do you want to built a snowman ?

ttentive, la petite déesse aux grands yeux verts écoutait ce que disait sa grande sœur. Oui, elle avait raison, il n'y avait pas de raison de se prendre la tête, de s'interroger autant sur les affiliés. Le principal c'était qu'ils puissent communiquer avec leur maître. C'était bien le plus important, le reste on s'en fichait. En réalité, ce n'était pas une grande problématique pour Aphrodite. Simplement des questions qu'elle s'était posée sur l'instant t. La petite déesse était ravie que sa sœur répondre à ses questions, qu'elle soit attentive à elle. Elle se montrait donc très coopérative et gentille avec elle. Aphrodite n'était pas bien compliquée non plus. Elle n'était pas tordue ou mal-attentionnée. Sinon, il fallait qu'elle ait une bonne raison de l'être. Elle fut plus que satisfaite du compliment que sa grande sœur fit sur leur œuvre : puisque c'était la leur, elle était forcément belle. Aphrodite approuva.


Parfaitement sérieuse, avec très peu d'ego comme d'habitude. Athéna était bien plus douce à ses yeux maintenant. Aphrodite n'avait pourtant pas pour habitude de se tromper sur la nature des gens – il fallait vraiment être bon acteur pour la manipuler ou la tromper. Elle n'avait simplement pas imaginer que la déesse de la Sagesse puisse être... aussi fun ? Tout d'un coup, l'aspect rivalité qu'elle lui accordait disparaissait. Athéna prenait sa place de grande sœur, captivant toue l'admiration de la plus jeune. Vous n'imaginez même pas la folie qu'il y avait dans la tête de le plus jeune lorsque l'aîné fit apparaître ces jolis papillons. Elle était tellement sur autre chose, tellement petite pour comprendre, qu'elle n'avait pas fait attention à ce petit « vraiment » qu'Athéna venait pourtant juste de souffler. Elle n'avait donc pas rehausser la conversation sur ce sujet et passait directement à ses merveilleux papillons de feux. Attentive, elle avait bien remarqué qu'ils n'étaient pas inoffensif. De peur de se brûler, la petite déesse ne les touchait pas. Elle écoutant ce que sa sœur lui raconter, sur cette histoire d'esprit volage, ette comparaison qu'elle faisait entre elle et ses petits êtres merveilleux. Elle fut très touchée par le compliment, et le fit savoir en la remerciant.


Et e plus, elle avait l'autorisation de les touchés. Elle n’hésitait plus, posa ses doigts sur ce petit être en rigolant. C'est vrai qu'ils étaient tout chaud, cela faisait un bien fou aux petits doigts gelés de la petite.


Le temps passa aux pouvoir et ce fameux pouvoir de la téléportation. Aphrodite essayait de temps à autre, mais elle n'était pas assez téméraire pour se faire un entraînement forcé. Elle ne maîtrisait pas trop cette capacité. La dernière fois qu'elle avait voulu faire ça, elle s'était dit qu'elle apporterait du lait chaud dans sa chambre, histoire de se faire un petit chocolat chaud et d'en offrir un peu à Lysis. Résultats des courses, la petite déesse s'était retrouvée les quatre fers en l'air dans la baignoire, le lait renversé. Elle s'était dit que ce n'était pas une bonne idée. Elle hocha la tête lorsqu'Athéna affirma qu'un jour elle saura parfaitement maîtriser ce pouvoir. Oui, un jour... Quand ? On ne sait pas. Aphrodite rigola lorsqu'Athéna en rajouta une couche sur leur père.


Aphrodite n'avait pas vraiment de soucis au niveau de la parentalité. Ses deux parents jouaient parfaitement bien leur rôle. Elle était très satisfaite de son enfance, même si elle se permettait de piquer quelques crises de jalousie de temps à autre. C'était ses habitudes de princesse qui prenaient le dessus. Puis vient cette bonne idée de la photo. Il n'y avait qu'Aphrodite pour penser à cela, elle était toujours fixer sur cette idée de souvenir, de collection, de ne pas louper un bon moment. Cette rencontre était très agréable, la petite déesse y prenait beaucoup de plaisir, rigolait de bon cœur, vivait cet instant à 100%.  Alors oui, une petite photo s'imposait.

