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 Retour vers le passé [PV Aphrodite]

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Anonymous
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Retour vers le passé [PV Aphrodite] | Ven 20 Fév 2015, 13:31

Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup y est pas, si le loup y était il nous mangerait, mais comme il n'est pas là, il ne le fera pas ! Au loin, on pouvait admirer une petite silhouette élancée, cheveux aussi blanche que la neige et une démarche des plus candides. Il devait être 3 heure du matin quand la jeune femme aux cheveux d'un diamand étincelant se balader tranquillement dans les bois, sans avoir peur. Oui, il lui arrivait de fuir de chez elle quand rien n'allait. Un peu plus à côté d'elle, une petite créature marchait comme si de rien n'était, suivant sa maîtresse dans un silence de mort. Le vent faisait danser les feuillages des arbres tandis que le siffloment amener un lourd et horrible sentiment de malaise. Rigolant simplement comme une enfant, la jeune ange aimait bien s'échapper de ce monde magique pour retrouver un sentiment se bien être dans cet endroit lugubre. Lucinda avait 12 ans et ne supportant plus la pression continuelle de sa belle-mère, décider de partir souvent hors de chez elle en pleine nuit, comme si le mode ninja lui allait bien. Armée d'une cape noire, la jeune femme aimait bien se rendre comme l'ombre, se faufilant plus facilement entre les murs du village. Accompagnée par son fidèle amis panthère, la jeune lunaire adorée la forêt où personne allait la déranger. Assise sur un tronc mort, la jeune Heartily regardait la Lune qui apparaissait à travers les feuillages du bois. On pouvait voir en scrutant plus en profondeur, quelques étoiles qui illuminait le ciel tel des ampoules incandescentes. Fermant les yeux pour se laisser bercée par le souffle du vent sur ses cheveux de neiges et la douce mélodie de la douleur de la nature, la belle demi-déesse profitait de ce moment pour oublier les derniers jours qui furent assez rudes. Lucinda était une ange assez douée au niveau du camouflage et vivant dans un village qui la prenait pour une erreur. En effet, en plus d'être un "déchet", la jeune femme était aussi une demoiselle qui voulait prouver que d'être une fille illégiime était pas mauvais...Malheureusement, les gens sont blessant sur leurs propos et vous rabaisse sans même vous laissez le temps de répliquer. C'est fou de savoir que des gens immature et ignoble se croivent supérieur à cause de leurs classes sociales ou leurs liens de parenté. Au fur et à mesure, la belle avait trouvée de vrais et rares amis, des amis qui eux ne la juger pas à cause de son caractère incompréhensible et la tromperie de son père. Shikamarou était un phoenix très gentil et mignon et protecteur, en plus de sa gentillesse, le beau garçon était une personne de confiance avec qui Lucinda aimait discuter, en plus d'être son meilleur ami. Ensuite il y avait son père, une personne géniale au grand coeur et qui adorait sa fille chérie, la laissant partir à l'aventure lorsque sa femme dormait. Certes la belle était une renfermer, mais après tout, il fallait mieu non ? Autant s'entourer que d'amis sincère que de faux amis qui vous insulte par derrière.

- Panthère, il est presque l'aube, il faut peut être rentrer non ? Même si je veux pas.....C'est le week end...Et puis méchante belle maman n'est pas a la maison ce week end, elle est je sais pas où avec papounet...Elle est tellement méchante avec moi,..
-Fait comme tu veux Bakinda, mais ne vient pas te plaindre après d'accord ?

