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 » straight out your nightmares ✖ Estheryann

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» straight out your nightmares ✖ Estheryann | Mar 17 Nov 2015, 23:57


Ryann & Violet

Straight out your nightmares

Des tâches rouges sur le sol. Partout. Les éclats de verre qui multiplient sous les semelles de tes converses noires. Tu regardes autour de toi, perdu.  Un chaos total. Ceci n’est pas ton œuvre. Quelque chose a dû se passer durant ton absence. Quelque chose dont tu n’es pas responsable. Tu poses les dossiers que tu as entre les mains en faisant attention à ne pas les salir avec ce liquide visqueux qui te fait grimacer. Ton regard argenté scrute la pièce. Des traces de pas. Un couteau sur le sol. Ta main gauche dans la poche de ton jean slim noir, tu suis les indices sans vraiment te soucier d’où ils pourraient te mener. Plus tu avances, plus réalises ce qui s’est passé. Plus tu tentes de rester calme. Tu t’arrêtes face au réfrigérateur fermé. Tu ignores encore ce qui est à l’intérieur mais tu t’en doutes. Tu places la main sur la poignée avant de tirer la porte vers toi, te retrouvant face à un spectacle terrifiant. Et tout à coup, tout s’explique.

Herpès saute dans tes bras, frigorifié, le pot de miel dans les mains. Tu le rattrapes de justesse en faillant glisser sur le ketchup qui s’est échappé de la bouteille qui est tombée sur le sol. Ton affilié est décidément de plus en plus inventif pour atteindre le pot de miel. Sauf qu’en réussissant à ouvrir le réfrigérateur et en sautant depuis le plan de travail pour tenter d’accéder au bon étage, il a accessoirement fait tomber quelques verres et d’autres aliments, créant un vrai carnage dans ta cuisine. Saloperie. La porte s’est en plus refermée sur lui et il se retrouvait enfermé dans le frigo jusqu’à ce que tu rentres. Abruti. Tu baisses ton regard vers la peluche dans tes bras, levant un sourcil d’un air désapprobateur. Tremblant de froid contre ton torse, ton affilié serre son goûter dans ses pattes en s’excusant tout bas.

RYANN ✖ Il se serait passé quoi si j’étais pas rentré aussi tôt?

La peur traverse le regard de l’ourson lorsqu’il imagine ce qu’il lui serait arrivé s’il avait passé la soirée dans le congèle.  Tu gardes le truc entre tes bras encore un petit moment avant de le reposer à terre. Il a à peine reprit ses forces qu’il va patauger dans les flaques de ketchup pour quitter la cuisine. Dès que tu vois qu’il se dirige vers le salon, tu le rattrapes par la peau du cou avant de le lever en l’air. Elle va nous faire une toile à la Picasso la saloperie ou quoi ? ‘Faut qu’il foute la merde et qu’en plus qu’il se promène dans la maison pour la salir ? Quand ton affilié ose affronter ton regard étoilé, une peur glacial l’envahit. Tu lui as déjà dis d’attendre ton retour pour tenter d’attraper le miel. Tu lui as déjà dis de se tenir tranquille devant un dessin animé sans foutre la merde. Et toi tu rentres du travail crevé et il ose te manquer de respect. Tu le conduis jusqu’à la salle de bain sans le lâcher. Il couine sous le jet d’eau glacial et gigote dans la serviette. Tu le mets dans sa sacoche dès qu’il est propre.

