An ice rink for wild beasts ♔ Kyri | Jeu 09 Oct 2014, 23:53
Kyrielle & Lyvion
« An ice rink for wild beasts »
On pouvait citer beaucoup de défauts à Lyvion : sa paresse, son manque d'amabilité, son côté casse-pieds, ce ne sont là que des exemples. Il avait en effet la sale manie de ne pas aimer se bouger, même quand on lui demandait un service important - à quelques exceptions près, et encore. Il pouvait envoyer paître sans remords à peu près n'importe qui et dans n'importe quelle situation, n'étant pas du genre à apprécier les autres donc à s'intéresser à eux, ou à se chercher une vie sociale, sans parler des liens qui allaient avec. On parlait de relations humaines, eh bien si elles étaient "humaines", l'immortel préférait encore limiter les siennes. Bien sur il n'était pas naïf au point de croire qu'il pourrait vivre toute sa vie sans - le contraire lui avait déjà été démontré -, ni fermé au point de n'en vouloir absolument aucune. Mais il était bien décidé à restreindre son entourage au strict minimum. Tous ceux qui n'en feraient pas partie seraient juste bons à tuer ce temps qu'il avait à l'excès. Et puis de toute façon, à quoi cela servait-il d'avoir un nombre incalculable d'amis ? Pas grand chose de son avis, à part s'éparpiller, ne pas réussir à accorder à chacun assez d'attention. Ah et, à se fatiguer tellement à essayer de tous les voir régulièrement qu'on finissait par en avoir marre d'être toujours avec des gens, que la seule envie qui nous restait était de s'isoler chez nous, au calme. Pas terrible, donc, si vous voulez son avis d'amateur de siestes.
Cependant, quoi qu'on pense de lui - et qu'on ait raison ou non -, il y a bien une chose que Lyvion n'était pas : un mauvais dresseur. N'importe quel professionnel, que ce soit du cirque ou du secteur animalier, vous assurerait non seulement qu'il avait un don pour se faire écouter des fauves, mais qu'en plus il savait prendre soin d'eux. Bon en même temps, il était un peu aidé par sa capacité à comprendre les animaux et à avoir une affinité avec eux. Grâce à cela le griffon savait toujours exactement ce dont ils avaient besoin, ils lui disaient directement quand ils avaient faim ou ne se sentaient pas en forme. Et comme ils l'appréciaient, ils se pliaient plus facilement aux exercices et aux spectacles que la moyenne. Sans parler du fait qu'il les chouchoutait, étant en permanence à leur écoute, leur donnant toujours de la bonne nourriture ; l'acajou avait aussi fourni des efforts pour leur trouver les meilleures cages possibles, les avait aménagées selon leurs préférences et les entretenait au mieux de sa motivation (assez faible de par sa paresse, certes). Bref ils étaient très bien traités, on sentait que le dresseur les préférait aux humains vu comme il était aimable avec eux. D'ailleurs il les faisait sortir régulièrement, car il était bien placé pour savoir que même s'ils passaient les trois quarts de leur temps à dormir (comme lui -sors-), ils avaient besoin de prendre l'air et de se dégourdir les pattes de temps en temps.
Aujourd'hui était justement dédié à la promenade des fauves. Mais étant donné qu'Easter se baladait alors avec au total deux tigres, une lionne, un lion brun et son lion blanc (voir parfois avec une panthère noire quand Shadow les accompagnait, mais en général elle préférait rester avec Amel), vous vous doutez bien qu'il était obligé de choisir soigneusement le lieu de la balade en fonction du jour et de l'heure, de manière à croiser le moins de monde possible. Parce que lui n'avait absolument rien contre les grands prédateurs, et une partie des habitants de l'île non plus puisqu'ils étaient hybrides, cependant la majorité restait craintive. Laisser un animal de plusieurs centaines de kilos, dotée d'une puissance dépassant largement celle d'un humain classique ainsi que de griffes et de crocs redoutables, se balader tranquillement sans entrave, n'était pas faisable. Alors il n'avait pas vraiment le choix : sa destination fut une zone forestière assez proche de Skyworld, mais peu fréquentée. Les fauves n'apprécièrent pas de se promener entre les arbres, ayant plutôt l'habitude des grands espaces dégagés, mais le sang-mêlé eut tôt fait de les mener jusqu'à une petite clairière traversée en son centre par une eau cristalline, qui s'écoulait paisiblement. Cela leur convint mieux, car ils pouvaient chasser si l'envie leur prenait, avaient assez d'espace pour se défouler et une source d'eau potable à proximité.
Lyvion quant à lui comptait alterner entre surveillance, jeux avec eux et sieste. C'est par cette dernière occupation qu'il commença : le matin même on l'avait tiré hors du lit, alors il était selon lui en manque de sommeil. Après une bonne heure il s'était réveillé, puis s'était un peu amusé avec les fauves jusqu'à ce qu'ils soient tous un peu calmés – ou en aient marre. Cela fait ils se mirent à marcher tranquillement, en cherchant au passage le meilleur coin pour s'allonger. Mais en plein milieu de la ballade, quelque chose attira l'attention des fauves. Ils se mirent tous à regarder en direction des bois, et notre australien pouvait percevoir qu'ils humaient l'air avec appétit. Lui-même, étant curieux de savoir ce qui leur arrivait, tendit ses sens en espérant que ceux-ci pourrait l'aider à comprendre leurs pensées. Elles tournaient essentiellement autour de la viande fraîche et de la faim que cette odeur éveillait en eux. Soudain, il entendit l'herbe bruisser sous des pas feutrés. Ensuite apparut entre les troncs une loup noir, qui tenait une carcasse entre ses mâchoires. C'est environ à ce moment, un peu après, que l'un de ses tigres fonça droit sur le quadrupède au pelage sombre en lançant un violent « manger ! » mental qui tira une grimace au dresseur – pour lui, c'était comme si on venait de lui hurler dans les oreilles.
