n’y avait pas si longtemps, elle lui aurait déjà décroché la tête pour si peu -probablement au sens propre du terme. Pourtant, en cet instant, elle ressemblait à une statue de marbre vivante. La main de Wolfgang glissa de sa joue jusqu’à sa nuque et elle ne put réprimer un frisson. Si elle se sentait troublée jusqu’à présent, là, elle n’arrivait même plus à mettre un mot dessus. C’était quelque chose d’inconnu, quelque chose qu’elle n’arrivait pas à expliquer, quelque chose qu’elle ne comprenait pas. Quelque chose d’effrayant en soit. Et il lui témoigna des remerciements. Pourquoi la remerciait-il ? Elle avait perdu le fil de la conversation. Elle cligna des yeux au mot confiance. De quoi parl-
« Qu’est-ce que… Hhhh ! »
Aussi vite qu’il n’en fallait pour le dire, elle se retrouva dans ses bras, à plusieurs mètres du sol. Son regard céleste capta la distance qui la séparait de la terre, et sa vision se troubla. De toute sa vie, elle n’avait jamais volé. Et elle découvrait en cet instant qu’elle n’était pas vraiment rassurée de se savoir aussi loin de la terre ferme -et surtout de la mer. Alors ses mains agrippèrent la seule chose qu’elles avaient à leur portée -son cou. La blanche plaqua son visage contre le buste du démon, ne supportant pas la vue du vide. Elle ne pensa même pas à se débattre, paralysée à l’idée de risquer de perturber le vol de l’ange déchu et de dégringoler plusieurs dizaines de mètres dans les airs.
« Pose-moi s’il te plait... » parvint-elle à articuler au prix d’un grand effort.
Elle ne put ajouter quoi que ce fût. Elle sentait le vent jouer avec sa chevelure immaculée. Elle entendait le battement des ailes de son ami. Elle s’imaginait très bien à plusieurs centaines de mètres dans les airs. C’était vraiment… effrayant. Alors quand le jeune homme la posa enfin, un peu tremblante, le coeur battant la chamade, elle soupira de soulagement. L’Océan Pacifique était à proximité, ce qui participa à la rassurer.
« Merci. S’il te plaît… ne refais jamais ça. Pas sans me prévenir. »
Elle se remettait de ses émotions. Entre le trouble que le démon avait provoqué, et la frayeur de ce vol improvisé, elle était toute retournée. Il lui fallut du temps pour retrouver contenance. Elle poussa une longue respiration, puis redressa les épaules, retrouvant progressivement la maîtrise d’elle-même. Elle déplissa les manches de son habit puis remit ses cheveux en place.
« C’était… agréable. Cette découverte d’une partie de ton passé. »
Ce fut tout ce qu’elle trouva à dire, avec tout ce qu’il s’était passé juste avant -ces humains qui les avaient menacés, puis qu’elle avait failli exterminer, et enfin cette virée dans les airs pour le moins angoissante. Et, étrangement, elle s’en trouva incroyablement stupide.
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
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Re: Beaucoup de choses tuent. Pas le ridicule. [Pv : Nayla~] | Mer 15 Mar 2017, 19:15
Beaucoup de choses tuent. Pas le ridicule.
