Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
Coeurs : 84 Messages : 124 Couleurs : Wolfgang tente de parler en #BF3030 et Ghost l'encourage par télépathie en #9683EC J'ai traversé le portail depuis le : 26/04/2015 et on me connaît sous le nom de : Wolfgang Mon nom est : Wolfgang Uriel Demyx Enderstar. Il paraît que je ressemble à : Vincent Valentine de FF VII et à ce propos, j'aimerais remercier : Soraaa ♥
Re: A Kirin always pays his debts [Pv : Nayla] | Mer 13 Jan 2016, 14:29
A Kirin always pays his debts
Nayla & Wolfgang
Communiquer avec Wolfgang, c'était tout un art. Quelque chose de beau, de magique, mais surtout de terriblement épic. Soit il ne savait pas comment faire, soit il n'avait aucun tact, soit il sortait parfois des choses qu'on se demande pourquoi. Cela devait être amusant de le cotoyer ce type, ou alors déroutant. Je pense que Nayla opterait peut-être pour la deuxième option. Tant elle se retrouvait parfois un peu songueuses faces à ses propos. Quand il lui avait demandé pourquoi elle faisait ça. Qu'il avait dit sans le moindre tact qu'il n'avait fait tout ça que pour sa pomme, que tu es egoïste Wolfgang. Et faut l'avouer qu'il le reconnaissait, bien souvent la nature des mortels les pousse à être égoïste, peut importe ce qu'ils disent, ils le sont tous d'une certaine façon, alors autant l'assumer Pourtant, au vu de la tête de la demoiselle, certainement qu'elle était déçus. Elle pouvait. Un peu certainement. Il avait bien affirmé avoir un intérêt lorsqu'il avait proposé de l'aider, il l'avait déjà dit, c'était déjà quelque chose. Voir le sang, la mort, et la vengeance d'une personne victime. C'est pas si mal comme satisfaction personnel. Et concrètement, on pouvait dire qu'il avait tout de même réagit parce qu'elle avait été comme lui. Certainement qu'il n'aurait jamais rien dit et aurait vite fait oublier cette histoire. Mais pas là, elle lui avait marqué l'esprit. Alors pourquoi dire juste, j'ai fait ça par intérêt. Au lieu de la froisser inutilement, dire directement que son intérêt personnel était qu'elle obtienne vengeance -ce qui semble de suite moins égoiste en fait-, ce pauvre mortier n'aurait alors pas eut à souffrir inutilement sous les coups. Ce qui lui fit alors se demander pendant quelques seconde un "j'ai dis quoi ?". Il lui avait semblé avoir toujours été honnête. Enfin, il ne sait plus...
Il resta cependant silencieux. Au moins elle lui répondait, même s'il avait alors eut l'impression que ses propos avaient agit comme un courant electrique lui rappelant alors le rôle qu'elle s'imposait avec les autres, et donc le pourquoi du comment. Comme elle l'avait fait avec les prisonniers de la dernière fois... Je crois. Il croyait. Du coup, il trouva en fait parfaitement normal de lui répondre de la façon la plus simple du monde, comme s'il était en train d'affirmer une évidence. Sauf que chez lui, rien n'était évident, la preuve au final il ser contredisait affreusement. Enfin, cela sonnait comme une contradiction, mais bon, venant du démon. C'est narmol comme qui dirait.
Mon intérêt ? Je te l'ai déjà dis. Le sang, sa mort. Ta vengeance. J'étais des plus satisfait qu'elle soit réalisé, c'est presque un crime de ne pas le faire en fait, tout simplement. Je ne serais jamais partit sans lui faire la peau, quitte à y rester. Du coup. Logique. Non ?
Ou pas du tout mec, t'es bizarre, mais ça, tu devais déjà le savoir, ou peut-être pas trop. C'était à se demander ce qu'il pouvait trouver étrange ce gars. Visiblement, balancer des trucs comme ça, eh bien... C'était normal. Pourquoi parler à cette femme, de son passé, de ce qu'il avait ressentit à cette époque. De toute façon c'est finit, qu'il ait été malheureux, désireux de mourir ne changerait rien à sa vie. Cela n'avait rien changé à l'époque déjà. Pourtant, Nayla semblait affecté par son récit, peut-être même plus que Wolfgang ne l'avait jamais été pour lui-même. Au moins, elle était devenu moins dure, presque compatissante à son égard. Être désolée ? Pourquoi ? Avait-elle quelque chose à se faire pardonner ? Il en avait alors sourit et presque rit maintenant qu'il était de nouveau installé sur cette roche inconfortable. On le trouvait étrange, mais elle l'était tout autant. Pourquoi à ce point venir en aide aux autres. C'était son but dans la vie ? Oui. Etait-ce alors ça qui lui rendait la vie meilleure ? Il n'en savait rien, jamais il n'avait eut de but dans la vie, il n'a jamais eut le temps de rêvé à quelque chose, on lui a tout retiré à l'époque et ce n'est bêtement jamais venu. Il vivait pour quoi ? Par pur esprit de contradiction de base. C'était d'ailleurs devenu sa motivation durant sa captivité. Haussant les épaules, replié sur lui-même, il baissa son regard sur ses mains, s'attardant sur le gauche. Parfois, il songeait à ce qu'on lui avait retiré pour le remplacer, où cela devait se trouver en ce moment. Le pourquoi du comment il en était arrivé là. Qu'avant il n'avait pas de marque définitives, qu'avant.. il pouvait cicatriser de partout et surtout, ne pas pouvoir utiliser ce bras en guise de bouclier sans espérer s'en sortir sans le moindre mal. C'était il y a longtemps. Il en oublia qu'il avait laissé un silence tomber. Ce n'est que lorsqu'elle bougea pour sortir le lapin qu'il avait réclamé -et zappé entre deux mais bon- et lui tendre la fourchette. Il ouvrit la bouche et... mangea... Tout simplement. Il avait simplement lâché un "hm", un peu songeur. En fait. Ce n'est qu'après un instant à manger qu'il se remit à parler. Un peu long à réagir, plus que d'habitude, la maladie on va dire.
Pourquoi être désolée... Cela ne changera rien. Tu sais, il est parfois naturel pour les êtres vivants de ne plus rien vouloir. Je n'ai jamais eut aucun but, ma survit n'était dû qu'à ma malchance. Ou chance, tout dépend comment tu vois les choses.
D'un geste lent, son bras de métal -bien que cela se remarquait bien moins sans ce gantelet difforme- attrapa alors le menton de Nayla, une pression légère, l'obligeant à le regarder et... Et puis c'est tout en fait. Elle pourrait se défaire, mais il resta comme ça et souffla.
Si tu es faces à quelqu'un qui n'a rien qui le retient à la vie que ferais tu ? Personne. Aucun but. Rien. La mort semble être un repos bien plus simple. Toi qui aimes sauver l'accepterais-tu ? Si je te disais que je ne veux pas vivre ?
Il était resté silencieux à la fin de sa phrase. Impossible de ne pas le croire. Qu'est-ce que c'était alors, une demande indirect pour mettre fin à sa vie ? D'où ça sortait ? Etait-ce pas qu'il avait une fois de plus réaliser qu'il n'avait toujours pas trouvé d'intérêt particulier ? Pourtant. J'ai dis plus tôt qu'il vivait par esprit de contradiction... Pourtant son air et son ton étaient des plus sérieux. Il avait pourtant finit par souffler du nez. Et avoir un sourire en coin qui sort de nul part, il lâcha la jeune femme pour souffler son prénom. Un simple "Nayla" comme pour attirer son attention une fois de plus et se redresser lentement pour souffler à son oreille.
C'est pas vrai.
... La blague. Humour de merde mec, tu connais ? C'est tout lui là. En tout cas, il était de retour sur son siège de l'instant pour regarder la jeune femme. Etrangement ses traits semblait plus détendu.
