Coeurs : 103 Messages : 224 Couleurs : seagreen J'ai traversé le portail depuis le : 23/12/2012 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. Mon nom est : William Matthew Harrington. Actuellement je suis : complètement fou d'elle (Judith) Il paraît que je ressemble à : Flippy from Happy Tree Friends & quelques oeuvres originales et à ce propos, j'aimerais remercier : moi-même (edit)
Re: { Madly in love — [Pv] Judith | Dim 15 Nov 2015, 12:33
Madly in love Matthew x Judith
"having someone wonder where you are when you don't come home at night is a very old human need. "
- Margaret Mead
Petit à petit, je me frayais un chemin vers son monde, dans lequel elle m'avait laissé entrer, par la petite fissure que j'avais faite petit à petit au cours de cette soirée. Je la sentais baisser sa garde, petit à petit, et même si aujourd'hui je n'en attendais pas plus de sa part, j'avais encore de l'espoir quant à l'issue de cette discussion.
« Et je trouve ça vraiment bizarre parce que je m'attendais pas à être aussi... proche de toi. » « Je sais. »
Je le savais, parce qu'avant Judith il y avait longtemps que je n'avais pas éprouvé autant d'intérêt pour une femme. J'avais encore un peu d'espoir de reprendre la situation en main mais visiblement Judith n'était pas de cet avis. Elle commença à s'emporter, je le sentais dans sa voix qui commençait à monter. Comment pouvais-je la blâmer de toute façon ? J'avais compris que c'était ma faute si elle menait un combat intérieur sous mes yeux, si elle s'efforçait d'agir de façon rationnelle et fidèle à elle-même sans rester bloquée sur une idée infondée. Est-ce que j'aurais pu en placer une au milieu du flot de paroles qu'elle déversait à mesure que les secondes s'écoulaient ? Si je l'avais vraiment voulu, on aurait pu se lancer dans une nouvelle confrontation ; sauf que j'etais fatigue de me battre avec elle. Ce n'était pas pour ça qu'elle avait attiré mon attention plus que personne d'autre depuis plusieurs années, ce n'était pas non plus pour ça que je m'étais lancé dans cette relation.
Et elle voulait des excuses, maintenant ? Des excuses pour quoi ? Pour m'être défendu quand elle a commencé à me prendre pour son punching ball ? Elle était gonflée cette nana, franchement.
J'ai pris sur moi pour ne pas lui répéter qu'elle avait beau me demander ce qu'elle voulait, je ne ferais rien si elle prenait ce ton avec moi. J'avais envie de lui rappeler que je n'étais pas son chien, mais j'étais trop fatigué pour me lancer dans une nouvelle dispute, et je sentais que ma tension artérielle risquait de chuter si je ne mettais pas un peu d'ordre dans mes nerfs. J'ai pris une grande inspiration et ai passé une main sur mon visage, en me frottant les yeux comme si ça allait m'aider à garder mon calme.
« J'osais penser que t'avais autant de respect pour moi que j'en ai pour toi. »Arrête de réflechir, tu sais où ça te mène à chaque fois.« Où est-ce que je veux en venir ? C'est toi qui me met au pied du mur mon ange, pas moi. »
J'ai détourné la tête pour regarder par la fenêtre. Depuis combien de temps on était là, à se prendre sur la tête alors que tout était supposé être simple ? En vérité, j'avais deux réponses à donner à « Dis le. » Que ce soit formulé comme un ordre ou comme une question revenait au même au final, j'avais cru comprendre ça au fur et à mesure de la conversation.
« Je ne vais pas m'excuser. »Ça, tu le sais déjà.