Soupirant, la belle demi-déesse s'étirer avant de recommencer à marcher, mais cette fois-ci, vers le village. La magnifique silhouette innocente s'en allait de ce bois maudit, laissant derrière elle une empreinte sur ce monde si désolant à voir. Se retournant pour regarder une dernière fois cet antre de solitude, Lucinda se remit alors sur sa route en oubliant ses soucis derrière elle. Sautillant comme une enfant avec sa peluche dans les mains, la petite fille regardait autour d'elle. La belle diamand vit au loin le jardin du village, elle eut une idée, pourquoi ne pas aller dans le jardin ? Souriante devant l'idée, la belle rose immaculée allait pouvoir se reposer sur sa branche fétiche de ses fuites, mais avant cela, une petite balade dans ce lieux où les saisons changent mérite un.petit intéret. Se laissant alors guider par ses pas dans ce lieu où le temps n'à pas l'air d'avoir d'appui, la jeune femme continuait alors en restant fascinée par ce qu'elle regardait. Puis s'ennuyant un peu, la belle prit son cerf-volant caché et le faire apparaitre, s'amusant alors à le faire voleter, de petis rires d'enfants raisonnés dans ce lieu sans vie ni âme. Une bourrasque vint faire envoler trop haut le cerf-volant qui finit par tomber. Grognant et gonflant un peu les joues, Lucinda se dirigeait vers l'endroit du crash et fut surprise de voir une jeune femme avec son appareil sur la tête. Se tapant le front avec la paume de sa main, la belle enfant se rapprochait alors de la belle femme et s'arrêtait finalement pour murmurer de façon innocente.

- Bonjour jolie madame...excusez moi de vous déranger...mais mon cerf-volant c'est laissé emporté par le vent...

Regarde alors la belle jeune femme essayait de sourire, même si la peur lui compressait le coeur...et si elle allait le dire à sa méchante belle-mère ? Elle serait sans doute punie de dessert.




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Re: Retour vers le passé [PV Aphrodite] | Lun 23 Fév 2015, 23:23


flashback
retour vers le passé
f e a t ; lucinda ♥

L
a demeure de la déesse de la Beauté était assez atypique. Disons simplement que puisqu'elle avait eu l'occasion de retrouver sa liberté et vivre à nouveau seule, elle avait aménagé son royaume de la manière dont elle le souhaitait. Aphrodite n'était pas vraiment prête à vivre avec quelqu'un pour le moment, surtout que la seule personne avec qui elle était autorisée à le faire n'était autre que son insupportable et répugnant mari. Retrouver sa liberté lui avait donné de folles envies, comme cette pièce au sol vitré, spécialement conçu pour regarder ce qu'il se passait sur terre. Il fallait bien cela pour une déesse qui pouvait passer des heures allongées sur un matelas à contempler ce que les humains faisaient. Aphrodite avait toujours été très attiré par les humains, elle les trouvait passionnants, intéressants. Certains l'avaient particulièrement marquée d'ailleurs, même si ils ne restaient que de simples humains dans le fond. Aphrodite les respectait et tenait à ce qu'ils soient heureux, en amour du moins. Cependant, elle ne se privait pas pour faire comprendre son mécontentement lorsque ces derniers n'appréciaient pas la Grande déesse qu'elle était. En plus d'une pièce vitrée, Aphrodite avait installé dans son jardin un lit suspendue au dessus d'un bassin. C'était une installation assez simpliste, qu'elle avait décoré et aménagé de manière confortable. Confortablement installée, elle buvait sa Pina Colada sans réellement se poser de question, cherchant à passer un après midi calme, a faire ce qu'elle faisait le mieux : s'occuper des histoires d'amour des autres. Elle dévorait chaque syllabe, chaque phrase de la lettre qu'elle avait à la main, un stylo à la bouche. Aphrodite prenait toujours des notes des courriers qu'elle recevait. Elle aimait les éplucher, les lire et les relire pour les connaître presque par cœur, que ce soit des lettres de remerciements ou des appels à l'aide. La déesse passait un temps fou sur ses lettres, totalement accroc. Mais la passion qu'elle avait pour ces jolies choses ne l'empêchait nullement d'avoir une bonne migraine en fin d'après midi et dons de profiter des derniers instants de soleil pour bronzer et se reposer. Les bras croisés autour d'un oreiller, les tête posé dessus et le corps allongé sur le ventre, la déesse plongeait son regard dans l'eau du bassin, rêveuse. Elle avait envie de rester seule ses derniers temps, de profiter un peu de son temps libre pour elle, pour penser. La déesse de l'Amour avait beau être toujours entourée, elle appréciait aussi fortement ces moments de solitude, voir même la solitude. Elle trouvait cela reposant, apaisant et mûrissant. Mais elle pouvait comprendre que certain ne partage pas cette avis. Aphrodite était conspiratrice de la philosophie du savoir vivre avec soi même. La solitude était une bonne épreuve, elle permet de se rendre compte si oui ou non nous sommes capables de vivre avec notre personne, seule. Enfin, chaque parcours est différent, chaque histoire apporte des choses biens différentes. Chacun fait ce qu'il peut avec ce qu'il est ! Et les dieux ne sont malheureusement pas à l’abri de cela.