Je n'ai aucun but dans la vie, je n'aspire à rien. Mais je vis simplement parce que c'est comme ça et je ne souhaite pas mourir. Plus maintenant, faire le contraire de ce qu'on m'a fait était la seule motivation. Vivre alors qu'on voulait me détruire. Au final, Hadès était même de mon côté t'imagine un peu ?
Allez savoir si c'était naturel ou son état qui le faisait alors réagir comme ça, mais la pauvre Nayla s'occupait quand même d'un sacré cas, mais ça, elle devait déjà le savoir un peu. Ainsi il posa de façon complètement détaché, cassant littéralement avec le ton sérieux qu'il employait depuis tout à l'heure.
Et toi Nayla. Mis à part aider. Tu n'as pas d'autres envies ? Je suis curieux.
Son sourire bien que léger pourrait presque le faire passer pour un idiot, lui qui est si peu expressif. On va dire qu'il avait touché un peu le fond. Mais avec elle, il parlait beaucoup, ça ne le dérangeait pas, mais c'était étrange, du coup combiné à un certain mal-être et bien ça fait des chocap- ça fait ça ! Etait-ce une connerie ou désireux de la connaître ? Il parlait, pourquoi pas elle après tout ? Allez Nayla. Es-tu égoïste comme le commun des mortels ? Même un peu. Même malade il n'avait pas finit de la surprendre, impossible d'avoir un fil de conversation normal avec lui à croire.
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Re: A Kirin always pays his debts [Pv : Nayla] | Dim 17 Jan 2016, 17:04
Plus ça allait, et plus Nayla se rendait compte que converser avec l’ange déchu relevait plus du défi que d’une simple activité quotidienne. Certes, reconnaissons qu’elle aussi pouvait se montrer difficilement engageante pour une conversation, étant particulièrement froide et distante. Mais, Wolfgang n’était pas mal dans le genre aussi, sauf que dans son cas, c’était son esprit tortueux qui rendait la chose nettement plus complexe. Nayla avait du mal à le suivre dans ses raisonnements -si toutefois nous pouvons qualifier ça de “raisonnement” /sbaf/-, et comme elle n’était pas spécialiste des allusions et autres paroles en image de cette époque contemporaine, l’incompréhension paraissait être une barrière presque impossible à franchir. Et l’état fiévreux du démon n’allait pas pour arranger les choses. Et sa maladresse explicite dans ses discours. Il n’avait pas du tout compris la finesse de la psychologie féminine. Enfin… Nayla était un cas à part sur le sujet : elle représentait le “boss” de la discipline, si je puis me permettre la comparaison. Elle était à la fois si simple en apparence, et si compliquée en profondeur qu’essayer de la comprendre se révélait être un véritable casse-tête. Alors le pauvre démon ne risquait pas d’y arriver, et encore moins de se rendre compte que ses mots n’avaient sans doute pas l’effet qu’il devait escompter.
Et les choses ne semblèrent pas s’arranger, lorsqu’il en rajouta une couche sur son “intérêt”. Le sang et la mort ? Ce n’était ni pour l’un, ni pour l’autre qu’elle se battait, même si parfois, elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver de la satisfaction en détruisant ses ennemis, ces monstres qui s'octroyaient tous les droits. Alors, si elle comprenait bien son discours, l’intérêt du démon se résumait à l’accomplissement de la vengeance de Nayla. C’était… bizarre. Enfin, comprenez-la, comment pouvait-elle concevoir qu’on tirerait un intérêt de voir les objectifs des autres accomplis ? Ce raisonnement lui était étranger. Elle le fixa pendant tout son discours les sourcils froncés, la tête légèrement inclinée, signe de son intense -et infructueuse- réflexion. Non décidément, elle n’arrivait pas à le comprendre sur ce point. Il l’avait aidée par intérêt. Mais son intérêt était de voir la vengeance de Nayla accomplie. Donc son intérêt était de l’aider alors… non ? Plus elle tentait de démêler les noeuds de sa logique et plus elle s’embourbait. Et finalement, elle décida de laisser tomber.
« Je ne vois pas la logique là-dedans, mais j’imagine que nous n’avons pas la même… »
Oui, la kirin capitulait. Parfaitement. Elle, qui avait traversé les âges la tête haute, puissante et déterminée, n’arrivait pas à comprendre sa logique. C’était tellement… risible. Ce qui l’énerva d’ailleurs. Elle détourna les yeux pour se concentrer sur son ouvrage. Puis, alors que le silence régnait à nouveau en maître entre ces deux âmes amochées, Nayla piqua dans un morceau de viande pour lui faire goûter, savoir si c’était assez chaud et assez cuit. Il mâcha, mais ne réagit pas plus. Elle supposa donc que c’était à son goût. Elle commença donc à remplir son écuelle. C’est alors qu’il reprit la parole. Il parlait beaucoup, décidément, pour un malade. Mais il avait raison. C’était stupide d’être désolée, ce qu’il s’était passé n’était pas la responsabilité de la kirin. Mais… c’était incontrôlable, elle ressentait de la tristesse pour lui, et voilà tout. Ne pas y trouver d’argument rationnel l’énervait. Elle continua de broyer ses herbes, mais malgré les apparences, elle l’écoutait. Mais ce ne devait pas être suffisant pour le démon. Car il fit la denrière chose à faire avec elle : lui attraper le menton pour la forcer à le regarder. Que lui avait-elle répété depuis le début déjà ? Ah oui. Elle ne supportait pas le contact. Etait-ce si difficile à enregistrer ? Visiblement oui puisqu’il ne cessait de transgresser cette règle.
Sur le coup, surprise d’une énième transgression, elle ne bougea pas. Et puis, c’était la première fois qu’on lui faisait ça, donc elle n’avait pas de réaction prédéfinie. Et il lui opposa une interrogation de taille, à l’instant même où elle s’apprêtait à chasser brusquement sa main. Comment ? Lui demandait-il ce qu’elle ferait si quelqu’un la suppliait de lui ôter la vie ? Mais… elle n’avait jamais été confrontée à cette situation. Pas à son souvenir… Elle sauvait la vie des êtres magiques, et non le contraire. Mais si on lui exprimait clairement le souhait ? Une minute. Wolfgang était-il en train de lui demander de… ?
« … Tu… Tu souhaites réellement mourir ? »
C’était un désir inconcevable pour elle. Mais, elle n’était pas dans sa situation. Alors… Que devrait-elle faire ? Serait-elle capable de lui ôter la vie à sa demande ? Au fond, elle savait qu’elle ne pourrait agir en toute objectivité. Pourquoi, ça… c’était une autre question.
« C'est pas vrai. »
Il y eut un instant de flottement, pendant lequel elle sonda son regard et son air goguenard. Il… Il se moquait d’elle ? Une fureur sauvage s’empara d’elle. Mais pour qui se prenait-il ? Elle lui préparait à manger, elle lui concoctait un remède, elle tentait avec force de le comprendre et lui il… il plaisantait ? Monsieur venait de faire le pire des humours à une fille qui en avait autant qu’une coquille d’huître. Catastrophe assurée. Elle resta de longues secondes à le fusiller du regard, bouillonnant de l’intérieur. Et comme il ne semblait pas regretter outre mesure de s’être, disons-le, foutu de sa gueule… Elle leva la main devant son visage, paume ouverte face à lui, doigts écartés. Une fraction de seconde plus tard le jeune homme se retrouva fortement arrosé. Et tant pis si elle se contredisait -puisqu’elle disait avant qu’être mouillé n’arrangerait pas son état. Voilà qui lui rafraîchirait les idées !
« C’est bon, tu as fini de jubiler ? Je ne trouve pas ça drôle ! » cracha-t-elle.