Il ne se fatigua même pas à essayer de le stopper : le tigre était sur sa lancée et n'écoutait plus rien. C'était le plus gourmand de ses fauves, il était bien trop excité par l'odeur de sang fais. L'espace d'un instant Lyvion craint le pire mais, soudainement, l'engouement qu'il percevait dans les pensées de l'attaquant laissa place à une peur panique – mais différente de celle lisible chez le loup. Il remarqua alors que de la glace s'était formée sur l'herbe, sans doute grâce à la magie, faisant glisser le pauvre tigre qui fit même une sorte de galipette avant de s'assommer contre un arbre, près du loup. Allons bon, ne manquerait plus qu'un soit blessé. Quoi qu'il en soit, la logique voulait que puisque ce n'était pas de son fait et qu'aux dernières nouvelles aucun de ses fauves n'était capable de produire de la glace, le coupable était forcément le traumatisé de chasseur. Ou plutôt de chasseuse, tiens, maintenant que le Drymärchen y prêtait plus attention. Tiens, elle lui disait quelque chose... Un léger effort de mémoire fut nécessaire mais, tandis qu'il se rapprochait des deux carnivores, il se souvint l'avoir croisé. Bien longtemps auparavant cependant, c'était étonnant qu'elle soit encore en vie. Bah, elle avait dû se faire mordre ? Ce n'étaient pas ses oignons, alors osef. Cependant, il ne put retenir un « Oh. Encore vivante, toi ? » qui sortit sur un ton vexant, puisqu'on avait l'impression que cela lui déplaisait presque. Que voulez-vous, c'était sa manière d'être.
M'enfin, revenons un peu au tigre, auprès duquel Lyvion se rendit pour s'assurer qu'il n'était pas trop amoché. Heureusement tout allait bien, à part pour la perte de conscience. Les autres fauves se tenaient un peu à l'écart, Aslan veillant à ce qu'ils ne fassent pas de bêtises. Une fois rassuré sur l'état du fauve, notre démon se tourna de nouveau vers la louve en posant sur elle son habituel regard blasé. Il s'était déjà assuré de son état venant vers eux, donc savait qu'elle était complètement indemne. Il n'avait donc pas de raison d'être aimable avec elle, si ? Ou en tout cas, pas de raison valable selon lui. « Regardes un peu ce que t'as fait... T'as de la chance qu'il n'ait rien de grave. » Tout était dit : si son camarade avait été blessé, elle l'aurait amèrement regretté. Cela dit, Easter soupira lourdement et sortit une sucette de sa poche, qu'il déballa d'un geste habile acquis par la pratique et la prit dans sa bouche. « Pour te faire pardonner, tu veux pas lui laisser ta proie pour qu'il la mange à son réveil ? Ou aller lui en chercher une ? » Il était à moitié sérieux : ce tigre-là, en plus d'être un estomac sur pattes, pouvait facilement devenir insupportable lorsqu'il était irrité. Or irrité, la bête le serait forcément en reprenant conscience. Et le jeune homme n'avait pas du tout envie de se taper un gamin pendant tout le reste de la journée.
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Re: An ice rink for wild beasts ♔ Kyri | Mer 28 Jan 2015, 18:08
.Lyvion & Kyrielle.An ice rink for wild beasts
Lorsqu' on est un hybride, on possède généralement un caractère en accord avec notre race, cela fait partit de la personne, une petite partie de son sang qui réagit comme l'animal le ferait. Ainsi, il ne faut pas s'étonner si en cette journée de repos la demoiselle avait donc soudainement l'envie d'aller en forêt. Elle n'est pas une mordue de balade pourtant, disons qu'elle n'est pas du genre à perdre son temps, marcher pour marcher très peu pour elle. C'est un peu une fille hyperactive disons quand elle s'y mettait. A croire que son côté humain lui donnait une flemme parfois agaçante mais son côté louve la poussait à toujours faire quelque chose... Comment ça on s'en fout ? Mais pas du tout. Enfin, ça justifie un peu le fait que la jeune fille n'avait visiblement rien de mieux à faire que d'aller en forêt. Certes, depuis qu'elle était sur Sanctuary, Kyrielle était beaucoup plus libre de ses mouvements. Elle pouvait assumer pleinement sa deuxième nature, c'était même normal d'être ainsi. Ce qui est totalement changeant pour elle. Parfois elle se surprenait à oublier ce fait. Il faut dire que d’apparence tout le monde semble normal, mais il existe tellement de races que s'en est presque perturbant. Pourquoi sur Terre il n'y a que les humains ? Les autres créatures sont obligées de se cacher au risque d'avoir des représailles. Mais ici, c'est les humains qui sont les intrus. Pire encore, ils ne peuvent techniquement pas être ici. En fait la jeune fille n'en savait rien, mais elle s'en fichait. Elle n'aimait pas les humains, et était bien content de ne plus avoir affaire à eux. On peut le dire, sur Terre la jeune fille s'entendait mieux avec ses semblables loup, ou même tous autres animaux... Pis faut le dire, Kyrielle n'avait jusqu'à maintenant jamais croisé de prédateur plus gros qu'elle, ne lui posant pas vraiment de problème dans la nature. Mais ça, cela allait peut-être changer.
