L'art de s'accrocher aux gens | Mer 07 Jan 2015, 23:40
*C'est quoi tout ce monde? Oh put... Les gens en ville vivent vraiment comme ça?!*
Et bim! Voilà qu'on bouscule le jeune garçon ailé dans la foule. Et encore. Depuis qu'il a mit les pieds dans ce foutu marché en fait...
- Désolé! Ouch! Pardon! Aw! Navré! Heh!
Repli des ailes au maximum pour une avancée plus efficace. Il est genre 14h, tout le monde est de sortie, c'est juste l'enfer pour Coban qui a tout sauf l'habitude de voir du peuple comme ça en grande quantité! Pas qu'il soit agoraphobe, ou bien asocial, c'est surtout qu'on l'a beaucoup isolé de force et que son milieu naturel est de toutes façons très calme. Ajoutez un manque d'habitude au contact physique... et là ça devient gênant.
*Eh merde, nooon collé comme ça c'est vraiment embarrassant!*
Il s'applique pour mieux se faufiler. Non parce que rester collé à quelqu'un en rougissant, c'est plus que bizarre. Quelle heure est-il déjà? Ah oui, aux environs de 14h... Autant dire que le concert a déjà commencé depuis plus de deux heures. Quel concert? Oh...
*Et j'ai toujours pas trouvé de quoi grailler... p'taaaain!*
Eh oui, Coban a la dalle. En même temps, faut tout remettre dans son contexte! Il est séquestré, sort, erre, est recueilli, rentre chez lui, ne trouve personne, vit chez la personne qui lui a ouvert les bras... Et le plaque, comme ça. Envie de liberté, pas envie de déranger plus que ça, merci pour tout, au revoir, et c'est parti pour la grande aventure! Retrouver ses parents, son peuples, ses peuples... Ses origines! Quand aux préparatifs... Eh bien non, une petite bourse de rien du tout et des pansements. Champion! Le garçon ailé s'était dit que trouver de quoi manger en ville serait un bon plan, sans compter sur le fait qu'il ne savait pas où aller, et qu'il avait passé une heure à chercher le marché. Le voilà maintenant au milieu de la foule, affamé, perdu, avec un sentiment de solitude très profond... et aussi d'être un parfait couillon. Il trouve enfin une ouverture, prend une grande inspiration et pousse un long soupir, tout en continuant de marcher, en repensant aux récents événements, jusqu'aux plus anciens. Le tout pour conclure: "Je suis libre put***!" Puis tout s'efface, il renifle une fois. Deux fois. Puis il remplit carrément ses poumons de la bonne odeur qui flotte dans l'air... De la bouffe! Ni une ni deux il fonce, ne suivant que son instinct... Avant de trébucher tomber et s'accrocher à la première chose qui lui vient sous la main ou plutôt... Grande inspiration de stupeur, honte suprême affichée sur la face... La première personne?!
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Re: L'art de s'accrocher aux gens | Ven 09 Jan 2015, 14:40
L'art de s'accrocher aux gens
Étant lassée de ta petite forêt, tu t'étais décidée de la quitter temporairement afin de faire un tour dans le monde des humains. C'est ainsi que tu atterris dans la cité et plus précisément au marché. Bien que ne sachant pas du tout ce qu'était ce dernier, tu finis par rapidement te rendre compte de sa nature. Un véritable entrepôt de nourritures de toutes sortes, de bijoux, de vêtements et même d'animaux. Ce dernier cas te rendait toutefois triste. Tu les trouvais tellement plus heureux lorsqu'ils étaient libres dans la nature. Ce tout nouveau milieu était complètement différent du tien. Calme et sonorités de la flore et la faune avaient laissés place à une montagne de bruits. Une sorte de brouhaha pour le moins assourdissant. Les humains étaient d'ailleurs très excités, n'hésitant pas alors à parler haut et fort comme s'il n'y avait qu'eux au monde. Certains t'avaient même bousculée sur leur passage en raison de leur précipitation vers les différents stands. Quelque peu décontenancée, tu te mis à t'excuser, dans le vide cependant. Ces derniers n'avaient même pas pris la peine de t'écouter ou encore t'accorder le moindre signe d'attention. Ils semblaient bien plus absorbés par leur excitation. Tu continuas donc ton chemin sans broncher, te sentant alors un peu comme une étrangère en ce lieu. Un stand de bijoux attira subitement ton regard et tu t'y dirigeas donc en prenant tes précautions. Tu n'avais pas envie de te retrouver complètement écrasée au sol. Un magnifique collier à pendentif en forme de croissant de lune te faisait de l'œil. Tu pris ce dernier entre tes mains et commenças à le contempler longuement tout en hésitant à l'acheter. Et tu finis par céder. Une fois le bijou en ta possession, tu te l'accrochas rapidement autour du cou afin de ne pas le perdre au beau milieu de cette foule, devenant de minute en minute un peu plus étouffante à ton goût. Tu voulais désormais retourner au calme dans ta petite forêt. Mais malheureusement pour toi, tu avais complètement perdu tes repères à cause de tout ce monde. Bien que tu rebroussas chemin, impossible de te rappeler où te diriger exactement. Cela te faisait d'ailleurs tourner la tête à t'en donner à la migraine. Et voilà que tu sens quelqu'un t'attraper brusquement par le bras. Tu n'eus même pas le temps de te retourner pour voir de qui il s'agissait que tu te retrouvais alors entraînée dans une chute. Le contact avec le sol se fit très brutal. Tu étais désormais allongée sur le sol avec quelqu'un sur toi. Ce dernier t'étais d'ailleurs complètement inconnu. Tu le redressas alors délicatement avant d'en faire de même.
