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 Bad choices made our story || Nathomas

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Re: Bad choices made our story || Nathomas | Ven 01 Juil 2016, 22:47



Badchoices
Law;Nate ;


Un sarcasme qui te fait claquer la langue. Une onde d’irritation dont l’intensité reste faible mais présente te traverse. C’est dans un environnement qui met tout en œuvre pour te forcer à te mettre à genoux que tu gardes le menton levé et la lueur de fierté de tes iris. Des mots prononcés sur le ton de la confidence. C’est une voix raisonnable qui te dit d’oublier l’entrainement de toute une vie et de sauver ta peau. Mais il en demande un peu trop. Avec une assurance qui te fait craquer le cou l’air de lui montrer qu’il pouvait toujours rêver. C’est un type d’admiration qui te remplit lorsque tu ressens cette frustration qui te dit que tu as envie de lui mettre ton poing dans la gueule. C’est cette capacité à te pousser à bout pour te faire péter un câble en te donnant l’impression que tu n’as plus le choix. Plus le temps. Que tu n’es plus en position de marchander. Le genre de convictions qu’on t’a appris à écraser. Les bras croisés sur la poitrine, tu poses la semelle rouge de tes escarpins sur le bord de la table avant de la pousser avec force. Tu sens ta chaise glisser sur le sol jusqu’à ce qu’elle s’arrête lorsqu’elle touche le mur.

▬ Ne bouge pas.

Une lumière dorée envahie tes iris lorsque tu utilises ton pouvoir pour lui ordonne de ne pas bouger. Juste histoire de lui faire réaliser que si tu avais voulu te sauver, tu l’aurais fait depuis longtemps.. Une secousse. Légère. Tu réfléchis à peine avant de quitter ta position assise afin de te mettre debout sur la chaise. Tes doigts fins s’enroulent autour des fils de la caméra branchée que tu as remarquée au moment même où tu as pénétré la pièce. Et tu tires dessus. Juste pour couper le son. Tu redescends calmement pour aller rejoindre la porte que tu ouvres pour te retrouver face à une espèce de gorille qui lève un sourcil en voyant ta bouille. Un sourire d’ange. Un coup dans la poignet pour la briser. Puis tu redisparais en refermant la porte qui ne peut dorénavant que s’ouvrir par l’intérieur. Reflexe de bloquer la porte avec la chaise au moment même où tu entends du bruit qui signifie sans aucun doute que tu as fais réagir le reste de l’équipe de police qui n’a servit à rien à pars te fatiguer et accessoirement t’ennuyer. Mais tu as calculé le coup. Le temps qu’ils réalisent ce qui n’allait plus avec la caméra tu avais déjà fini ce que tu avais à faire. Tout est question de rapidité. Tout le temps.

▬ Abracadabra réveille-toi.

Sourire enfantin lorsque tu claques des doigts devant ses yeux pour annuler ton emprise sur son esprit. Emprise qui se serait évaporée après peu de temps compte tenu de tes capacités de l’époque. Tu te poses sur la table avant de te mettre face à lui. Une enfant qui marchande pour avoir ce qu’elle veut. Enfant qui a bloqué la porte et bousillé la caméra mais qui sait ce qu’elle fait. Tu es sincèrement désolée. Mais tu ne fais que reproduire ce qu’on t’a appris durant des années. C’est l’idée incrustée dans ton esprit qui te fait croire que tout ce que tu fais là est normal. Alors tu ne fais que suivre ce que l’on t’a appris sans chercher d’avantage à réfléchir parce que tu sais où cela mène : à la morgue. Tout comme la pitié. Voilà où cela vous a ainsi mené. Tu aurais dû le tuer au moment même où il t’avait arrêté. Tu n’aurais pas dû hésiter. Tu aurais dû suivre les règles. Tu aurais dû. Mais tu ne l’as pas fais. Alors tu assumes. Et tu tentes de trouver un nouveau geste à faire sur l’échiquier pour ne pas perdre toute la partie qu’est ta vie.