J'avais rencontré Judith il y a un peu plus d'un an. Aujourd'hui, je m'étais peut-être un peu éloigné de la raison première pour laquelle je l'avais enlevée ce soir-là. Quand j'y repense, bien des choses ont changé depuis ce jour-là, et depuis quelques temps j'avais peut-être ressenti une sorte de... lassitude entre nous. Pas dans le sens où on était déjà fatigués l'un de l'autre, plutôt dans celui où on avait arrêté de se rappeler pourquoi tout était si fort à une époque. À cette époque, j'avais cru percevoir une vulnérabilité qu'elle avait effacée à mesure qu'on en apprenait plus l'un sur l'autre. Aujourd'hui, elle me revenait en pleine figure et la seule chose que je pouvais penser était comment j'en étais arrivé à oublier à quel point elle était belle quand elle souriait ? J'ai baissé à nouveau les yeux vers elle, après une courte pause dont je ne m'étais même pas rendu compte.
« Je sais pas ce que tu attends de moi, mais je sais pourquoi je suis là, pourquoi j'ai viré cette putain de porte juste pour que tu entendes ce que j'ai à dire avant de te barrer, si c'est vraiment ce que tu veux. »
Je n'avais jamais eu la prétention de croire que les choses seraient faciles en me lançant dans cette relation. Je me suis de nouveau avancé vers elle et ait pris son menton entre les doigts pour la forcer à se tourner vers moi. J'avais arrêté d'essayer de trouver ce qu'elle voulait entendre. Ce n'était pas vraiment comme ça que les choses se faisaient, au début. On était juste deux gros égoïstes et ça marchait très bien. Là maintenant, c'était le moment de retourner à ce stade, et faire ce que je voulais, parce que bizarrement ça avait eu le mérite de la satisfaire aussi.
« Ce ne serait pas légitime de m'excuser. Je suis un sale égocentrique prétentieux, et c'est juste pour ça que t'es pas encore partie. » J'ai eu un petit sourire en baissant les yeux vers le sol, et j'ai finalement tourné à nouveau ma tête vers elle. T'as une excuse valable, Harrington ? J'ai laissé ma main glisser sur sa joue. « Je t'aime plus que je ne suis désolé. »
Le plus difficile avait été de le réaliser. J'avais peut etre eu besoin qu'elle me pousse dans mes retranchements pour enfin le dire à voix haute. Maintenant, c'était comme si ces trois petits mots pouvaient servir de justification à tout ce qui avait été dit ou fait ce soir. Je me suis penché vers elle, et enfoui mon visage dans le creux de son cou.
« Je t'aime plus que toutes les conneries que je peux te reprocher. »
J'ai laissé ma main glisser le long de son dos tandis que je me redressais. Je n'ai même pas cherché à comprendre ce qui se disait dans ses yeux bleus car je me suis penché vers elle pour capturer ses lèvres entre les miennes, en la serrant contre moi suffisamment pour ne pas qu'elle puisse résister. Je ne lui demandais pas de me répondre. Juste de rester.
Coeurs : 167 Messages : 503 Couleurs : firebrick ou #585858 J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
Re: { Madly in love — [Pv] Judith | Lun 23 Nov 2015, 19:47
Il l’a dit deux fois. Je t’aime. Au début je n’ai pas pesé l’ampleur de ces trois petits mots. Je pensais qu’il disait ça pour calmer les choses alors j’ai lâché un soupir en levant les yeux au ciel. Sauf qu’il a répété ces même mots et j’ai fini par comprendre, au bout de la deuxième fois, que ce n’était pas une chose à prendre à la légère. Il ne rigolait pas. Il était sérieux.
Matthew venait de me confier ses sentiments et je n’ai rien pu lui dire. De toute manière je n’en avais pas besoin puisqu’il m’a embrassé. Pour une fois depuis le début de la soirée, il a su faire quelque chose d’intelligent. Parce que même si j’étais encore remontée contre lui, j’ai préféré l’embrasser plutôt que devoir trouver une réponse.
je dit ça comme si c’était une corvée mais ça ne l’était pas. Ça ne l’a jamais été. Sauf qu’il a détaché ses lèvres des miennes et, sans trop savoir pourquoi, je l’ai à mon tour embrassé. Surprise de mon propre geste, j’ai fini par le repousser comme si c’était lui qui avait fait ce choix, comme s’il m’y avait obligé. Hors que pas du tout.