La nuit arriva très rapidement, et Aphrodite n'avait pas vraiment bougé. Elle était restée allongée, les yeux clos, réfléchissant et ne touchant pas vraiment à son assiette. C'était  toujours comme cela après une dure journée de travail : la déesse sautait bien souvent des repas. Mais cela n’inquiétait pas vraiment grand monde, parce qu'elle était douée dans l'art de paraître. Fausse ? On le lui reprochait bien souvent. Et il est vrai que cet art du paraître pouvait autant la faire couler que la sauver. Dans le cas présent, la seconde situation se présentait : personne n'avait vraiment relevé son temps de rêverie, temps qui lui faisait sauter quelques repas. Personne n'était vraiment capable de décelé cela, il fallait vraiment bien la connaître. Et peu la connaissait vraiment très bien. La nuit passa aussi vite que cette fin d'après midi, puisque la déesse trouva bien rapidement le sommeil. Elle fit un rêve bien étrange d'ailleurs, mêlant les acteurs principaux de sa vie, à savoir son père, sa mère, son amant, son fils, son mari, et d'autre enfant. Ce rêve la rendit quelque peut perplexe, et elle sentit la réelle envie de se promener, d'aller à la rencontre de ces personnes. Ses parents ? Non. Son père n'était plus quelqu'un avec qui elle pouvait parler sereinement... Son amant ? Avec plaisir, mais où était-il ? Aphrodite regrettait vraiment l'époque où ils vivaient ensemble, dans cette maison qu'ils avaient construite ensemble... Être ensemble... Son fils ? Non, il était bien grand maintenant, et même si ses amourettes l'embêtait, elle ne voulait pas passer pour la mère collante. Elle l'avait déjà bien été avant. Alors ses autres enfants ? Aphrodite avait une grande famille, finalement. Mais malheureusement, elle ne pouvait pas aller personnellement à la rencontre de toutes ses progénitures. Elle ne pouvait pas se permettre de les rencontrer en personne pour la simple et bonne raison que les dieux n'étaient pas censés le faire. Mais que foutre de ses règles finalement ? Dans ces moments d'étrangeté, la déesse avait une fâcheuse tendance à tout envoyer balader, de la manière la plus élégante qu'il soit. Lysis, son joli petit chat, ne devait pas être la seule à rencontrer ses enfants, bien qu'Aphrodite aimait l'envoyer à leur rencontre. Lysis et son pelage crémeux étaient  souvent bien appréciés des enfants, qui pouvait l'approcher sans problème. Ainsi, en plus des observations incessantes, Aphrodite pouvait obtenir des idées, des histoires, des états de santé sur ses enfants. C'était une manière comme une autre de prendre des nouvelles n'est-ce pas ? Décidée, la déesse de l'Amour se pomponna, changea quelque peut son apparence en veillant à ce que ses yeux verts restent toujours visibles, inchangés. Des cheveux blonds vinrent remplacer ses habituelles mèches brunes. La reste ne changea pas vraiment. Aphrodite avait l'air d'une jeune femme, peut être d'un vingtaine d'année, un peu moins. Elle s'habilla très simplement mais d'une élégance sans égale, ni trop vulgairement, ni trop prudemment. Juste ce qu'il fallait. Parfaite, comme d'habitude. La belle déesse prit ensuite route vers l'île de Sanctuary où elle savait que sa dernière petite fille en date vivait, une petite Lucinda. Elle ne l'avait malheureusement jamais rencontré en personne. Elle l'avait plutôt observée sous sa forme de colombe ou avait demandé à Lysis de traîner vers la petite fille. Il s'avérait qu'à ce moment précis, la demoiselle parcourait la forêt...