Et dire qu’elle l’avait cru ! Maintenant, elle devait avouer être satisfaite de l’avoir remis à sa place. Son air abasourdi réparait un peu son erreur. Non mais, n’avait-il pas compris qu’on ne la contrariait jamais sans conséquence ? Et encore. Elle ne s’en prenait pas aux adversaires incapables de se battre, sans quoi il se serait pris une bonne paire de coups de pattes. Puisqu’il pouvait se régénérer, elle n’aurait pas retenu ses coups ! C’était presque frustrant qu’il fût alitée. Pourtant… une part d’elle savait que son propre raisonnement était creux. Même une quelconque personne alitée aurait payé nettement plus cher. Le démon reprit son discours là où il l’avait laissé, interrompant son flux de pensées. Ainsi il vivait uniquement par esprit de contradiction… Si elle imaginait ?
« Non je n’imagine pas. Je n’ai jamais eu Hadès à mes côtés. »
Oui bon c’était un peu terre à terre comme réponse. Mais… elle raisonnait ainsi. Elle travaillait pour Poséidon, mais en quatre siècle elle ne se souvenait pas avoir été une fois aux côtés de son frère aîné. Elle n’avait jamais été confrontée à lui, donc ni l’un ni l’autre n’aurait pu être du même côté… Comme je l’ai dit, les deux raisonnaient différemment, ce qui de l’extérieur rendait la conversation très divertissante. Nayla ne réalisa même pas un instant que ce n’était pas ce que Wolfgang voulait dire. Elle prit l’écuelle contenant le lapin des morceaux de lapin cuisiné et la posa un peu brusquement devant le démon.
« Tiens, puisque tu veux vivre, tu peux manger tout seul. »
Ai-je oublié de préciser qu’elle pouvait se montrer particulièrement rancunière ? Le ton qu’elle employa en tout cas ne laissait aucun doute. La soi-disant plaisanterie de Wolfgang lui était restée en travers de la gorge. Nayla retira la casserole du feu pour mettre la remplacer par la théière. Elle la remplit d’eau grâce à son pouvoir et devait maintenant attendre qu’elle entrât en ébullition. Wolfgang changea de sujet, peut-être avait-il senti qu’il valait mieux ne pas insister davantage ? Sa question la prit totalement au dépourvu. Elle le regarda d’un air hébété. Elle ouvrit la bouche mais mit du temps à trouver les mots.
« Je… A part satisfaire les exigences de Poséidon, je… Je ne sais pas. »
En fait, elle ne s’était tout simplement jamais posé la question. De quoi avait-elle envie ? Elle agissait selon son devoir et selon la volonté de Poséidon, mais jamais elle n’avait agi par envie. Le silence s’installa à nouveau. A croire qu’il les aimait bien ces deux-là. Songeuse suite à cette interrogation, Nayla se contenta pendant quelques minutes de fixer la théière. Puis quand l’eau se mit à bouillir, elle en versa dans en versa un peu dans son mortier, pour homogénéiser avec une cuillère. L’odeur lui parvint ; la préparation commençait à prendre. Elle continua de broyer de nouvelles herbes et racines dans l’eau bouillante.
« ça sera bientôt près. »commenta-t-elle.
C’était à boire après le repas, aussi elle lui fit signe de terminer son écuelle. Mais en réalité, c’était plus pour briser le silence encombrant que pour dire quelque chose d’utile. Elle qui ne parlait jamais pour ne rien dire.
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
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Re: A Kirin always pays his debts [Pv : Nayla] | Sam 23 Jan 2016, 18:06
A Kirin always pays his debts
Nayla & Wolfgang
Il était évident qu'elle n'était pas le genre de femme à rire pour rien, surtout à de l'humour pourris. Wolfgang devait assurément le savoir en fait, mais allez savoir, peut-être parce qu'il avait tendance à parler plus vite qu'il ne pensait souvent, ou parce qu'on est incapable de comprendre sa logique -lui même c'est dire-, du coup il l'avait fait. Faut avouer que c'est d'un mauvais goût des plus total. Alors qu'elle perdait tout de même son temps depuis tout à l'heure à l'aider pour le soigner, l'autre abrutit qu'est-ce qu'il trouve à dire ? Et si je voulais mourir. Cela devait sembler tellement plausible qu'elle l'avait cru. Faut avouer qu'il avait su mettre le ton pour la convaincre aussi. Mais oui bien sûr, Wolfgang avait tellement été brisé par sa vie qu'il était évident qu'il ne cherchait qu'une chose, la mort. Ou peut-être pas. Mais peut-être fallait-il être aussi tordu que lui pour suivre ce genre de logique. Comme l'avait fait si intelligemment remarqué Nayla juste avant, ils n'avaient décidément pas la même. Mais c'est pas grave, de toute façon fallait jamais trop lui en demander, alors quand il était malade c'était même pas la peine. Et du coup sa réaction ? Faut avouer que dans ce genre de cas, on peut s'attendre à minimum une bonne tarte dans la tronche, vu le tempérament de la jeune femme, on pourrait se dire que c'était encore bien gentil. Mais rien ne faisait concrètement peur à Wolfgang alors bon... De toute façon, encore faudrait-il qu'il craigne la demoiselle, ce qui n'était pas du tout le cas. Il ne craint pas grand chose ne dehors de ce dégoût et rejet profond pour la médecine. Mais alors elle, c'était une des rares personne qui malgré tout pouvait être compté comme une allier, et malgré tout ce qu'il pourrait dire, ou même se dire, il ne désirait pas le malheurs de Nayla, bien au contraire. Au final à cette vengeance qu'il avait aidé à accomplir, non seulement l'idée de tuer avait été sa motivation -et la seule qu'il affirmait-, mais il n'arrivait pas à comprendre si l'envie qu'elle puisse se sentir au final mieux peut-être après cette aventure comptait ou non...
Du coup ? Eh bien, il se mangea une réplique légèrement tranchante faut l'avouer. Allons-bon, maintenant elle était vexée ? L'ange déchu ne comprenait pas trop pourquoi elle avait l'air d'avoir des réactions face à ce qu'il pouvait dire. Ce qu'il pensait de cette aide, ou alors qu'il puisse se moquer bêtement... En fait, il avait l'impression qu'elle était le genre de femme assez sûr d'elle et au cœur bien solide, fermé à toute réaction débile ou inutile. Pourtant réagir à ce que disait Wolfgang l'était... Forcément un peu... Non ? Oh et puis. Mince, le voilà de nouveau mouillé en fait... Le nez plissé sur le coup pour éviter que le liquide ne rentre par-là de façon désagréable, le jeune homme souffla alors. Avant de tousser un coup pour évacuer l'eau qui était passé de travers. Avant de redresser son regard vers elle.
… second degré Nayla. Second degré...
Avait-il soufflé alors qu'elle semblait prendre au pied de la lettre tout ce qu'il disait. Non seulement ses blagues -bon là encore pourquoi pas d'autre ce serait fait avoir-, mais l'histoire avec Hadès... A croire que c'était normal de côtoyer les Dieux. Mais en fait notre homme serait bien incapable de faire une description physique du Dieu des morts qu'il avait pourtant croisé. Enfin bon, détails détails tout ça... Se retrouvant alors brusquement avec son repas sur les jambes, elle ne semblait plus décidé à lui donner à manger. En fait elle boudait réellement... Soufflant, il attrapa du coup la fourchette pour manger tranquillement ce qu'elle lui avait cuisiné. Au moins, c'était bon. Lui rappelant alors qu'il devrait faire un peu plus souvent un effort pour se nourrir en faisant d'avantage de cuisine... Cependant par flemme ou bien par pour une fois bonne réflexion, le démon n'ajouta rien. Gardant alors toutes ses pensées passagères pour lui. De toute façon elles c'étaient bien vite envolé à l'instant même où elle répondit à la question posée. Ben quoi ? En fait il avait l'impression de lui poser des colles à chaque fois qu'il ouvrait la bouche... Chose qu'il souligna. Comme quoi. Malade et mal. Pourtant il disait de ces trucs parfois.
