Draguer, c'est sportif

September passait un moment assis à balancer ses pieds dans le vide, un air songeur qui était sur son visage. Cela n'allait plus. Il avait beau s'approcher des filles, il n'avait pas eu de bisou. Il voulait avoir son baiser, celui qu'il attendait depuis un moment. Il lâchait un soupir avant de se remettre sur ces pieds. Il avançait dans la ville sans faire attention à ce qu'il entourait, ce qui l'empêchait pas de faire les poches des gens qui s'approchait de trop près de lui. Il ne perdait pas le nord. S'il pouvait avoir pour manger tout serait parfait. Ce n'était pas comme cela qu'il pourrait s'en sortir, il ne voulait pas quitter la rue. Car il vivait une aventure quotidiennement. Cela lui plaisait beaucoup. Il ne pouvait plus s'en passer. C'est comme cela qu'il obtenait ce que d'autres désirait, un accès au marché noir. Il n'aimait particulièrement cet endroit, mais c'était le seul où il pouvait revendre les objets de ses petits larcins sans éveillé la vigilance des policiers. Il parait qu'il y en avait. Il haussait les épaules, l'heure était à voir ce qu'il avait gagné avec ces vols et bien entendu voir si des jolies filles fréquentaient cet endroit qui était pourri jusqu'à la moelle. Tout espoir n'était pas vain. C'est comme ça qu'il retrouvait son sourire et mettait les mains dans ses poches. Il aurait pu siffler, mais ce n'était pas son genre, en plus ça n'allait pas avec son joli visage. La bouche en cul poule, il ne trouvait pas ça glamour, à la limite du ridicule. Il s'enfonçait dans la noirceur des rues. Ses poches étaient remplies de diverses choses. Il passait un moment à sentir son poids. Il était contant d'avoir une ceinture qui tenait son pantalon customisé, avec sa queue, en même temps, il n'avait vraiment le choix. Il laissait cette dernière montrer ses humeurs par ces mouvements. Il ne s'était observé longtemps, mais il avait remarqué certaines choses. Là n'était pas le sujet. Il s'avançait vers l'entrée, il pouvait voir du coin de son œil bleu une dame. Cette dame lui semblait être à son goût. Il s'en frottais presque les mains. Il n'attendais pas une seconde de plus et fonçait vers cette demoiselle qui puait la classe, il n'y avait pas à dire. En plus d'être agréable à regarder, elle serait compliqué à aborder. Il aimait les défi, le petit dragon. On pouvait voir que d'autres personne n'osait pas l'approcher. Elle faisait si peur que ça ? Il n'avait pas peur, lui. Il s'approchait et se mettait à sa hauteur, enfin, il était plus petit qu'elle. Mais la taille ne faisait rien, puis tout ce qui est petit est mignon, n'est-ce pas ? Il faisait la moue avant de se ressaisir.

« Bonjour mademoiselle. Quel plaisir de vous voir en cet endroit. Je dois dire que vous dégagez une présence, j'adore ça. Je ne souhaite que passer du temps en votre humble compagnie. »

Il restait poli et droit pour gagner des points.

« Bonjour mademoiselle. Quel plaisir de vous voir en cet endroit. Je dois dire que vous dégagez une présence, j'adore ça. Je ne souhaite que passer du temps en votre humble compagnie. » Judith ne savait pas trop quoi dire. A vrai dire, elle n’était même pas sûre d’avoir tout entendu, mais du peu qui lui était parvenu aux oreilles, elle avait deviné que ce type était louche. Youhou. « J'en ai rien à branler. » lui lança-t-elle en le regardant de haut en bas, le regard plein de mépris. Devant récupérer de l’argent, la brune souhaitait retourner à ses occupations, mais le morveux restait collé à elle et c’était dérangeant. « Allez, tu dégages. » La Levy avait beau être d’assez bonne humeur -comme elle l’était très  souvent après avoir passé un petit moment avec son copain- elle n’en était pas pour autant agréable. Mauvaise langue et sacrée garce, l’ange déchue ne faisait aucun effort pour s’adresser correctement à son interlocuteur. Mais bon : au moins elle ne fronçait pas les sourcils, et même si la seule et unique raison restait purement esthétique (tout le monde sait qu’on attrape des rides avec ces conneries) c’était déjà ça.