La forêt avait toujours été un lieu où Aphrodite aimait se promener. La forêt était un endroit que les Hommes considéraient comme « dangereux ».C'était un endroit mystérieux, il se passait de choses mystérieuses dans les forêts humaines : des chasses, des meurtres, des apparussions improbables... La forêt était censée accueillir des créatures mystérieuses, comme les loups garous, les vampires, les sorcières... Les Humains avaient connu de belles années de folies avec les sorcières, ces femmes envoûtantes auxquelles on attribuait des pouvoirs et des capacités assez étranges. Surnaturelles. Aphrodite avait beaucoup réagit sur ces histoires de sorcières. Cela l'avait beaucoup fait rire. La déesse avait souvent pris la défense de ses jeunes femmes, qui étaient plus des exclues de la société qu'autre chose, mais fallait-il encore savoir se détacher de l'église dominante de l'époque hum ? Enfin, nous ne sommes pas ici pour faire un cours d'histoire. Aphrodite, dans toute son élégance, se baladait pieds nus dans les bois. Autant profiter de cette occasion pour faire une petite balade en forêt non ? Elle restait attentive à ce qu'il se passait autour d'elle. Elle voulait rentrer en contact avec sa fille aujourd'hui, profiter de cette occasion d'être en forêt. La forêt... L'endroit des interdit aussi. Aphrodite avait beaucoup mis au monde dans ces endroits, sous un ciel de feuilles, donnant l'impression d'être invisible. Un endroit où l'on peut donc se cacher. Ici, elle rentrait en contact avec sa fille sans se faire repairer, sans la mettre en danger. Car oui, Aphrodite avait plusieurs crainte pour cette enfant : que les autres dieux la trouve, qu'Arès la trouve, qu'on le lui arrache... Des peurs qui l'obligeaient à la regarder grandir de loin. Voyant un cerf volant au loin, la déesse s'approcha du petit pareille, en se disant qu'elle avait certainement repairer son enfant. Alors elle s'approcha. Et se fut un Bingo. Lucinda était bien là, jouant avec son petit cerf-volant. Aphrodite eu un sourire immédiat en la voyant. Elle l'observa quelques instant avant de réfléchir à une manière de l'aborder. Voyant l'objet défier difficilement le ciel avec ses arbres – quelle idée de venir ici pour faire du cerf volant ? – Aphrodite se téléporta à l'endroit de chute de l’appareille et se le prit même sur la figure. Aphrodite alors se tourna vers l'enfant qui se tapait la tête avec sa paume de main. Affichant un peu son mal être, parce que cette connerie de cerf-volant lui avait tout de même fait mal, Aphrodite sourit à l'enfant.

« Quelle idée de faire du cerf-volant en pleine forêt ? »

Aphrodite la regarda ensuite de haute en bas, discrètement, et prit son plus beau sourire pour continuer. Elle se baissa pour ramasser l'objet et s'avança de la petite pour lui tendre son cerf-volant.

« Il n'y a pas de problème, mademoiselle, ce n'est qu'un petit coup sur la tête. »  Lui demanda-t-elle, d'un ton rassurant « Mais dis moi, que fait une petite fille comme toi dans la forêt ? »




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Re: Retour vers le passé [PV Aphrodite] | Dim 08 Mar 2015, 16:16