Nayla & Wolfgang
C'était tout de sa faute hein ? Bien sûr. Quoiqu'on en dise ça ne changerait rien, Nayla aurait beau laver tous ses pêchés ils étaient là. Et même si Hadès lui avait accordé une seconde chance pour une raison qu'il ignorait lui-même, il était revenu alors sous la forme d'un démon. Il était un ange avant, et ça c'était quelque chose que Nayla semblait oublier -ou alors c'est juste qu'il tournait les choses bizarrement dans son esprit, ce ne serait pas une première- il était une personnes aux ailes blanches, sincère et joyeuse. Il suffit de voir l'allure qu'il a maintenant, il n'en reste plus rien. Si ce n'est un homme au cœur et corps meurtris aux ailes aussi sombres que son cœur maintenant. Il ne lui reste plus rien. Wolfgang vit maintenant depuis un moment depuis sa résurrection sans trop savoir pourquoi, parce qu'il ne souhaitait plus vivre. Et voyait presque son retour à la vie de la même façon que le ferait une personne qui tente de se suicider qui se ferait sauver. Mais las et certainement bien trop indécis dans son esprit il n'avait alors pas gâché cette chance qu'on lui avait offert, alors il était toujours là. Par flemme, par désintérêt par curiosité, il n'en sait trop rien. Mais finalement, rencontrer Nayla était peut-être une bonne réponse à cette question... Il n'en savait rien. Même lorsqu'il l'avait serré contre lui de cette façon il ne savait pas, le démon pensait qu'il allait se faire simplement bouffer par la Kirin qui semblait révulser le contact, mais elle était là dans le creux de ses bras, et cela lui fit alors se rappeler ce que s'est le contact humain. De sentir une chaleur contre lui, plus petit mais non moins forte et agréable. Une chaleur qu'il pouvait tenir, une vie de valeur qui était accrochée à lui... Et ce au sens propre du terme, vu qu'il n'eut visiblement pas de meilleure idée que de s'envoler avec elle sans juger bon de la prévenir. La pauvre, elle qui tentait de le défendre de lui-même sans se démonter elle était alors accrochée à lui le souffle couper.
Et durant ce vol plutôt court -bien qu'il du paraître très long aux yeux de la demoiselle-, le jeune homme se surprit alors à songe qu'il trouvait ça inhabituelle cette faiblesse de sa part. Nayla venait de lui montrer un état de faiblesse deux fois d'affilé dans le creux de ses bras. Eh bien serait-ce la fatigue ? La surprise était mêlée à une satisfaction, ce sourire léger en coin qui pouvait alors exprimer de la joie.. ou alors de l'amusement. C'est quoi en fait.. ? Un peu des deux ? Qu'importe il aimait bien la tenir ainsi, je crois... Mais il ne devait pas rester éternellement ainsi, la pauvre souhaitait retrouver le contact du sol au plus vite, jamais elle ne ce serait accroché à lui de cette façon sinon... Hein ? Alors il entama comme promis sa descendre pour la poser en douceur sur le sol, il ne bougea d'ailleurs pas d'un pouce même s'il l'a lâcha pour la laisser reprendre ses esprit, histoire d'être là si jamais ses jambes se dérobe, mais on parle de Nayla et du coup d'une femme assez forte pour tenir debout tout de même. Il haussa les épaules.
Ça veut dire qu'il y aura une prochaine fois?
On pourrait croire que c'est une blague, l'air qu'il affichait et le formulation sonnait comme une moquerie de ce qu'elle venait de dire. Comme pour dire : Ben alors c'était pas si terrible t'as aimé être là dans mes bras hein ? Mais non en fait.... Vu le ton... C'est une question ? Décidément où va le monde aujourd'hui ? Elle aussi ne semblait pas savoir quoi dire, c'est bien de découvrir son passé ? Il avait pourtant l'impression qu'elle ne le connaissait pas si bien que ça pourtant... Ou alors peut-être est-ce juste lui-même qui ne se connaît pas... C'est possible... Il souffla toujours sur le même ton, doucement, très doucement, presque comme si c'était un secret.
Tu penses me connaître maintenant ? J'sais pas. Je me connais plus moi-même depuis longtemps. Je crois. Je suppose. J'sais pas ce que je veux. C'est compliqué de vivre. Et c'est compliqué la vie tout court.
Il soupira. Trop de réflexion, son pauvre cerveau ne se suivait pas lui-même, il changeait d'idée et de position d'un rien, un simple clignement de yeux suffisait à le faire passer de droite à gauche pour son plus grand malheurs. Mais là, il savait juste qu'il était content d'être là et que voir Nayla ainsi c'était heu.. bien ? … ça ne doit pas être ça le mot... Enfin.. Qu'importe ! Il était temps de repartir. Non ? Pourtant il était là, planté devant elle.... Et... comme s'il venait de s'agacer tous seul souffla.
Pfff... En fait j'devais te dire merci. Je crois... Encore...
