Ce fiston était trop sérieux, c'était parfois un souci avec mes enfants. Je suis immature ? Non, pas vraiment, disons que je préfère nettement m'amuser que m'ennuyer tout seul. Je laisse le vent de la destiné me guidé. Je craignais pas les moires, elle n'arriveraient pas à couper le fil de ma vie dorée ou presque. Je demandais peut-être à ce gamin solitaire, j'avais presque envie de lui pincer les joues. Je doute qu'il apprécie ce geste, déjà que moi, je ne l'aimais pas des masses. L'affilié semblait s’embêter et jouait avec les longs cheveux rouges de mon fils. D'un côté, je trouvais ça amusant, d'un autre, c'était un sacrilège de mordiller une chevelure aussi belle. Non, ce n'est parce qu'il est rouge, c'est faux. Il l'enguirlandait un peu, j'avais un léger sourire. L'oiseau s'inquiétait pour son maître de ce côté, j'étais fier comme un pou, non pas les sales bestioles, c'est un petit coq. Cette expression est mal vue en ce moment. Enfin, on s'en fiche. L'avion venait par ici, bien qu'il avait un tas de vents qui ferait sûrement agiter les passagers de l'appareil. Je m'écartais de la trajectoire en poussant un léger soupir depuis que l'homme volait, c'était un véritable florilège de choses bizarre qui traversait le ciel et le teintait de gris. A mon plus grand désespoir. Je me retrouvais en dehors la route de l'appareil qui faisait un potin pas possible en plus de puer comme un camion poubelle en plein été. Il s'écartait avec une mine dégoûtée, il préférait les machines Volante de Da Vinci. Je retrouvais mon fils et mettais quelques seconde mon nez dans mon écharpe, une odeur de lavande m'envahissait.
« Ces machins volants puent la mort, après on s'étonne que ça disparaît dans le triangle des Bermudes. Pouah, cet odeur est à faire pâlir les fromages les plus puants. Ton affilié est très mignon et il a l'air doux ou du moins ses ailes on dirait des nuages d'été. »
Je n'osais toucher la bestiole, peut-être prendrait mal ma curiosité. C'était naturel chez moi. Je souriais, au moins, j'avais éviter le pire, jouer avec ces boite de métal et puis quoi encore, danser le twist sur du Jazz à tendance blues. Vraiment. Je préfère de loin consacrer du vent à réguler le vent et heureusement que je tenais aux mortels, car sinon, il en aurait coûter qu'on me dérange ainsi. Je ne pouvais pas avoir une discussion sans qu'un de ces machins pointent leurs nez, non. Il faudra lancer une légende sur Sanctuary et ses environs, manquerait plus qu'un mortel volant se fasse transformer en pâte pour chaton. Mais la discussion n'est pas assez loin.
« Je te présenterait bien le mien, si ce dernier n'avait pas l'habitude de chanter comme casseroles rouillée, et c'est une insulte pour les ustensiles de cuisine. C'est un oiseau aussi. »
Je riais franchement, c'était l'évidence même, mais bon. Je n'avais pas d'affilié à cette époque ou je m'occupait d'eux quatre. Douce nostalgie qui m'envahissait en ce moment...
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Re: Fly away | Ven 21 Aoû 2015, 12:36
Eole & Euros Fly away
Les mortels étaient ennuyeux, bruyant, pénibles, envahissants… Bref, en écoutant Euros, on pourrait croire qu'ils avaient vraiment tous les défauts. Mais en même temps, le rouquin n'était pas spécialement un dieu attentif au bonheur des mortels, pas du tout même. Il était le dieu du vent de l'Est, celui qui déclenchait des tempêtes et parfois même exprès pour compliquer la vie des navigateurs qui avaient parfois le malheur de le contrarier. En même temps, compte tenu de son caractère, il n'était pas bien difficile de le contrarier il est vrai. Il était plutôt caractériel le bougre. Mais ce n'était pas de sa faute voyons, il avait de qui tenir… Non ? A vrai dire, il ne saurait pas dire s'il tenait cela de son père ou de quelqu'un d'autre, puisqu'il n'avait pas souvenir de celui-ci en train de s'énerver. Mais après tout, Poséidon son grand-père lui était réputé pour ses colères terribles… Au moins, celles d'Euros n'égalaient pas les siennes, on pouvait au moins être reconnaissant de cela, car ça ferait beaucoup tout de même. Les humeurs du jeune dieu, c'était comme l'orage tout simplement, cela arrivait sans trop prévenir, faisait ce qu'il voulait un temps et repartait comme il était venu. Mais au moins aujourd'hui, l'orage ne semblait pas prêt à se déclencher et Euros avait l'air de rester d'assez bonne humeur. Ou du moins, il était très calme. Plus, ce serait trop. Mais pour qu'on le trouve à avoir une conversation tout à fait banale avec quelqu'un sans décréter que cela l'ennuyait, c'était déjà un exploit en fait.