C'est donc de bon matin -mais pas trop tôt non plus, faut pas déconner hein- qu'elle se rendit dans la forêt. Oui, tout ça pour dire ça, mais je suis fatiguée je raconte ce que je veux ! Ahem. Donc, une fois sur place, la petite brune ne tarda pas à délaisser sa forme humaine pour se revêtir d'un fourrure totalement noir. Et voilà, tout simplement, une louve noir en train de courir dans les fourrés. Son premier petit plaisir fût de courir à toute allure. Y a pas à dire, on est toujours plus rapide quand on est à quatre pattes, c'est quelque chose de bien plus agréable sous cette forme, ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'en cas de fuite, la demoiselle prendrait cette forme-ci. Les humains sont si lents... Zigzagant avec agilité entre les arbres, effrayants les petits animaux à son passage, ce n'est qu'une fois à bout de souffle que la jeune louve s'arrêta pour reprendre son souffle. Se dirigeant alors vers un point d'eau pour s'hydrater. Kyrielle s'arrêta un instant pour regarder son reflet. Maintenant qu'elle avait trouvé du travail, la jeune femme avait l'impression de ne prendre que peu cette apparence. En fait, elle ne savait souvent laquelle choisir... Elle ne se sentait pas assez louve pour vivre en tant que tel, son esprit reste bien humain malgré elle, mais ces instants sous cette forme, elle savait très bien qu'il était difficile pour elle de songer à s'en séparer. Être un peu des deux n'est pas si mal. C'est ce qu'elle est après tout. Sautant dans l'eau fraîche avant de s'en sortir en se secouant pour se sécher. La jeune femme semblait décidément bien simple quand elle était sous cette forme. Juste besoin d'avoir à boire et à manger. Et c'est tout. Pas si loin hein. Le seul soucis étant qu'elle formait une meute à elle seule, ce qui est le comble pour un animal aimant vivre en groupe. Tant pis, elle chasserait seule, comme elle avait l'habitude de le faire. Mais pourquoi chasser alors qu'elle pourrait acheter de la nourriture ? Ben. De un elle aime bien la viande fraîchement chassée et puis. On ne contrôle pas un instinct voilà tout. C'est ainsi que guidée par son odorat elle se mit en quête de quelque chose à se mettre sous la dent.
Son museau fin de canidé croisa la route d'un jeune cerf. Il n'était certes pas bien gros, mais tout e même un peu gros pour une louve comme elle seule. Qu'importe. Dans la nature ce genre de mort n'est jamais une perte, il fera toujours des heureux pour la survie. C'est ainsi que plaquée le plus proche possible du sol, la demoiselle s'approcha lentement, à pas de loup sans mauvais jeu de mot. Ni une ni deux, elle fit un bond, se retrouvant sur son dos, la mâchoire fermement accrochée à sa nuque. S'ensuit alors une bataille de force physique à celui qui tiendra le plus longtemps possible. Chaque mouvement pourrait être fatale, ou alors causer des blessures. Non sans mal, c'est qu'il avait de la force le bougre, la jeune fille pût alors tâter de ses crocs la jugulaire. De là, l'animal finit par se vider rapidement de ses forces et de son sang pour être une dépouille sans vie au sol. Se léchant les crocs, la jeune louve satisfaite de son œuvre se mit alors en tête de manger quelque bouts sur place avant de le tirer. Elle pourrait en garder des bouts pour chez elle après tout... Le rapprocher de la lisière pourrait être plus simple. Et voilà une louve en train de tirer un gibier plus gros qu'elle. Cela aurait pût bien se passer si soudainement son instinct et son odorat ne s'étaient pas affolés. Pardon ? C'est quoi ça ? Elle venait juste d'arrivée à une clairière, c'était tout de même pas des chasseurs ?! Non... C'était un autre animal. Puisqu'un grognement ou plutôt un rugissement s'était fait entendre. Lâchant sa proie pour se mettre devant en montrant les crocs par réflexe. Pauvre Kyrielle, physiquement elle n'aurait aucune face à ce tigre qui devait minimum faire le double de son volume. Que faire ? Fuir ? Faut avoue qu'elle y songea. Mais finalement, elle tapa brièvement de la pâte sur le sol. De là, une plaque de glace s'étendit devant elle, ayant pour effet de faire glisser l'animal qui finit sa course plus loin contre un arbre. Baissant les oreilles par réflexe, on pouvait dire qu'elle s'en sortait bien. Mettre un tigre hors d'état de nuire... Et sans même réellement blesser ce dernier trop forte. Mais voilà. Il n'était pas seul. C'était quoi ce rassemblement de fauves là ? C'est pas normal. Et ce type là ? Reculant, il était évident que le loup avait eut certes la frousses mais n'était pas pour autant décidé à partir. Au contraire, il défend son steak comme on dit. Hein ? Penchant la tête sur le côté, faut avouer que la demoiselle ne comprit pas vraiment d'où il lui sortait avec l'air le plus sympathique du monde « encore vivante toi ? ». Il l'a connaissait ? Et pourquoi elle serait morte ? Ça lui pose un problème ? Pas vraiment décidé à reprendre sa forme humaine, donc pas décidée à communiquer -qui comprend le loup ? Personne. Du moins personne de normal. Ahah.- Elle grogna.
« T'es qui pour me dire ça... Avec ton aire blasé ça a l'air de te poser un problème. Mais j'compte pas te parler gars... »
Ben quoi ? Elle avait le droit de s'exprimer dans son langage... Elle ne pouvait deviner que ce type pouvait la comprendre hein. Le regardant de haut en bas, non décidément, de vu, elle avait bien du mal à se souvenir de lui. Posant la patte sur son gibier lorsqu'il lui demanda de partager pour se faire excuser, elle lâcha toujours dans un espèce de grondement rauque digne de l'animal qu'elle était.
