❞ i missed you bad (clydorion) | Jeu 02 Juil 2015, 21:53
i missed you bad orion & clyde
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« What if I'm far from home? Oh, brother I will hear you call. What if I lose it all? Oh, if the sky comes falling down for you, There’s nothing in this world I wouldn’t do. »
Depuis 10 minutes, Jones faisait les cent pas dans son appartement, prenant de temps à autre la cigarette qui se consumait lentement dans le cendrier en métal placé au centre de la table en verre du salon strictement meublé de son appartement en banlieue proche de Skyworld. Il avait tout, était reparti de rien, et c'est au bout de trop longtemps qu'il s'était décidé à quitté le foyer des Firewind qui l'avait accueilli après son départ de la résidence natale. Il scrute son téléphone nerveusement, le ressort de sa poche, avant de le ranger aussitôt, dans un rythme frénétique. Son stresse rongeait les murs et la pièce où il était seul tremblait sous la tension qu'il ressentait. Clyde était nerveux, une fois de plus. Chaque fois qu'il se sentait abandonné - encore - ses vieux démons ressortaient - toujours.
Finalement il se décide à tout ranger dans les poches de son blouson de cuir et à passer la porte de son appartement où il se sentait trop seul. Il pinçait ses lèvres, inlassablement chaque fois qu'il se sentait oppressé. L'inquiétude était habituel chez lui, pourtant il ne disait jamais rien. Parce qu'i avait toujours été une gêne, parce qu'il ne voulait jamais être de trop, il s'effaçait. C'est ton meilleur ami, merde. Ses pas se pressaient alors que l'adrénaline montait, sans raison aucune, puisque c'est toujours son meilleur ami. Chaque fois qu'il n'avait pas de nouvelles, il ne pouvait empêcher l'anxiété de le gagner et de savoir s'il allait bien. Son ami, le meilleur, son frère, celui qui l'a recueilli et hébergé sans aucune redevance attendue.
Et quand Clyde arrive devant la porte des Firewind, il hésite. Sa main reste figée avant de signaler sa présence. Alors que c'est la maison dans laquelle il a vécu, avec bien plus de souvenirs et de valeurs sentimentales que celle des Jones où il est né. L'attachement n'était pas le même. Ni pour la demeure, ni pour ses habitants. Et avant même qu'il ne prenne une décision, la porte s'ouvre devant Orion.
« Hey, bro. »
Il se surprend, puisque les mots sortent avec un naturel duquel il ne se sentait pas capable.
« Ça fait des jours que j'ai pas de nouvelles. Tu me fais la gueule ou bien ? »
Re: ❞ i missed you bad (clydorion) | Dim 26 Juil 2015, 23:55
Ce qui est absolument formidable avec la vie en général, c'est les lois qui la gouvernent. La gravité, la relativité du temps ou la notion d'espace. Chez moi, ma vie est régulée par une autre règle, qui dépasse toutes les autres. J'ai nommée, la LEM. Loi de l'Eemmerdement Maximum. Dans l'un des très nombreux articles qui se trouvent à l'intérieur, il est écrit « quand tu sortiras habillé correctement, tu ne rencontreras personne, mais dès que tu auras l'air d'un plouc alors tu auras la chance de rencontrer ta copine ta voisine la maîtresse de ta sœur et ton patron ». Il semblerait qu'aujourd'hui, on y ai rajouté quelques lignes, juste pour moi.
Nous sommes samedi matin, il est dix heures, je suis dans la cuisine entrain de me battre avec les haricots vers frais, habillé d'un magnifique tablier de cuisine où l'on peut distinguer un dessin tout aussi formidable. Il est taillé pour moi, il me va bien, c'est un cadeau de mes sœurs. Où est le hic ? Il représente un homme totalement nu. Ayant brûlé le dernier la semaine dernière (amen, joli tablier) je suis contraint de mettre celui-ci en attendant d'en trouver un plus politiquement correct. Wendy est chez sa nounou, Rhéa au skatepark pour la journée et Vénus je ne sais trop où, j'en profite pour m'avancer dans les corvées du week-end.
Ca aurait pu être une journée normale, mais apparemment Dieu aime bien me voir galérer dans la vie, et c'est pour cela qu'à 10h30 j'ai une illumination : Le courrier, j'attends le cadeau d'anniversaire de numéro deux et si elle tombe dessus je peux dire au revoir à l'effet de surprise, de nouveaux rollers, ça ne se cache pas dans une boite aux lettres.
Je me lève de ma chaise, et la porte s'ouvre alors devant moi. Je me retrouve alors avec un colis bien plus gros que je ne l'attendais en face de moi. Et il s'appelle Clyde.