L'art de dire n'importe quoi mon pauvre Wolfgang pourtant... Il la regardait, ses yeux pourpre dans l'azur des siens, certains comparent les yeux bleu avec le ciel, mais lui, c'est plus à la mer qu'il pense... Oui il pense parfois. Mais c'est certainement pas en usant de son cerveau qu'il agit oh que non. Ce n'est certainement pas en réfléchissant, sinon, il n'aurait rien fait. Il ne se serait pas penché dessus, sa main faite de chair n'aurait pas effleuré le menton de la demoiselle pour le pousser vers le haut et.. accessoirement poser ses lèvres sur les siennes. … Hein ? Attend quoi ? Tu fous quoi Wolfgang ? Il vous dirait certainement qu'il n'en sait rien, c'est un peu le cas. Il avait juste fait ça... ça lui était venu.. presque naturellement, c'est pas plus mal vu le spécimen... Mais... Vraiment ? Etait-il à ce point envieux de joindre la mort pour faire ça ?
… J'ouvre le portail, peut-être qu'on se reverra encore, sauf si t'en as marre de moi.
C'est tout ce que cet abrutit trouva à dire après coup... Lorsqu'il s'est pourtant redressé pour la regarder après avoir.. ben.. fais ça... Après que son pouce ait effleuré doucement la peau pâle de la jeune femme... Et de finalement tendre la main dans la direction où le portail venait de faire son apparition. Il.. comptait partir comme ça ? Autant dire que Ghost le traiterait de sombre idiot là tout de suite. Pourtant, même s'il donnait l'impression d'avoir fait ça sur un coup de tête total... Son regard bien qu'un peu fuyant reflétait une tendresse qui ne lui était pourtant pas propre. Une patiente qu'il n'avait pas. Une douceur dans ses gestes pourtant qu'il n'a plus...
C'était agréable quand même de revenir ici.
Curieux, étrange... Mais pas désagréable... En fait, il avait totalement zappé tout ça, c'était juste elle qui était dans son esprit. … Devait-il partir ? Ou alors l'avait-elle déjà déteste et maudit pour ce qu'il a fait ? Je sais pas... C'est pas le genre de femme avec laquelle on joue.... C'est un coup à y rester.
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Re: Beaucoup de choses tuent. Pas le ridicule. [Pv : Nayla~] | Mer 19 Avr 2017, 01:01
Nayla s’était rarement, sinon jamais, sentie aussi heureuse de rejoindre la terre ferme. Elle venait de se découvrir une acrophobie -peur du vide, ou vertige si vous préférez- de façon un peu brutale. Pendant la durée du trajet, son estomac s’était contracté et elle le sentait maintenant. Mais… aussi, retrouver la terre ferme impliquait de pouvoir s’écarter du démon. Il la mettait mal à l’aise et ce contact prolongé avec lui l’avait encore plus perturbée que d’habitude. Elle ne savait pas quoi en penser… c’était probablement juste son dégoût pour le contact physique.
La réplique de son ami la tira brusquement de sa torpeur. Elle le regarda, l’air hébété. Une prochaine fois ?... Elle n’avait jamais insinué ça… pourtant… elle ne lui avait pas dit de ne plus recommencer, mais plutôt de la prévenir. Alors… pourquoi ne lui avait-elle pas dit de ne plus recommencer ? C’aurait été plus simple. Et pourquoi se posait-elle toutes ces questions subitement ? ça l’agaçait. Elle ne répondit rien à l’ange déchu, et se contenta de détourner le regard en pinçant les lèvres. En colère contre elle-même, mais aussi mal à l’aise. Elle se trouvait idiote. Elle qui méprisait justement ce genre d’attitude…
Wolfgang déblatéra un nouveau discours sans grande cohérence, toutefois sa conclusion avait du sens. Et Nayla le comprenait. La vie n’était pas simple ; rien n’était simple. C’était parfois difficile de vivre, d’aller de l’avant, continuer d’avancer sans se retourner, se relever toujours et encore malgré les obstacles et la souffrance qui vous inondait. En quatre siècles d’existence, Nayla savait très bien de quoi il en retournait. Elle garda le silence et posa son regard azuré sur l’océan paisible qui s’étendait devant eux. Quand il parla de nouveau, elle se tourna vers lui et rencontra son regard sanguin.