« Même pas en rêve. C'est à moi. »
Mais bien sûr. C'est pas du tout comme si t'avais déjà mangé, quoique on pouvait le voir au sang présent sur les crocs et à l'état de la carcasse. Mais on va dire qu'elle n'était pas prêteuse par nature avec n'importe qui. C'est pas une bonne pomme hein. Mais voilà. Cette odeur. C'est... Elle avait l'impression de la connaître. Mais incapable de savoir où. Eh oh, elle a bonne mémoire mais faut pas pousser, c'était déjà pas mal qu'elle se souvienne de cette odeur particulière. D'ailleurs ses membres de décrispèrent, pour finalement la voir redresser ses oreilles en l'air, lui donnant un air moins menaçant -même s'il ne devait pas la trouver menaçante mais chut.-. Elle s'approcha de luit presque prudemment mais l'air intriguée. Elle eut l'intelligence de se demander à haute voix de loup.
« Ton odeur me dit grave un truc. T'es quoi, j't'ai croisé où. Je suis certaine de t'avoir croisée quelque part. »
Elle s'approchait en reniflant légèrement. Délaissant cette carcasse finalement. Allant finalement s'asseoir juste devant lui pour le fixer de haut en bas. Quelle drôle de scène cela devait faire. Fixant du coin de l’œil les autres fauves, des fois qu'ils auraient l'idée de s'approcher d'un peu trop près...
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Re: An ice rink for wild beasts ♔ Kyri | Mer 11 Mar 2015, 23:41
Kyrielle & Lyvion
« An ice rink for wild beasts. »
Plus on vivait longtemps, plus on avait de chances de retomber sur d'anciennes rencontres. À croire que le monde tournait en rond, juste pour nous laisser le plaisir de retourner un peu en arrière et nous faire des piqûres de rappel. Certains trouvaient cela drôle, sans doute : ils profitaient de ces occasions pour évoquer le bon vieux temps avec un ancien camarade d'école dont ils n'ont pas forcément retenu grand chose, allaient boire un verre avec un vieux pote qu'ils avaient supprimé de leur liste de contact – ou dont ils n'avaient carrément jamais eu le numéro. Au final ce n'était pas très utile, à part comme prétexte pour se bourrer ou se remémorer certains faits marquants de leur jeunesse. Lyvion n'y voyait aucun intérêt. Quand il croisait d'anciennes connaissances, c'était déjà un miracle s'il les reconnaissait, ensuite il se contentait généralement d'un salut et se barrait sans plus de cérémonie. Le jeune homme n'était pas trop du genre à avoir besoin d'une excuse pareille pour boire, ni à s'émouvoir de faits datant de Mathusalem avec quelqu'un dont il n'avait rien à faire. Il partait du principe que s'il n'avait pas gardé contact avec cette personne c'est qu'elle n'en avait pas valu la peine, alors ils n'avaient aucune raison de taper la discute. Aussi nostalgiques puissent être les idiots qui y trouvaient du plaisir ou le prenaient comme un incontournable.
Mais bon, pour le coup, on ne pouvait pas vraiment dire qu'il venait de retrouver une connaissance. Cette louve était plus une inconnue qu'autre chose, ils n'avaient fait que se croiser brièvement durant la première guerre mondiale ; à l'époque elle se faisait passer pour un chien de guerre, ces pauvres bêtes chargées de transporter diverses choses d'un coin à l'autre des tranchées ou des champs de bataille. Notre sang-mêlé, partisan de la cause animale de par ses origines et les enseignements de son gand-père, n'avait pas du tout apprécié qu'on se serve des animaux de la sorte. Cependant il n'avait pas pu y changer grand chose, à part rendre la pareille à ceux qui s'amusaient à les torturer pour faire passer le temps et soulager leurs nerfs, ou abréger les souffrances de ceux à l'agonie. C'est qu'on ne dirait pas comme ça, mais il était bien plus sympathique avec les animaux qu'avec les humains ou les sanctuariens, c'est aussi pour cela que le dompteur savait en général se faire apprécier d'eux. bon les hybrides étaient un cas particulier, il était un peu plus vivable avec eux certes, mais pas forcément autant. Oui parce que techniquement c'étaient des humains capables de se transformer, pas l'inverse, alors si dans leur caractère l'humain prenait trop le pas sur l'animal c'était fichu. M'enfin, nous ne sommes pas ici pour disserter sur sa haine contre les humains.
Ce qui était sûr, c'était qu'à son réveil, le tigre qui venait de se faire assommer n'allait pas être commode. Lyvion espérait que ça ne partirait pas en combat de prédateurs, sinon soit le loup allait prendre une sévère taulée et il serait considéré comme responsable, soit le tigre allait encore tomber dans un piège et alors il serait ennuyé pour sa prochaine représentation et l'effort que les soins représenteraient. Rien qui ne l'emballait, donc. Par conséquent, l'australien aurait apprécié que l'hybride soit coopérative en laissant un bout de viande à l'attention du fauve : un bon repas au réveil le mettrait de bonne humeur et tout ennui serait évité. Maheureusement, ça ne pouvait pas être aussi simple. Il fallait évidemment que madame soit attaché à sa proie. Mais bon autant l'avouer, pour demander un service, il s'y était un peu mal pris. Franchement, Lyv', tu pouvais pas trouver une manière plus polie de commencer la conversation que de faire genre t'es pas content de la revoir vivante ?... Ah mais non, c'est de toi qu'on parle, suis-je bête. Quoi qu'il en soit la réaction de la louve fut assez drôle, du moins pour lui : elle se mit à grogner, un peu comme pour le menaçer ou l'intimider. Oh elle était très crédible en animal farouche prêt à tout pour défendre son repas ! Personne ne dit le contraire. Ça pourrait fonctionner sur quelques personnes.