Peut-être était-ce tout simplement parce qu'il s'agissait de son père et que du coup, il pouvait bien profiter de lui compte tenu du fait qu'il ne le voyait pas très souvent. Comme le vent, il était difficile à saisir, inconstant… Mais c'était dans sa nature, comment lui en vouloir. Même ses réactions étaient étranges parfois. En voyant un avion arriver, il s'était tout simplement un peu décalé en soupirant, alors qu'Euros lui ronchonnait ouvertement dans sa barbe qu'il n'avait jamais eu pour être dérangé de la sorte. Ces humains étaient vraiment encombrants lorsqu'ils s'y mettaient, mais qu'importe, on ne pouvait rien y faire… Si ? Bon, faire sombrer cette maudite machine si, mais cela ferait disparaitre beaucoup de monde, qui n'avaient de toute façon pas inventé ce truc. Ils ne faisaient que l'utiliser…. Mais si on pouvait les détourner, ce serait tout de même bien. Pour le coup, Euros était bien d'accord avec son père qui trouvait la puanteur de ces machines horribles. Tordant le nez, son fils lui répondit donc l'air mécontent.
" Les plus petits, passe encore, mais ceux-là sont énormes et l'odeur est insupportable en effet. Mais je suppose qu'il faut faire avec la modernité… "
De toute façon, même des dieux n'allaient pas empêcher les mortels d'inventer des choses farfelues, ce serait tout de même abusé et surtout impossible. Ils n'en faisaient qu'à leur tête ces humains… Mais qu'importe, qu'ils se débrouillent donc avec ces machines de la mort, Euros n'avait pas du tout envie de s'y intéresser lui. Eole lui par contre semblait s'intéresser à l'affilié de son fils pour le moment, comparant les plumes de ses ailes à des nuages… Ce qui était tout de même pas mal pour l'affilié d'un dieu lié au vent. Grattant la tête de l'oiseau qui l'avait tout de même prévenue, il sourit en coin tout en lui indiquant son père afin qu'elle s'approche de lui et réclame même quelques caresses, reconnaissant en lui un ami. Rien à faire, l'affilié était tout de même plus sociable que son maître…. Et n'avait pas cette phobie d'être trop proche des autres.
" C'est un type d'oiseau très particulier en effet. Quand je l'ai rencontré gamin, elle ressemblait juste à un petit nuage avec une tête bleu qui dépassait. D'où son nom, Barbapapa. "
Ben quoi ? Un dieu pouvait très bien donner un nom drôle à son affilié hein… Puis cela lui allait bien tout simplement et cela semblait lui plaire à elle. Alors que demande le peuple. Mais visiblement, avoir des oiseaux pour affilié était de famille, puisqu'Eole aussi confirma que le sien en était un, qui chantait comme une casserole visiblement… Ce qui donna le sourire à Euros avant qu'il ne réponde d'un air taquin.
