Paillettes Powaa

Freya stressait un peu, même si elle adorait faire rire. L'ambiance avant spectacle aurait fait rire n'importe qui. Elle s'inspirait parfois de ce bordel constant qui régissait la troupe. Elle les aimaient beaucoup, ces gens-là. C'était eux sa famille, même Crimson qui lui faisait peur. Son cœur lui serra quand elle ramassa d'un geste souple, mais un peu timide le comics qui traînait. Plus rien, comme si la personne avec laquelle s'était amusée était partie, envolée. Il respira à fond et sortit de sa caravane, elle caressa la tête de Iorek qui parti rejoindre les autres animaux. C'était ses amis. Comme les gens qu'elle avait rencontré. Elle n'oublierait le moins possible. Même si ça pouvait être douloureux. L'adolescente, même si elle était adulte aux yeux de certains restaient une grande enfant. Ce qui la conduisait à s'amuser de petites choses. Alors qu'elle vit le maquillage, son sourire devint plus grand. Elle allait s'amuser. Comme beaucoup de fois. Elle s'en foutait d'être ridicule, pire, elle voulait l'être un peu. Le rire était pour elle comme un remède. Balayant sa morosité. Ses pensées un peu trop craintive pour ce monde un peu violent. Elle prenait un pinceau, manquant de le faire exploser, parfois, ses pouvoirs étaient un peu surprenant, elle devait apprendre à les canaliser, heureusement. Son affilié faisait tout pour l'y aider avec plus ou moins de succès. Il avait les bons arguments pour la faire travailler. Ce n'était peut-être pas le moment pour faire de l'art sur sa figure.

Freya se balada un peu dans les environs, elle observait un air très curieux ses collègues. Tous avaient des visages différents, des filles, des garçons, bien sûr les hommes du cirque lui faisait moins peur, mais elle gardait sa distance avec ces derniers, sauf ces deux amis qu'elle aimait par dessus tout. Le dresseur et Amel. La demoiselle se demandait aussi si c'était le bon moment d'utiliser ses ailes. Des ailes grises ça devait pas être commun. Elle se grattait le menton, quelques instants. Oubliant presque le bruit environnement. Presque. Il ne fallait pas oublier d'être prudente, d'éviter les choses qui se lançaient, les gens courant. Elle respira à fond. Elle qui paniquait comme une folle lorsqu'elle était dehors. C'était un peu différent. Bien sûr, elle craignait de rater son numéro, mais elle savait que ça pourrait faire rire, ses moments de faiblesse. Être clown, c'était son choix. Elle ne le regrettait pas. C'était quelque chose de bien, ce métier, quand bien même, elle s’emmêlait les pinceaux. Qui ne faisait pas d'erreur. Elle alla chercher son costume, elle l'enfilait chez elle rapidement, par pure habitude. Non par habilité. C'était juste devenu une belle ou mauvaise choses courante. Son costume. Sauf qu'il brillait pas assez pour ce jour. Elle avait envie de briller, presque comme un soleil. Mais ça serait peut-être mal. Elle pencha sa tête à gauche, puis à droite. Puis elle haussa les épaules. Elle verrai bien. Elle sautilla un peu sur le terrain. Rattrapant au vol une orange qu'elle grignota après l'avoir pelé.

La jeune métisse grignotait toujours son orange quand une voie aiguë l'interpellait. Elle sursauta sur le moment, prise par surprise que par peur. Elle savait que ce ton appartenait à une fille. Une drôle de demoiselle un peu fantasque. Mais elle l'aimait bien, comme beaucoup de personnes du cirque qu'elle considérait comme sa famille. Même le plus effrayant d'entre eux. Le magicien créait vraiment la peur dans l'être fragile de cette adolescente. Elle était bien vite rattrapé par la demoiselle qui serra son bras. Freya la regarda, elle disait s'ennuyer. La jeune femme pouvait comprendre cet ennui. Elle voulait lui tapoter l'épaule. Elle vu ça dans un comics. Mais c'était sans compter sur la vivacité de celle qui s'était accrochée à elle. Elle déclara fièrement que c'était l'heure de l'atelier maquillage. Elle rit doucement. La trouvant amusante à sa façon. Pourquoi elle lui refuserait, ce n'était un maquillage différent qui la rendrait moins drôle. Elle resterai la clown, celle qui amuse petit et grand, sans distinction. Quand bien même la demoiselle était surprise.