▬ Désolée pour les dégâts mais il fallait que j’évite qu’on soit interrompu et t’allais pas me faire confiance. Donc, je disais, à moins que tu ne veuilles me retrouver tailladée en morceaux demain matin à la première heure et que tu souhaites que ta fille se retrouve orpheline, il est hors de question que je te dise pour qui je travaille. Mon identité n’est donc pas à marchander.

Une vague de sérieux te submerge face à la gravité de la situation. Tu te mords la lèvre comme si ce qui va suivre est dur à annoncer. Mais c’est du donnant-donnant. Ca l’a toujours été. Il faut juste toujours veiller à avoir les meilleures cartes en main et c’est ce que tu fais toujours. Parce que tu connais les risques. Parce que tu adores les prendre. Parce que tu les vois venir à l’avance. Tu avais trébuché, il t’avait rattrapé. Devant le club, ta main s’était posée sur son manteau pour s’y accrocher. Ca avait semblé être un geste simple. Innocent. Une bonne action de la part d’un criminel pour aider son prochain. Mais elle allait lui coûter plus que cela.

▬ J’ai collé une puce à Svakhin. Je te donne ses coordonnées géographiques à condition qu’on le coffre tous les deux. Personne d’autre.  Et qu’après tu me laisses me tirer. Ca te donne l’occasion de faire tes preuves et d’attraper l’un des hommes les plus recherchés. Quant à moi, je me tire après sans aucun autre compte à rendre ni aucun dossier chez les flics.

Nouveau deal. Tu veilles quand même à être juste dans tes propos. C’était une bonne affaire dans les intérêts de chacun. Mais tu n’aimes pas les autres flics et tu n’allais pas faire l’effort de les supporter encore.  C’était soit tout soit rien. Tu te penches légèrement en avant le temps de murmurer des mots que tu aurais pu prononcer au moment même où tu as pénétré la salle. Mais ça aurait tout gâché trop vite et tu n’aurais pas eu l’occasion d’étudier le genre de personne qui se tient face à toi.

▬ Dans le cas contraire, je ne parlerai plus qu’en présence de mon avocat. J’imagine que tu as besoin d’en parler à ton supérieur?

Sur le ton de la confidence mais avec une touche de sarcasme histoire de lui rappeler sa position dans la hiérarchie. C’est lui qui l’avait cherché. Tu as beau l’apprécié et le trouver plutôt attirant comparé au reste des agents de police, ton mépris pour eux n’en reste pas moins visible. Il allait te falloir une réponse. Les bruits à l’extérieur font que tu clignes des yeux pour regarder autre chose que ses iris qui te semblent refléter bien plus que ce que tu ne vas te limiter à savoir les prochaines années. C’est l’agitation qui vient de l’extérieur qui t’alerte du fait que les renforts ne vont pas tarder à répliquer. Tu as débranché la caméra, empêcher les agents de rentrer, les plus dramatiques considéreraient cela comme une prise en otage. Les principaux concernés savent que ce n’est qu’une mesure de sécurité. Mais ça ne durera plus très longtemps. Tu croises les jambes, hausse un sourcil et sourit avec l’air le plus provoquant et amusé que tu peux te permettre. Puis t’échanges les cartes.

▬ Tic-tac!