Fidèle à moi même, je me suis remise à agir en bonne garce, c’est à dire en lui lançant un regard plein de mépris. Ne me demandez pas pourquoi, j’ai pas la réponse. Depuis que les gens se sont mis à s’intéresser à moi - depuis l’adolescence, donc - on m’a toujours dit que je regarde trop mal. Et c’est pour cette raison que je peux affirmer l’avoir regardé mal ce soir là, comme j’ai pu le faire n’importe quel autre jour, d’ailleurs.
« Comment ça, “je t’aime” ? Et puis d'abord tu m'aimes comment ? Sur le coup c’était peut-être mal placé, mal dit. Mais tant pis, il n’avait qu’à être précis dans ses propos. Il m’aime comment ? Comme on apprécierait une personne à qui on tient ? Ou est-ce qu’il est amoureux ? Ces questions se bousculaient dans ma tête. En l’espace d’une minute Matthew avait foutu le bordel, ne me demandez pas où, ne me demandez pas comment. La seule chose que je retiens c’est que j’étais toute… bizarre. Bouleversée.
A vrai dire je n’arrive toujours pas à mettre de mot dessus. Puis merde. Pourquoi est-ce qu’il fait des trucs comme ça ?
Je n’ai jamais été très à l’aise quand l’ambiance devenait d’un coup sentimentale et il le savait très bien. Quelque part je suppose que ça l’a toujours arrangé. Matthew a aussi sa fierté et, même s’il était habitué à jouer la carte du mec romantique avec ses anciennes copines, je ne l’y ai jamais forcé. Ni même encouragé. C’est pour vous dire.
« Quand est-ce que tu l’as su ? Je lui ai laissé le temps de répondre avant de continuer. Et… c’est comment ? J’étais aussi confuse que lui à ce moment là, si ce n’est plus. Qu’est-ce que ça te fait ? Contrairement à lui, je ne sais pas ce que c’est que d’aimer quelqu’un. Lui, il a de l’expérience derrière lui, il sait ce que c’est. Mais moi je n’ai rien sur le sujet alors il m’a semblé normal de lui poser ces questions.
« Je sais pas quoi te dire. Je… suis restée sans voix. Je ne sais pas s’il voulait une réponse mais dans tous les cas je lui en devais une.
Je ne suis pas amoureuse de toi, Matthew.Elle était en train de tomber pour lui, petit à petit, sans même s’en rendre compte. Cette phrase pouvait me coûter très cher mais c'était trop tard. J'allais sans doute regretter - pour la première fois de toute ma vie - ma franchise ; mais quelque part j'espérais que Matthew comprendrait. Je ne lui demandais pas grand chose. J'attendais juste de connaître son avis même si, de toute façon, j'étais la seule à décider s'il fallait que je reste à ses côtés ou que je m'en aille.
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Re: { Madly in love — [Pv] Judith | Dim 06 Déc 2015, 19:29
Madly in love Matthew x Judith
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Comment ça, tu m'aimes comment ? Comme si c'était pas déjà assez compliqué comme ça. Comme si c'était pas déjà assez compliqué de le dire. Non, en fait ça ne l'était pas. Pas du tout même, il fallait que j'arrête de me chercher des excuses. Elle m'a posé ses questions, et quelque chose en moi a commencé à paniquer. Peut-être que je lui donnais trop d'un coup. Peut-être que c'était plus que ce qu'elle ne pouvait prendre. Un élan de panique m'a submergé comme jamais, et je me suis éloigné d'elle, comme si elle ne venait pas de me repousser, comme si on était pas en train de s'embrasser, cinq secondes auparavant.
