Coeurs : 167 Messages : 503 Couleurs : firebrick ou #585858 J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
discussion with a tomboy. ♮ Lilith | Ven 24 Juil 2015, 02:18
Judith expire un coup pour faire évacuer la fumée aromatisée se trouvant dans sa bouche. Elle inspire une seconde fois avant de refaire le même processus, prenant de temps à autres une gorgée de sa boisson. Un des serveurs apporte de nouveaux charbons qu’il place lui-même sur la chicha, tandis qu’elle profite de ce répit pour se nourrir des croquettes de poulet épicées qu’elle a commandé plus tôt.
Elle n’était pas le genre de femme qui grimpait sur son véhicule et faisait une longue route dans l’unique but de déguster un met, mais depuis peu c’est le cas. Elle apprend petit à petit à se détendre et à se détacher de son quotidien habituel. Judith a énormément souffert durant son enfance et si il y a quelques années elle ne pouvait pas se permettre un déjeuner dans une telle terrasse, aujourd’hui elle le peut. Elle fait de l’argent et apprend à le dépenser. Le centre-ville de la capitale a beau lui être commun, elle n’y passe pas grand temps. Cependant les choses changent, et depuis sa relation de couple, elle apprend à se détendre dans ce côté de la ville. Déjeuner toute seule dans ce côté de la ville ne la dérange pas : tout y est beau et propre. En comparaison avec le quartier où l’ange déchue habite, cet endroit s’apparente à une sorte de Paradis. Enfin… Pour les adresses comme celle de ce restaurant et non pas pour les airs de Paris Hilton qu’ont les filles d’ici.
Son téléphone sonne. Elle repose sa fourchette et c’est agacée de ne pas pouvoir terminer son plat qu’elle décroche. « Ouais. Ça va. J’ai des choses prévues, ouais. Non. Non. Je m’en fous. » elle verrouille son téléphone et le pose sur la table en verre, coupant court à la conversation - de façon peu polie - comme elle en a l’habitude. Elle se relaxe ensuite à nouveau, prenant une gorgée de son cocktail alcoolisé avant de finir son plat. Un soupir de satisfaction lui échappe alors qu’elle détend ses muscles, mettant un coussin décoratif derrière son dos. Le soleil commence à taper fort mais peu importe car elle est cachée sous une bâche transparente. Par contre pour ceux qu’elle aperçoit au loin, agonisant à cause de la chaleur, c’est loin d’être la joie. Elle se met alors à ricaner, se moquant ouvertement de ces crétins qui n’ont pas pensé à prendre de chapeau.
Judith les juge un par un. Que ce soit sur leurs misérables coiffures, leurs tenues hideuses ou leurs visages, elle n’épargne personne dans son jugement interne cruel et indécent. Elle trouve que c’est un passe-temps - aussi horrible soit-il - comme les autres alors elle ne se gêne pas. Cette femme ne connaît de toute manière pas ce que c’est : rien ne lui fait honte. Elle n’a pas froid aux yeux et elle le fait comprendre à tous.
Au bout d’une dizaine de minutes - et alors qu’elle faisait signe à un serveur - son regard tombe sur celui d’une adolescente qu’elle connaît. Cette dernière la reconnaissant, Judith lui fait signe d’entrer. Judith aurait pu décaler ses pieds de la banquette avant mais elle n’a pas bougé. Insolente, elle trouve que Lilith est assez maigre pour pouvoir se caler sur les centimètres restant. Dans tous les cas, le confort de son interlocutrice est le cadet de ses soucis et ça parait plus qu’évident. Sauf qu’elle a vu juste dans son hypothèse : Lilith a malgré tout bel et bien réussi à poser ses fesses.
« Un autre verre, un autre plat et une chicha goût chewing-gum. » Elle a faim. Elle a soif. Elle a de l'argent. Amen.