Code - Kuru
Staffien

Fiche de personnage
Capacités & Armes:
Relations & Commentaires:




Thomas-C. Law Phoenix
Thomas-C. Law Phoenix
Staffien
Coeurs : 48 Messages : 157
Couleurs : Law (#003366) & Alpha (#6E0B14)
J'ai traversé le portail depuis le : 13/10/2015 et on me connaît sous le nom de : Kenza ❀ (T.Brownie) Mon nom est : Thomas Conner Law Phoenix. Actuellement je suis : Célibataire et hétéro. Il paraît que je ressemble à : Cain (Starfighters) & Hibari Kyouya (KHR) & Ian Somerhalder (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : My lovely bitch (sign)
Re: Bad choices made our story || Nathomas | Mer 31 Aoû 2016, 17:46


BAD CHOICES MADE OUR STORY ✖ Flashback
PV ✖ Nathanaël & Thomas


« She was walking around,
with a loaded shotgun
Ready to fire me at hot one,
And it went bang, bang bang,
straight through my heart. »


On pourrait dire qu’il avait été imprudent en l’asticotant de la sorte sans connaître véritablement l’ampleur de ses capacités, mais ce ne serait pas forcément le qualificatif le mieux adapté ; téméraire semblait déjà mieux convenir. Car il l’avait attendu cette réponse, il n’était pas bête au point de s’être persuadé que si peu allait suffire à lui faire changer d’avis et tout avouer –il en avait vu d’autres, il s’y connaissait mieux qu’il ne le laissait paraître.
Pourtant ce fut malgré tout un vif éclat de surprise et d’inquiétude furtive qui brilla au coin de son regard quand elle recula sa chaise d’un mouvement de la jambe et que le regard de la fatale face à lui se mit à luire d’une étrange lumière dorée.

▬ Ne bouge pas.

Il se trouva alors  comme sous le charme, incapable de faire autre chose que ce qu’elle lui avait demandé. Hypnotisé. Et ça emmerdait profondément la partie encore lucide de son cerveau car il n’avait pas vraiment prévu la chose. Tant pis, il savait improviser sur le tas au pire. Silencieusement, il l’observa se lever, trafiquer la caméra de surveillance de la pièce et en bloquer l’issue, mais les informations peinèrent à s’imprimer dans sa tête, et deviner ce qu’elle était en train de fabriquer lui était plus compliqué qu’à l’accoutumée. Ce fut finalement sa voix –grave, suave, assez envoûtante en vérité– qui le ramena à lui avec une espèce de nonchalance qui lui tira un rictus aussi amusé que frustré.

▬ Abracadabra réveille-toi.

▬ Tu s’rais pas la frangine maléfique de la fée Clochette toi des fois ? lança-t-il entre ses dents sur un ton allègrement sarcastique visant à dissimuler un peu son trouble.

Elle aurait pu tous les diriger comme de gentils petits pantins si elle l’avait bien voulu. Thomas chassa bien vite cette pensée de son esprit pour stopper le mauvais frisson doucereux qui lui remontait le long de la colonne vertébrale, mais garda bien en tête qu’elle était dangereuse, et qu’il fallait faire attention –c’était con, il n’avait jamais vraiment été réputé pour ça, faire attention.
Elle prit place sur la table en face de lui, et commença à lui exposer ses termes sur un air sérieux qui arracha à tous les coups le même genre de mine au policier.

▬ J’ai collé une puce à Svakhin. Je te donne ses coordonnées géographiques à condition qu’on le coffre tous les deux. Personne d’autre. Et qu’après tu me laisses me tirer. Ca te donne l’occasion de faire tes preuves et d’attraper l’un des hommes les plus recherchés. Quant à moi, je me tire après sans aucun autre compte à rendre ni aucun dossier chez les flics –Thomas ne pipa pas un mot, pesant le pour et le contre, alors qu’elle se pencha légèrement vers lui en empruntant le ton de la confidence ; et de l’ironie évidement– Dans le cas contraire, je ne parlerai plus qu’en présence de mon avocat. J’imagine que tu as besoin d’en parler à ton supérieur ?