" On m'a dit un jour qu'on avait l'affilié qu'on mérite… Le tient doit aimer taquiner les autres alors, c'est surement sa manière de faire que de chanter fort et faux, non ? Quel type d'oiseau est-ce ? "
Cela aurait pu être un coq, convaincu de changer bien et à une crête comparable à la tignasse de son maitre… Mais Euros doutait fort que son père se trimballe un coq partout dans le ciel et cela n'était pas vraiment un oiseau après tout… Mais ce serait marrant. Le jeune dieu se mit donc à réfléchir à quel oiseau irait bien à son père…
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Re: Fly away | Ven 21 Aoû 2015, 15:42
Le fait que l'avion était passé par là où j'étais. Je me demandais si les mortels sans pouvoirs pouvait voir l'île, Sanctuary ou non. Il faudra que je pose la question à l'instance supérieure. C'était une excuse toute trouvée pour croiser les dieux du Panthéon qui n'était pas vraiment famille. Il fallait parfois les forcer un peu. Mais bon, je les aimait bien, ces gens. Comme Euros, ils cachaient une certaine sensibilité, oui, m^me Arès. Mais bon le dieu de la guerre, restait le dieu de la guerre. L'avion avait mis de méchante humeur mon fils. C'était assez comique de le voir réagir ainsi, comme si le ciel était aussi son domaine. Dire que je lui avait appris à voler. C'était beau beau comme ces jeunes grandissait vite. Il râlait ouvertement sur les appareils fait de métal. C'était quelque chose d'assez normal. Il comprenait les arguments de son fiston. Il n'aimait pas la modernité. Je penchais la tête, me grattant légèrement le menton. Moi j'étais plutôt pour le progrès. Mais les mortels utilisait beaucoup trop ces machines puantes et les multipliait rendant les nuages sombres et remplis de choses étranges. J'avais beau insuffler l'idée de faire des machines, moins polluante, aucune d'entre elles semblait peupler le ciel. Je roulais des yeux. Ça viendra, il n'auront plus le choix de toute façon. L'oiseau de mon fils semblait plus apte aux câlins. Je riais un peu en le voyant. Il grattait la tête de l'oiseau. Il était doux comme il l'imaginait. Il riait en le caressant. Il écoutait les mots de son fils avec un sourire. Il l'avait donc rencontré tôt. C'était tant mieux. Il avait un nom qui me faisait beaucoup rire. Le nom d'une sucrerie. Je grattais son plumage doucement. Il était amusant, son affilié. Je sursautais quand il annonçait que mon affilié était aussi farceur que moi. Je gonflait légèrement les joues. J'étais un peu vexé sur le coup. Il demandait quel oiseau c'était. Je rigolais doucement. Je l'appelais doucement, il viendrait assez vite.
« Le mieux c'est que tu vois le spécimen avant de te moquer de moi. C'est bun pélican américain. Je l'ai rencontrer dans mes voyages parmi les mortels. »
L'animal était assez imposant, il faisait presque sa taille. Il arrivait à tire d'aile. Il se jettait sur moi me faisant légèrement basculer. Il fallait dire que je faisais des papouilles à l'affilié de mon fils. Jaloux ? Voilà qui était intéressant. J'avais hâte de voir comment il se comporterait avec un autre de mes fils. Zéphyr, il aimait bien. Mais euros, c'était à voir. Vu qu'il suivait l’enseignement d'un écureuil diabolique, je craignais le pire. Je me massais la tempe doucement et le regardais.
« Fiston, je te présente Athos, mon affilié. -Heureux de faire votre connaissance, jeune seigneur. -Arrête d'être aussi courtois. »
Je tirais un peu la poche de son bec, mais ça ne servait pas à grand chose, cette partie était pas mal élastique, il sentait que peu de douleur. C'était plus pour le fait que pour faire vraiment mal. L'oiseau surveillait l'autre de son regard. Il savait à quel point je tenais à ma famille, donc, il disait rien, ni ne chantait, bien heureusement. C'était déjà ça.
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Re: Fly away | Sam 05 Sep 2015, 18:37
Eole & Euros Fly away
Ah les affiliés, que ferions-nous sans ? Bon, d'accord, il était parfaitement possible de vivre sans eux en fait, les humains le faisaient bien après tout, mais cela n'était pas une raison. Euros adorait sa chère petite Barbapapa. D'accord, son nom prêtait à sourire plus qu'autre chose, mais elle n'en était pas moins un compagnon fidèle sur qui il pouvait compter… Et un oreiller particulièrement confortable. Eh bien quoi ? Il fallait bien que ces jolies plumes toutes douces servent à quelque chose hein. Y avait pas à dire, c'était tout de même plus confortable qu'un hérisson… Enfin, qui avait un hérisson pour lié franchement ? Qu'importe, les dieux du vent semblaient préférer les affiliés volant, ce qui était tout de même le plus pratique pour les suivre. Ou peut-être était-ce tout simplement une question de préférence… Allez donc savoir, ce n'était pas bien important en fin de compte. Mais visiblement, Eole semblait surtout être lié à un oiseau aussi espiègle que lui selon ses dires. Ce qui n'étonnait guère son fils, le faisant même sourire doucement en coin. Quand on dit que les chiens ressemblent à leur maitre… Euros lui dirait que cela est valable avec n'importe quel affilié parfois. Son père lui disait pourtant de ne pas se moquer avant de voir lui-même le phénomène, ce qui fit sourire le plus jeune.