Aphrodite s'intéressait à beaucoup de choses. Peut être même beaucoup trop de choses. Son attention n'était jamais fixe bien longtemps. Elle oscillait souvent entre plusieurs faits, tentait de les retenir à l'instant t mais oubliait très rapidement. La seule personne qui l'aidait à se retrouver dans tout ce qu'elle devait emmagasiner ou souhaitait retenir, c'était Lysis. Ce petit chat la suivait partout, fidèle à son poste d’affilié.Aphrodite appréciait sa présence. Elle avait ce petit chat avec elle depuis qu'elle était toute petite. Lysis ne la quittait jamais, sauf sur demande comme maintenant. La déesse ayant souhaité une entrevue seule avec sa grande sœur, le chat s'était gentiment rentré à la maison. Elle ne se sentait jamais délaissée, elle savait qu'elle avait un lien unique avec cette petite fille aux cheveux bruns. Même si elle la trouvait embêtante par moment, elle posait toujours un regard très attentive sur la petite déesse – ce qui ne changeait finalement pas du reste de l'entourage d'Aphrodite, mais bon, Lysis était tout de même une privilégiée. Elle connaissait tous les secrets, toutes les bêtises de sa maîtresse. Sagement, elle les gardait tous pour elle : Lysis n'était pas là pour disputer Aphrodite, elle avait plutôt un rôle à la faire réfléchir sur ce qu'elle faisait. Car Aphrodite et la réflexion, c'est du grand n'importe quoi. Au même titre que l'apprentissage et ma mémorisation, la petite déesse était très frivole dans sa tête : ses pensées s'enchaînaient, passant souvent du coq à l'âne.  Autant vous dire que les idées de la petites étaient souvent bien loufoques, parfait pour faire les pire bêtises du monde. Heureusement, Aphrodite n'était pas turbulente. Elle redoublait d'efficacité lorsqu'il s'agissait d'attirer l'attention, mais elle savait que les bêtises ne lui attireraient rien d'autre que des reproches. Sage. Aphrodite était une enfant plutôt sage, et Lysis n'y était pas pour rien. Depuis le temps qu'elle connaissait la petite déesse, elle avait su appréhender ses bêtises et la stopper avant qu'elle ne soit trop élancer. Bon parfois, oui, elle était un peu à l'origine de ses bêtises, mais il faut dire que cela faisait de si beaux souvenirs. Toutes les deux pourraient vous parlez des punitions qu'elles ont passées ensemble, à attendre que le temps passe les bras croisés sur la table. Lysis avait suivi les « ordres » d'Aphrodite, aussi pour la bonne raison que sa sœur n'était autre qu'Athéna. Adulte, responsable et réfléchie, jamais elle ne ferait quelque chose qui mettrait en danger la petite déesse. Elle était particulièrement confiante et souhaitait que sa maîtresse fasse une bonne rencontre, qu'elle profite de ce temps libre avec elle. Après tout, même si elle ne pensait pas être des plus gênante dans leur petit moment entre elles, Lysis trouvait cela sympa qu’Aphrodite se détache un peu d'elle. Il le faudrait bien un peu. Lysis n'était pas une peluche comme Aphrodite le pensait. Pensant être tranquille, le petit chat s'était installé sur le bord d'une fenêtre, observait ce qu'il se passait dehors près d'un bon radiateur, sur sa petite couverture. Sa maîtresse était toujours attentionnée, elle pensait à tout, et surtout cette petite couverture. Après quelques coups de pattes pour s'assurer que le petit lit était bien moelleux, Lysis s'était couchée en ronronnant de bonheur. Le sommeil n'avait pas tardé à suivre.  Elle n'était pas bien difficile à contenter. Mais l'après midi n'allait pas être aussi clame que prévue puisque la petite déesse se retrouvait couverte de neige dans la maison, laissant des traces partout, essoufflée d'être venue en courant – ouais, elle ne maîtrisait pas trop la téléportation, autant éviter d’atterrir dans la baignoire comme la dernière fois. Elle n'avait pas attendu le consentement du petit chat, elle n'avait prit dans ses bras en rigolant.


Pendant tout le trajet jusqu'à sa sœur, Aphrodite lui raconta tout ce qu'elle avait vécu sans elle : la construction de ce bonhomme pour attirer attention de sa sœur, que cela avait été un massacre et que donc, Athéna était venue l'aider. Elle commentant tout ça, ajoutant qu'elle avait été d'une grande aide, et qu'Aphrodite était très fière de son coup. Le petit chat s'était laissé faire, ronronnante, rassurée que tout ce soit passé pour le mieux en son absence. Elle se cacha dans le manteau de la déesse qui la serrait pour ne pas trop la bousculer dans sa course. Elle revient vers Athéna avec un grand sourire et lui présenta sa petite bête. Elle la sortit de son manteau et insista pour qu'Athéna la porte en lui tendant :


Aphrodite regarda sa sœur prendre le petit chat avec les yeux de l'admiration. Des grands yeux brillants d'étoiles. Cela ne dura que quelques instants avant qu'elle ne reprenne son petit chat vers elle pour lui montrer son bonhomme-chat de neige en rigolant de sa bêtise. Aphrodite était du genre très naturelle, surtout avec Lysis dans le coin. Elle se dirigea ensuite vers Athéna pour qu'elles puissent enfin prendre la photo souvenir. Aphrodite se laissa guider, suivait sagement les indications de sa grand sœur pour se retrouver la tête coller contre la sienne et fit un grand et beau sourire. Ce fut la première photo. Une seconde suivit, dans une toute autre position puisque cette fois la déesse de la Sagesse se retrouvait les fesses dans la neige. Aphrodite fit une petite grimace sur cette ci, histoire d'amuser la galerie. Elle rigola ensuite, impatiente de voir ce qu'Athéna penserait de cette seconde prise. La petite déesse restait sur ses genoux, elle y était très bien installé. Elle installa Lysis sur les siens et la caressa. Elle hocha la tête en faisant un grand sourire.


Elle la regardait de nouveau avec ses yeux remplis de questions. Enfin, il suffisait de l'entendre pour voir qu'elle s'interrogeait sur tout. Elle n'hésitait toujours pas à poser ses questions, après tout, Athéna répondait si bien que c'était même un plaisir de faire partager toutes ces jolies interrogations, non ?


Très attachée au souvenirs, la petite déesse tenait à se remémorer cette incroyable rencontre avec sa sœur.