Quelques secondes s’égrenèrent –il n’aurait su dire combien– et ce fut une lueur d’intérêt vivace qui éclaira les pupilles sombre du Phoenix. Dieu que ça lui plaisait comme proposition. Il était loin d’être comme la plupart de ses collègues qui se pliaient bêtement aux règles sans y réfléchir plus que ça –il les avait toujours détesté ces règles, et nombreuses étaient les fois où il aurait souhaité pouvoir faire les chose à l’amiable, à sa façon, sa protocole à suivre ni loi stupide à respecter –à se demander parfois pourquoi il avait choisi ce métier ; le salaire fixe sans doute.
L’agitation à l’extérieur se fit plus bruyante, et elle s’agita à son tour –regard furtif, croisement de jambes et sourire provoquant ; elle lui ressemblait quand elle esquissait ce sourire qu’il dessinait lui-même si souvent.

▬ Tic-tac ! –et ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.

Thomas éclata de rire en basculant légèrement la tête en arrière et se redressa d’un mouvement brusque en appuyant ses mains sur la table, de parts et d’autres de son corps, et baissa le visage vers elle si bien que leurs nez respectifs étaient à deux doigts de se toucher. Il avait le visage éclairé de cet amusement presque enfantin et de cet intérêt un peu fou qui ne cessait de lui fair pétiller l’estomac –s’il se faisait souvent chier dans ce commissariat, ce soir là, il s’éclatait tout bonnement.

▬ Tu ne pouvais pas me proposer de meilleur plan, Nathanaël, il murmura sur le même genre de ton qu’elle avait employé un peu plus tôt. Je marche. À condition qu’on puisse se faire parfaitement confiance toi et moi. Pas besoin de te dire ce qui est en jeu dans le cas contraire j’imagine…

Elle était forte, c’était indéniable. Mais il n’était pas en reste non plus, et avait probablement une légère longueur d’avance sur elle puisqu’il ne lui avait pas révélé le moindre de ses pouvoirs.
Thomas se redressa, lui offrit galamment une main pour l’aider à descendre de la table sa froisser plus qu’elle ne l’était sa jolie robe, et traversa la pièce sans lui lâcher la main pour ouvrir la porte. Le premier visage qu’il croisa du regard fut celui de son supérieur qui, à la vue de son large sourire, se détendit presque aussitôt –pas trop non plus ceci dit.

▬ Pas besoin de tout faire péter chef, fit-il en levant sa main libre en l’air comme pour assurer à tout le monde que la situation était sous contrôle– Il me semble que Gwen et moi avons su trouver un arrangement qui convient à tout le monde ! D'ailleurs vous pouvez rappeler Eastwood avant qu'il se fasse une entorse en allumant l'ordinateur trop vite !

Le lieutenant-chef fronça les sourcils, soucieux de ce qui pouvait se tramer dans la tête de son apprenti –parce qu’il le savait que Law n’était pas le plus régulier des agents de police– et le Phoenix dû redoubler d’effort pour lui faire passer le message tacitement ; « faites-moi confiance bordel, c’est la meilleure solution ».
Heureusement pour lui, le lieutenant-chef l’aimait bien, et lui faisait confiance.

▬ Si vous vous foirez vous pourrez pointer en prison pour l’une et au chômage pour l’autre, Phoenix, c’est clair ? gronda-t-il en indiquant à ses hommes de se retirer.

▬ On ne se foirera pas, vous le savez bien.

▬ Vous avez tout intérêt.

Son sourire redoubla d’assurance et d’insolence alors que le supérieur s’éloignant tout en grommelant, et il baissa le regard vers sa désormais partenaire.

▬ Alors, camarade, c’est quoi le plan maintenant ?

Il en faisait trop, probablement, mais faire dans le théâtral, ça avait toujours été son truc.
Et puis il avait dans l’idée que ça ne la dérangerait pas outre-mesure.
Téméraire, on disait.
(C) MISS AMAZING.