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Re: discussion with a tomboy. ♮ Lilith | Sam 08 Aoû 2015, 20:47
JUDITH & LILITH
Silencieusement, l'adolescente le contourne sur la pointe des pieds en s'attardant à surmonter tous les obstacles du jardin. Il dort, elle le sait, elle l'entend respirer. Elle s'approche de lui, un sourire mauvais s'accroche à ce visage de poupée aux traits doux comme le coton : tout le contraire de sa personnalité. D'un coup de pouce bien placé, l'adolescente voit l'eau jaillir au bout du long tuyau d'arrosage en plusieurs jets distincts, ils s'attaquent à son pelage blanc alors qu'il bondit dans les airs. Elle lâche le boyau et prend ses jambes à son cou en riant aux éclats, son rire bruyant contrastant avec le silence dont elle faisait preuve depuis les dernières minutes. Elle s'arrête finalement derrière un arbre en sachant très bien que son poursuivant est toujours derrière elle : son grognement si différent de tous ceux qu'elle a pu entendre. Lorsqu'elle sort de sa cachette, Lilith se retrouve face à face avec une boule de poils blanche dont le pelage est désagréablement collé à sa peau. Une fois de plus, la sanctuarienne ne peut s'empêcher de ricaner alors qu'elle se jette au cou de l'animal qui la repousse à cou de pattes. Le gros loup blanc finit par gagner et s'éloigne en grognant son mécontentement, parce qu'elle sait qu'elle n'a gagné que la bataille. Elle sait que la guerre est loin d'être terminé.
Ce fut donc tout sourire que Miss Nickolaus retrouve sa place d'origine : une chaise longue, ses lunettes soleil et sa limonade. Confortablement assise, la jeune femme replace ses lunettes sur le bout de son nez en jetant de bref coup d'oeil à son ami - qui la boude - plus loin.
《 Seras-tu capable de m'en vouloir longtemps, cette fois ? 》
Ne s'attendant pas à une réponse, elle s'étendit de nouveau sur la chaise en laissant au soleil la possibilité de bien faire son travail, c'est-à-dire, l'aider à retrouver ce teint foncé qu'elle a perdu depuis son arrivée.
Le soleil commençait à se faire puissant, violent. L'adolescente ne voulait pas ressembler à un poulet, elle avala la dernière gorgée de limonade qu'elle trouva dégoûtante depuis le temps qu'elle se réchauffait aux rayons de l'astre solaire. Elle fit tout de même l'effort de le rentrer et de le déposer dans l'évier avant de se mettre une nouvelle idée en tête : aller passer un peu de temps à flâner en ville. Elle n'avait pas besoin qu'on l'accompagne, alors elle abandonna son boudeur à l'extérieur et alla retirer son maillot de bain pour enfiler quelque chose de plus beau, de moins découvrant dirons-nous.
La démone circulait dans les rues de la ville en observant les boutiques dont elle ne pouvait rien obtenir tellement elle était pauvre. Souvent, elle avait pensé à la rue, combien tous ces métiers dangereux pouvaient rapporter beaucoup. Souvent, elle avait pensé à en terminer d'avance, à ne pas se forcer pour une vie qu'elle n'achèverait même pas. Maintenant, ça n'était plus totalement cela. Il lui fallait continuer, parce qu'elle avait découvert l'amour. La jeune femme descendit son chandail noir à manches courtes sur son ventre alors qu'un coup de vent l'avait projeté vers le haut, ses jeans troués descendaient jusqu'à ses chevilles chaussées de doc martens grises. Elle observa la façade de l'endroit où elle s'était arrêté et eu un petit rire ironique avant de voir quelqu'un de familier à l'intérieur. Vraiment ? Elle s'approcha un peu plus alors que Judith lui faisait signe d'entrer. L'adolescente entra en jetant un rapide coup d’œil à l'endroit, plutôt classe, dans lequel elle ne serait jamais entrée de sa propre initiative.
Elle s'assied en face de l'ange déchu au moment où le serveur arriva, elle n'ouvrit pas la bouche jusqu'à ce qu'il ait quitté la pièce.
《 Toujours aussi sympathique avec les serveurs. Tu es passée par le marché ? Tu aurais dû voir la bande de cons qui se font une fête dans la fontaine, ils se battent tous pour un peu d'eau, merde ! Ils n'ont pas de baignoires chez eux ? 》
L'adolescente croisa les bras sur son ventre et se cala le dos contre la banquette avec un sourire aux lèvres, ce sourire et cet air mi-scandalisé, mi-répugnée. Elle ne s'imaginait même pas le nombre d'enfants qui y avaient pissé dans cette fontaine.