Tu n’as rien prévu pour la soirée mais tes plans viennent de changer. Il semblerait que ton affilié ait besoin d’une leçon. Et Herpès ne marche qu’à la peur. Tu fermes la sacoche en laissant juste assez d’espace pour que la bestiole sorte sa tête. Il te demande où tu l’emmènes, tu lui réponds par un sourire étincelant qui ne le rassure pas du tout. Tu replaces ton écharpe grise autour de ton cou et vérifie tes lacets avant de poser les bras de la sacoche sur ton épaule. Il n’est question que de secondes avant que tu ne quittes l’appartement de nouveau, le laissant dans un silence assourdissant. Un silence qui ne se répercute malheureusement pas sur ton affilié qui ne cesse de te demander la nature de votre destination. Lorsque tu lui donnes la réponse qu’il attend, tu peux quasiment voir qu’il est sur le point de s’évanouir. Il déteste tout simplement rester seul. Mais quand tu lui annonces que tu vas l’abandonner au parc un soir de pleine lune et d’éclipse, tu sais qu’il ne va pas tarder à perdre connaissance. Ce n’est pas une blague. Tu vas le faire. Enfin, tu vas juste le déposer près d’un arbre quelques minutes, aller faire un tour, regarder l’éclipse et revenir le récupérer. Il sera redevenu aussi calme qu’une rivière en un battement de cils.

Changer tous tes plans seulement pour lui, c’est déjà une belle preuve d’amour. On t’interpelle à l’entrée du parc. Tu t’arrêtes, tournes la tête vers la voix trop aiguë à ton goût qui t’informe qu’il faut que tu prennes un bijou. Derrière les verres de tes Aviator, tes prunelles s’enflamment. Pourquoi est-ce que cette personne vient te déranger ? Tu écoutes les consignes qu’on te donne sans broncher. C’était la seule façon d’accéder au parc. Tu ne vas sûrement pas faire demi-tour et redonner de l’espoir à la chose dans ton sac. Tu attrapes le bracelet qu’on te lance dans son envol. Il fallait donc que tu trouves quelqu’un. Ca, c’était pas prévu dans le plan. Tu avais complètement oublié cette histoire et pourtant plusieurs personnes t’en avaient parlé. Enfin, ils t’en parlent mais c’est pas pour autant que tu les écoutes. Le bijou rejoignait ton poignet. Tu récapitules mentalement les informations que tu as : ce truc inutile que tu as enfilé est censé te conduire à ton duo. On te tend un formulaire à signer. Par instinct, tu es d’abord hésitant. Tu relis plusieurs fois les quelques mots notés avant de juger que tu n’as rien à craindre. On te remercie avec un sourire que tu ne leur accordes pas en retour.

Tu leur dis comment qu’à la base t’es  venu que pour terroriser ton affilié ? Préférable de fermer ta gueule. Tu pénètres dans l’enceinte du parc sans vraiment te soucier de ce qui t’entoure. Il faut juste que tu trouves un arbre assez éloigné pour déposer la sacoche et te poser le temps de regarder l’éclipse. Tu as à peine fait quelques pas qu’une sensation de froid t’envahit. Sensation qui provient effectivement du bijou que l’on t’a procuré. Finalement c’est peut-être pas de la camelote… Tu jettes un regard à l’intérieur du sac où Herpès est encore évanoui. Petite nature. Il a déjà eu la peur de sa vie et ça commence à peine. Tu n’es pas tenté d’aller chercher l’autre personne. A vrai dire tu t’en fous complètement. Alors dans un soudain élan de générosité, tu secoues légèrement ton affilié pour lui faire reprendre conscience et lui dire qu’en fin de compte, tu n’allais pas le traumatiser. Pas ce soir en tout cas.