La petite fille en avait marre de son chez elle, de sa belle mère méchante et d'un village qui la prenait pour un monstre. Douleur, souffrance, haine...Que de sentiments qui envahissent notre coeur et nous rendent tellement faible et sans espoir. Rejeton d'une relation interdite entre un dieu et un ange, était née la plus pure et la plus délicate des roses, une fleurs qui arrivait à redonner le sourire à son tendre père. Passé vulgaire et sourire déchiré, à cause d'un amour d'une nuit, le petit rejeton se retrouvait enfermé dans ce lieu qui lui faisait peur. Cepensant, même si la petite était assez triste, la belle était maintenant un peu plus vieille et pouvait s'enfuir de sa chambre quand le temps lui permettait. Cette nuit là, profitant que la diablesse n'était point là, l'enfant avait décidée de fuir de cette maison qui la rendait malade et mal à l'aise. Allant se réfugier dans la grande forêt, qui aurait put croire qu'une telle enfant avait autant de courage. Peluche en main, la belle trottinait dans les chemins, entre ses arbres qui faisaient voler leurs feuillages, cette brise qui venait faire voleter la belle chevelure immaculée de la petite insouciante. Son père avait l'habitude de lire un livre pour l'endormir, un receuil qui lui donnait des étoiles dans les yeux, l'histoire du chaperon rouge. Depuis sa naissance, ce livre était devenu le point de repaire de la petite et dans ses rêves, elle voulait absolument rencontrer ce monstre à poil. Le danger ? Son père rigolait à chaque fois qu'il la voyait faire des petites prises de défense trop adorables. Pendant son chemin, elle chantonnait la chanson du loup, une chanson qu'elle adorait chantée la nuit car cela faisait peur aux rares visiteurs nocturnes.

- Eh papuche, est shi on allait shouer aux sherf-volants !"

Rigolant comme une enfant de son âge, la belle Lucinda se mit alors à courir à travers les arbres et se diriger vers le jardin interdit les nuits. Fouillant alors dans un buisson, elle en sortit alors le sublime cerf-volant et tout sourire, se mit à jouer avec. S'amusant comme une petite fille, la belle souriait et s'amuser à attacher sa peluche en haut pour la faire voler.

- Ches beau en haut Papuche ?

Bien évidemment elle ne pouvait parler, mais pour elle, cette peluche pouvait lui répondre. Courant alors pour faire voler son cerf-volant plus haut, elle fut prise de panique en voyant cet objet se laissait emporter par la grande bourrasque sauvage. Voyant sa peluche s'envoler avec le petit jouet, la belle se mit alors à courir et fut surprise de voir une belle madame en face d'elle. Hésitante elle s'approchait et après avoir demandée gentillement, écoutée la belle dame avant de murmurer.

- Lucinda sh'excuse madame...Ch'était pour m'amusher un peu...

Baissant la tête, la belle avait des problèmes de paroles comme elle n'avait jamais été à l'école et baisse la tête honteuse...Vous ne pouvez imaginer comment le sol vous paraît si beai dans ces moments là. Lucinda avait honte d'avoir blessée une dame sans le faire express et n'oser la regarder. D'ailleurs elle venait de remarquer une belle colonie de fourmis qui passait entre ses petits-pieds et un ver de terre qui continuait son chemin dans l'herbe. La belle fixait l'herbe verdoyante lorsque des pas s'arrêtèrent devant elle et redressant la tête doucement, plongeait son regards dans les magnifiques yeux de la dame. Prenant alors le petite objet avec des mains tremblantes, la jeune fille le serrait contre elle et dit doucement et timidement.

- Eh bien Lucinda a fuit de chez elle...Belle-maman est méchante avec moi...Elle me traitre d'enfant du pêcher ...Alors Lucinda à décider de fuir ichi pour jouer et voir le loup comme dans le livre de Papa !

Souriant innocemment, la petite innocente put voir les sublimes cheveux blonds de la dame et un pendentif qui lui rappelait quelque chose. Penchant la tête, la demoiselle souriait comme une enfant et tournant la tête lègérement, vit sa peluche au loin. Allant alors la chercher, Lucinda la prit contre elle et revint vers la dame en souriant et montrant son nounours

- Madame, ch'est Papuche, elle est belle hein ? Ch'est un cadeau d'une très jolie dame qui vous ressemble.

Rigolant un peu, elle resserrait le petit doudou contre elle et sortit alors de sous son haut un pendentif bleuté et le serrait dans sa paume.

- Papa m'a dit que quand ch'avais peur, che devait serrer che pendentif.

Baissant la tête, elle sourit doucement en fermant les yeux et déposait un petut bisou dessus.