" Moi me moquer ? Ce n'est pas mon genre voyons… Enfin si peu. "
Oui bon, disons qu'avec son père, il évitait tout de même. Question de respect tout simplement. Mais chassez le naturel et il revient au grand-galop, voilà pourquoi le pauvre Euros ne pouvait s'empêcher de faire quelques commentaires quelques fois. Quoi qu'il en soit, un Pélican de taille impressionnante ne tarda pas à les rejoindre, Prenant la place de l'affilié d'Euros auprès du dieu des vents. Ah, le côté possessif de certains affiliés était bien courant, et le plus jeune récupéra donc sa chère Barbapapa auprès de lui, gratouillant le haut de sa tête de ses doigts fins. Le Pélican fut donc présenté et Euros se rendit alors compte… Qu'il était affreusement poli, tout comme lui-même quand il s'y mettait. Après tout, il avait le reflex de vouvoyer tout le monde lui… Même des membres de sa famille. En fait, il n'y avait pratiquement que son père et ses frères pour avoir droit à un "tu", même sa tante Athéna était toujours vouvoyée. C'était une marque de respect après tout et un tic de langage dont le jeune dieu n'arrivait pas vraiment à se débarrasser de toute façon. Inclinant légèrement la tête devant l'affilié de son père, même si celui-ci se faisait taquiner par le rouquin, Euros reprit donc la parole.
" Ravie de vous connaitre aussi. Mais Euros suffira. "
Se redressant, il adressa un sourire en coin à son cher père, l'air taquin une nouvelle fois.
" La courtoisie t'agace père ? Moi je trouve que c'est une bonne chose. Qui se perd de plus en plus d'ailleurs. Le langage actuel me donne un peu de mal quelques fois je l'avoue. "
En même temps, pour quelqu'un comme Euros qui lisait beaucoup, parler comme un livre était parfois naturel. Si bien qu'il faisait plutôt des efforts pour avoir un langage plus basique quelques fois. Mais rien à faire, pour lui la courtoisie était une bonne chose qui ne méritait nullement d'être perdu ou puni. Pauvre petit Athos… Enfin petit… On se comprend quoi.
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Re: Fly away | Sam 05 Sep 2015, 19:55
Euros s'amusait à mes dépends, j'étais à la fois vexé et fier. Ce n'étais pas mon fils pour rien. Même si à mon goût, il était trop sérieux. La façon de me rendre ridicule amenait un peu de piment, moi qui adorait le changement, là j'étais servi. Surtout que Athos se montrait assez méfiant envers l'affilié bleu. Je me disais qu'il était plus discret que moi. La discrétion ? Quel est ce pokémon ? Ce n'était pas vraiment moi. Un vent ne passe pas toujours inaperçu. Et j'étais à l'image des vents. Parfois doux, parfois plus brut. Je soupirais avant de tapoter la tête du pélican auquel je m'étais lié. Ce n'était pas comme si on m'avait donné un animal dans les légendes, sinon, je me connais, j'aurai chercher l'opposé parfait. Il se présentait à mon affilié, qui le connaissait déjà de mes mots. L'oiseau fit une révérence, ignorant mes gestes. Un peu vexé, je faisais la moue, c'était à son tour de me tapoter la tête. Fiston me lançais une nouvelle pique, la courtoisie m'agacer ? Il disait que ça se perdait. Je roulais des yeux. Le langage évolue. Pas de quoi fouetter une chimère.
« Je n'ai rien contre la courtoisie, juste, je n'ai pas besoin qu'on rappelle trop souvent ce que je suis. N'est-ce pas Athos ? -Votre fils est plus poli, vous voulez trop ressembler trop aux mortels. -Deux siècles avec moi et tu te crois invincible ? -Aucunement, maître. -Bien. Fiston, le langage est ce qu'il est. Malheureusement, j'ai beau influencé certains mortels, ils ont le don de faire n'importe quoi. Donner à un singe un crayon, qui sait ce qu'il en fera. »
Clairement, j'avais menacer mon affilié, il ignorait parfois à quel point je tenais à lui. Je caressais son cou distraitement, au moins, il savait que je ne le ferai pas dans l'immédiat. Trop occupé à discuter de choses et d'autres avec Euros, il m'ait manqué le gamin. Je limitais mes câlins, sachant que parfois j'étais un petit peu trop collant. Hé, moi aussi j'ai droit à avoir des montées paternelles. Bien que j'avais été si absents. Le métier qui l'avait voulu. Ce qui pouvait expliquer l'amitié de Zéphyr avec mon épouse. Bon, ne cherchons pas de réponses à certaines questions, ce n'était pas important. Je me demandais ce que je pouvais dire. Ah oui. Je riais un peu.