Tu lui permets même de sortir de sa sacoche pour se promener mais à condition qu’il reste près de toi. Tu as déjà eu ta séance de sport ce matin, tu n’as aucune envie de te retaper un sprint pour le rattraper. Le temps de cligner des yeux, il s’élance déjà à travers le parc à la poursuite d’une chauve souris. Tu restes de marbre quelques secondes, poussant un soupire pour tenter de calmer tes pulsions meurtrières contre la saloperie qui te sert d’affilié. Il te donne l’impression d’être un putain de baby-sitter. Je te jure que la prochaine fois je te laisse dans ce putain de frigo. Sans un mot, tu suis l’ourson à travers les arbres à une allure plutôt calme, veillant à ne jamais le perdre du regard. Bizarrement, la sensation de fraîcheur disparaît pour laisser place à une chaleur de plus en plus vivace. Une chaleur  qui s’intensifie sans pour autant que tu ne vois un quelconque individu autour de toi. Et voilà, c’est de la merde, ça marche pas. T’es tout seul et on t’indique que ton partenaire est tout prêt. N’importe quoi. Les seuls êtres vivants présents sont ton affilié et l’acolyte inutile à  Batman.  Tu sors ton paquet de cigarette de ta poche pour en cramer une. Tu la place entre tes lèvres, t’apprêtes à l’allumer. Tu t’arrêtes dans ton élan : tu vois Herpès sauter et attraper la chauve souris ce qui t’arrache un sourire carnassier qui présente tes canines de reptiles dans toute leur splendeur.

RYANN ✖ Au moins t’as appris quelques chose après tout ce temps: tu sais chasser.

Flamme du briquet.

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Re: » straight out your nightmares ✖ Estheryann | Sam 21 Nov 2015, 21:28

straight out your nightmares
Saboté. C'est le premier mot qui te vient en tête alors que tu observes le crâne écrasé et brûlé qui prend place sur la table en métal du labo dans lequel tu passes une bonne partie de ton temps. Le corps sur lequel il était relié n'est guère dans un meilleur état. Il t'en donne du fil à retordre celui-là ! Son ADN était particulièrement chiant à trouver avec le feu dans lequel il était passé... Tu te doutais que tu avais affaire à un homicide, mais tout ce que tu veux, c'est de trouver le foutu ADN et la cause de sa mort. On l'avait poignardé ? Ou bien Étrangler ? Baigné dans de l'acide ? Noyer ? Ou bien brûlé vif ? Tu grimaces en te rappelant un très mauvais souvenir. Tu glisses une main sur ton front en fermant les yeux. T'aimais lorsqu'on te tendait des défis mais cela faisait plusieurs heures que tu passais sur son cas sans vraiment aboutir avec les nombreux instruments à ta disposition. Sans déconner, t'en avais franchement marre. T'aurais pu faire un joli table flip s'il n'y avait pas eu une dépouille sur celle-ci. L'état du cadavre t'en faisait baver. Il y a longtemps que tu n'avais pas autant ragée sur un mort. Tu pousses un profond soupir en prenant appui sur la table, le regard dans le vide. Une forte envie te démange. Non, pas celle de renverser la table. Tu commences à avoir envie de le relever. T'essaie de jamais le faire, mais dans ce cas-ci... Ça aurait été tentant. Sauf que t'as fait une promesse a ton supérieur: Ne pas le faire. Les stagiaires, les préposés aux autopsies ou bien juste un employé qui passait par là flipperaient leur vie s'ils voyaient un cadavre, celui qu'il avait placé gentiment dans la morgue quelques heures plus tôt, se promener tout bonnement. En même temps, lorsqu'on relève quelqu'un qui a subi une mort violente, il a tendance à revivre sa mort au moment où on le réanime, parce que c'est tout un traumatisme qu'il a vécu, c'est donc normal qu'ils réagissent de la sorte. Cela pouvait prendre plusieurs minutes avant qu'ils soient coopératifs. Eh puis, bon, entendre un cadavre hurlé avec la gorge broyée est un bruit horrible que tu ne tiens pas à expérimenter une nouvelle fois pour le moment. Il fallait que ce soit une situation désespérée pour que tu utilises ton don. Comme celle-là. Non. Tu n'allais pas utiliser ton don. Mais ça démange, juste quelques secondes... Non. Ça ferait de mal à personne ! Non, non, non et non. Tu secoues ta tête en notant le peu d'informations que tu avais trouvé sur lui. Tu vas ensuite reporter le décédé à la morgue. Avant de faire une connerie, il vaut mieux que ta journée au boulot se termine là. Tu détaches le chignon que tu avais fait avec ta crinière et une cascade de mèches blondes encadrent ton visage et descends dans ton dos. Tu déposes ton sarreau avant de quitter les lieux. Partir, c'était la meilleure des choses à faire avant de péter un câble. Tu terminais ta journée beaucoup plus tôt que prévu, mais ton supérieur comprendrait si tu lui expliquais la situation.