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Re: Retour vers le passé [PV Aphrodite] | Sam 14 Mar 2015, 16:16


flashback
retour vers le passé
f e a t ; lucinda ♥

H
abillée d'un simple jean taille haute et d'un t-shirt assez ample avec une petite veste, Aphrodite se baladait tranquillement dans la forêt. On ne pouvait trouver de lieux si calme, si reposant. En se baladant, elle remuait les souvenirs que contenait sa mémoire. Doucement, délicatement. La déesse est de ceux qui aiment le passé, qui se souviennent et qui conservent leurs souvenirs comme les objets les plus précieux que le monde aient conçus. Cela pouvait être étrange pour une déesse de la Beauté, pourquoi s'intéresserait-elle aux souvenir et les considéreraient comme plus précieux que n'importe quoi ? Pourquoi cela lorsque l'on pouvait avoir tout l'or du monde ? Tous les bijoux les plus beaux, les objets les plus esthétiques qu'il soit ? Hum... Et bien pour la simple raison que ce n'était que des objets, et qu'il y avait un peu plus  de sens, pour elle, à apprécier des moments passée entourée, des moments de pur bonheur. La forêt était un lieux qu'Aphrodite appréciait tout particulièrement puisqu'elle s'y était souvent promener. Seule ou accompagnée, cela ne changeait pas grand chose. Enfin si. Elle se souvenait évidement de toutes les balades qu'elle avait pu faire accrochée au bras de son Arès. Lui aussi aimait bien ces lieux. Même si il ne le laissait pas souvent paraître. C'était cela qui le rendait encore plus attirant. Aphrodite eu un petit sourire à cette pensée. Sourire que s'effaça rapidement lorsqu'elle reçut un objet dans le dos. Étonnée, puisqu'elle croyait être seule – et ne se doutait pas que c'était un lieu dans lequel on s'aventurait aisément – elle se retourna et regarda l'objet au sol... Un cerf volant. Un enfant se trouvait ici ? Quel lieu étrange pour jouer d'un tel instrument... N'avait-on pas dis à cette enfant qu'il était mieux de jouer sans tous ces arbres ? Que les plaines étaient bien plus appropriée ? Tout ce que cette petite allait gagné était un accident. Le fil allait forcément se prendre dans les feuillages. Elle avait eu de la chance que cela ne soit pas encore arrivé. Aphrodite, quant à elle, avait eu un peu moins de chance : de tous les arbres, toutes les plantes se trouvant dans cette forêt, elle s'était prise le cerf volant dans le dos. Bon, cela ne faisait pas vraiment mal – et le déesse n'était pas vraiment une chochotte – mais la chance devait pas mal jouer dans cette histoire, non ? La grande déesse s'était retournée, avait pris l'objet en main avant de regarder la fillette. Elle n'avait pas l'air bien grande... Mais peut être que la déesse se trompait, après tout, elle n'était pas bien placée pour parler d'âge...

Des cheveux blanc, un regard intensément rouge... Sur le coup, on aurait dit Arès. Mais non, il n'était pas là – il fallait qu'elle arrête de le voir partout, même si tous les enfants qu'il avait à gauche et à droite devaient forcément roder dans les parages... Et surtout que cette demoiselle n'était pas inconnue à la déesse. L'affilié d'Aphrodite, Lysis, allait souvent lui rendre visite. Enfin souvent... pas tous les jours, mais une fois par mois ou tous les deux mois. Histoire de prendre des nouvelles de cette enfant, voir si elle grandissait bien... Aphrodite ne faisait pas cela avec tous les enfants. Elle avait beau être la déesse de la procréation, peut être plus que de l'Amour, mais cela ne changeait rien au fait que les enfants des autres étaient les enfants des autres et non les siens. Il fallait deux raisons pour qu'elle s'intéresse à une petite : qu'elle soit absolument ravissante ou bien qu'elle soit son enfant. Pour le cas présent, Lucinda était sa fille. Une magnifique petite fille qu'elle avait eu avec un très bel homme marié. Il était très important de souligner le mariage, car finalement, c'est ce qui avait encouragé la déesse à jouer de ses charmes avec ce monsieur, n'oublions pas qu'elle était déjà amoureuse, éperdument amoureuse de son Arès. Et que pour rien au monde elle ne choisirait un autre que lui. Surtout pas un humain – peut savent à quel point il est douloureux de les voir changer et mourir face à l’immortalité des dieux. Enfin donc, pour revenir à cette enfant, Aphrodite ne s'attendait pas à la croiser ici... Elle se permettra donc de lui demander, comme le ferait une inconnue. Car c'est ce qu'elle était aux yeux de l'enfant : une inconnue. C'était un choix, pour la protégée. Aphrodite était vraiment très secrète.... Je ne pense pas qu'elle présentera cette enfant à Arès, c'était vraiment la sienne, son bébé, son trésor. Les autres dieux ne devaient pas l'approcher ou tenter quoique se soit sur elle. Personne ne devait la toucher.