… J'ai l'impression de te coller une colle à chaque fois que je te pose une question... Tu n'as pas des trucs que t'aimes ou que tu voudrais faire ? J'sais pas. Souvent les gens en ont, c'est un peu le but des mortels, un truc du genre. Sauf si tu te vois plus proche d'une Déesse... Remarque. Ça t'irais bien.
Sur la fin, c'était un peu à se demander s'il parlait pour elle ou pour lui, mais le résultat était le même, parce qu'elle avait forcément tout entendu. Ben quoi ? Elle était immortelle. Toute blanche, on aurait presque dit un ange gardien là pour taper sur les doigts de notre démon quand il faisait des conneries ou alors s'en occuper. À quelque détail près, parfois rouge l'ange. Mais qu'importe. De toute façon, il continua de manger ce qu'elle lui avait donné. Un peu lentement, mais jusqu'au bout. Arrivant à la fin de son plat. Il avait alors reprit, retrouvant alors une position un peu lpus confortable et couchée.
J'suis mal placé pour parler, mais t'as qu'une vie. Bon. Ok. Très longue. J'ai rien dis. Mais t'as probablement des gens que tu aimes et qui t'aimes ? Non ? Prend en soin, plus que tout. Tout perd sa saveur quand tu n'en a plus... La valeur d'une vie se jauge avec les gens qui regretterait son départ.
Quand on vit que pour soit, c'est bien, c'est marrant, on est libre. Mais parfois au moment de mourir, on se dit que pas grand chose nous retient. Qu'on soit ici ou plus là ben... Cela ne changerait rien pour personne. Au moment où il était monté sur la potence, il avait réalisé qu'il n'avait fait que survivre, que personne ne le regretterait, pourquoi ? Simplement parce que le peu qu'il aimait de tout son être le pensait mort depuis longtemps, et qu'il n'avait pas eut de nouvelle depuis. Tendant la main pour attraper le dessert ! Non en fait le médicament. Le jeune homme serra le bol chaud entre ses mains. De sa main droite, il ressentait une chaleur des plus basique, de l'autre, il avait toujours une sensation un peu étrange, ce n'était pas pareil, rien n'était plus pareil. Après le sourire léger qu'il avait eut, son air semblait plus grave, plus sérieux. Comme si d'un coup alors qu'il prenait tout à la légère il songeait à quelque chose de bien moins amusant. Pourtant, c'est en riant légèrement et soudainement qu'il ajouta.
Allez. On va dire que le jour où je disparaîtrait tu sera triste hein ? Et voilà. Ma vie est illuminé d'un coup, t'es magique.
… C'est à la fois terriblement stupide, mais aussi triste. Comment le prendre ? Venant de lui ce genre de propos était terriblement normal. Cette solitude l'était. De dire « tient allez fait semblant de tenir à moi et je ferais semblant d'y croire », ça craint un peu. Le sourire y était, bien qu'étrange sur lui. Le ton aussi, enfin, sauf sur la fin parce qu'exprimer trop de joie non merci, son regard aussi... C'est fou ça. Quel bizarrerie ce mec. Et c'est ainsi qu'il commença alors à consommer ce qu'elle lui avait donné. La conversation n'avait que peu de sens au final, il lâchait des informations avec sérieux et parfois il changeait de sujet ou y plaçait des tons légers qui n'avaient rien d'amuser. Génial.
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Re: A Kirin always pays his debts [Pv : Nayla] | Sam 06 Fév 2016, 18:56
Le second degrés.... Nayla n’avait déjà pas le sens de l’humour, alors lui faire comprendre le principe du second degrés… Wolfgang n’en avait visiblement aucune conscience. Mais il avait devant lui la femme la plus froide de toute l’île. Elle pourrait presque rivaliser avec Hadès. Presque. Parce qu’on ne peut rivaliser avec un dieu, et elle serait la dernière au monde à le prétendre. Ainsi, si le jeune homme voulait lui inculquer le principe du second degrés il allait lui falloir du temps… et beaucoup de patience. Et sans doute des poumons de rechange, car Nayla risquait de le noyer la prochaine fois qu’il plaisanterait si légèrement sur ce genre de sujet, même au second degrés. Pour elle, la vie c’était sacré. Certes, elle tuait parfois des êtres vivants autre que pour s’alimenter. Mais c’était toujours pour une bonne raison et en général par devoir, car sinon ses victimes auraient perpétué leurs méfaits. Donc Wolfgang n’était pas exactement sur la bonne voie. Elle ignora même sa quinte de toux, blessée dans sa dignité. Il n’avait qu’à pas plaisanter sur la mort. Donc… sa réplique sur le second degrés ne lui fit ni chaud froid. Ce fut à peine si elle l’entendit.
Le démon brisa le silence au bout de longues minutes, après avoir consommé la grande partie de son plat. Au début, elle l’écouta à peine. Mais la fin l’interloqua. Elle tourna la tête, les yeux écarquillés. Comment ? Une déesse ? Etait-il sérieux ? Se moquait-il encore d’elle ? Il ne rit pas, ni ne sourit, donc apparemment non. Il ne saisissait rien de tout ce qui touchait aux divinités, et donc ne pouvait comprendre que pour Nayla, l’un des pires sacrilèges serait de se faire passer pour une déesse. Certes, le temps n’avait aucune emprise sur elle. Mais un coup d’épée suffirait à l’emporter au royaume d’Hadès. Il était difficile de la tuer non pas à cause de l’immortalité, mais simplement parce qu’un kirin enragé c’est plutôt mortel. Et puis elle pouvait se soigner, tant qu’il y avait de l’eau. Non. Elle ne prétendrait jamais être une déesse.
« Une déesse ? Grands dieux non ! Ce serait sacrilège de se penser proche d’une divinité ! Je vis longtemps, certes, mais je ne suis pas invincible. Je suis une mortelle, dans le sens où je peux mourir. Ni par le temps, ni par la maladie, certes, mais jamais je ne me suis considérée comme une déesse. D’où tu tiens cette idée ? »
Une question rhétorique. En fait elle commençait à comprendre que l’esprit de l’ange déchu abritait toutes sortes de pensées plus folles les unes que les autres. La vision d’elle en divinité devait certainement en faire partie. Elle espérait n’avoir rien fait qui l’aurait porté à confusion dans ce sens là… Peut-être qu’elle ne se rendait pas compte que parfois elle se comportait un peu comme telle ? C’était embarrassant. Il avait dit “ça t’irait bien”. Donc… son comportement devait s’accorder à un tel statut… Misère. Elle secoua la tête. Il avait le don de lui poser de lourdes réflexion, décidément ! c’était agaçant. Elle revint sur le sujet principale de la conversation.
« Je n’ai pas l’habitude d’agir uniquement pour mon compte, donc… Je ne sais pas ce que j’aimerais faire. Je… je n’y pense jamais. Mes envies ne sont pas la priorité… »
Pour quelqu’un comme lui, ce devait être effectivement surprenant d’entendre un tel discours. Mais… c’était la vérité. Elle n’avait pas de passe-temps, enfin pas d’activité particulière lors de ses rares temps libres. Elle n’aimait que tout ce qui se rapportait à l’océan, de près ou de loin. Tandis qu’il mangeait, seule la pluie maintenait le silence à distance. Elle se perdit un instant dans ce bruit de clapotement régulier et assourdissant. Elle aimait les averses ; parfois elles la berçaient avant de dormir. Elles lui permettaient souvent de se vider l’esprit et de chercher le calme intérieur. Puis Wolfgang reprit la parole. Elle l’écouta sans pour autant le regarder. Elle se contenta de fixer la mixture qui chauffait sur le feu. Elle trouva une profonde sagesse dans ses paroles, ce qui la surprit d’ailleurs ; elle n’avait jamais vu les choses sous cet angle, du moins… le croyait-elle.