« Il faut savoir s'adapter parfois, même si ça demande beaucoup d'efforts. -Tout ça pour faire des tours à certains mortels. -Tu t'amuse toi aussi... Avec cet écureuil infernal. -C'est mon ami ! -Ben voyons. -Dixit celui qui râle pour pas avoir eu sa dose d'admiration. -Gnagnagna. -Très mature. »
Je le regardais, toute façon quoi que je puisse dire, il retrouverai quoi dire, il avait un allié dans cette bataille. Le monde devenait fou, que ça n’aurai aucun impact sur ce qui se passait en ce moment. C'est à dire une retrouvaille deux deux membres d'une famille, un sérieux entre grand guillemets et un chenapan, lui aussi entre les mêmes signes.
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Re: Fly away | Sam 05 Sep 2015, 22:15
Eole & Euros Fly away
Personne n'était dispensé de politesse, même pas les oiseaux visiblement. Ou du moins, ceux doué de paroles semblaient décidé à observer les règles élémentaires de politesse… Ou alors, il s'agissait juste de ce cher Athos le pélican d'Eole qui était comme cela, ce qui était fort probable. Son maitre pourtant n'avait pas forcément l'air à cheval sur les bonnes manières, bien au contraire, il semblait trouver l'affilié trop courtois, contrairement à Euros qui le trouvait très bien ainsi et qui était certain de pouvoir avoir une bonne estime de l'affilié de son père. Même si l'important au bout du compte, c'était que les deux êtres liés s'entendent… Ce qui était dotant plus important pour les affiliés des dieux qui avaient du coup l'éternité devant-eux pour supporter la divinité en question. Euros lui n'avait pas à se plaindre, l'oiseau bleu et blanc qu'il avait était très simple à vivre. Quelques fois un peu jalouse certes, mais au moins, cela prouvait qu'elle tenait beaucoup à son rouquin. De toute façon, Euros de son côté préférait la savoir proche et en sécurité avec lui et n'aimerait donc pas qu'elle soit trop indépendante non plus. Même s'il lui arrivait de s'éclipser, de faire un nid quelque part de revenir avec une ribambelle de petit oiseaux à l'allure de nuages. Autant dire qu'au court des siècles, Euros avait été envahis plusieurs fois d'oisillons… Mais qu'importe, c'était mignon en fait.
Au moins avec un mâle, Eole ne devait pas avoir ce souci… Ah moins que l'affilié soit aussi volage qu'avait pu l'être le maitre et là ils étaient mal barré hein. Pour le coup, Euros imaginait son pauvre père se balader avec Athos, une femelle pélican et tous leurs bébés… Une scène assez comique en fait, même si le côté pratique de la chose n'était pas évident. Enfin, ils étaient drôle tous les deux quand même, cela faisait plaisir à voir. Le jeune dieu haussa donc les épaules et répondit tout simplement à son père, en plein débat sur le langage avec son affilié.
" Le langage est ce qu'il est certes, mais il me plait plus ou moins selon l'époque. Au moins, c'est l'avantage à le voir évoluer, on peut toujours espérer qu'il s'améliorera une nouvelle fois. Au pire, cela ne me dérange pas de bouder les mortels le temps qu'ils changent, je n'y suis pas aussi attaché que toi je pense. "
Car oui, l'amour des mortels n'était pas vraiment dans les gênes d'Euros. A la limite, ils les trouvaient amusant par moment, certains sortaient du lot c'était sûr, mais en général, le jeune dieu trouvait plus amusant de leur envoyer des tempêtes en pleine mer que de discuter tranquillement avec. Leurs conversations avaient tendances à l'ennuyer au plus haut point. Son propre affilié à ses côtés, Euros observa donc son père lancé en pleine discussion avec son Pélican, ce qui donnait lieu selon lui à une scène plutôt comique. Ils se disputaient un peu comme deux gamins en fait, ce qui était assez étrange à voir compte tenu de l'âge d'Eole… Et du fait qu'il s'agissait du père d'Euros. Le rouquin aux cheveux long avait parfois l'impression d'être plus vieux… Et dire qu'il n'était que le troisième des fils pourtant. Mais du coup, quand la conversation en arriva à un "gnagnagna", sortant en plus de la bouche d'Eole, Euros regarda un instant Barbapapa qui semblait aussi intrigué que lui par la scène… Avant d'exploser tout bonnement de rire. Non, pas juste un ricanement ou un sourire narquois comme il en avait si bien l'habitude, mais bien un grand éclat bruyant. Ah, Euros et son humour, toujours aussi moqueur en fait, même si cela n'avait rien de méchant, il trouvait juste marrant de voir son père se comportait comme un écolier avec un oiseau immense.