Un jeune homme qui ne lui était pas inconnu s’approcha d’elle, et une fois à sa hauteur lui demanda : « Qu’est-ce que tu fous là ? » Etant une amie d’enfance et “collègue” au passage, Judy le connaissait très bien. Du coup elle lui répondit sans problème « J’viens pour mes thunes. »

Le grand et beau Zachari la regarda une dernière fois dans les yeux avant de s’éloigner sans dire un mot. Elle se retourna vers l’autre con, petit et blond. Qui lui semblait beaucoup plus pathétique, tout à coup. « T’es qui toi ? » Bien que tout habitué des lieux ou résidant aux ruelles sombres avait personnellement entendu parler d’elle ou alors la connaissait personnellement...Sa tête ne lui revenait pas. Elle ne lui disait rien, puis son air de puceau collé à son visage boutonneux lui donnait envie de vormir. « Tu comptes me péter les couilles encore longtemps ? Si c’est le cas, arrête de parler comme un PD. Ou sinon tu te casses. » Il avait le choix. Judith l’aurait déjà fait expulser de là en temps normal, mais beaucoup de choses se préparaient dans sa vie et ça chamboulait son cerveau.

September savait qu'il essayerait une défaite. Ce n'était pas la première fois qu'il se voyait refuser ce qu'il désirait. Il haussait les épaules. Il n’abandonnerai pas si facilement, c'était ainsi. Ce n'était pas un sale gosse pour rien. Il gardait un sourire sadique sur ces lèvres juvéniles. Il n'arrêterait pas, ça non. Car il aimait faire tourner en bourrique les gens. Il savait qu'il jouait un jeu dangereux. Mais le dragon était accroc au danger depuis son premier vol. Un chose dont il ne pouvait évidemment pas se passer facilement. Il recevait son refus avec philosophie, une femme pleine de caractère, ça ne lui faisait pas peur. Son sourire se faisait malicieux. Tu n'avais plus que ce genre d'expression. Il écoutait cette femme le chasser. Mais il n'était pas de ces garçons à se laisser facilement marcher sur les pieds. Si le jeune homme devait se battre, il le ferai, purement et simplement. Ce n'était pas ça qui allait changer sa vie. Il vivait toujours entre la vie et la mort, ce depuis qu'il était arrivé, il fallait dire qu'il se mettait dans des situations dangereuses. Pour le moment, il était relativement calme. Il se mêlait un peu aux gens. Lui qui avait éviter les contacts comme la peste depuis trois années. Maintenant, il était plus proche des gens, surtout des filles et de ce russe. Ce mec était comme lui, un vrai pote quoi. Il n'aurait jamais cru ça possible. Il savait pertinemment que tout était possible, même le pire. Surtout ça en fait. Il haussait les épaules et regardait cette fille marcher sans faire attention au beau gosse qui le faisait royalement chier, ça se voyait qu'il aimait cette femme. Mais il pensait qu'elle devait leur faire peur. Il gardait son sourire malsain. Il voyait bien qu'elle était ici pour commerce, donc elle faisait partie de l'ombre de cette île. Lui aussi était de ceux qui faisait vivre la part sombre avec ces vols et ses reventes. Elle lui demandait qui il était.

« Je suis September, voleur la plupart des temps, oh reine des ténèbres. »

Elle comptait sûrement m'éloigner avec ces mots assassins. Mais loin de la craindre, il commençait à admirer cette femme. Car elle était tout ce qu'il voulait, le pouvoir la force et son entourage des plus plaisant. Bien que lui préférait les belles filles et non les mecs. Ce n'était qu'un petit détail, dont il pouvait se passer. Elle avais sûrement le pouvoir de l'interdire d'accès à ces lieux.

« Dans ce cas, jouons cartes sur table mademoiselle. Je cause comme ça parce que je veux être galant, mais madame se refuse ce plaisir. J'ai le déplaisir de reprendre mon langage des rues. Vu que c'est le seul que tu comprends. Moi qui te croyais plus maligne, ce n'est pas important. Me virer, te portera préjudice. Je suis voleur et je rapporte pas mal à ton commerce. Je bavarde bien trop. Mais tu as tes réponses, satisfaite ? »