« … Tu… Tu as raison… Je n’avais jamais vu les choses sous cet angle. Des gens que j’aime… Il y a Allen, mon meilleur ami, mais c’est un hippocampe, sa vie est toute aussi longue que la mienne. Et Arwenn… c’est un dragon. »
Cela la frappa. Comme une évidence. En fait, son entourage proche n’était constitué que de mythologiques, si on mettait les quelques dieux de sa connaissance de côté. Donc, ils vivraient aussi longtemps qu’elle, voire plus. Elle n’aurait pas à les pleurer. Elle ne s’était jamais lié avec quelqu’un de “mortel”. Même un vampire, qui pouvait vivre jusqu’à mille an, pour un sang-pur. Etait-ce un pur hasard, ou… avait-elle sélectionné sur le volet ses amis ? pour ne pas souffrir de la mort d’un proche ? C’était assez perturbant en y pensant… Etait-ce une forme de protection qu’elle avait inconsciemment développé ? tant de générations s’étaient déroulées sous ses yeux. Ce ne serait guère étonnant… La vie paraissait plus facile ainsi. Et elle ? Regretterait-on sa mort si par malheur on lui ôtait la vie ? Oui, quelle question, Allen et Arwenn certainement, et ses parents. ça faisait peu de gens… Mais pourquoi se posait-elle toutes ces questions au fait ? Elle secoua la tête.
« En fait je ne connais… Disons plutôt que je n’ai personne de… mortel si j’ose dire ainsi, dans mon entourage proche. Enfin, avant que l’on se rencontre. »
Trop franche, elle n’avait pas gardé cet aveu pour elle, non. De toute façon, elle ne mentait jamais, donc elle mentait mal lorsque c’était le cas, et elle n’arrivait pas à cacher quelque chose aux autres. Du moins, quelque chose d’important, ou quelque chose qui la préoccupait. Il tendit la main, et Nayla lui remit la coupe contenant le remède. Elle le savait amère et donc peu agréable au goût, mais il devrait l’avaler s’il souhaitait guérir. Elle frotta ses paumes entre elle, sentait le froid mordre sa peau, avant de les approcher du feu. Elle n’était pas tellement frileuse, et n’attrapait jamais froid, mais ce n’était pas une sensation agréable pour autant. C’est alors qu’il lança une réplique incroyablement maladroite et stupide. Non mais, il n’avait rien compris. Ce n’était ainsi qu’il fallait parler à Nayla… Elle tourna la tête et posa ses yeux bleus dans les siens, une expression étrange sur le visage. Puis elle les détourna au bout de quelques secondes.
« Je ne sais pas… Peut-être… »
Elle ne savait quoi répondre à tant de légèreté sur un sujet si délicat. Il venait de lui rappeler la cruelle réalité. Celle où les gens tombaient comme des mouches autour d’elle, tandis que la kirin restait immuable, intouchable par le temps. Telle était sa vie. Condamnée à survivre à tous les autres.
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
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Re: A Kirin always pays his debts [Pv : Nayla] | Mer 17 Fév 2016, 17:48
A Kirin always pays his debts
Nayla & Wolfgang
Nayla et Wolfgang étaient à la fois terriblement semblable et différents. Avaient des points communs qui avaient poussés ces deux êtres à se rapprocher... Mais ils étaient également terriblement différent. L'un semblait n'avoir aucune logique et n'accorder que peu d'importance à la vie, que ce soit la sienne ou celle des autre. Tandis que la deuxième agit en suivant une logique qu'elle estime normale et juste et sauvant alors sans attendre quelque chose en retour les autres créatures qu'elle peut croiser. Se trouvant alors en fait doté d'une empathie qui échappe totalement au démon. Du moins c'est ce qu'il aurait dit, mais il s'est avéré que le sort de la jeune Kirin l'ai intéressé plus d'une fois et de façon plus démesuré qu'il ne l'aurait cru, mais il n'en a jamais rien dit et c'était toujours trouvé des excuses qui semblaient valables. Lui n'aide pas gratuitement, pas comme ça, à moins d'avoir une attache, chose qu'il ne cherche pas à avoir, et qu'il ne pense pas avoir. Pourtant c'était une évidence, la présence de Nayla était agréable. Elle était capable de parfois l'apaiser, son esprit tourmenté qui parfois arrivait à simplement se focaliser sur ce qu'elle faisait, ou même ce qu'elle disait. Pourtant quand il disait qu'elle pouvait être comparé à une Déesse, ce n'était pas totalement dénué de sens, cela lui allait bien. Il le pensait. Elle pourrait être comparé à une envoyé des Dieux là pour aider les pauvres mortels comme lui, pourtant il ne le méritait pas vraiment. Mais je pense qu'une fois de plus Nayla avait pour manie de tout prendre au pied de la lettre ce qu'il disait, laissant alors Wolfgang toujours un peu dépité, mais je pense qu'il laissa tomber un peu ce fait. Il disait ça dans le sens où elle pouvait représenter la douceur et la noblesse qu'on pourrait associer à certains Dieux mais... Mais en fait non. Il avait la flemme d'expliquer. C'était dit comme ça, une comparaison mais les Dieux ils peuvent bien aller voir ailleurs. Wolfgang était depuis tout petit conscient de leur existence, mais n'avait jamais vu en eux un réconfort ou une croyance qui pourrait l'aider. Depuis toujours, depuis qu'il s'est retrouvé abandonné, il c'était sentit abandonné de tout, de sa famille et de ces Dieux eux-même. Pourtant, c'était stupide, comme on dit, ils n'ont pas à venir régler le soucis des petits êtres comme eux. Il avait soupiré.
Une idée comme ça.
Avait-il simplement dit. La flemme d'essayer d'expliquer le point de vu qui l'avait poussé à éventuellement avoir ce genre de pensé. De toute façon on pouvait toujours dire qu'il avait une façon de procéder dans sa tête bizarre, c'était une excuse facile pour tout justifier et tout faire passer en fait.... Il préférait laisser la conversation suivre son cours et dériver vers autre chose, les envies de la jeune femme. Voilà un sujet intéressant. Je vous jure. Venant de quelqu'un qui passe son temps à aider les autres on peut se demander ce qu'il en est hein... Et le résultat des courses ? Ne pas en avoir. C'est presque décevant comme réponse. Mais même le brun n'arrivait pas à y croire en fait. Certainement parce que lui même était un peu beaucoup égoïste sur les bords et du coup se disait qu'il était impossible de ne pas avoir envie de combler ses propre envies. Après pour son propre cas, étant donné sa difficulté à rester sur les mêmes idées cela s'avère parfois compliqué...
Vraiment... Pourtant elles sont toutes aussi importantes. A moins que tu ne comptes sur quelqu'un d'autres pour jouer le rôle que tu portes envers toi-même.