《 Je ne te connaissais pas l'envie de ce ... type d'endroit. 》 dit-elle en désignant les lieux avec son index.
Coeurs : 167 Messages : 503 Couleurs : firebrick ou #585858 J'ai traversé le portail depuis le : 17/06/2013 et on me connaît sous le nom de : Judy. Mon nom est : Judith Levy-Cohen. Actuellement je suis : follement amoureuse de lui (Matthew) Il paraît que je ressemble à : Dahlia de Takenaka • IRL : Megan Fox et à ce propos, j'aimerais remercier : Miss Amazing.
Re: discussion with a tomboy. ♮ Lilith | Mar 11 Aoû 2015, 20:30
Pourquoi ? Elle sort de sa poche une pince qu’elle utilise pour maintenir en hauteur une mèche brune. Peu curieuse mais aussi peu muette, elle décide de répondre à son interlocutrice de façon plus éloquente. Je profite de l’argent qui m’appartient. Je ne vois en quoi ce serait louche. Tu sais par toi-même que je ne présente aucune menace. Bien sûr qu’elle ment. Se faire passer pour une citoyenne modèle a parfois du bon, mais il est effrayant de voir à quel point cette femme arrive à bluffer son monde. Même Lilith - qui pourtant la connaît - semble croire le temps d’un instant son beau discours. Ce qui est bizarre c’est de te voir ici. Avoue la jeune femme. Je viens pour la bouffe. Toi, tu fais quoi là ? Elle expose les cartes sur table comme à son habitude. Insistante et peu cordiale, elle montre à son interlocutrice qu’une réponse sincère est exigée. En temps que menteuse elle sait parfaitement différencier le vrai du faux. Ainsi en lui disant la vérité dès le départ, Lilith leur éviterait de perdre plus de temps à parler d’un détail qui, de toutes manières, n’intéresserait nullement l’ange déchu. Cobra, reste calme. Son affilié remonte le long de sa colonne vertébrale, se faufilant sous son haut pour finalement en sortir. Le serpent glisse sur la table et s’approche de l’adolescente qu’il salue en sifflant à l’aide de sa langue fourchue. Il a faim, tu voudrais lui donner un bout de peau ? Il lui arrive parfois de plaisanter, malgré son humour douteux et son visage dénué d’expression.
« Sourire donne des rides. » c’est bien connu. Cependant, et même si elle s’en fiche, cette explication reste totalement recevable. Contrairement à certaines, Judith a tellement souffert durant son adolescence qu’elle a oublié ce que c’était d’être heureuse. Ses blessures se soigneront avec le temps mais les séquelles resteront présentes. Elle préfère ne pas y penser alors elle dresse une muraille invisible entre elle et le monde, régnant sur son éternelle solitude, se transformant en une méchante reine ne laissant personne entrer dans son Royaume. C’est maintenant que vous m’amenez ça ? Le serveur est revenu, apportant dans ses mains la commande. Il est jeune, il est gêné. Ce doit être un nouveau membre du personnel. Pauvre enfant, aucune personne ne devrait avoir à servir un monstre tel que Judith.
Elle lui fait signe de s’en aller et c’est apeuré qu’il s’exécute. Elle prend alors une cuisse de poulet grillée, la trempe dans un bol de sauce et la mord finalement à pleines dents. Tu comptes faire quoi ? Me regarder encore longtemps ou... piquer dans les assiettes des gens pour te nourrir ? Elle invite son interlocutrice à faire ce qu’elle lui reproche, c’est à dire se servir sans avoir à dépenser quoi que ce soit. Judith n’est habituellement pas du genre à partager - surtout si la chose en question lui a coûté une poignée de drachmes - mais sa relation avec Lilith est étrangement amicale, alors elle trouve normal d’agir autrement vis-à-vis d’elle. Tu te fous de moi ? Dans tous les cas, si tu t’abstiens parce que t’as peur de répugner avec un morceau de poulet entre les dents, sache le : ton mec est un couillon. Elle prend une gorgée de sa boisson avant d’ajouter : c’est pas comme si t’en avais de toute manière.