« Où tu m'emmènes ? »

Même si c'était une fille, quelque chose en elle s’inquiétait, c'était sûrement à cause de la similitude avec un vague souvenir qui semblait lui faire peur. Elle s’inquiétait beaucoup, elle se faisait traîner malgré elle. Freya voulait lutter contre ça, sans grand succès. C'était impossible d'arrêter la vive jeune fille au cheveux rouge bordeaux. Elle était dans sa caravane, elle aurait du la fermer, la demoiselle mordit ses lèvres nerveusement. Se demandant ce qu'elle préparait en fin de compte. Elle s'installait sans gêne. Et lançait, non sans avoir sortit tout le nécessaire pour se maquiller, par quoi commencer.

« Euh... Tu avais besoin de m'entraîner comme ça pour ma maquiller. Tu aurai pu demander... »

La peur de Freya était plus que palpable dans les mots qu'elle avait prononcés. C'était sa façon de lui dire qu'elle s'y était un peu mal pris. Mais elle respira à fond, essayant de calmer son cœur qui tambourinait furieusement dans poitrine. Elle avait eu si peur. C'était évident. La métisse la regarda de ses yeux saphirs. Pleins de couleurs... Du maquillage... Elle se tortilla sur sa chaise, elle voulait s'amuser. Alors qu'une personne lui fasse semblait plus drôle. Elle aimait ce qui était amusant. Quand bien même elle devait lutter contre sa peur d'autrui.


« Pourquoi pas commencer par la couleur, puis après les paillettes. J'ai envie de paillettes. Pas toi ? »

Freya ne se gênait pas pour tutoyer les gens, encore plus ceux du cirque. Pas qu'elle soit impolie, non. Juste que ça permettait à la jeune fille d'enlever une barrière à sa peur qui l'envahissait, mais aussi d'essayer de faire confiance aux gens. Pour toi et faire plaisir à Amel. Qui lui avait souvent été de bon conseil pour sa vie. Elle sourit, bien qu'elle souhaita ouvrir la fenêtre, afin de savoir au fond d'elle qu'elle avait une sortie de secours pour fuir. La sang-mêlée était mélangée entre jeu et peur. Elle savait qu'elle devrait faire avec pour le moment.

Freya, toujours sur des tas et des tas de questions, pas toujours très justifiés. Ne pouvait pas s'empêcher de se dire que la pinceau de maquillage chatouillait. Elle s'empêcha de rire. Pourtant ça la démangeait. Mais elle pouvait pas se permettre de se laisser dans l'hilarité alors que les dessins se formaient sur son visage juvénile. Elle attendait simplement que le moment s'arrête, que cette sensation étrange quitte sa figure. Elle s’arrêtait, elle avait envie de voir. Un peu excitée à cause du maquillage, il fallait dire que d'ordinaire, c'était qui le faisait. Alors qu'un membre du cirque lui fasse, c'était une première. La costumière ne comptant pas dans ses comptes. Vu qu'elle était souvent très gentille avec la jeune métisse. Elle se regardait et riait doucement, c'était à la fois beau et grotesque. Elle restait une clown, après tout. Et le rire était le moteur qui la faisait avancer et lui permettait de pas trop pensé à ce grand vide que sa mémoire perdue avait laissé. L'autre demoiselle s’exclamait que c'était le tour des paillettes. L'adolescente applaudissait vivement.

« Oui, les paillettes. »

Parfaitement, Freya ressemblait à une enfant à cet instant, mais en avait rien à faire de cette apparence juvénile. Elle était bien plus heureuse en se préoccupant pas de genre de choses. Elle finirait par vieillir. Ce n'était pas le temps qui lui faisait le plus peur.

« C'est très joli en tout cas ! »