Mais dans le cas du Drymärchen, d'une il était du genre « j'suis tellement sûr de moi et badass que ton petit miaulement ne me fera aucun effet », et de deux, manque de pot pour la demoiselle... Il comprenait parfaitement le language lupin, même grogné. C'est qu'il trichait un peu, étant bilingue dans toutes les langues du règne animal grâce à l'un de ses pouvoirs. Et il pouvait même communiquer avec les bestiaux, si c'est pas classe ça... Bref, quand elle dit ne pas compter lui parler, il ne pût s'empêcher de hausser un sourcil en mode Tilk de Stargate SG-1. Quoi, elle se parlait toute seule là ? Bah elle le croyait sans doute, puisqu'elle continua son monologue par la suite. En plus, il y avait peu de chances qu'elle se soit rendue compte que ses paroles étaient claires pour lui, puisque rien le l'indiquait. Mais n'empêche, pourquoi continuait-elle, si d'une elle pensait qu'il ne la comprenait pas et que de deux elle ne comptait pas lui parler ? Quitte à faire autant ne pas parler du tout, vous pensez pas ? Lyvion, lui, si. Mais ce qui l'amusa le plus, c'est que la miss lui dit que son odeur était familière et demanda où ils s'étaient croisés... Tout en continuant à grogner sans savoir qu'il la comprenait. Là, il allait vraiment finir par croire qu'elle le faisait exprès, qu'en fait elle savait pour son traducteur intégré mais voulait passer pour une pitre.
Ne pouvant cette fois-ci plus se retenir, Lyvion pouffa légèrement de rire. Il se reprit rapidement, et décida de transmettre un peu de connaissances à son interlocutrice. « Eh ben, t'es bavarde pour quelqu'un qui ne compte pas me parler. Tu crois que tes grondements ne comptent pas ? Dommage pour toi, je peux les comprendre. » Tandis qu'il parlait, l'acajou avait cru voir son fauve assommé bouger et s'en était donc approché. Une fois sa réplique terminée il se pencha pour vérifier si le tigre se réveillait, mais c'était juste une agitation inconsciente. Il se retourna donc vers la louve et retira sa sucette de son bec pour continuer la discussion. « Pas trop honteuse, ça va ? Si ça peut te réconforter, c'était drôle de t'entendre parler toute seule. » Surtout qu'il l'avait laissé faire, hein, évidemment. Décidément, il n'en loupait jamais une pour se ficher des autres. Cela dit notre griffon alla s'adosser à l'arbre le plus proche et remit sa sucrerie dans sa bouche, avant de croiser les bras. « Et oui, on s'est déjà croisé, mais t'y peux rien si t'as pas une bonne mémoire. » Dixit celui qui ne se souvient jamais de personne, en temps normal – trop fatiguant de retenir des têtes. « Besoin d'aide ? Ça remonte à environ un siècle. » C'était un bon indice, nan ? Ne restait plus qu'à voir s'il allait suffire.
Re: An ice rink for wild beasts ♔ Kyri | Lun 27 Avr 2015, 17:29
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Comment pouvait-elle le deviner ? Franchement. Faut avouer qu'elle avait affaire à un spécimen dont elle n'avait guère l'habitude. Généralement, quand elle était sous forme de loup, seuls ses congénères pouvaient la comprendre. Qu'ils soient des loups classiques, des chiens éventuellement parfois. Ou des hybrides de ces deux races. Mais sinon, faut avouer qu'elle n'avait pas l'habitude de communiquer avec des humains. Les animaux, ont peut toujours à se débrouiller Après tout dans la nature, ces derniers s'arrangent souvent pour se comprendre comme ils peuvent par des signes. Mais les Hommes eux ne les comprennent pas. Ou ne les voit pas. Chose auquel les hybrides étaient souvent plus attentifs, souvent hein. Pas toujours. Mais ce type, il devait les comprendre un peu ? Les signes des oreilles, du regard. De la posture que l'animal peut prendre face à lui, étant accompagné visiblement de fauve, il était un dresseur ? Ah ouais. Il y avait un cirque dans le coin. Kyrielle avait oublié. Faut avouer qu'elle n'avait jamais songé à s'en approcher en fait. Comme ne s'y intéressant pas plus que ça. Peut-être aurai-t-elle pût le croiser autrement. Et moins se mettre sur la défensive allez savoir. Ou alors elle ne l'aurait toujours pas reconnu et ne se seraient jamais revus. Faut avouer que ni l'un ni l'autre n'avait forcément quelque chose de particulier à partager avec l’autre. C'est pas comme si c'était une connaissance proche perdue de vue. Mais d'avantage quelqu'un croisé dans un moment un peu improbable. En y réfléchissant, elle pourrait déduire son âge plus ou moins et donc savoir qu'il faisait partit des races immortelles ou à la longue espérance de vie. Mais faudrait le reconnaître pour ça. Et faut avouer que pour l'instant grogner bêtement toute seule n'allait pas aider. Et vu qu'elle n'attendait pas de réponse, qu’attendait-elle réellement.. ? Il était accompagné de fauve faisant le double de son poids facile. Si jamais il voulait la chasser, il n'aurait qu'à les lâcher et la jeune louve disparaîtrait dans les bois aussi rapidement que ses pattes pourraient lui permettre ! Mais l'heure n'était pas à la fuite.