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Re: Bad choices made our story || Nathomas | Ven 28 Oct 2016, 15:28



Badchoices
Law;Nate ;

Une soudaine prise de confiance de sa part. Une lueur qui fait que ta seule relation est de cligner des yeux avec cette nouvelle sensation d’avoir entamé une nouvelle partie avec l’adversaire qui allait bientôt devenir ton préféré. Réflexe de se pencher en arrière lorsque l’espace privé est envahi, tellement près que chaque détail de ses iris sombres s’incruste dans ton esprit comme pour sceller un accord que vous aviez établi entre l’ange et le démon, les deux rivaux de deux camps opposés. Un accord vocal inutile, car tu sais qu’il ne s’agit pas d’un refus. Car tu sais que c’est aussi nouveau pour toi que pour lui. Alors un sourire satisfait étire tes lèvres tandis que les murmures te rappellent néanmoins à qui tu as affaire : il sait déjà plus qu’il ne devrait. Arrêt de la respiration pendant quelques secondes durant lesquelles il ne se redresse toujours pas pour garder en toi l’envie d’abandonner la partie qui s’allume. Mais c’est trop tentant. Alors tu acceptes sa main avant de te laisser glisser jusqu’au sol. Coopérer avec la police est tout simplement la chose la plus ridicule imaginée. Mais tu avais déconné en lui donnant ton vrai prénom à la base, tu ne te serais jamais doutée qu’un gars avec une aussi belle gueule pourrait être intelligent aussi. Tu es l’une des exceptions de ce côté-là mais visiblement, lui aussi. Peut-être que tu aurais pu avouer que vous vous ressembliez, mais ton dédain pour la police ne te le permet pas.

Le sourire anciennement franc devient d’une hypocrisie évidente lorsque tu te retrouves à nouveau face au vieux moustachu inutile. Tu laisses Law s’en occuper, préférant regarder les agents pointant des armes à feu sur toi comme si tu n’étais qu’un bout de viande. Tu roules des yeux, te concentrant à nouveau sur la discussion avec le lieutenant en chef. Tes doigts se crispent sur ceux de Law lorsqu’il fait en sorte de bien accentuer ton prénom comme dans un moyen silencieux de te rappeler que le trahir serait une très mauvaise idée. Impatience, manque de temps, Svakhin pouvait s’évaporer en trois minutes et les deux hommes font la conversation. Tentation ; envie d’hypnotiser celui qui n’est pas convaincu pour que la question soit rapidement réglée mais bizarrement, la main de Law dans la tienne a l’effet d’un calmant : tu sais que ça ne réglerait absolument rien. Et quelque chose en toi te dit de rester à ta place et de lui faire confiance. Alors c’est ce que tu fais, et c’est avec un sourire au coin des lèvres que tu le vois s’écraser avant de s’éloigner. Un de moins, il n’en restait plus que quelques uns. Tu le regardes disparaître et te dis que cet homme est probablement le pire des enfoirés que tu n’ais encore jamais croisé. Parce qu’il va y en avoir, des enfoirés. Tu le regardes, jusqu’à ce qu’un mot prononcé par ton « camarade » te fasse grincer des dents. Tu détestes ce surnom débile.

En général, celui qui t’appelle comme ça et qui fait partie du bon camp, c'est-à-dire du tiens, se prend un regard noir qui lui conseille rapidement de s’écraser. Néanmoins, tu te contentes d’offrir un sourire lumineux et empli de sarcasme à Law avant de lâcher sa main sans réelle délicatesse pour passer devant lui en faisant bien attention à lui lancer un regard provocateur pour lui rappeler que vous n’avez jamais joué et que vous n’allez jamais jouer dans la même cours.

▬ Ne m’appelle pas camarade.

Tes doigts s’enfoncent dans la masse de cheveux blonds pour les attacher en hauteur tout en t’approchant des quelques agents qui te détaillent de la tête au pied comme si tu étais un monstre de foire devant être mis en cage. Tu n’es encore qu’un simple agent de terrain au même titre que les autres, au sein de l’Organisation pour laquelle tu travailles. Mais la capacité à organiser, commander et donner des ordres que tu as su développer au fur et à mesure –héritage paternel- t’a souvent été plus qu’utile pour t’affirmer en tant qu’agent hors paire. Alors ce n’est certainement pas la bonne dose de testostérone devant toi qui va te faire reculer d’un pas. Au contraire.