Une fois à l'extérieur, tu t'étires en produisant un petit bruit de bien-être. Tu avais besoin de penser à autre chose, de te détendre en fait. Un sourire se forma sur tes lèvres alors que tu avances à travers les rues de Skyworld. Il ne te faut que quelques minutes avant d'atteindre ton appartement. Tu filas aussitôt sous la douche parce que c'était assez évident, non ? T'avais quand même palpé du cadavre frais ! Tu inspires longuement en relaxant sous l’eau chaude. Tu aimais bien ce moment de bonheur après une journée qui avait été de la grosse merde. Au bout de plusieurs minutes tu sortis avec un petit sourire aux lèvres. Ce soir, tu voulais te faire plaisir et t’étais déterminer à finir cette journée sur une bonne note. Tu enfilas les premiers vêtements sombrent qui te tombaient sous la main. Ce soir, tu te sentais plus noir que coloré. C’était ça qui était étrange avec toi. Tu pouvais aussi bien être vêtue complètement de noir et/ou avec une touche de blanc et le lendemain porter une orgie de couleur. Tu adorais ça. Ça allait très bien avec toi et tes humeurs changeantes. Tu n’aimais pas être catégorisée et ça, ça t’empêchais de l’être vraiment. Une fois prête, tu t’arrêtas devant ta bibliothèque en posant le bout de tes doigts sur tes lèvres en fronçant tes sourcils. Bon, t’avais envie de quoi ? Hm… T’en avais aucune idée à vrai dire… Quoi que… AH OUI ! Le Parfum de Patrick Süskind te semblait approprié et tu ne l’avais pas encore entamé d’ailleurs. Depuis le temps que tu t’étais promis de le commencer ! C’est d’un pas décidé que tu sortis de ton appartement que tu dévalas les escaliers.

Le vent frais de novembre agite ta chevelure alors que tu avance en serrant ton bouquin dans tes mains comme le plus précieux des trésors. Ton regard se porte sur le décor qui se dresse devant tes prunelles. Cette saison-là a quelque chose d’attrayante qui te faisait craquer. Il existe deux sortes d’automne : Le premier, le coloré, le joyeux, l’étincelant avec des pommes, des chandelles et de la nourriture exquise alors que le deuxième, le noir, le sombre, l’effrayant, le lugubre automne avec le ciel nuageux, parsemé de forêts obscures. À tes yeux, c’était définitivement la meilleure saison de l’univers. T’aurais voulu que ce temps-ci de l’année dure éternellement. Néanmoins, ce n’était pas comme ça que ça se passerait… Tu pouvais toujours rêver. Au bout de quelques minutes à être complètement dans la lune, plongée dans les teintes orangées et sombre de l’automne, tu entends une petite voix te sortir de tes songes. Tu fronces les sourcils. Depuis quand on venait te déranger quand t’avais un BOUQUIN dans les mains ? C’était une règle non écrite qu’une personne avec un livre dans les mains ne voulait être déranger. T’avais envie de ton petit plaisir solitaire aujourd’hui. Tu regardes la demoiselle qui se trouve devant toi et qui t’explique ce qui se passe en ce moment au parc. Ah, parce que t’es obligée de chercher une personne ? Ça sonne comme une mauvaise idée… Quelle journée bizarre que tu semblais être destinée à avoir ! L’inconnue passe un bracelet à ton bras et tu arques ton sourcil. Elle était un peu trop entreprenante à ton goût celle-là, t’aurais pu le mettre toute seule. Elle te regarde d’un air un peu trop enthousiaste et son ton enjoué sonne beaucoup trop faux à tes oreilles. Du genre qu’elle n’avait pas du tout envie d’être là, mais qu’elle était payée à accueillir ceux qui se présentaient au parc. Tu détestais lorsque les gens n’étaient pas eux-mêmes. À quoi bon être heureux dans ce cas-là ? Ça t’énervais et ça t’intriguait à la fois. T’avais envie de savoir pourquoi certains le faisait. Cependant, dans le cas présent, c’était beaucoup trop flagrant. Tu voulais l’aider cette fille, lui faire réaliser que c’était pas la bonne méthode pour être bien sur ce petit bout de terre. Faut faire ce qu’on aime.