▬Hey, bro. Ça fait des jours que j'ai pas de nouvelles. Tu me fais la gueule ou bien ?
J'arque un sourcil et m'apprête à lui répondre quand je vois qu'il louche étrangement sur mon tablier. Je baisse les yeux et me rends alors compte de ma connerie. Je détache le vêtement avant qu'il n'imprime complètement cette vision de moi en ménagère un peu tordue.
▬ Tu te fous pas de moi mec, jure le !
Silence, je suis loin d'avoir gagné la guerre.
▬ Sinon, non, je te fais pas la gueule, tu m'as pris pour une gonzesse ou quoi ? J'ai juste énormément de boulot.
Je lui donne une frappe amicale dans le dos et l'invite par la même occasion à rentrer. Clyde est le seul mec devant qui j'arrive à être moins froid et pragmatique, sûrement car c'est le seul qui arrive à me victimiser en bonnes et dues formes. J'imagine que c'est ça, un meilleur ami. C'est surprenant à quel point je parle quand je suis en sa compagnie, des conneries, surtout. Enfin, pour lui j'irais jusqu'au bout du monde, j'écrirais des lettres d'amour aux dieux si il me le demandait sérieusement. Il connaît la maison, je le laisse donc se débarrasser de son blouson en cuir et l'invite à s’asseoir dans la cuisine. Le voyant qui fume encore, je lui tends un cendrier en disant : ▬ Je t'évite le photoshoot avec le tablier, mais arrête de fumer, si tu sais pas quoi faire de tes mains aides moi à équetter les haricots. Bref, tu racontes quoi de beau ?
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Re: ❞ i missed you bad (clydorion) | Lun 28 Déc 2015, 17:30
i missed you bad orion & clyde
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« What if I'm far from home? Oh, brother I will hear you call. What if I lose it all? Oh, if the sky comes falling down for you, There’s nothing in this world I wouldn’t do. »
Quand la porte s’ouvrit pour laisser apparaître un Orion en tablier représentait un Apollon en tenue d’Ève, le phoenix dut mettre sa main devant sa bouche pour étouffer mentalement le fou rire que son meilleur ami lui provoquait.
▬ Hey, bro.
▬ Juré ! fit-il sans se départir de son sourire et en levant la main gauche - c’était la droite en fait.
En rentrant dans la maison, Clyde fut d’abord soulagée de l’entendre dire qu’il n’y avait pas le moindre problème, juste une dose particulièrement importante de taches à effectuer, et quand il aperçut les jouets traîner dans le hall de la maison, il se rappelait que vivre avec trois femmes dont une en bas âge ne devait pas être tous les jours mais convenait trop bien à un homme comme Orion. Ça apportait un peu de douceur, de sucre et de rose en fin de compte.
▬ Je ne jugerai jamais les délires sexuels d’un mec qui vit seul avec ses soeurs. Surtout que en dehors de ça ça marche pas fort pour toi, si ?
Moqueur, un sourire rieur se dessina au coin de son visage et il s’assit avec nonchalance sur la table au milieu de la cuisine, devant les haricots posés sur le plan de travail. Il les regarda, longuement, mais puisque c’était plus marrant de regarder son meilleur ami se débrouiller avec ses légumes, il fit mine de l’aider mais montrait une lenteur d’action impressionnante, et il se demanda par la même occasion combien de minutes - secondes ?- il faudrait à Orion pour craquer psychologiquement et renoncer à une aide quelconque.
▬ Je raconte rien de spécial. À part que comme je t’ai pas vu depuis longtemps j’ai déprimé. Et quand je déprime, je fais pas forcément ce qu’il y a de mieux à faire.
Essuyer les bars les plus mal famés de la ville avec le Dieu du vent ; fumer plus du paquet et demi habituel quotidien ; coucher avec sa meilleure amie. Non, définitivement, les jours où Clyde et Orion s’éloignent, un des deux revient avec plus de problèmes sur le dos que lorsqu’ils se sont quittés.
▬ T’as déjà couché avec ta meilleure amie toi ?
Ses paroles étaient toujours brûlantes et tranchées. Et puis finalement, vu l’amabilité du Firewind à lui tendre un cendrier, Clyde alluma une cigarette et la fumée envahit doucement la pièce. Il savait pertinemment que ses dernières paroles feraient réagir Orion. D’où sa décision de le descendre une nouvelle fois pour que l’atmosphère soit moins pesante pour celui qui a une horreur sainte de parler de ses propres sentiments.
▬ Quoique, vu ton style vestimentaire actuel, je pense pas que ça t’arrive souvent.
Clyde tire une taffe supplémentaire. Et adresse un regard complice à celui pour qui il donnerait sa propre vie.
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