▬ Primo, il faut que je récupère mes affaires. Toutes mes affaires. Plus vite je les aurais, plus vite on pourra commencer. Secondo, il me faut aussi deux oreillettes et un ordinateur. Rien. Y a un problème ou va falloir que je vous hypnotise pour que vous bougiez vos culs de poulets frits ?

Haussement de sourcil, compte à rebours qui commence. Dès que tu récupères ton smartphone, tu le connectes à l’oreillette que tu mets avant de passer la seconde à Law en le regardant l’air de dire que c’est une preuve que tu ne comptes pas le berner. S’il avait bien raison sur un point, c’était qu’il fallait vous faire confiance. Tu allumes l’ordinateur, tes doigts pianotant sur le clavier à une vitesse inquiétante. Passer à travers les pare-feux, mettre en place un système de sécurité pour ne pas que le logiciel de la police garde en mémoire tes clés de sécurité, pénétrer ton système personnel basé chez toi, mettre la dizaine de mots de passes plus compliqués les uns que les autres que toi seule connait pour enfin pouvoir accéder à ta base de donnée et à l’intelligence artificielle. Dès que tu y arrives -en un temps record de trois minutes-, tu fais signe aux individus autour de toi de ne pas prononcer un mot avant toi. Tu as programmé Electra pour qu’elle ne réagisse qu’à ta voix, à la première connexion depuis une localisation inconnue. Si l’un d’entre eux parle avant toi, elle détruira les fichiers les plus importants qui pourraient te nuire. Des systèmes de sécurité que tu as mis du temps à créer mais qui en valent la peine.

▬ Salut Electra. Passe en mode public.

A ta voix qui envahie la pièce, l’intelligence artificielle comprend que vous n’êtes pas seules et qu’il faut éviter de dire une connerie. Mais au son de tes cordes vocales, tu vois tous les pare-feux de l’intelligence artificielle disparaître, à ton plus grand soulagement. Dur dur d’être douée. Tu adresses un sourire confiant à ton partenaire pour la soirée, lui affirmant mentalement que tout se déroule bien pour l’instant.

▬ Bonsoir.
▬ Est-ce que tu reçois toujours les données GPS de la cible ?
▬ Oui.
▬ Bien, transfert les sur mon portable s’il y a un quelconque changement, tu me préviens, je reste en ligne.

Tu attends sa confirmation avant d’afficher un plan satellite de Chloris sur l’ordinateur portable qui affiche un gros point rouge qui avance dans la ville : Svakhin est en mouvement. L’image se synchronise avec ton portable qui affiche la même et tu sais que tout est bon, Electra gère toujours tout à la perfection. Tu ne relèves pas les yeux de ton portable pour répondre aux regards surpris des personnes qui t’entourent ; tu n’as pas le temps d’expliquer que tu adores la technologie et qu’Electra est un programme volé à des ingénieurs à présent morts, ce serait te mettre dans des embrouilles pour rien. Tu ne t’adresses d’ailleurs à aucun d’entres eux, parce que tu ne leurs fais tout simplement pas confiance. C’est seulement Law qui a droit à ton regard scintillant qui montre toute l’adrénaline qui commence à se faire ressentir à travers un calme trop parfait.

▬ Le plan, c’est qu’on le retrouve, et qu’on l’arrête. Personne ne peut nous accompagner, c’est trop dangereux et on se ferait repérer. Svakhin continue vers l’Est où il a une maison qui sera sûrement placée sous haute sécurité après les événements de la soirée, Electra nous enverra les plans une fois qu’elle les aura téléchargés.