« Je sais pas. » J'ai pris mes cheveux dans mes mains et lui ai tourné le dos. « Je sais pas, je sais pas. » J'ai fait volte face et me suis mis face à elle, la main sur la poitrine. « Je sais juste que ça m'était jamais arrivé avant. J'ai rien pour comparer, je le sais, c'est tout. »
J'ai parlé très rapidement, et j'étais presque à bout de souffle quand j'ai eu terminé ma phrase. Calme toi bordel, tu vas faire une crise cardiaque à ce rythme. On est restés à une distance raisonnable, et personne n'a plus parlé pendant quelques secondes. Puis elle a repris la parole, et je n'ai pas souhaité qu'elle la ferme. Au fond, je connaissais sa réponse depuis la seconde où j'avais prononcé ces trois petits mots qui faisaient toujours un effet dévastateur. Négatif ou positif, cela dépendait de tellement de facteurs qu'il n'était pas question de réfléchir avant de lancer cette bombe.
« Ce n'était pas ce que je te demandais. Je ne veux rien t'imposer. »
J'ai à peine murmuré ces phrases, mais c'était suffisamment audible pour qu'elle puisse comprendre ce que je lui avais dit. J'ai pris mon visage entre mes mains, puis une grande inspiration -encore- pour récupérer le peu de contenance qui me restait encore après un aveu aussi lourd en conséquences.
« Je n'ai pas été tout à fait honnête quand je t'ai dit que je ne savais pas comment c'était. » j'ai fini par avouer, avant de m'approcher d'elle, comme si le besoin de la toucher était insoutenable. J'ai passé une main dans la longueur de ses cheveux, mais je n'avais besoin de rien de plus. « C'est juste que... je suis arrivé à un stade où je ne m'imagine avec plus personne si ce n'est toi. » Je me suis mis à rire nerveusement. « Même quand c'est moi qui le dis, ça a l'air vraiment con. Mais le fait est que tu as complètement annihilé ma capacité à regarder ailleurs, à penser à un potentiel avenir avec quelqu'un d'autre. »
J'ai pris une grande inspiration. Ne va pas trop vite, tu vas tout gâcher.
« Ça m'est arrivé de me disputer avec ces filles, il y en a plein qui sont parties parce que j'avais dit un mot de travers, ou fait une connerie qu'elles n'étaient pas prêtes à me pardonner. Des choses comme ça, ça m'est arrivé, mais je n'ai jamais ressenti le besoin qu'elles restent. » J'ai pris son visage entre mes mains, rien que parce que j'avais envie de voir comment allaient me répondre ses grands yeux bleus, dans lesquels j'avais encore du mal à lire, comme au premier jour. « Tu me pousses à faire et dire des choses qui me ressemblent pas. Avec toi je me remets en question alors que tu me connais, je suis qu'un fils à papa qui a toujours eu tout ce qu'il voulait. Je me suis jamais battu pour rien, Judith, on m'a toujours tout donné. Et puis toi... toi tu arrives, et tu me forces à faire des choses que je n'aurais jamais imaginé. » J'ai frôlé sa peau parfaite du bout des doigts et ai esquissé un léger sourire. « Et le pire dans tout ça, c'est qu'à la fin je n'ai même pas une once de regret si ce n'est de n'avoir pas pris d'initiative avant que tu me dises de le faire. »
Puis je me suis éloigné d'elle, pour ramasser une feuille qui trainait sur la commode et le crayon que j'avais utilisé pour effacer la porte. J'en ai redessiné une rapidement, et ai reposé lentement la feuille sur la paroi du mur, pour qu'elle réapparaisse. Elle aurait fini par le faire tôt ou tard, quand mon corps aurait décrété qu'il ne pouvait plus contrôler mon pouvoir, mais le faire maintenant signifiait que je lui rendais le choix, que je ne lui imposais rien.
« Tu fais ce que tu veux, c'est -et ça a a toujours été- ça le deal. »
Sauf qu'il faut que tu saches que je n'abandonnerai qu'une fois que j'aurais décidé que ça n'en vaut plus la peine.