Elle était enthousiaste. La jeune femme n'avait pas vu autant de brillant, son côté gamin voyait ça comme quelque chose de positif. Et vu que son côté adulte était encore loin. Elle ne voyait aucun mal à porter ce genre de maquillage. Donc c'est sans aucune crainte qu'elle se laissait faire. Elle ne pouvait pas être plus contente qu'en ce moment. Vu qu'elle était arrivé à comprendre cette envie soudaine de choses qui brille, parce qu'elle voulait qu'on voit comment on pouvait être drôle et professionnel, même en étant plaine de paillettes. Ce qui ne changeait pas, c'était son costume de scène. Si bien qu'il était de nombreuses fois passé entre le smains de la costumière, vu qu'elle avait tendance à faire des accrocs assez bêtement. Elle regardait la demoiselle de ses grand yeux bleus. Elle s'attendait qu'elle lui dise quand elle avait fini. Évitant de parler pour ne pas faire voler les paillettes. Après il y en aurait partout. Et ça serait genant si Spider-man se retrouvait avec des paillettes. Même si dans un coin sombre dans l'imagination de la demoiselle. Elle voyait bien l'homme araignée abordé les choses brillantes avec son humour qu'elle avait parfois du mal à comprendre. Mais à mesure, elle savait plus ou moins ce que voulait dire ce personnage, bien qu'elle le savait fictif, vivait, comme les autres. Dans son cœur. Dit comme ça. Elle pourrait avoir peur pour eux. Se dire qu'il la punirait. Sauf qu'elle affrontait ses craintes et celle de se faire gronder en était une.

« Je n'ai pas vu le monsieur vert aujourd'hui. »

La naïveté de Freya. Elle ne voyait pas que cet homme était autre que cette fille en face d'elle. Poyur elle, c'était deux entité différentes. Un peu comme June et Elysion qui lui foutait les jetons.

L'adolescente était comme une enfant, même si elle tentait de pas trop bouger. La maquillage demandait à la jeune fille de rester à sa place. Elle entends un rire celui de celle qui tient le pinceau. Freya n'avait pas tenté d'être drôle. Elle était souvent comique à son insu. Alors elle sourit, écoutant ce rire impromptu. La demoiselle ignorait un tas de choses. Mais elle était un peu contente d'avoir raté monsieur en vert. Même si ces cheveux la faisaient rire, car il partaient dans tous les sens. Comme si ces derniers se fichaient de la gravité comme disait Iorek. Son ours avait utilisé un mot compliqué. Elle fermait les yeux quand elle lui indiqua. Elle sentait ce courant d'air sur son visage. On soufflait.

La clown ne savait que faire ensuite, car le rire de la demoiselle devenait plus régulier. Comme si ce qu'elle avait fait la rendait déjà comique. Freya était adepte du ridicule qui ne tuait pas. Donc, elle disait si toutes ces paillettes pouvaient faire, c'était un bon point. C'était pleins de choses à faire en moins. C'était un bon rire. Car la demoiselle avait appris à reconnaître les rires. Son métier était comme ça. Ce n'était pas elle, le clown triste. Elle était une artiste joyeuse qui aimait provoquer le rire. Elle hésite encore avant d'ouvrir les yeux. Il y avait vraiment des paillettes de toutes les couleurs partout sur elle. Elle rit un peu en voyant ça. Elle se demandait si les clients n'aurait pas trop mal aux yeux. Elle regarde son costume. La costumière dirait sûrement des choses, mais elle s'en fichait.

« C'est sûr avec ça, on ne peut pas me manquer. »

Elle disait ça sur un ton léger. Elle ne voyait jamais le mal dans la démesure en fin de compte. C'était une façon d'avoir du rire d'une façon différente. Sortir des sentiers battus n'as jamais été un défaut clownesque. Alors le fait qu'elle ai des paillettes à rendre jaloux une boule à facette. La jeune fille en avait vu dans un comics. C'était assez pour qu'elle sache de quoi elle pensait. Elle brillait de mille feux. Elle devait composer avec cette brillance le long de son numéro. Elle pourrait pas s'envoler, à moins que...

Elle s'approchait de sa collègue, elle tapotait ses épaules. Elle faisait ce geste affectueux sans arrière pensée, juste qu'à force de rire. Elle y perdrait son souffle. Savoir jauger le rire était une des choses qu'elle avait du apprendre sur le tas. Trop en faire n'était pas grave. Mais il ne fallait pas oublier les plus âgés, qui ne pouvaient pas rire comme son plus jeune public. Même si on ne retenait pas souvent son numéro. Il était là pour faire plaisir. Non seulement à elle. Mais aussi aux gens un peu mornes.

« J'espère que je ne vais pas éblouir de trop, ça serait dommage, tu ne penses pas ? Impressionner n'est pas quelque chose dont j'ai l'habitude. »

Freya disait les choses comme elle le sentait. C'est sûr qu'avec ces couleurs, elle se trouvait extra. Mais elle avait un peu peur de gêner un ou l'autre spectateur.