Tout en parlant, tu sors de ton sac ridiculement petit un bon vieux jean noir troué de partout que tu montes le long de tes jambes après avoir retiré tes escarpins. Avec une agilité accrue, tu baisses la fermeture éclaire à l’arrière de ta robe avant de la retirer, enfilant un débardeur. Les lacets des Timberland s’attachent rapidement et tu te redresses avec un léger soupir sans aucune onde de mal aise. Un regard à l’assemblé l’air de leur demander d’arrêter de baver puis tu récupères tes affaires et l’ordinateur dont tu vas avoir besoin.

▬ Et je veux un Glock 19. Ou alors un Walther P99. Prévoit des munitions parce qu’on va clairement en avoir besoin. J’espère que tu tires mieux que tes coéquipiers sinon autant y aller les mains dans les poches.

Une réplique qui ne cache pas tes émotions, comme une sincérité et une franchise qui se reflètent dans des iris d’une clarté perturbante. Battement de cils, puis tu te diriges vers la sortie avec la même cadence que celle avec laquelle tu es rentrée : tranquille. Cependant, quelques détails diffèrent : tu n’as plus l’air d’une prostituée mais ta tenue montre la jeunesse de tes traits, et cette fois tu en ressort accompagné, et pas contre ton gré.

▬ Ah, et c'est toi qui conduit, bro.

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J'ai traversé le portail depuis le : 13/10/2015 et on me connaît sous le nom de : Kenza ❀ (T.Brownie) Mon nom est : Thomas Conner Law Phoenix. Actuellement je suis : Célibataire et hétéro. Il paraît que je ressemble à : Cain (Starfighters) & Hibari Kyouya (KHR) & Ian Somerhalder (IRL) et à ce propos, j'aimerais remercier : My lovely bitch (sign)
Re: Bad choices made our story || Nathomas | Sam 24 Juin 2017, 15:24


BAD CHOICES MADE OUR STORY ✖ Flashback
PV ✖ Nathanaël & Thomas


« She was walking around,
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straight through my heart. »

▬ Ne m’appelle pas camarade.

Sa voix s’était faite sèche, son regard provocant, et son geste abrupt alors qu’elle s’était défaite de la prise qu’il avait sur sa main. Thomas haussa un sourcil, surpris le temps d’une seconde, avant de se contenter de lâcher un ricanement de basse –elle était drôle avec ses mimiques et ses attitudes, tantôt charmantes, tantôt farouches.
Les bras croisés, et un sourire amusé au coin des lèvres, il observa la demoiselle dicter ses ordres aux officiers toujours présents dans le couloir. Il ne les aimait pas pour la plupart ; si certains étaient de braves types, droits dans leurs bottes et leurs principes, il y en avait beaucoup qui se sentaient presque supérieurs de part leur profession et en profitaient un peu à leur guise. Le lieutenant-chef devait souvent leur remonter les bretelles lorsqu’ils se montraient trop violents avec tel ou tel suspect pour ces raisons.
Thomas n’avait jamais aimé ceux qui se sentaient supérieurs aux autres.
Il n’y avait qu’une personne dans son coeur qui faisait exception à la règle ; et pour sûr, lorsqu’on aime Stelian –et son ego surdimensionné– il n’y a plus la place pour quelqu’un d’autre du genre.

Son regard s’obscurcit un instant alors que le visage de son jumeau lui traversa l’esprit, et c’est avec les sourcils froncés qu’il récupéra l’oreillette que Nate lui tendait. Il se força à chasser les fantômes et les regrets en clignant des yeux plusieurs fois, et se pencha sur l’ordinateur auquel elle venait de s’installer pour avoir autre chose sur quoi se concentrer.
On ne mélange pas vie professionnelle et vie privée –il avait déjà fait l’erreur une fois, et ça lui avait coûté presque tout.
Il se retint de siffler d’admiration devant la rapidité avec laquelle elle tapait sur le clavier lorsqu’elle leur intima à tous de garder le silence. Thomas ne comprenait pas pourquoi puisqu’il n’avait rien saisit de ce qu’elle avait pu fabriquer sur l’ordinateur, mais il obéit –il fallait se faire confiance, après tout.

