Z'avez pas vu Boko?

September s'était enfoncé dans la forêt, pour une raison qui lui était inconnue, curiosité ? Non, ce n'était pas ça. C'était autre chose. C'était enfui en lui. Il roulait des yeux. Il voulait à nouveau se sentir seul, la ville avait le désavantage de lui faire voir des choses. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait la vie des honnêtes commerçant de la ville. Il avait même appris que certains battait leurs femmes. Il avait déposer une plainte sous forme de lettre aux poulets. Il grattait les plumes de son affilié. Il savait à quel point le dragon n'aimait pas la violence, mais y était aussi attaché. En clair sa relation avec cette chose était malsaine. Elle finirait par le dégoûter de lui-même. Il crachait sur le sol rageusement. Il y avait pire et mieux. Sa vie avait été comme ça. Il ne se transformait pas. Il ne pouvait pas voler sous cette forme de toute façon, à la limite, planer en prenant des courants d'airs chauds. Mais connaissant sa chance. Le jeune homme ne tentait pas. L'hôpital, sur que son vieux le retrouverait. Il ne voulait pas d'un père. Il n'en avait pas eu besoin. Il s'enfonçait dans la nature luxuriante et trouvait son bonheur assez rapidement. Il choppait son affilé et le mettait sur son torse. Il passait un moment à observer le poussin jaune qui pour une fois, ne disait rien. Il savait à quel point le voleur était compliqué, toujours entre deux eaux. A force de jouer un rôle, il n'était plus un garçon ordinaire, il était son rôle, un voleur, un enfoiré de service qui pouvait jurer aussi vite que son ombre. Il allait rester un moment comment ça. Il fermait les yeux et grattait la boule de plume jaune sur son corps en soupirant, bien qu'il était le premier à critiquer se dernier, il adorait et voyait mal sa vie sans lui. Après tout, c'était lui son seul ami. Les autres n'étaient rien pour lui. Il restait là, ralentissant doucement sa respiration, laissant le bruit des vent du dieu attitré le bercer doucement. Il s'en dormait. Il plongeait progressivement dans le monde de Morphée, le dieu des rêves et du sommeil.
Sa queue était bien visible et s'était enroulée sur une une touffe d'herbe inconsciemment. Les rêves de September étaient sombres. Il ne voyait pas la lumière. Pourtant, dans ses songes, il avait ce feu de dragon. Si beau et majestueux. Avec ça, on ne pouvait plus nier son côté dragon, plus que ce fichu côté mage à la con. Il ne pouvait pas être classe, pour une fois. C'était rare qu'il le soit. ? Les heures passaient, sans qu'il se rendent compte. Il avait continuer sa route dans les tunnels des ses rêves, il tentait d'arriver à la lumière, si douce et la voix de sa mère, non pas elle... Il se retournait, faisant tomber Boko qui se mettait contre lui, pour le rassurer. La chaleur de l'oiseau le rassurant, l'ambiance changeait légèrement... Il se réveillait et grattait les plumes du chocobo, mais quelque chose de bizarre faisait que le voleur se posait des questions sur le volatile.

Il suffisait retirer ses gants pour avoir une confirmation. September connaissait par cœur le passé de son affilié, si bien qu'il aurait pu l'écrire, mais vu ces lacunes scolaires, il aurait fini par faire des fautes et ne pas espacer les paragraphes comme il le fallait. Il hésitait à le faire, pourtant, il aurait été logique qu'il le fasse, rien pour vérifier. Pourquoi douter de Boko. C'était son affilié. Qui d'autre serait assez fou pour se balader avec un poussin jaune ? Il savait que faire, puis dans un soupir. Il commençait à retirer son gant droit avec soin. Il n'allait pas l’abîmer pour une connerie digne d'une personne paranoïaque. C'était définitivement pas son genre de douter. Mais sans son affilié. Le dragon n'était plus lui-même, paradoxalement. Il était le soutient, le seul être vivant qui avait vraiment tenu à lui et ce jusqu'au bout. C'était un peu triste dit comme ça. Mais la vie du voleur était ainsi. Il rangeait le dit gant dans une de ses nombreuses poches. Il en avait quelques unes, plus pratique pour transporter ses butins. Il touchait l'animal et effectivement, ce n'était pas son boko.

« Bordel de merde, qui est-tu toi ? »

D'habitude, il aurait eu la réponse aiguë de son affilié, mais ce dernier était ailleurs. Une peur commençait à monter dans l'esprit du jeune homme. Il n'aimait pas que son complice, son ami soit si loin. Il pointait du doigt l'animal qui n'avait clairement rien fait.

« Tu va me retrouver mon Boko, pigé le piaf ? Car je te jure que même espèce ou non, je ferai du civet de toi si je le retrouve pas, pigé Boule de plume ? »

September était pas quelqu'un de très avenant naturellement, mais là c'était pire, sans l'oiseau, il se sentait faible et du coup, il agressait deux fois plus les être vivant qui pouvait un peu réagir à sa présence. Clairement, il lui fallait récupérer son animal et ce plus vite possible. L'animal se mettait à courir vers une direction. Il le suivait en marchant, pour une fois, il était plus grand. Parfois Boko prenait une taille plus grande que lui et courrait bien plus vite que lui. C'était une provocation qui ne durait jamais longtemps. Le volatile était bien plus généreux que lui. Puis il voyait au loin un type avec un piaf comme son affilié.

« Et c'est toi qui a mon Boko ?
-Sept, je t'ai retrouvé ! Je crois que je me suis tr... aie. »

Le voleur avait frapper légèrement son affilié pour lui avoir fait la peur de sa vie. On pouvait voir dans ses yeux bleu le soulagement. Après son geste, il serrait la boule de plume avec un petit sourire. Il avait cru mourir. Il était soulagé.

« Hum je te rends ton piaf, dire que je te pensais unique Boko, je me suis trompé.
-Il y a d'autres chocobos, mais je pense que je suis le seul avec ma capacité, si tu vois ce que je veux dire. »

September tendait l'oiseau à l'autre gars, il lui était totalement inconnu. Se présenter ? Il le ferait si c'était nécessaire. Pourquoi dire son nom à une personne qui s'en fichait ? C'était inutile. Telles étaient les pensées du dragon.