Les elfes Norvégiennes [PV Ingvlid]

— Ca va aller. La femme à qui je suis liée arrive., lui a dit un chien.

Elle ne sait pas comment elle est arrivé dans cette galère ; tout s'est passé si vite. Elle s'est vu choir et la minute d'après elle était là, sur les feuilles en bas de la forêt, une blessure assez grave au niveau de la cuisse. Elle ne peut pas bouger, elle se sent impuissante pour la première fois depuis bien longtemps. Elle est recroquevillée, prennant sur elle pour ne pas paraître aussi faible qu'elle ne le devrait.
C'est une femme forte, maintenant, Ingvild.
Pourtant, lorsqu'un dragon géant viens faire craquer les branches éparpillées au sol,elle a les iris qui se réduisent d'un coup, avant de se dilater de nouveau lorsque ce dragon prend l'apparence d'une femme d'environ la majorité.

— Ne vous inquiétez pas, je suis ici pour vous soigner.

Elle est trop faible pour questionner quoique ce soit, actuellement, mais une tonne de questions lui trottaient en tête. Qu'est-ce que foutait un dragon soigneur dans la forêt?
Comme l'avait-elle trouvé? Qui était-elle? Ingvild a toujours l'habitude de se méfier des inconnus, mais elle n'a pas le temps de protester avant que la jeune femme aux cheveux violets ne fasse agir quelque sorte de magie sur sa blessure ; une guérisseuse?

— Tout va bien, je vais vous emmener à l'hôpital du Sanctuaire.
— L'hôpital? Ma blessure est si grave que ça?

Elle n'a pas regardé. Bien qu'ayant de l'influence, son statut ne l'empêche pas d'être quelqu'un qui supporte mal la vue du sang et des plaies ouvertes ; c'est quelque chose qui la répugne et qui manque bien de la faire s'évanouir.
Elle essaie de se tortiller pour se mouver quelque peu, comme une sorte de masse informe ressemblant à un asticot. Quelle idée de renvoyer ses gardes du corps avant d'arriver chez elle?

— Qui es-tu au juste? Une guérisseuse? Une voleuse? Que fais-tu dans ces bois?

On ne peut pas dire que sa position au gouvernement avait rendu la demie-déesse moins méfiante, c'était même le contraire.

HRP | Rien de bien grave, mais dans ta narration tu dis que Rachelle reconnaît la ressemblance entre Ingvild et Poséidon ce qui est, à moins que tu es rencontré le dieu en question, impossible. Donc si tu pouvais changer ça, ça serait parfait ma puce

— Je m'appelle Rachelle, je suis médecin et à l'aide de mon affilié, Jen, je cherche des corps blessés pour les soigner.
— D’accord.
Elle ne sait qu’ajouter d’autre, elle n’est pas en position d’ajouter quoique ce soit.

Ingvild voit son infirmière improvisée se relever et dévoiler ses oreilles d’elfe, et alors elle se dit qu’elle l’a sûrement déjà croisée au village ; peut-être, elle ne connaît pas tout le monde.
Elle fronce un peu les sourcils lorsqu’elle se fait porter, de douleur et d’hésitation. Qui sait si elle l'amènera vraiment au bon endroit? Elle ne sait pas pourquoi elle est si méfiante, les habitudes sûrement - le métier qui rentre.

— Accrochez-vous bien à moi, je vais reprendre ma forme de Dragon Argent pour vous emmener à l'hôpital.
— Vous allez quoi?
Et avant qu’elle n’ai pu ajouter quoi que ce soit, la jeune femme aux cheveux violets avait prit la forme d’un dragon, et elle s’envole.

Ingvild se sent un peu mal, elle a le vertige et à l’impression de ne pas être bien installée, pas confortable. La vue défile en dessous d’elle et elle espère vraiment qu’ils se dirigent vers l’hôpital.

— Et donc, euh, vous faites ça souvent? Arriver aléatoirement dans la forêt pour soigner des gens?
Elle n’est pas rassurée.
— C’est un peu.. comment dire… inattendu? Disons que j’ai encore un peu de mal à avoir confiance en une inconnue, mais ce n’est pas comme si je pouvais faire autrement.