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Re: { Madly in love — [Pv] Judith | Jeu 10 Déc 2015, 21:13
J’aurais dû m’habiller, sortir et ne plus me retourner. Sauf que je ne l’ai pas fait. Je suis restée, plantée debout au milieu de la salle, enfin décidée. Je n’ai plus eu à réfléchir, je savais déjà ce que je voulais. Je voulais rester avec lui. Je ne voulais pas que ça se termine -- je ne l’ai jamais souhaité. Je me suis mal exprimée du coup il a reçu le mauvais message mais… Je me suis rendue compte, à la fin de notre dispute, que tout ce qu’il souhaitait, eh ben… c’était moi. Moquez vous, riez. Je m’en fous.
J’avais devant moi un homme beau, charismatique et intelligent, qui était prêt à se battre pour notre relation et qui m’aimait. Et ce tout m’a poussé à mettre, non sans que je m’en rende compte, ma colère sur le côté.
Je ne faisais plus la grimace ; je n’étais plus motivée à prendre mes affaires et à m’en aller. J’ai beau être têtue, bornée, je ne suis pas débile et je ne l’ai jamais été. Prenez moi pour qui vous voulez mais ne me prenez pas pour une amateur. Je n’allais quand même pas foutre en l’air une relation en or à cause d’une colère de courte durée. J’ai un fort caractère, j’ai pas de limites mais merde, faut pas abuser.
J’ai lâché la poignée de la porte pour me tourner vers lui. « J’irai nulle part. » Je l’ai dit doucement, le regard plongé dans le sien. Je n’avais aucune envie de faire la folle, aucune envie de m’emporter. Tout ce que je voulais c’est qu’il écoute et qu’il comprenne. « J’ai envie de rester avec toi. » Lui avouer ces choses m’a mis au même niveau que lui. Je lui tendais presque le bâton pour me faire fouetter mais tant pis. C’était mon choix... même s'il me faisait peur.
« Je veux qu’on soit ensemble. » Je me suis rapprochée un peu plus de lui. «Meme si au début... Et tu le prends comme tu veux mais… Je pensais vraiment que ça n’en valait pas la peine parce que, comprends moi, avant toi il y a eu des tas de gens qui m’ont dit des choses blessantes auxquelles ils pensaient réellement. Donc j’ai cru que c’était aussi ton cas et j’ai pété un plombs. » J’ai serré ses mains dans les miennes avant de poursuivre. « Et je viens de me rendre compte, en te disant ça, que si j’ai réagi de cette manière c’est parce que… » J’ai souri légèrement pour cacher ma gêne. Gêne ou surprise, j’en savais rien.
« Parce que je me soucie de ce que tu penses, d’accord ? » Content ? « Et que je tiens beaucoup à toi ; même si tous les efforts que je fais pour te le montrer ne servent pas souvent. » J’ai toujours été mauvaise à ça mais bon. Je ne l’ai jamais forcé à rien : c’est lui qui a choisi de s’engager dans une relation avec moi. « Je veux juste que tu t’en rendes compte. » J’ai libéré une de mes mains pour la faire glisser sur sa nuque. « De ça... de ça et du fait que je tiens trop à toi pour te faire souffrir. Je n'y prends aucun plaisir -- surtout pas quand je dois ensuite t'entendre me dire que je ne te respecte pas. »
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Re: { Madly in love — [Pv] Judith | Ven 27 Mai 2016, 00:11
Madly in love Matthew x Judith
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Je me suis fait violence pour laisser mes mains le long de mon corps. Elle n'irait nulle part, et c'était amplement suffisant pour le moment. Je remarquai à cet instant que j'étais dans un tel état de désespoir que juste cette petite phrase m'aurait suffi. Mais elle a continué, et j'ai senti tous mes muscles se détendre chaque fois qu'un mot s'échappait de ses lèvres parfaites. J'ai esquissé un mouvement de la tête, en observant ses grands yeux bleus qui semblaient briller d'une lueur que je n'avais jamais vue auparavant et que je ne cherchai pas à identifier. C'était suffisamment difficile pour elle, je pouvais l'entendre dans le son de sa voix, dans la façon dont ses doigts se refermaient sur les miens.