September jouait clairement avec le feu, ce n'était pas pour le déranger. Il adirait ça. On pouvait le voir à son sourire qui était aussi vil que lui l'était en ce moment. Il ne reculerait pas. Il laissait sa queue se balancer doucement, montrant à quel point, il était plus qu'un gosse qui pouvait bien ou mal parler selon ces interlocuteurs. Il n'était pas né de la dernière pluie. Mais il était immature, quinze ans aussi. Cela excusait pas mal de ces travers, pas tous. Les autres s'expliquait sur son éducation et sa vie jusqu'à maintenant. L'éducation jouait, mais le caractère que s'était forgé Sept, il le devait à la rue qui ne lui avait fait aucun cadeau. Il passait une main dans son propre cou. Il se le grattait un peu avant de la regarder à nouveau. Elle finirai sûrement par s'intéresser un peu à lui. Il l'espérait secrètement. Car il n'avait pas envie d'être son ennemi, bien qu'il avait agis comme un gamin en répondant à ses provocations. Il finirai par s'en mordre les doigts. Mais il assumerai, car il était un homme, un vrai bonhomme assume ce qu'il fait. Le dragon en était un, du moins dans son esprit, de corps, il avait beaucoup de boulot. Une crevette.

« Je suis September, voleur la plupart du temps, ô reine des ténèbres. » L’ange déchue haussa un sourcil puis lui demanda s’il avait fumé un joint ou pas avant de lui avouer qu’elle n’en avait strictement rien à faire. Ce gamin n’avait pas la gueule d’un voleur et encore moins d’un mec bourré. Fort heureusement pour lui, il ne semblait pas non plus être un infiltré de la police venu faire ses achats ici - il avait donc le droit de circuler en ces lieux. La jeune femme lui demanda s’il comptait l’agacer encore longtemps et il lui répondit quelque chose qui aurait sans doute pu irriter très fortement cette dernière en temps normal, mais elle ne lui cassa aucune côte étant donné qu’il n’en valait pas la peine.
« Blablabla, écoute petit con tu parles pas le “langage de rue” et je t’emmerde. Maintenant ta gueule. »  Son téléphone - un genre de NOKIA 3310 qui lui servait à appeler ses dealers -  se mit à sonner et elle répondit aussitôt. C’était le financier qui l’appelait pour savoir où elle se trouvait. C’était louche qu’il l’appelle à cette heure-ci, mais l’ange déchue ne chercha pas plus de renseignements étant donné que d’autres personnes se trouvaient à proximité. Certains plus que d’autres.

La grande brune se mit à marcher en long pour jeter un léger coup d’oeil aux stands et ne fit pas du tout surprise de constater que certains n’auraient normalement pas dû avoir accès au sous-sol de la Taverne vu leur marchandise inintéressante.

Il y avait tout et rien, un genre de grand bric-à-brac à moins cinquante pour-cents avec pour vendeurs, des adolescents paumés et des adultes n’ayant rien de mieux à faire de leur misérable vie. Judith avait beau être passée par ici elle n’avait aucune compassion pour ceux qui l’étaient à sa place ; et pour cause ces branleurs sont même pas foutus de voler des choses de valeur.

Elle arriva face à un stand sans propriétaire, et devina rapidement que c’était celui du blond. « C’est ça ta marchandise ? » L’ange déchue regarda rapidement ce qu’il avait, prit entre ses doigts une mini-statue qui avait tout l’air d’être sculptée main - une brouitille sans valeur à ses yeux - et la reposa calmement. « Je vois… » Tout était fait pour laisser croire à son interlocuteur qu’un compliment allait sortir de sa bouche, mais à sa place c’est sa fine main qui s’éleva pour prendre de l’élan et balancer la table, brisant ainsi la majorité des objets volés. « De la merde. »
Son ventre commencant à gargouiller, elle se rendit à la Taverne et se dirigea jusqu’au bar pour demander à Ryan - l’assez jeune barman - de lui faire un sandwich. Une fois prêt, la belle mit moins d’une trentaine de secondes pour l’engloutir. Rien à foutre des manières.