VIOLET ♠ C’est bon, t’es pas obligée de jouer à ce petit jeu faux avec moi. C’est inutile, reste-toi-même, tu vas voir, c’est génial. Eh pis lécher le cul t’aidera pas plus à avoir plus d’argent, enfin ça dépend de la vocation que tu veux. Y’en a des parfaites pour ça.

Elle te regarde, ébahie et les yeux ronds. Bingo ! Tu avais visée juste. Un sourire en coin, tu entras dans le parc en regardant ce qui t’entourais. Tu avais souvent tendance à provoquer cet effet sur les gens. Un jour, tu devrais apprendre à avoir plus de tact, parce que t’étais un peu trop directe parfois. Cette fille, elle n’avait pas à subir ce discours, tu le regrettais, vraiment beaucoup même, mais c’était à elle de ne pas te déranger, non ? C’était pas une raison, Vivi et tu le sais ! Oh que oui. Tu allais devoir apprendre à penser d’avantage avant d’agir et surtouuuuut avant de parler. Peut-être avais-tu réussis à lui ouvrir les yeux ? Tu l’espérais en tout cas ! Au bout de quelques secondes, tu ressentis une vague de froid qui venait tout droit de ton bracelet. C’était quoi cette connerie ? Tu t’arrêtas près d’un banc en observant les alentours en te repassant en tête ce que la demoiselle que tu avais sans doute traumatisée t’avais dit. Le bracelet te conduirait à ton binôme. Celui que tu devrais te coltiner tout le restant de la journée. Et si tu le trouvais pas ? Bah, tu lirais en paix ! En fait, une partie de toi avait envie de s’amuser. Fallait en profiter, non ? Faudrait que tu oublies ce mauvais début de journée que tu avais eu. T’étais curieuse de voir son visage. Ah, la curiosité et toi, une grande histoire d’amour depuis tant de siècles déjà. Tu restas là, quelques instants en fixant tout le monde de tes yeux bleutés sans que la sensation à ton poignet ne change. Et ben ! Tu en venais à te demander si tout ceci n’était pas une blague. Dans un bâillement d’ennui, tu te levas d’un bond en enfouissant ton livre dans la poche de ton long manteau noir. Tu te mis à courir en rigolant comme une gamine, jusqu’à ce que ta silhouette change complètement pour devenir celle d’une chauve-souris qui prend son envol.