« Et que je tiens beaucoup à toi ; même si tous les efforts que je fais pour te le montrer ne servent pas souvent. » Un léger sourire étira mes lèvres tandis que j'esquissais un mouvement approbateur de la tête. Moi aussi ça m'arrivait de faire des efforts qu'elle ne pouvait pas voir. Tous les pas que j'avais faits vers elle parce qu'elle refusait de les faire en premier, je ne les avais jamais fait pour personne d'autre. Ça n'avait jamais été à moi d'avancer vers les autres et elle avait remis en cause cette vision que j'avais des choses que j'avais toujours prises pour acquises. Sa main glissa sur ma nuque, et je lâchai un léger soupir pour apprécier la douceur du geste qui tranchait agréablement avec tous ceux qu’elle avait faits jusqu’alors. Il y avait des choses que je n'avais pas compris avant ce soir, surtout maintenant que je réalisais ce que cela faisait de fréquenter une nana qui n'était pas très expansive. J'inclinai la tête pour poser mon front contre le sien. Tout ce que tu veux, du moment que tu restes.
« Ça va, j'ai compris. » Mon autre main se posa sur sa taille et je la ramenai vers moi. Elle n’eut aucun mouvement de résistance –du moins pas avec assez de conviction pour me pousser à stopper mon geste– quand je me penchai en avant pour enfouir ma tête dans le creux de son cou, l'une des places sur Terre dans lesquelles je me sentais le plus éloigné de tout. Il m'avait fallu un moment pour comprendre à quel point j'étais devenu accro à cette ange déchue. « Je crois qu’on a suffisamment parlé pour aujourd’hui. » J’étais déjà épuisé en arrivant, et me prendre la tête avec elle avait comme drainé mon énergie. Je sentis mes épaules se détendre et une partie de mon poids s’affaissa sur elle tandis que son doux parfum faisait voyager mon esprit loin de la réalité. Mes doigts tracèrent un chemin familier jusqu’en dessous de son haut, frôlant du bout des doigts la peau parfaite de son ventre tandis que mes lèvres remontaient le long de sa mâchoire pour venir chercher les siennes.
Dès l’instant où ma langue se fraya un chemin entre ses lèvres pleines, un flot de sensations me frappa de plein fouet. Depuis combien de temps est-ce que je ne l’avais pas embrassée comme ça ? Tu m’étonnes qu’elle m’en ait voulu, je l’avais peut-être un peu délaissée ces derniers temps. Ce fut comme un regain d’énergie venue de nulle part, l’envie de dormir me quitta immédiatement, ne laissant plus qu’un besoin de lui rappeler à quel point j’étais dépendant d’elle. Ma main libre se posa derrière sa tête, pour la ramener vers moi, intensifiant notre baiser et le rendant plus désespéré que jamais. J’espérais lui montrer ce qu’elle représentait pour moi plutôt qu’essayer de lui dire. Parler ne m’avait jamais mené nulle part et j’en avais eu la preuve aujourd’hui. Je fis un pas en avant, puis un deuxième, et la forçai à reculer jusqu’à ce que ses jambes ne heurtent le bord de mon lit. Ce fut cet instant que je choisis pour rompre le contact, le temps que l’on reprenne nos souffles respectifs. Ma main continua de lui caresser le ventre, et je l’observai en silence, parfaitement conscient que mes yeux dorés devaient très certainement brûler de désir pour elle.
Je m’arrêtai là. Il fallait être deux pour démarrer une dispute, et il fallait aussi être deux pour décider ou non si voulait signer une armistice. Je posai mon front sur le sien, encore légèrement haletant, et une fois ma respiration calmée je déclarai : « Je t’aime. » Finalement, ce n’était plus aussi difficile que la première fois. Il n’empêchait tout de même que c’était encore étrange de le dire à voix haute, même si d’une certaine façon, cela rendait la chose réelle. Je pris dans une main le tissus qui séparait son corps du mien sans ouvrir les yeux. « T’as encore besoin que je le répète ? »