September avait toujours ce sourire malicieux sur les lèvres. Il était pas du genre à être sur un râteau près. Il avait l'habitude de se faire maltraiter par les filles. Vu qu'il passait la majeure partie du temps à les draguer. Sans grand succès. Il s'en foutait, il finirait par avoir une personne pour lui. Il entendait cette fille dire que son langage n'était celui de la rue, c'était le sien, il pouvait dire des insultes si elle y tenait. Il n'allait pas se gêner tiens. Il pouvait être le pire des imbéciles, c'était un fait avéré. Elle voulait qu'il se taise, il se ferait un plaisir de la faire chier, car il savait que ces provocations finirait par attirer l'attention sur lui. Si cette fois, il serait mal tombé, c'était juste que c'était sa faute, il assumerait, car il était un homme, un vrai, même si à part ses queue qui dépassait, il n'avait rien de velu, mais soit. Il voyait bien le mépris clair et net, il avait l'impression de l'avoir vu quelque part. Il se mettait à réfléchir où il avait vu. Il fronçait un peu les sourcils, gardant son rythme pour ne pas perdre cette dame de vue, il courrait presque, heureusement, il était endurant. C'était bien une de ses seules qualités. Elle voyait son emplacement, il n'était glorieux, ses prises étaient un peu nulle cette semaine. Il haussait les épaules quand elle disait clairement que c'était de la merde. Il le savait déjà. Pas besoin d'elle pour s'en rendre compte. Sans se préoccuper du reste, il pouvait entendre le ventre de la demoiselle gargouiller. Il riait doucement, assez pour le cacher derrière son gant. Puis il remarquait que cette dernière gobait comme une pro, il avait du boulot pour faire de même. Il restait silencieux, il pouvait être discret, en si lui le désirait. Comme c'est un dragon, il aimait beaucoup attirer l'attention à défaut d'être en charmante compagnie. Il était officieusement, c'était ça qui le faisait un peu rire. Il gardait son fou-rire pour lui. Il s'appuyait sur un mur au hasard, gardant ses yeux fixés sur la dame.

« Tu vois bien que c'est mort sept.
-Pas besoin de me le rappeler Boko, mais qui tente rien n'as rien, n'est-ce pas ?
-Mais, je suis certain que cette meuf est pas de ton calibre, puis elle est plus âgée que toi.
-Tant mieux, elle a plus d'expérience.
-Tu n'en sais rien.
-Je pourrai.
-Fais comme tu le sens. Mais va pas pleurer si tu vois ce que désire pas voir, Sept. »

Il serrait le poing, il savait que son chocobo avait raison. Il avait un affilié plein de sagesse. Il lâchait un soupir, si ce dernier croyait qu'il arrêterai de suivre cette femme, il se trompait, il se disait qu'en l'imitant un peu, il gagnerait le respect de quelques uns. Mais sa confiance en lui, disait clairement de pas le faire. Il ne trahirait pas. Il ne manquerait plus que ça. September était en core de la course, il n'était pas facile éjectable.

« Et si j'ai pas envie de me taire, la gobeuse ? »

Provocation, c'était son arme principale.

September n’avait même pas encore terminé sa phrase qu’elle lui a enfoncé un mouchoir trainant par là à l’intérieur de la bouche. Elle sauta de l’autre côté du comptoir et se lava les mains, ne choquant absolument pas les serveurs qui avaient l’habitude depuis le temps. Il lui arrivait même de se servir directement, alors ça, ce n’était rien. Judith retourna à sa place sans dire un mot, puis commença à pianoter sur les touches de son vieux téléphone mobile - ou du moins jusqu’à qu’elle ne puisse plus supporter le regard insistant du psychopathe à sa droite  « Tu veux du pain ? » elle ne s’est ensuite pas gênée de le tshiper en pleine figure avant de reprendre sa partie de jeu là où sa splendide personne s’était arrêtée.
Des cris et des plaintes provenant du fond de la pièce étaient parvenus jusqu’aux oreilles de la belle, qui n’ayant rien de mieux à faire et appréciant particulièrement les disputes, décida d’aller y jeter un coup d’oeil. Une fois arrivée elle y vit deux hommes assis à la même table, face-à-face. « Qu’est-ce qu’ils foutent ? » on lui répondit aussitôt que c’était un tournoi de poker ou une autre connerie dans le genre et qu’ils avaient parié trois-cent drachmes - ce qui était considéré ici comme étant une sacrée somme. Elle décida de prendre place sur une des chaises et se mit à jouer également, surprenant tout le monde. L’argent a beau avoir déjà manqué, il coulait aujourd’hui à flot… Alors pourquoi ne pas en profiter ? Et puis putain t’as cru que j’allais cracher sur du blé ? Ce serait mal connaître Judith Levy.