Que de conclusions farfelues. Il lâchait ses pensées comme cela venait. Peut-être qu'elle avait quelqu'un pour prendre soin d'elle et lui apporter ce qu'elle désirait. Il n'en savait trop rien fait... De toute façon avoir quelqu'un est-ce une envie et un besoin de base ? Nayla avait un entourage, tout autant immortelle qu'elle. Que de bon choix, cette femme savait faire ses choix dans la vie, c'est ce qu'il pensait. Lui n'avait plus rien, il avait été assez bête pour tout perdre, quand bien même ce n'était pas de sa faute à l'origine, assez idiot pour ne pas arriver à se relever et se trouver être assez méprisable ou étrange à côtoyer pour ne pas arriver à se retrouver un entourage comme il en avait un autrefois. Non. Il n'en vaut pas la peine. Il est déjà à moitié mort, on ne reste pas avec les morts, ils sont d'un ennuie mortel. Ahah. Mortel. Elle est bonne ma blague non ? Bon ben laissez-le avec son humour alors. Alors qu'il prenait le remède qu'elle lui avait fait depuis tout à l'heure, le jeune homme se demanda alors si elle disait ça parce qu'elle ne voulait pas le vexer, ou parce qu'elle n'en savait trop rien. Inutile de chercher, de toute façon l'existence de Wolfgang n'affectera pas la sienne, c'est une évidence. Finissant de boire ce qu'on lui avait donné non sans tirer une légère grimace suite à son goût. Il reposa alors le bol avant de poser ses yeux sur elle. Il avait laissé tombé un silence entre eux. Un peu étrange en fait. Et finalement, la voyant s'être rapprocher du feu, Wolfgang retira la couverture qui le couvrait depuis tout à l'heure avant de le mettre sur le dos de la jeune femme. Il n'avait pas réfléchit au fait qu'elle pourrait trouver ça désagréable. Il n'y avait pas songé non... Pourtant il avait effleuré son menton pour la faire regarder droit dans les yeux et lâcher dans la foulé.
Merci. Je suppose. Mais ne te fatigue pas. Je suppose que tu as raison de procéder ainsi pour te protéger. Ne perd pas ton temps à t'attacher à t'attacher à ce qui n'en vaut pas la peine.
Si dans cette grotte Hadès venait demander qui devait mourir. Il répondrait sans l'ombre d'un doute lui-même. Si un seul avait le droit de vie ce ne serait pas pour lui. Il n'était plus, qu'une ombre, une âme perdue dans le monde des vivants et qui ne semblait plus savoir à quoi s'accrocher si ce n'est battre des bras dans le vide, les néant si sombre dans lequel il était tombé. Nayla n'avait pas à faire semblant d'être réellement triste ou affecté, ni même penser qu'il faisait partit de son entourage. Wolfgang disparaîtrait de tout façon, de la même façon qu'il a disparut de la vie de son frère sans crier garde du jour au lendemain. Cela ne rime à rien.
Mais j'apprécie... te connaître.
Disparaître, c'est ce qu'il savait faire. Pourtant il devait profiter, et partir du principe que il était juste bien ainsi. C'était le calme qu'il cherchait. Il lâcha tout pour se laisser tomber lourdement sur le rocher qui lui servait d’appui. Fixant alors le plafond de la grotte. Il n'arrivait à comprendre en quoi Nayla était une présence qui l'apaisait, rien n'a de sens. L'infusion apaisait son mal de tête, mais le rendait alors fatigué, ses yeux démontrant clairement le manque de sommeil clignaient alors doucement, profitant de l'obscurité de cet endroit pour ne pas avoir à se sentir agressé. Sa main modifié se crispa. Il se souvenait de la chaleur de sa présence dans le creux de cette dernière, sa main n'était pas devenu totalement insensible... Combien de temps cet homme était-il voué à vivre ? Lui-même ne le sait pas.
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Re: A Kirin always pays his debts [Pv : Nayla] | Mar 08 Mar 2016, 20:53
Nayla et Wolfgang étaient si différents… Tant sur leur façon de penser que d’agir, et même sur le plan physique. Nayla avait du mal à suivre la logique du démon, à comprendre comment il fonctionnait, à décrypter ses paroles. Pourtant, une part d’elle même le comprenait plus que tout. Ce qu’il avait traversé… était similaire à sa propre expérience. Plus désastreuse dans un sens, car l’ange déchu n’était qu’un enfant à l’époque. Leurs mésaventures… elles les rapprochaient sans aucun doute. Elles leur permettaient de se comprendre mutuellement, sur certains points au moins. Car sur d’autres… comme pour les images par exemple. Il parlait beaucoup par images, mais elle ne les comprenait pas, pour la plupart. Même de simples idées, comme celle qu’il avait sorti sur les dieux, en disant qu’il la verrait bien en déesse. Il se justifia d’ailleurs en précisant que ce n’était qu’une idée. Une idée étrange aux yeux de la kirin. Qui pouvait prétendre être un dieu ou leur ressembler ? Accepter la comparaison aurait été comme s’en vanter elle-même. Même si le démon n’avançait pas qu’elle en était une ou mériterait d’en être une, elle n’avait pu s’empêcher de lui expliquer. Il avait abandonné visiblement. Elle se douta qu’il voulait dire autre chose, mais rien ne vint. Il devait sans doute être trop épuisé pour ça. Elle soupira. Les choses semblaient si simples et à la fois si compliquées avec lui.
Elle redressa la tête en entendant sa réplique sur ses envies personnelles. Importantes… sans doute. Mais pour elle, jamais plus que son devoir. Que les vies qu’elle devait sauver tous les jours. Que celles qu’elle devait prendre des humains, pour expier leurs crimes, pour les empêcher d’en perpétrer d’autres. “A moins que tu ne comptes sur quelqu'un d'autres pour jouer le rôle que tu portes envers toi-même.” … Vraiment ? Elle ne comptait pas spécialement sur quelqu’un pour faire ça. Même si Allen veillait sur elle régulièrement, elle… elle n'espérait pas qu’on lui offrît une telle chose. Pourtant… cela demandait réflexion. Elle ne pouvait avoir la certitude qu’aucune part de son âme ne le désirait pas. Elle planta son regard de glace sur le démon.
« Non… J’ai pris l’habitude de ne compter que sur moi-même. Je n’espère rien des autres. »
Dit comme ça, ça pouvait paraître fataliste. Pourtant elle ne pensait pas ainsi. Elle n’avait jamais désiré que l’on prît soin d’elle. C’était une époque révolue, qui appartenait au passé, lorsqu’elle vivait avec ses parents. En ce temps-là, oui, on prenait soin d’elle, on la chérissait, on la protégeait, on lui donnait ce qu’elle désirait. Mais elle avait grandi. Même si son apparence renvoyait l’image d’une jeune fille à peine majeure, son âme restait dix fois plus âgée que la plupart des gens qu’elle croisait. Alors, elle agissait en tant que telle. Dans un soupire silencieux, Nayla laissa le feu la réchauffer un peu. Elle n’était pas frileuse et préférait la fraîcheur de l’hiver à la canicule de l’été, mais elle n’en trouvait pas moins agréable la sensation de chaud dégagée par un feu de camp. Elle sentit un mouvement sur sa droite, et l’instant d’après le démon déposait sa couverture sur les épaules de la kirin. Surprise, elle cligna des yeux avant de se tourner vers lui.
« Ce n’est pas moi qui en ai le plus besoin ici. Tu risques de te refroidir. Mais… merci. »
Il en profita pour effleurer son menton -encore, quelle mauvaise habitude. Elle fronça les sourcils en entendant son discours. Se protéger ? Qui était-il pour prétendre qu’elle se protégeait ? Quoique dans le fond, ce n’était peut-être pas faux… encore faudrait-il qu’elle le reconnût. Les secondes s’écoulèrent dans le silence ; seuls le crépitement du feu de bois et le martellement des gouttes de pluie sur le sable le perturbaient. Les yeux rivés au sol, Nayla restait là, immobile et sans un mot, en pleine réflexion. Puis soudain, elle releva la tête pour plonger ses iris bleus dans les deux billes sanguines de son vis-à-vis.
« Donc, tu estimes ne pas valoir la peine que quelqu’un s’attache à toi ? »
C’était ce qu’elle avait tiré de son précédent discours, oui, et le principal de ce qu’elle en avait retenu. Bien évidemment, une telle question rhétorique ne pouvait arriver seule. Elle préparait simplement la venue d’un nouveau discours. La mythologique le sonda encore quelques instant avant de tourner son regard sur les flammes.