▬ Ça va ? Tu ne t'es pas fait trop mal ?
La chute avait été très violente et tu t'inquiétais grandement du fait qu'il se soit cassé quelque chose. Tu voulus par la suite te relever mais t'y résignas en sentant une horrible douleur provenir de ta cheville. Cette dernière était apparemment foulée comme jamais.
Re: L'art de s'accrocher aux gens | Ven 09 Jan 2015, 19:52
La chute a été à la fois rapide et ralentie pour Coban. Le sang-mêlé a eu à peine le temps d'afficher son regret avant de s'étaler sur une inconnue. Quelque part, c'est mieux que le béton, c'est plus... doux..? Mais quand même, ce n'est pas très correct...
- Ça va ? Tu ne t'es pas fait trop mal ? - Ah?!
Ses joues rouges traduisent toute sa honte quand il relève sa tête ébouriffée et il se dégage vite fait bien fait sous peine de représailles, même si cette demoiselle ne semble pas agressive. De toutes façon ça ne lui irait pas au teint.
- Chuis désolé! Désolé! Je vais bien merci! Encore désolé!
Il se lève et tapote ses vêtements pour se débarrasser des éventuelles poussières sur son pantalon et ses tibias nus (à noter que ses pieds le sont aussi mais il s'en soucie moins visiblement...), puis s'interrompt en constatant la difficulté qu'à la passante pour se remettre sur ses deux jambes. Il l'aide à se relever, toujours un peu paniqué.
- Oh là là! V-vous êtes blessée?! Merde! C'est complètement d'ma faute! J'suis vraiment vraiment désolé... Venez, on va s'poser avant de trouver une solution..!
Et le voilà qui passe le bras de la demoiselle par-dessus son épaule pour l'aider à marcher sans qu'elle ne se fasse trop mal. Avec tout ce monde autour, c'est définitivement gênant. Il cherche puis repère enfin un banc qui se libère. Il se dépêche de l'y emmener et l'aide à s'asseoir avant de pousser un soupir pour relâcher un peu la pression. Ses yeux noirs parcourent les environs à la recherche d'une quelconque infirmerie ou quoi que ce soit...
*Mais atterris ho! T'es sur un marché, pas un hôpital!*
- T'ain en plus j'ai aucun sort de soin ou quoi que ce soit, ça craint... Ah! Si attendez...
Le garçon ailé fouille ses poches et en sort une toute petite boîte cylindrique de laquelle il extirpe un petit rouleau à bandages.
- Si on met de côté le fait que je suis tombé sur vous, on peut dire que vous avez un peu de chance non..?
Il lui adresse un petit sourire pour détendre l'atmosphère, même si le plus tendu pour l'instant, c'est lui, submergé par la culpabilité et la honte. Il se penche sur sa cheville.
- ...Vous permettez?
Et là, il met en pratique ses cinq années de galère pour un maintien de la cheville plutôt correct.
- Je vous aurais bien conseillé un médecin mais il paraît que ça coûte une blinde, et puis je connais pas du tout l'endroit... Et vous, vous venez d'où?
Son ventre se manifeste pour lui rappeler qu'il n'avait pas mangé ce midi. Sûrement l'effet de la ville qui le rend incapable de se débrouiller pour quelque chose d'aussi basique que de se nourrir..? Il fait comme si de rien n'était, mais en bon amoureux des repas, ce n'est pas simple...
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Re: L'art de s'accrocher aux gens | Dim 11 Jan 2015, 19:38
L'art de s'accrocher aux gens
Tu observais l'inconnu tout en écarquillant les yeux. Celui-ci de mot alors à rougir certainement gêné du fait de t'avoir faite tombée par terre. Il n'avait pourtant pas besoin de se mettre dans tout ses états. Ce n'était pas grave. Tu ne lui en voulais d'ailleurs pas le moins du monde. C'était tout à fait compréhensible qu'il puisse y avoir des bousculade. Le marché était en même temps envahi de personnes à la manière d'une fourmilière. Et puis, si cela n'avait pas été toi cela sans doute aurait été une autre personne qui plus est, un tantinet agressive. Et l'inconnu s'excusa plusieurs fois avant de t'aider à te relever, passant un des tes bras autour de son cou. Tu te laissas faire pour alors te retrouver assise sur un banc. Tu n'eus même pas le temps de répliquer quoique ce soit qu'il serait mis à s'occuper de ta cheville sans pour autant la soigner. Les événements se déroulaient décidément bien trop vite. Peut-être étais-tu encore sous le coup de ta chute ?