L’ange déchue tripla son charme naturel grâce à son pouvoir, ce qui déstabilisa ses adversaires et les fit perdre la partie. C’était peut-être bien trop facile comme stratégie, mais elle était persuadée qu’ils auraient perdu de toute manière… Alors pourquoi ne pas accélerer les choses ? Enfin bref, ils lui ont remit cent-cinquante billets chacun et elle s’est éclipsée comme elle est apparue : c’est-à-dire sans dire quoi que ce soit, ni même faire un sourire. Elle rangea l’argent dans sa poche qu’elle prit la peine de fermer avec boutons, même si personne n’oserait la voler ici-même - ou ailleurs ! - et donc se faire tabasser par sa clique. Mine de rien, Judith était respectée et on la craignait pour diverses raisons et surtout grâce à ses proches, truands en tout genre mais elle avait su comment inspirer la peur, même sans personne autour. Si le prix à payer était de renoncer à tout sentiment, toute compassion, toute gentillesse...Alors oui, elle l’avait payé en cash, envoyant le tout dans une enveloppe qui devait sans aucun doute brûler dans les flammes des enfers. Toujours d’humeur exécrable, elle se tourna vers le blond qui lui collait encore aux baskets. « Tu veux du cash ? » Elle lui balança une pièce d'un sous. Pire que les vendeurs de rose dans les métros, celui-là.

Le jeune dragon était mis sous silence, comme si l'adolescent avait besoin de ça pour être réduit au silence. Sa voix partait naturellement, puis un mouchoir lui laissait un goût assez désagréable. Il fronçais les sourcils et crachant ce derniers. Elle allait lui payer cet affront. Il pouvait faire un milliers de choses, clairement, cette fille fille le cherchait. Sa fierté d'homme en prenait un coup. Il ne voulait pas frapper une dame, car contrairement à cette demoiselle. Il avait des manières. September ruminait en serrant les poings si fort qu'on pouvait entendre grincer ses gants en cuir. Il la fixait avec dédain, celui qu'elle méritait pour le postillonner comme ça sur sa figure. Il ne frapperait pas. Il utiliserait les mots, prenant les plus blessant à on goût. Un vague sourire venait de se planter sur sa figure. Il n'allait pas faire le con devant du monde, il tenait encore à sa place dans le monde sous-terrain. Bien que si il devait être viré à cause de sa grande bouche. Il ferait avec. Quitte à voler que de l'argent et non des objets. Ce qu'il faisait déjà depuis un moment, plus l'argent que les objets. Il n'aimait pas les objets, ça changeait de valeur selon les gens. C'était d'un ridicule, donc peu rentable. Il gardait ça pour lui. Il avait autre chose à faire. Comme il avait senti, cette femme séduisait facilement. Il roulait des yeux. Jouer de ses charmes, c'était bien digne d'une femme. Bien qu'il aimerait être à sa place, au moins un peu. Les gens à ses pieds, se sentir puissant. Il était, il ne manquait plus que le pouvoir. Il gardait une distance à présent, on pouvait dire que cette fille l'intéressait moins. Il la suivait pour en savoir plus sur son mode de fonctionnement afin de le rendre meilleur sous son égérie. Il ricanait un peu en la voyant se retourner vers lui et lui demander ce qu'il voulait. Il haussait les épaules avec un regard mauvais.

« Je n'ai pas envie d'argent, j'observe juste comment un sale guenon comme toi à ce pouvoir, ça sera idéal pour te descendre lentement et douloureusement de la scène sur la quelle tu marches. Tu vois, je ne suis même plus intéressé par ta face de pet. Vire-moi, si tu le souhaite, je ne volerai plus d'objet, c'était déjà un peu le cas. Ces babioles ne valent rien. »

September parlait peut-être trop directement, mais il était prêt à assumer pleinement ses dires. Il gardait un sourire fier, un peu trop d'ailleurs, mais il ne ferai rien pour fuir, si le dragon devait encore frôler la mort pour prouver sa force, il le ferait. Il y tenait. La violence de ces mots étaient sa seule arme avec son corps de dragon, il n'allait pas la sortir pour qu'elle ai l'idée de lui prendre ses écailles pour les vendre. Apparemment être de sa race était rare. Il haussait les épaules. Il attendait les conséquences.

« A part me postillonner dessus comme un lama mal rasé, tu va faire quoi ? J'attends miss je suis la reine et je vous emmerde royalement ? »

September souriait fier comme un paon, sans penser rien de plus ce qu'il avait dit. Son côté gentleman était bien loin à présent. C'était tant pis pour elle.