▬ Salut Electra. Passe en mode public.

Thomas ouvrit des yeux ronds comme des soucoupes lorsque Nate tourna la tête vers lui, un sourire confiant au coin de la bouche.
Mais d’où est-ce qu’elle venait celle-là bon sang ?

▬ Bonsoir.
▬ Est-ce que tu reçois toujours les données GPS de la cible ?
▬ Oui.
▬ Bien, transfert les sur mon portable s’il y a un quelconque changement, tu me préviens, je reste en ligne.

Les mots lui manquèrent devant l’intelligence artificielle qui habitait subitement l’ordinateur du commissariat. Il n’avait jamais été du genre à y comprendre grand-chose en technologie, et son goût pour la chose se limitait un peu aux jeux vidéos de son enfance. Si on lui demandait de choisir, il préférait encore la mécanique.
Quelque part cela ne fit que la faire grimper dans son estime. Et dans sa liste de gens dangereux avec qui il ne fallait pas déconner, bien entendu.

▬ Le plan, c’est qu’on le retrouve, et qu’on l’arrête. Personne ne peut nous accompagner, c’est trop dangereux et on se ferait repérer. Svakhin continue vers l’Est où il a une maison qui sera sûrement placée sous haute sécurité après les événements de la soirée, Electra nous enverra les plans une fois qu’elle les aura téléchargés.

Les lèvres toujours scellées, Thomas la laissa continuer. Il ne releva même pas le fait qu’elle était en train de se déshabiller comme si de rien était en plein milieu du poste de police et devant une demi-douzaine de mecs un peu fébriles, tant il était paumé entre admiration, inquiétude et excitation.

▬ Et je veux un Glock 19. Ou alors un Walther P99. Prévoit des munitions parce qu’on va clairement en avoir besoin. J’espère que tu tires mieux que tes coéquipiers sinon autant y aller les mains dans les poches.

Thomas cligna des yeux en réalisant qu’elle s’adressait précisément à lui, et pas à l’assemblée. Il chassa son air perdu d’un battement de cil avant d’ajouter cyniquement :

▬ Ça sera tout ?

Apparemment pas tout à fait.

▬ Ah, et c'est toi qui conduit, bro.
▬ M’appelle pas bro, fit-il en fronçant les sourcils avec une mine boudeuse.

En lâchant un soupir à la fois amusé et contrarié, Thomas la laissa se diriger vers le parking tandis qu’il alla récupérer armes et munitions dans la salle d’armes du commissariat. Il balança tout négligemment dans un sac de sport pratique à transporter et chargea le tout sur les genoux de la demoiselle installée au siège passager de sa voiture personnelle –avait-elle fait exprès de choisir celle-là plutôt qu’une autre ?– quand il revint à ses côtés.

▬ Si tu trouves pas ton bonheur là-dedans j’veux bien être collé à la circulation pour le prochain mois, il lâcha nonchalamment en s’installer à la place conducteur.

Il baissa les yeux sur le téléphone de Nathanaël : le point rouge continuait de bouger, ainsi la cible était toujours en mouvement. Il fallait jouer de ruse, la prendre de vitesse. Peut-être aller directement chez lui à l’Est et attendre sagement son arrivée ?
Il tourna la clé, enclencha le moteur et sortit du parking pour s’engager sur la route.

▬ Dis-moi quoi faire, j’te suis. Profites-en, d’habitude je laisse rarement mes partenaires mener la danse, il ne pu s’empêcher d’ajouter d’un ton salace mais avec un ricanement d’enfant au fond de la gorge.

On ne pouvait jamais l’arrêter.
(C) MISS AMAZING.




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Bad choices made our story || Nathomas
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