On disait que c’était impossible de sortir d’ici avant 19 heures ? C’est ce qu’on allait voir ! Briser des règles, tout dépend lesquelles, était si libérateur. Tu fends l’air de ta silhouette animale. Tu t’approches graduellement d’une extrémité du parc, d’ici 10-15 minutes tu y serais sans doute. Tu regardes devant toi lorsqu’une sensation de chaleur de traverse. Et si t’étais pas loin de ton partenaire ? Pourtant, il n’y avait personne devant toi… Tu allais rebrousser de chemin au moment où deux petits bras jaunes se tendent dans ta direction, manquant de très peu de t’attraper. Tu regardes en bas pour voir un ourson en peluche jaunâtre te poursuivre en essayant de mettre la main sur toi. Si tu avais pu, tu aurais souris, ce petit sourire en coin dont tu avais le secret. Sauf que physiquement, c’était impossible en ce moment. T’aurais eu l’air de faire une grimace digne d’une bestiole possédée. Tu accélères la cadence en te demandant si l’ourson réussirait à te suivre. Ah, il semblait bien que… Ton élan se stoppe brusquement et tu bats des ailes dans le vide. Merde, il t’a eu ! Tu reprends aussitôt forme humaine et tu t’écrases sur le sol, ce qui a pour effet de déstabiliser l’ourson et de le renverser. Tu éclates de rire avant de te retourner. Cette partie de « chasse » t’avait amusée.

VIOLET ♠ C’est qu’elle est pas mauvaise à la chasse, la petite bête !

Tu te redresses en position assise en passant une main dans tes cheveux afin de les enlever de ta figure, haletante. Tu soufflas quelques fois afin de reprendre ton souffle. Tu glisses ensuite ta main dans la poche de ton manteau pour aller y chercher un paquet de… Bouillie de clope ?! Oh merde, merde, merde, merde ! Tu le sors aussitôt de sa cachette pour l’ouvrir et en sortir une qui se défit dans ta main. Génial. Tu regardes l’ourson en soupirant. Bon, t’allais devoir aller t’en acheter d’autres faut croire… Tes Marlboro… Tes prunelles céruléennes se reposèrent sur la peluche juste devant toi.

VIOLET ♠ Ah c’est malin ! Tu viens de me faire démolir mes clopes, petit dude ! Merci !

Ton regard se leva vers le jeune homme qui se tenait près de vous deux, la cigarette au bec. Tu déglutis en t’imaginant la sensation de la fumée qui entre dans ta bouche et que s’infiltre dans tes poumons pour ensuite la ramener à tes lèvres afin qu’elle s’en échappe. Ouais, t’étais en manque de nicotine. Néanmoins, ça te passerait, tu l’espérais. Il le faut en tout cas. T’espérais qu’il ne t’en propose pas une, parce que tu détestais être prise en pitié. Tu pourrais t’arranger toute seule, c’est ce que tu faisais de mieux en tout cas, non ? Pour quelqu’un dans la même situation que toi, tu l’aurais fait, mais quand c’était toi, c’était complètement différent. Tu le détaillas quelques secondes en te rendant compte qu’il ne semblait pas très accueillant. Il était peut-être ici coincé ici comme toi jusqu’à 19 heures… La chaleur qui t’envahit ne cesse d’être présente, un peu trop à ton goût. Tu descends ton regard vers son poignet. Un bracelet ! Pareil à celui qui orne ton bras.

VIOLET ♠ Ouais, bah, je crois qu’on est pris dans cette merde ensembles aujourd’hui, hein.

Tu lui désignes ton bracelet avant te de relever sur te relever sur tes Doc Martens. Tu croises tes bras en le regardant en silence. Mouais… Ça s’annonçait très bien ! On s’entend que t’étais ironique sur ce coup-là. Mais quelle journée ! T’espérais juste qu’il ne soit pas lourd. Genre, vraiment. Ce serait embêtant et chiant de te le coltiner. Toute. La. Putain. De. Journée. Tu tournas sur toi-même afin de regarder tout ce qui vous entourait, les attractions et tous ces gens. Hm. Tu t’arrêtes face à lui en glissant à nouveau tes mains dans tes poches.

VIOLET ♠ Fais pas cette tête, j’ai pas demandé à être là plus que toi. À la base, j’étais ici pour lire.