« Tu ne peux pas être objectif sur ta propre personne. Laisse donc les autres juger ta valeur à leurs yeux. Des amis ou de la famille… Des personnes de confiance. Eux seuls pourront dire si oui ou non, tu en vaux la peine. »
Quelles paroles empreintes de sagesse ! Et pourtant, parlait-elle seulement avec son esprit ? Elle ne saurait dire si elle considérait faire partie de la première catégorie, mais elle savait au moins une chose, elle n’était une étrangère, lui n’était pas un étranger non plus. Leur passé respectif, et les récents événements qu’ils avaient partagés allaient en ce sens. Nayla ferma les yeux.
« Moi aussi » déclara-t-elle avant de tourner la tête vers lui. « J’apprécie te connaitre. »
Même s’il l’énervait sur bien des points, et s’ils avaient la fâcheuse manie de vouloir le contact alors qu’elle n’aimait pas ça. Elle ne mentait pas, tant par principe, que parce qu’elle ne savait pas mentir. Il était rare qu’elle s’ouvrît ainsi, mais puisque le démon le faisait, il lui avait paru normal de faire de même. Wolfgang se laissa tomber sur la roche, les yeux rivés au plafond. Nayla l’observa en silence avant de se lever. Elle retira la couverture pour la rendre à l’ange déchu.
« Je te remercie de l’attention que tu me portes. Mais mon corps peut résister à des températures glaciales dans l’Océan, pas le tien. Tu en as plus besoin que moi. La décoction que je t’ai donné fait dormir. Ne te prive pas de sommeil, tu as besoin de récupérer. Tu peux rester ici autant de temps que tu le souhaites. Je ne bougerai pas. »
C’était un moyen de dire qu’elle garderait un oeil sur lui si la lutte contre le sommeil devenait trop dur à mener. Elle voyait bien qu’il luttait pour ne pas s’endormir. En d’autres termes, elle resterait là pour veiller sur lui, si sa présence ne le dérangeait pas. Elle retourna s’asseoir en tailleur devant le feu et ferma les yeux pour méditer. Elle avait fait ce qu’elle pouvait pour lui. A présent, seuls le temps et la volonté de se battre du démon seraient déterminants.
Wolfgang U. D. Enderstar Sang-Mêlé Ange Déchu & Démon
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Re: A Kirin always pays his debts [Pv : Nayla] | Mar 15 Mar 2016, 21:24
A Kirin always pays his debts
Nayla & Wolfgang
Pourquoi la conversation avait-il dérivé comme ça ? C'était partit comment là-dedans ? En fait il n'en avait aucune idée. Déjà que Wolfgang a du mal à suivre le fil de ses propres conversations, alors ce n'était pas en étant malade qu'il fallait lui demander. Du coup ? Eh bien. Visiblement c'est normal de commencer à parler des gens important pour chacun. De l'intérêt qu'on peut avoir aux yeux des autres. Nayla ? Visiblement tout allait avec l'image de femme forte et indépendante qu'elle dégageait, ainsi elle ne comptait jamais sur personne ? Soudainement, dans la tête embrumé du démon, il lui semblait presque difficilement concevable qu'elle ne puisse avoir personne qui prenne soin d'elle, des amis, elle avait, c'était déjà ça. C'est du moins ce qu'il pensait... L'homme garda alors le silence, malgré lui, malgré son état, le brun se sentait toujours un peu étrange en sa compagnie, du moins, c'était récemment. Aujourd'hui même, à moins que cela ne date du moment où il c'était trouvé terriblement con en se mettant en bouclier entre les balles et elle. Il ne comprenait pas forcément l'intérêt qu'il avait eut à faire ça, il n'était pas un preux chevalier qui prenait plaisir à aider les demoiselles, jamais, la preuve, Ghost avait du fortement le pousser à agir la première fois. Laisser quelqu'un mourir sous ses yeux n'a jamais été une difficulté pour lui, il est un homme morne et solitaire, qui ne perçoit pas forcément la douleur et le malheurs des autres, comme s'il était resté à un moment de sa vie enfoncé trop profondément dans son désespoir, tuant alors toute forme d'empathie. Pourtant, personne ne l'avait poussé à agir sur Terre. Juste lui, lui et ses pensées bordéliques. Personne ne l'avait non plus à éprouver ce soulagement lorsqu'il l'avait croisé plus tôt, pensant que malgré les réactions parfois étrange -oui, elle est bizarre, venant de lui je ne sais pas trop comment il faut le prendre-, il était content de la voir, sa compagnie l'apaisait d'une certaine façon. Et malgré ses moments à délirer un peu, il c'était apaisé et l'avait simplement écouté. Et en plus, il parlait de lui-même. Décidément, faut s'appeler Nayla pour qu'il parle de façon si simple de lui -même son frère le pauvre a droit à une version plus imagé de la chose...-.
Alors il s'estimer ne pas mériter de compter pour quelqu'un ? Un peu oui. Elle avait raison. Combien même c'était pas objectif, les autres le font très bien à sa place. Ce n'est pas faut. Mais au fond, si personne ne reste assez longtemps pour s'y attacher, comment émettre un jugement et se demander si on tient à cet homme ou pas ? Pourtant. A cet instant, malgré l'air un peu vague et fatigué qu'il affichait sur ses traits, donnant alors un peu l'impression qu'il dormait assit mais les yeux ouverts le pauvre, il se demanda si Nayla avait une once d'attachement pour lui. Ou s'il était juste le mec bizarre qu'elle aidait parce que pas de chance, elle le croisait tout le temps. C'est un peu gros quand même de se croiser comme ça par le plus grand des hasard sur cette plage non ? Un peu, mais parfois le hasard fait bien les choses. Il haussa les épaules.
Je suppose que tu as raison...
Il avait laissé sa phrase en suspend. Il aurait aimé rajouter une question. Par curiosité, parce qu'il était du genre à dire tout ce qui lui passait par la tête sans aucune forme de détours, donc lui demander, alors, et toi t'en penses quoi ? Mais devait-il se contenter qu'elle soit contente de le connaître ? C'est un peu bizarre. Il avait pourtant l'impression d'être malgré lui plus attentif à elle qu'il ne pensait jamais l'être, mais en même temps tellement incapable de garder le même état d'esprit qu'il avait l'impression d'être juste insupportable. Alors c'est pour ça qu'après un instant de silence, à l'avoir regardé et surtout écouter, la voir lui rendre la couverture pour retourner s'asseoir près du feu. Qu'il fit l'effort de se redresser pour.. Ben. Se retrouver assit à côté d'elle et la regarder. L'air complètement shooté, mais pourtant, il parlait quand même. Articulant assez mal ses mots mais bon, elle devait certainement le comprendre.
Pourquoi rester ainsi. Il y a des choses plus intéressante à faire que de tenir compagnie à un fou. Dormir réglera tout. Je ne suis plus craintif d'un état de mal-être et de la mort depuis longtemps.
Ses yeux se fermèrent pendant quelques instant. Semblant alors osciller entre l'état d'éveil et de repos, avant de relever la tête presque dans un sursaut. Un peu étrange de lutter, et surtout, de reprendre une phrase qu'il avait laissé en suspend plutôt mais bon. Il souffla alors en s'affalant alors soudainement, se retrouvant, à se servir du bord de la jambe de la demoiselle en guise d'oreiller. La tête clissé dans le creux, l'air absent, il lâcha alors, semblant de toute façon incapable de comprendre une réponse si jamais il y en avait un.