Non, ne me remercie pas, ce n’est pas… Elle remarqua la soudaine proximité de leur visage, et la profondeur de son regard la happa. Elle se laissa emporter par cet océan de pourpre, prononçant en un murmure la fin de sa phrase, sans vraiment s’en rendre compte. … la peine…
Elle avait conscience que Wolfgang se rapprochait toujours plus d’elle, mais elle était incapable de réagir. Son coeur accéléra subitement dans sa poitrine, comme lorsqu’il avait effleuré sa nuque de sa main un peu plus tôt en ville. Elle voulut parler, dire quelque chose pour l’arrêter. Elle voulut se reculer pour rétablir le minimum syndical en distance entre eux, mais ses jambes refusèrent d’obtempérer. A l’intérieur même de son esprit se livrait une bataille : sa conscience contre un ennemi jusqu’alors inconnu, sur qui elle n’arrivait pas à mettre de mot. Elle sentit la main du démon s’emparer de son menton, et si sa conscience lui hurlait de réagir et de le repousser, elle en était tout bonnement incapable. Elle était comme paralysée. De stupeur, de peur ou… ou par autre chose qu’elle n’identifiait pas. Et l’espace qui séparait leurs deux visages se réduisit à néant.
Les yeux de la kirin s'agrandirent de stupeur. Le contact fut bref… mais marquant. L’espace d’un instant, le monde sembla se figer, alors qu’une étrange sensation la submergeait. Elle ne comprit pas le geste du démon, pas plus qu’elle ne décrypta ce qu’elle ressentit. Quelque chose naquit au creux de son ventre ; elle ne sut l’expliquer. En réalité elle n’arrivait plus à réfléchir convenablement. Elle ne rêvait… elle n’hallucinait pas… c’était pourtant impossible. Il venait de l’embrasser. Pourquoi… pourquoi avait-il fait ça ? Et surtout pourquoi son corps réagissait-il ainsi ? Ce n’était pas anodin… on n’embrassait pas quelqu’un comme ça, sans raison, elle le savait bien… Une peur irrationnelle la glaça soudainement. Le coeur battant et le souffle court, elle tenta de recouvrer ses esprits. Elle réalisa alors seulement qu’elle avait gardé la main sur ses lèvres.
Quand le démon parla, elle glissa d’abord son regard azuré sur lui, avant de détourner aussitôt les yeux. Elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas le confronter après ce qu’il venait de faire. La Nayla qu’elle était aurait déjà dû lui faire payer. Mais l’idée ne lui avait même pas effleuré l’esprit. Au lieu de ça, elle souhaitait juste partir très loin d’ici, s’isoler, et s’aérer l’esprit. C’était trop.
Elle avisa le portail ouvert. Du coin de l’oeil elle pouvait voir qu’il la regardait. Mais elle ne pouvait plus supporter son regard. Elle avait besoin de partir. Alors son corps se dirigea tout droit sur la porte de sortie, attiré comme un aimant.
« Au revoir. » lança-t-elle d’une voix atone à l’attention de Wolfgang, sans même lui jeter un regard.
Elle traversa le portail, les yeux rivés droit devant elle, l’expression indéchiffrable. Elle regretta presque aussitôt de l’avoir laissé là, comme un pauvre idiot. Mais elle n’avait pas pu dire autre chose… sa bouche était sèche comme un désert et elle avait un noeud à l’estomac. Elle n’était pas partie en coup de vent parce qu’elle le détestait, ou qu’elle lui en voulait. Non, elle s’était éclipsée car elle était terrifiée. Terrifiée par le geste du démon et sa signification. Terrifiée par ce qu’elle avait ressenti suite à ce baiser. Terrifiée par tout ce que ça impliquait… Elle s’arrêta juste devant le lac et porta une main à sa joue. Elle observa d’un air hébété la petite goutte au bout de son doigt. Une… larme ? Elle pleurait ? POurquoi ? c’était d’un ridicule…
« Que m’arrive-t-il ?... »
Aucun réponse ne vint, forcément. Alors elle plongea dans le lac et nagea longuement pour tenter de faire le vide dans son esprit. En vain. L’eau douce ne servait qu’à masquer les larmes qui auraient coulé sur ses joues à l’air libre. Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait. Ce qui lui arrivait. Et elle ne savait pas quoi faire. Nayla ne s’était jamais sentie aussi perdue.
Pardon...
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