Mais plutôt à la moquerie visiblement. Alors que la pauvre petite s'agaçait et se gonflait le poil devant lui. Ce dernier était soit impassible soit avec un air qui sous-entendait qu'elle était une idiote. Attend.. ? Il comprenait ce qu'elle disait ou quoi ? Oui. Elle y avait soudainement pensé en cours de route en le regardant faire. Et le voir éclater de rire ne fit qu'apporter une preuve de plus. Pour finalement rompre tous ses désirs de se transformer en Sherlock et de lui affirmer haut et fort qu'il la comprenait parfaitement. Et qu'il assistait à une pauvre louve en train de se parler seul et de interroger à haute voix. Bon sang, qu'est-ce qu'elle avait dût paraître ridicule. Cependant, elle se posa les fesses sur le sol pour le regarder en penchant la tête. Un peu à la façon de Crockmou quand il comprend pas pourquoi il lui apporte du poisson sans arme. Mais... Oui bon c'est pas la même situation. La tête penché. Les oreilles dressés. Ouais. Notre inconsciente de service n'avait absolument plus aucune crainte. Plus du tout. Même pas avec des fauves encore en train de la guetter de loin. Après tout. Ce n'était pas qu'une impression, elle connaissait réellement ce type, comme quoi, son odeur ne la trompait pas, à défaut d'avoir assez de mémoire pour parfaitement se souvenir de sa tronche. Reniflant alors l'air, tout en réfléchissant à la chose. La brune lâcha en ouvrant grand sa gueule. Comme si elle voulait rire ou alors sourire à sa réaction. Ben quoi ? Pourquoi mal le prendre ? Faut l'avouer, elle avait été ridicule !
« Ah ah très drôle ! Bon. Ok j'avoue sur ce coup là, j'ai été con. Mais en même temps. C'est pas écrit sur ta tronche que tu parles le langage animal. »
Soufflant fortement de l'air avec sa truffe, comme le ferait un animal qui éternue. C'était une façon de monter son « mécontentement » , du moins si on peut appeler ça ainsi. Disons qu'elle pouvait faire semblant de bouder pour rien ou de faire la tronche. Mais faut le faire pour la blesser et toucher où il faut. Ou être la bonne personne qu'il faut quoi. Mais là n'est pas la question. Fixant alors cette sucette qu'il tenait dans ses mains. Faut avouer que l'odeur de sucre et de chocolat qui émanait de lui -mélangé à l'odeur des fauves- l'intéressait bien plus sur le coup que de réfléchir à qui il était. Après tout, il avait bien voulu lui donner un indice ce n'était pas un rien. Ainsi. Un petit coin de sa tête réfléchissait à ce qu'elle faisait il y a cent ans. Tandis que l'autre coin, ou disons plutôt le reste de sa tête. S'approcha de lui pour se lever sur ses pattes arrières. Oui. Elle se posait sur lui comme ça. Comme voulant attraper quelque chose. Ben quoi ? Loup ou humaine, c'était un petit ventre sur patte hein, c'est un hybride, elle a forcément des goûts différents d'un loup normal encore heureux !
« Hé hé hé. Tu sents le sucre. J'peux en avoir. Un bonbon. Un chocolat. Qu'importe ! »
Heu... Oui bonjour ? D'où elle réclame des trucs comme ça d'un coup ? Ben quoi ? Elle ne pense pas forcément à se prendre ce genre de chose, mais c'est pas pour autant que Kyrielle n'aime pas hein. Au contraire. Mais alors que son petit poids de loup était totalement posé sur cet homme, un petit Ting se fit dans son esprit. Hey mais. Le type à l'odeur bizarre qui était à la Première Guerre Mondiale !
« … Oh. Mais. T'es le gars qu'était dans les tranchés ! J'm'étais réfugié derrière toi pendant une des nombreuses mitrailles ! Oui le gros loup qui se cache derrière le mec ahah. T'avais l'air solide. T'es toujours en vie et jeune ahah. T'aurais pût être un vieux débris. T'es quoi alors en fait ? »
Ben oui. Son nez arrivait à déduire qu'il avait du sucre sur lui et tout. Qu'elle le connaissait. Mais faut pas déconner hein. Y avait pas sa plaque d'identité complète qui apparaissait au dessus de sa tête, elle n'avait qu'un odorat de loup des plus classique, bien que cela soit déjà pas mal. En tout cas. Elle semblait toujours décidée à avoir à manger. Et la sucette était visiblement dans son champ de vision si jamais il ne voulait pas lui donner quelque chose. Oui Lyvion. Cette fille... Elle a plus de deux siècles. Tu ne peux pas deviner son âge, mais il est évident qu'elle ne fait clairement pas sa centaine d'année.
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Re: An ice rink for wild beasts ♔ Kyri | Ven 17 Juil 2015, 19:13
Kyrielle & Lyvion
« An ice rink for wild beasts. »
Evidemment, qu'elle n'avait aucun moyen de deviner son pouvoir. Mais Lyvion s'en fichait bien : quitte à se montrer injuste, il était capable de se moquer exagérément des autres. Parce que les emmerder c'était son petit plaisir, un passe-temps devenu habitude. Il avait oublié comment se montrer sociable, et n'avait de toute manière aucune envie de l'être. C'était beaucoup trop fatiguant de jouer les faux-culs souriants, et en prime les gens ne ressentaient aucun scrupule à se servir de vous si jamais vous commettiez cette erreur. La sympathie forcée n'a rien de bon, donc mieux vaut rester soi-même de son avis – quitte à ne pas plaire. Cela dit, le jeune homme fut agréablement surpris de voir la louve faire une espèce de sourire. Pour une fois que quelqu'un réagissait bien à ses réflexions insolentes, c'était un jour à marquer d'une pierre blanche. En règle général seuls les membres du cirque supportaient bien son caractère irascible, principalement parce qu'ils y étaient habitués et qu'eux-même avaient des personnalités particulières. Là, elle alla jusqu'à user d'auto-dérision, ce qui était une manière de le freiner – parce que c'est pas forcément fun de descendre quelqu'un qui sait très bien le faire lui-même.