Ouais bon, pour la délicatesse on repassera, hein. Le problème, c’est que tu te méfiais et ton moyen de te protéger ? Être directe comme mille, le sarcasme et l’ironie. C’était pas le meilleur moyen, mais que veux-tu, c’est comme ça que tu fonctionnes, Violet. Pauvre lui d’être tombé sur toi. C’est exactement ce que tu te dis.
(c) AMIANTE





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Re: » straight out your nightmares ✖ Estheryann | Jeu 26 Nov 2015, 21:56


Ryann & Violet

Straight out your nightmares

Une délicate fumée s’échappe de tes lèvres entrouvertes. Ton regard argenté observes ton affilié qui a l’air de s’éclater un max avec la bêbête qu’il a entre les pattes. Il vaudrait mieux qu’il abrège ses souffrances ou alors tu t’en occuperas. Même si tu sais que ta peluche de compagnie n’osera jamais faire de mal à une mouche. Dans ce cas précis, il n’a pas le temps de montrer son innocence et de relâcher le rat à ailes, ce dernier l’écrase de tout son poids en un battement de cils. Tu cesses tout mouvement  lorsque tu réalises qu’il aurait vraiment fallut tuer cette sale bête qui se révélait être en réalité une jeune femme qui renverse ton affilié. Tu tournes la tête pour suivre ce dernier du regard, le regardant rouler sur l’herbe jusqu’à s’arrêter à la base d’un arbre. Tu ne le quittes plus des yeux jusqu’à ce qu’il bouge légèrement, te prouvant qu’il va bien. Tu retiens un soupire de soulagement. Tu es le seul et l’unique à avoir le droit de martyriser la peluche sur pattes. Tu ne perds pas ton temps à aller vérifier qu’il ne s’est pas fait mal. Tu sais qu’il va bien. Dans le cas contraire, ta réaction aurait été différente.

Ta clope entre tes doigts tatoués,  un éclat de rire résonnant dans tes oreilles percées, tes prunelles argentées arborent un air blasé face à la jeune fille qui semble plus qu’amusée. Ses remarques sans aucun intérêt à ton goût font offices de fond sonore tandis que tu la détailles du regard. Tes yeux derrière tes lunettes noires ne la quittes plus quand tu aperçois le bracelet qui règne à son poignet. Une copie conforme à celui que tu arbores. Immobile, tu retiens une grimace. Elle est trop bruyante. Ses mèches dorées glissent sur ses mains le temps qu’elle découvre son visage.  Le rythme de sa respiration t’arrache une mimique inexpressive. Si même ton affilié réussit à la fatiguer aussi vite, elle a quelques soucis de santé à régler. Tu remarques que ses iris ont l’air incroyablement scintillant. Tu devines rapidement à quoi cela est du. Du noir. Du noir. Encore du noir. Tu as l’impression que les seules touchent de couleur qu’elles arborent sont ces deux cratères saphirs qui lui servent de globes oculaires. Tu es mal placé pour parler. Arborant un dégradé de gris qui va du foncé de ton pantalon en passant par le medium de ton col V jusqu’au clair de ton écharpe pour finir avec tes lunettes au cadre argenté, tu n’as pas vraiment de mot à dire.

De toutes les émotions que tu aurais pu ressentir durant ce laps de temps, la première est la désolation, lorsque tu vois l’état du paquet de cigarettes. Tu coinces la tienne entre tes lèvres pendant quelques secondes le temps d’en tirer une bouffée. L’idée de lui en proposer une te traverse à peine l’esprit. Pas moyen. Elle avait qu’à faire gaffe. Son regard se pose enfin sur toi comme si elle réalise à peine ta présence. Tes sens de basilic l’entendent déglutir et tes lèvres s’étirent en un sourire insensible à son évidente détresse face au manque de nicotine. C’est con de pas avoir de paquet de rechange ni de partenaire sympa, hein ? Tu vas porter plainte. Ils ne t’ont pas attribué une partenaire mais un moulin à parole. Tu détestes ça. Ce bruit, ce grésillement dans tes oreilles. Ce n’est pas contre elle, mais tu n’aimes pas ça en général. Pas de la part de personnes que tu ne connais pas. C’est différent avec tes patients.  Elle avait néanmoins raison sur un point : vous étiez coincés ensemble pour le reste de l’après-midi. Ô joie. Tu aurais dû penser à prendre des bouchons d’oreilles ou des écouteurs ou peu importe.