" Ma foi, vous avez l'air de bien vous entendre. Mais devrais-je compter les points ? Mais pour le coup, je serais d'accord avec Athos, la maturité ne t'étouffe pas aujourd'hui père. "
Agitant son éventail d'un geste presque machinale, Euros sembla avoir l'approbation de son affilié qui laissa échapper un petit sifflement mélodieux à côté de lui. Tapotant son menton du bout de son éventail, le jeune dieu ne tarda pas à reprendre.
" Remarque, si comme le dit Athos, tu aimes jouer des tours aux mortels, je dirais que cela non plus n'est pas très mature. Mais je ne critique pas, c'est un très bon passe-temps je veux bien l'avouer. "
Eh bien quoi ? Euros aussi aimait jouer des tours après tout, les chiens ne font pas des chats comme on dit… Alors un enquiquineur ne pouvait avoir mis sur cette terre qu'un autre enquiquineur voilà.
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Re: Fly away | Dim 06 Sep 2015, 11:08
Je supposais que ça avait un côté comique. Pourtant, je ne riais pas. Je préférai tenir tête à mon pélican. Ce qui n'étais pas très intelligent de ma part. Je ne suis pas aussi malin que cousine sage. Même sans l'avoir vu Athéna avait un surnom. C'était ma façon de faire. Ça plaisait ou non. Va savoir. Toute façon, dieu ou pas, ce n'est pas eux qui me forcerons à changer, je fais très bien tout seul. Il riait, je ne suis pas trop vexé, même si ça fait gagner l'oiseau. La vengeance est un plat qui se mange froid, mon cher Athos. Euros pouvait rire, c'était déjà ça. Il n'aimait pas les mortels comme moi, mais bon. Je n'ai jamais demandé à mes fils d'être comme moi. Ils me ressemblent un peu, à la rigueur, mais des copies carbones, non. Je ne l'aurais pas supporté. Je le regarde, le voir aussi hilare était tout de même pas commun. C'était sûrement le débat que j'avais eu avec Athos qui l'avait provoqué. Je lâchais un petit soupir, je me montrait jamais sous mon bon profil, pourtant j'essayais d'être un père, pas le meilleur de tous, mais un papa pour mes enfants. Je soulevais un sourcil, il trouvait qu'on s'entendait bien. Il ne devait pas s'être lavé les oreilles souvent. Je les fronçais en l'entendant qu'il devait compter les points. Je m'approchais de lui doucement avec clairement une taquinerie en tête, je n'étais pas le genre d'homme qu'on pouvait facilement faire descendre sur terre. On est dieu du vent ou pas. Il disait que même si c'était pas mature, il jouait avec les mortels. Voilà une bonne information.
« Compter les points ? Inutile, quand bien je ne suis pas le plus mature des hommes, au moins je m'ennuie que rarement. Trop de sérieux amène que des ennuis. Puis il faut rester un peu enfant dans son esprit, la vie de dieu est assez barbante sans un peu de fun. Dis-moi, quel genre de tour joues-tu aux mortels ? »
Histoire de savoir s'il avait le même genre d'idée que moi. Ce qui pouvait être vrai comme faux, vu que je fais selon mes envies. Me donner un genre de plaisanterie serait comme me limiter à simple dieu qui passe son chemin. J'avais un élément sous mon seul contrôle et celui de mes fils. Je n'avais pas eu le choix à l'époque et je ne regrette rien. Ce qui étais fait, étais fait. Je ne jouerais jamais avec le temps. J'avais de toute façon des années devant moi pour me faire pardonner mes erreurs. Je grattais les plumes de mon affilié, apparemment, je retenais mon envie d'être affectif avec ce simple geste. Bien que je lui aurai bien tiré les joues, rien qu'une fois.
« Je suis ravi que l'on puisse s'entendre Seigneur Euros. »
Toujours autant de politesse de sa part, c'était fou. Je jouais un peu avec ses plumes, l'air de rien, c'était intéressant. De voir que je pouvais faire jurer Athos rien qu'en tirant sur cette plume.