Quoi que pour le coup le griffon dirait plutôt qu'elle était simplement difficile à vexer, ce qui était aussi rare et appréciable – plus même, parce que les gens avaient tendance à être trop susceptibles et par conséquent chiants. Il en venait à penser que ses piques tapaient toujours là où il fallait, et par conséquent, contenaient toujours une part de vrai que la cible ne voulait pas voir en face. En bref, quand la demoiselle fit semblant d'être contrariée, Lyvion n'y crut pas un instant. Il se contenta de hausser les épaules en répondant.
« Tu admets ta connerie, c'est déjà ça. »
Parce qu'être toujours d'une gentillesse à toute épreuve, c'est son credo. Suite à cela son interlocutrice s'approcha tel une louve sur la piste d'un repas – normal puisque c'était exactement le cas –, pour se redresser sur ses pattes arrières et poser les deux autres sur ses épaules. What ? Elle l'avait confondu avec l'arbre derrière lui, ou quoi ? Elle serait bigleuse ? Quand même, pour une hybride de son espèce, ce serait ironique. Sans doute qu'elle avait une idée derrière la tête ; notre acajou attendit donc d'être fixé sur ses intentions. Non pas qu'il avait une marge de mouvements importante, avec un loup géant appuyé sur lui. Cela dit, grosse bestiole à crocs ou non, il n'était ni du genre à se laisser impressionner ni du genre à partager. Ainsi quand elle lui demanda une sucrerie, son sourcil gauche se leva par réaction négative et son expression se fit réprobatrice. Sa sucette toujours dans le bec, il se contenta d'une réponse simple mais catégorique :
« Non. »
Et puis quoi encore ? Ok Lyvion se baladait le plus souvent avec une réserve de gourmandises en tous genres sur lui, mais il ne les distribuait pas. Ça c'était le rôle du Père Noël – vous savez, le gros papy Coca-Cola qui doit s'en mettre plein la barbe lorsqu'il grignote ou éternue. Rien à voir avec la choucroute, vous en conviendrez. Bon, maintenant qu'on a manqué de respect à l'une des grandes figures de notre enfance, repassons à la conversation.
Il se trouve que la jeune femme le reconnut enfin comme étant celui qui, involontairement, lui avait servi de bouclier humain durant la Première Guerre Mondiale. Enfin ! Ça aurait été un comble qu'elle ne se souvienne pas s'être planquée derrière lui sans vergogne. Genre si lui se prenait la rafale et pas elle, c'était pas grave ? Ben non, l'ex-soldat était pas d'accord. Ce n'était qu'une sans-gêne, voilà : elle aurait au moins pu penser à ce qu'il aurait pu subir. Bien qu'au final se prendre une balle ne lui aurait pas fait grand chose, il aurait quand même atrocement souffert. Croyez-en son expérience, il s'en était pris plusieurs durant les nombreuses batailles. Et après ça demande un bonbon, hein. Cette fille ferait mieux de commencer par s'excuser, ou au moins le remercier, parce que le compliment qu'elle glissa pour se justifier ne suffisait pas... Non pas que Lyvion était en droit de parler, puisque lui-même n'hésiterait pas à sacrifier un inconnu si jamais sa vie était en danger. Mais comme d'habitude, critiquer les autres sur ce qu'on serait capable de faire est facile, c'est quand on nous inflige l'équivalent que ça devient moins drôle. Un ego comme le sien ne supporte pas cela. C'est avec son air blasé affiché au faciès qu'il répondit.
« Tu pourrais au moins t'excuser. J'aurais très bien pu mourir, ce jour-là. » Quoi que, il aurait fallu plusieurs balles dont au moins une bien placée, or les soldats de l'époque tiraient comme des cochons aux yeux crottés de boue. On ne peut pas en attendre plus de gens enrôlés sans formation préalable. « Et si tu veux tout savoir, je suis celui qui comprend pas en quoi ça t'intéresse d'en savoir plus sur moi. » En fait pour commencer par le début, le Drymärchen n'avait jamais compris cette manie que les gens avaient de poser ce genre de question. Qu'est-ce que ça leur apporterait de plus ? S'en souciaient-ils vraiment ? Il en doutait. Cependant, comme il n'était pas de trop mauvaise humeur, Easter pencha la tête sur le côté avant d'enchaîner par : « Mais si t'es si curieuse... Pourquoi on ne commencerait pas par toi ? Ta race et ton âge, par exemple. Si tu réponds, je te montrerai ce que je suis. » Evidemment, une condition sine qua non était qu'elle se tienne un minimum. Cela impliquait pas de piquage de bonbon, entre autres. Mais au moins, si la jeune femme s'y tenait, elle pourrait voir un truc cool.