La demoiselle répondit à la magnifique déesse de façon plutôt... étonnante. Quel était ce langage ? Cette attitude ? Après, peut être était-elle jeune ? Aphrodite n'avait pas notion de l'âge, comme je vous l'ai dis plus haut... Peut être n'assurait-elle pas comme maman ? C'est ce qu'elle se demandait en voyant son enfant. Comment pouvait-elle se permettre d'être absente... ? Tout devenait un peu confus. Mais rien n'était palpable. Le  mal être de la déesse lui appartenait, elle allait donc faire avec. Les réponses de la demoiselle ne tardèrent pas. Elle était un peu hésitante, mais... cela pouvait se comprendre. A priori, elle préférait faire parler sa peluche plutôt qu'elle... Intéressant. Aphrodite la regarda en souriant puise de baissa un peu histoire d'être à son niveau.

« Ce n'est pas grave, chère peluche. Il faut juste faire un peu plus attention, ce n'est pas vraiment l'endroit pour faire du cerf-volant. »

Les paroles de la déesse étaient douces, calmes. Comme pour la rassurer. Ce qui était le cas finalement. Ce n'était pas grâce, ce n'était qu 'un cerf-volant face à une déesse. Rien de bien méchant. Et même, Aphrodite était plutôt contente que cela tombe sur elle : au moins, elle rencontrait cette enfant pour de vrai, dans sa véritable apparence – enfin avec les cheveux blonds mais c'est tout... Étonnement, suite à cela, l'enfant se livra un peu. La raison pour laquelle elle se trouvait seule en pleine forêt était simple : belle maman.

«  Le loup ? » sourit Aphrodite « Pourquoi cherches-tu le loup ? »
 

Elle prit la main de l'enfant gentiment en lui massant. Ses mains étaient froides, ce qui convainc la déesse à prendre cette petite main dans les deux siennes tout en écoutant l'enfant. Le côté maternelle d'Aphrodite sortait rapidement, très rapidement. Surtout qu'elle était la raison de la misère de cette enfant... Alors... C'était la moindre des choses qu'elle pouvait faire. Lucinda cassa ce petit moment en récupérant sa peluche un peu plus loin. Celle qui était sur le cerf-volant. Elle revient ensuite vers Aphrodite pour lui lui montrer.

« Oui, elle est très jolie ! Et...  »Aphrodite regarda autour d'elle pour cueillir une fleur et la glisser dans un fils de couture de la peluche « Cela lui va à ravir ! »

Elle avait mis la fleur dans le peluche délicatement, histoire que l'enfant puisse  l'avoir contre elle tout le long de  l'opération. Aphrodite lui offrit ensuite un grand sourire puis regarda l'enfant toucher un pendentif bleuté. Elle le serrait dans sa main. Le pendentif qu'Aphrodite avait offert au père de la  petite afin  qu'il le lui transmette. La déesse fixa l'objet et regarda ensuite l'enfant. Elle n'avait pas de doute quant à l'identité de Lucinda, mais là, tout était bien confirmé. La père de la petite lui avait même transmit ce qu'il devait.

« Tu as peur ici ? »

Aphrodite posa cette question en la regardant dans les yeux, elle se rapprocha un peu de la petite, toujours avec cet aire reposant, apaisant. Elle tenait à ce que l'ambiance de cette rencontre le soit, que la petite n'est pas peur... Du moins pas d'elle... Aphrodite regarda ensuite le pendentif, ou du moins ce qu'elle pouvait en voir.

« Il est très joli ce pendentif, un très joli cadeau... C'est ton papa qui te l'a donné ?  »




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