Et si je demande un prix. Une valeur ? Tu me donnerait combien ? Hm ? …
Sur la fin, ses yeux se sont fermé. Si jamais la jeune femme avait espérer dire une réponse de façon logique et clair, il ne l'entendrait pas, il c'était endormi net. Tiré dans les bras de Morphé par le biais de cette décoction. Notre homme resta là, sans bouger. A son réveil, cela irait certainement mieux, il pourrait alors rentrer chez lui en volant et reprendre sa vie. Nayla ? Il n'avait en fait aucune idée de si elle serait encore là ou pas, il n'y avait pas pensé. Il est de toute façon pas assez prévoyant pour le faire. Il verrait bien. Il se demanderait d'ailleurs un bref instant ce qu'il ferait dans cet endroit avant de hausser les épaules et se dire que c'est comme ça et puis c'est tout. Mais qu'en était-il de la jeune femme ? Au fond, enfouit au plus profond de lui, une part de lui-même désirait ardemment la revoir. Et étrangement, il se disait qu'il peut-être pas question que de hasard, après tout, il est du genre à agir de façon parfois bête et impulsif... Rien ne l'empêchait de faire quelque chose tout en se trouvant terriblement idiot en même temps. Mais pour l'instant, c'est un sommeil profond sans rêve ni songe qui l'attendait. Lui permettant de se reposer comme il se doit et de se déconnecter.
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Re: A Kirin always pays his debts [Pv : Nayla] | Dim 27 Mar 2016, 13:38
Nayla avait-elle toujours raison ? Elle n’était pas parfaite, loin de là, même si sa prestance, son assurance, et même sa beauté tendaient à le faire croire au premier coup d’œil. Elle aussi pouvait se tromper. Elle vivait depuis plus de quatre siècles, cela ne signifiait pas pour autant qu’elle avait assez vécu pour être emprunte de toute la sagesse de ce monde, pour détenir toutes ses connaissances. Il faudrait bien plus d’une vie pour cela. Elle se doutait que d’autres immortels comme elle, beaucoup plus vieux, n’en étaient pas là non plus. Seuls les dieux pourraient réellement tout savoir. Et encore… Alors avait-elle raison en discourant sur la valeur d’un être vivant ? Peut-être qu’au final, la seule personne bien placée pour juger sa propre valeur c’était elle-même, et il en serait alors de même pour le démon… Mais curieusement, elle ne voulait pas le croire.
Wolfgang se redressa peu de temps après qu’elle fut retournée s’assoir. La couverture glissa sur ses épaules. C’était bien la peine de se lever pour la lui rendre… il semblait toujours tout faire pour la contrecarrer. C’était sans doute une fausse impression, peut-être qu’il était même ainsi avec les autres, mais c’était agaçant. Pourtant elle restait. Elle continuait de le « supporter », alors qu’elle aurait pu partir depuis bien longtemps. Il le lui fit d’ailleurs remarquer. Elle garda un instant le silence. il n’avait pas tort sur ce point, qu’est-ce qui faisait qu’elle restait avec lui ? Sans doute qu’elle ne lui faisait pas assez confiance pour qu’il prît soin de lui… c’était assez étrange comme déduction. A part pour Allen, elle ne se posait jamais ce genre de question. Oui, Allen non plus ne savait plus prendre soin de lui ces dernières années… Et elle se sentait plutôt impuissante. Peut-être qu’alors, elle ne voulait pas que ce fut la même chose avec le démon, bien qu’elle le connût que depuis peu…
« Justement » déclara-t-elle. « Tu n’as pas l’air très doué pour prendre soin de toi. Je ne voudrais pas que mes efforts ne servent à rien. »
Pourquoi disait-elle ça au juste ? Ça paraissait très égoïste. Comme si elle ne restait que pour s’assurer qu’elle n’avait pas perdu son temps avec lui. En un sens ce n’était pas faux, mais… elle n’aimait pas donner cette impression, alors qu’elle se fichait bien de l’avis des autres sur sa personne. Depuis quand l’opinion du démon lui semblait si important ? Nayla fronça le nez. Il lui faisait dire des âneries. Etait-il contagieux ? Peut-être qu’elle aussi avait besoin de sommeil. Oui, ce devait être ça, elle n’avait pas encore assez récupéré de leur expédition sur Terre. Tant sur le point physique que sur le point psychologique… ça expliquerait tout. Un poids sur ses jambes la fit sursauter. Elle baissa les yeux vers la cause. Wolfgang venait de s’affaler sur elle… Les bras écartés, elle se figea, ne sachant pas comment réagir. Combien de fois devrait-elle lui répéter que le contact physique l’indisposait ? Il ne prenait décidément jamais son avis en compte ? Peut-être que c’était à cause la fatigue couplée à la maladie… du coup, elle n’osa pas le pousser sur le côté. Elle resta juste droite comme un i, immobile, pendant de longues secondes, un peu rigide. Finalement, elle lâcha un soupir las.
« Incorrigible… » murmura-t-elle pour elle-même.
Elle s’autorisa à relâcher ses muscles et décida d’ignorer ce rapprochement soudain. Enfin, plus facile à dire qu’à faire… C’est alors que l’ange déchu sortit encore une incroyable phrase. Elle haussa clairement les sourcils et cligna des yeux. Mais comment pouvait-il poser de telles questions ? Surtout qu’il avait le don de sortir celles qui n’avaient pas de réponse… ou pas de bonne réponse sans doute.
« … comment peux-tu demander une chose pareil ? Je… ne peux pas attribuer de valeur comme ça à un être vivant… »
De la valeur… certainement que chacun en ce monde avait la sienne aux yeux de ses proches. Mais mettre un prix dessus ?… Ce n’était pas dans ses principes. Elle scruta le visage du démon. Mais celui-ci ferma les yeux avant qu’elle pût y trouver quelque réponse que ce fût. Elle se contenta de le fixer, songeuse, sans trop savoir quoi dire ni quoi faire. Et puis…
« … j’imagine qu’au regard du cœur, certaines vies sont plus chères que d’autres. »
La respiration du démon se fit plus lente, plus régulière. Il s’endormait. Peut-être qu’il occultait déjà les sons qui l’entouraient. Peut-être qu’il n’avait pas entendu sa réplique. Peut-être qu’au final, il n’attendait pas vraiment de réponse. Pourtant, elle prenait la peine d’y réfléchir. Elle scruta ton visage plus paisible. Ses traits fins. Les cernes sous ses yeux. La mèche qui lui barrait le front. Elle leva une main hésitante. Puis elle s’arrêta en plein mouvement lorsqu’elle le sentit bouger. Mais il dormait maintenant, non ? Alors elle osa replacer ses cheveux sur le côté.
« Certaines n’ont sans doute même pas de prix… »
Elle n’ajouta rien. Il dormait de toute façon. Elle se sentait un peu coincée avec sa tête dans le creux de ses jambes. Elle n’osait pas bouger, de peur de le gêner. Il avait besoin de repos et de calme. Alors elle ferma les yeux à son tour, pour méditer. Peut-être devrait-elle dormir elle aussi…
~
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, de nombreuses heures s’étaient écoulées. Il faisait noir. Elle aventura une main sur son front ; la fièvre était retombée. Il dormait encore, mais sa respiration était moins sifflante. Le grog qu’elle lui avait concocté semblait avoir agi. Nayla ressentit le besoin de bouger. Elle souleva délicatement la tête de son ami, se figeant lorsqu’il grommela. Elle déplia ses jambes, tenant toujours son crâne au même niveau –ce qui exigeait une souplesse certaine- et attrapa un coussin pour déposer sa tête dessus. Elle s’étira, quelque peu engourdie par cette position trop longtemps adoptée. Elle l’observa un instant ; son rythme cardiaque changea légèrement. Il ne devrait pas tarder à se réveiller. Alors elle s’éclipsa discrètement, sans se retourner. Elle avait besoin de réfléchir. Il ne lui en voudrait pas de l’abandonner ainsi, du moins… elle l’espérait. De toute façon, une petite voix en elle lui murmura qu’ils n’en étaient pas à leur dernière rencontre, loin de là…