RYANN ✖  A défaut d’être silencieuse, tu es néanmoins perspicace.

Elle est à présent debout devant toi, les bras croisés, le regard presque dur. Ton attention la quitte pour se reporter au livre sur le gazon. Abandonné après sa chute. Tu passes le bout de tes baskets sous le livre avant de lever légèrement ton pied vers le haut. D’un mouvement particulièrement bien calculé et agile, tu lèves le livre en l’air, assez haut pour qu’il arrive au niveau de tes bras. Tu le rattrapes avec facilité, conscient que tout ça n’est que pour ne pas avoir à te baisser.  Tu le prends entre tes doigts, tes yeux parcourant les mots imprimés sur la couverture. Le Parfum. Ce truc s’intéresse à ce genre de livre ? Tu en es presque surpris. Un best-seller. Un tueur en série.  Une ambiance pesante. Le genre de bouquin que tu apprécies. Nouvelle bouffée. La fumée pénètre ton corps pour noircir encore plus tes poumons, te remplissant d’un calme apaisant. Pendant quelques minutes, sa voix ne se fait plus entendre. Tu t’apprêtes à lui rendre son livre, commençant peu à peu à cerner le genre de personne qui se tient face à toi. C’est ton métier. Il faudrait juste que ce silence dure encore quelque peu et tout sera parfait.

Tu espères un peu trop, Ryann. Cette fois en revanche, le ton quelle emploie te fait quasiment grincer des dents. Le sarcasme, c’est ton truc à toi. Il te semble qu’elle n’avait pas encore compris à qui elle avait affaire. Tu comptes rapidement le lui faire comprendre. L’indifférence qui te caractérise, tu écrases ta cigarette sur le livre. Ta main libre rejoint la poche arrière de ton jean pour récupérer le briquet. Nouvelle flamme. Frôlement des feuilles. Tu t’accordes quelques secondes le temps que le livre prenne le feu avant de ranger le briquet. Les flammes se reflètent dans les verres de tes lunettes tandis qu’elles s’approchent dangereusement de tes doigts. Tu ne lâches la masse de papier carbonisé que lorsque la chaleur des flammes se fait sentir à travers le cuir de tes gants. Tes prunelles se posent par la suite sur la blonde avec un sourire à peine perceptible qui donnait un avant goût de ce qui allait l’attendre si elle ne se tenait pas à carreaux. Franchement, tu n’hésiterais pas à faire en sorte qu’elle finisse de la même façon que le bouquin si elle continue à te taper sur les nerfs. Une innocence calculée étire tes lèvres avant que ta voix ne se fasse entendre à nouveau.  Tu es bien silencieux, mais personne ne prévoie des meurtres à haute voix.

RYANN ✖  C’est ce livre là que tu comptais lire? C’est con, c’était un bon livre. Faudra repasser pour la lecture.  

Ton sourire s’élargit avant que tu ne passes près d’elle. Tu siffles Herpès pour lui ordonner de te suivre. Tu as trouvé ta partenaire, tu es curieux de connaître ces activités qu’ils ont organisées. Le seul problème c’est que tu dois te taper la blondasse pendant tout le reste de l’après-midi. Tu ne peux pas t’en débarrasser sinon tu n’auras pas accès aux activités. En d’autres termes, tu ne peux pas la laisser planter là bas. Tu t’arrêtes à contre cœur avant de te tourner vers elle, l’air aussi vide qu’un mort.

RYANN ✖  Tu bouges ou ça se passe comment? En revanche, fait moi une faveur et ferme ta gueule pour le reste de la soirée, tu veux.  
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