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Re: An ice rink for wild beasts ♔ Kyri | Lun 09 Nov 2015, 22:49
.Lyvion & Kyrielle.An ice rink for wild beasts
Décidément, il y a des gens bien grognon dans la vie, et cet homme devant elle en faisait indéniablement partit. Pourquoi faire la tête sans raison comme ça ? Y a bien assez de raison de faire réellement la tête dans la vie voyons ! Bon, faut avouer que la demoiselle avait un peu tendance à tout prendre un peu à la légère, ce qui faisait d'elle une personne loin d'être sérieuse -enfin ça lui arrive mais on ne la croit pas forcément la pauvre-. Et pourtant, cela pouvait être un avantage eh oui. Ah ne pas tout prendre au pied de la lettre, elle avait un peu la capacité d'être une véritable anguille cette fille... -oui ce n'est plus un loup mais une hybride anguille voilà ! Ça doit être au passage une race originale à jouer.. ahem-. Donc je disais que c'était une vrai anguille, tout glisse autours d'elle. Elle s'en fout, on peut l'insulter elle s'en fiche. Dans sa petite tête, tant qu'elle était persuadé du contraire ça allait. C'est tout. Bon, il y a bien un ou deux points sur lequel il vaut mieux pas la chatouiller, mais c'est difficile à trouver alors... On va considérer qu'elle se fiche de tout. De toute façon, elle avait tout de même conscience qu'elle avait un taux de connerie assez élevé de toute façon. Et c'est pas plus mal, c'est qu'elle n'était pas si ennuyante que ça. Mais lui allait finir par se prendre des rides avant de tirer la tronche comme ça. La louve avait secoué de haut en bas la tête, comme pour approuver que oui oui, elle assumait. Elle assumerait tout ce qu'il faut tient, tant que ça n'a l'atteint pas personnellement.
En fait. Elle préférait demander à manger, comme un animal pourrait le faire en fait. Sauf que c'est une demoiselle, qui réclame à manger. La classe absolu. Ou pas, ce n'était pas à son goût. Ben voyons, le contraire aurait été bien étonnant vu le bonhomme. Voilà qu'une louve qui devait bien faire non loin des deux mètres de hauts sur ses pattes arrières se retrouvait à bêtement baisser les oreilles. Comme si fait la tête de chien battu suffisait. Bien sûr que non... Mais bon. Elle se contenta de lâcher un.
« Pff. Pas cool. »
Ouais c'est tout. T'as pas plus pertinent comme intervention petite demoiselle ? Non parce que là franchement, autant se taire. Même un mauvais acteur saurait paraître plus vexé que ça. Mais bon, elle n'était pas particulièrement bonne actrice ou menteuse, jouer sur l'exagération était limite la seule chose qu'elle savait faire. De nouveau bien sagement assise, elle avait pût au moins faire une déduction de l'identité de cet homme. Heureusement qu'elle avait vu juste tient, elle aurait eut l'air vraiment débile une fois de plus. Mais ouf. Ce n'est pas le cas ! Alors c'était bien lui monsieur le bouclier. Ouais ouais. Il semblait un peu blasé, affirmant qu'elle pourrait s'excuser qu'il aurait pût mourir et tout. Oh ben oui, ça se voyait qu'il était mal en point et tout, surtout quand il s'était relevé juste derrière. C'est pourquoi elle afficha un air terrible sur sa petite face de louve hein, ça se voyait dans le regard qu'elle s'en voulait ! Ou pas. En fait. Même sous cette forme on pouvait remarquer qu'elle semblait quelque peu blasée. Enfin. Ouais un peu. Elle lâcha juste, limite en marmonnant. Quelqu'un qui ne comprend pas le langage des loups entendrait juste un léger bruit rauque du fond de sa gorge.
« Ouais ouais. Je vois que t'étais terriblement mal et tout derrière tellement fragile... T'aurais fait pareil dans mon cas ! »
Elle en était quasiment certaine oh que oui. M'enfin, si M.Grincheux voulait des informations sur elle pour pouvoir en donner à son tour. Pourquoi pas. Se secouant alors un coup elle tourna alors lentement autours du jeune homme. Avant de finalement reprendre la parole. Faire la discutions en loup, pourquoi pas, mais faut avouer que sans vêtement sous la main, elle ne comptait pas reprendre forme humaine, sans être ultra-pudique, elle était loin d'apprécier le regard de tout le monde sur elle. Un peu prude sur les bords quoi. Enfin bon. Elle se contenta de répondre.
« Bon, eh bien j'suis une louve de Fenrir et j'ai été mordu par un vampire. Tout simplement ! Et j'ai vingt ans et toc !... avant de se rendre compte que bon c'était pas crédible. Plus de deux cent cinquante ans... J'sais plus trop... Avant d'ajouté l'air de suite plus vive. A toi ! »
Remuant même la queue de gauche à droite, c'était à lui de lâcher les informations non mais oh. Déjà Vampire ou Mythologique, c'était les deux seules choses possible du fait qu'il était toujours en vie et aussi jeune physiquement. Mais alors qu'elle attendait sa réponse, le tigre voleur de gibier semblait revenir à lui. Et pas vraiment être de bon poil. Non sans mettre quelques instant à se rappeler certainement de où il était, il se redressa. Rugit pour bondir sur la louve. Cette dernière se redressa aussi sec pour bondir et l'esquiver. Avant de grandir soudainement pour le plaquer sur le sol avec son immense patte avant.
« Couché le chat on cause ! »
Avait-elle grogné ! Tout simplement. Ok. Je crois... Que ceci est parfaitement normal. Au moins, Lyvion avait la preuve en direct qu'elle n'était pas vraiment un simple loup mais bien plus que ça. Ou alors les loups ont bien changés depuis pour atteindre une telle taille.