▬ Je vous aurais bien conseillé un médecin mais il paraît que ça coûte une blinde, et puis je connais pas du tout l'endroit... Et vous, vous venez d'où ?
▬ Ne t'inquiète pas pour moi. J'ai des feuilles de laurier chez à la maison qui ont des propriétés de guérisons. Je viens de la forêt et toi ? Ah, et tu peux me tutoyer cela ne me dérange pas.
Tu lui fis un grand sourire. La façon dont il parlait était assez drôle mêlant à la fois politesse à ton égard et jurons dans le vide. Et tu lâchas un petit rire en y repensant sans avoir l'intention de te moquer du jeune homme. Au contraire, tu le trouvais très amusant.
▬ Excuse moi de rire comme ça. Ne le prend pas mal. C'est juste que je te trouve très comique.
C'était bien la première que tu rencontrais quelqu'un d'aussi particulier et cela ne te déplaisait guère. Et son ventre de mit à gronder furieusement accentuant ainsi le comique de situation dans laquelle tu venais d'être embarquée.
▬ Tu as faim ? Je peux t'acheter quelque chose à manger si tu veux.
À en juger l'intensité du bruit provenant de son estomac, il devait certainement être affamé. Tu aurais dû ramener quelques fruits de la forêt dans ton sac. Il aurait sans doute apprécier leur fraîcheur ainsi que leur petit goût sucré. Ah si tu avais su que tu rencontrerais quelqu'un avec le ventre vide, tu n'aurais pas hésité une seule seconde à emmener de la nourriture avec toi.
Re: L'art de s'accrocher aux gens | Dim 11 Jan 2015, 21:48
Le garçon ailé met du temps à réaliser qu'il panique franchement pour rien. En même temps, avec ce qu'il a vécu, il n'a pas vraiment envie de s'attirer plus d'ennuis. Et puis pour son premier jour d'indépendance totale, ce serait dommage... Alors il va vite, il se presse pour réparer sa maladresse, parce qu'il le sait mieux que quiconque, très agile dans les airs, à la course, mais au quotidien, beaucoup trop maladroit. Enfin là, c'est vrai qu'il a de la chance d'être tombé sur une personne plutôt sympathique.
- Ne t'inquiète pas pour moi. J'ai des feuilles de laurier à la maison qui ont des propriétés de guérisons. Je viens de la forêt et toi ? Ah, et tu peux me tutoyer cela ne me dérange pas. - Ah..! Tant mieux! Hey, c'est marrant moi aussi je viens de la forêt. Comme quoi on est tous les deux un peu paumés ici hehe...
Ce petit rire quoiqu'un peu nerveux, preuve de timidité, l'aide un peu à relâcher la pression. D'accord, c'est bon, la nymphe ici présente, c'est une gentille fille. Même si elle se met à rire. Elle se met à rire? Le garçon affiche une bouille qui lui donne l'air de dire "Qu'est-ce que j'ai dis de drôle?"
- Excuse moi de rire comme ça. Ne le prend pas mal. C'est juste que je te trouve très comique.
... "Qu'est-ce que j'ai dis de drôle?" again, mais pas longtemps parce qu'elle semble sincère mine de rien. Le sang mêlé ne se sent pas si offusqué que ça en fin de compte.
- ...C-Comique..? Ah bon...
Il esquisse un demi sourire. Lui, comique, on ne lui avait pas dit ça très souvent. Lourdingue quand il était petit, ça oui, un peu plus taciturne depuis sa séquestration, mais comique... Quel compliment pour le garçon fée! Elle ne manque pas d'entendre le grondement de son estomac et il en rosit d'embarras en se tenant le ventre.
- Oow... - Tu as faim ? Je peux t'acheter quelque chose à manger si tu veux. - Oh non non non! J'ai de quoi payer..! Je... Je n'savais juste pas où trouver de quoi manger pour pas trop cher ici. Je ne sais pas si vous avez...- Hem, pardon - si tu as parcouru cet endroit depuis longtemps, mais du coup je ne sais pas... Vous...-zut!- Tu n'as pas quelque chose à me conseiller?
Visiblement, il a du mal à passer au tutoiement avec elle. Chez lui, c'est aléatoire. Visiblement, elle lui inspire trop le respect pour lui dire "tu". A moins que...
- En fait j'ai du mal à v... te tutoyer, mais avec un nom en tête ça passera mieux. Moi c'est Coban. Et toi?
Il lui sourit plus franchement déjà, malgré sa timidité. Au passage il demande intérieurement à son ventre de se la fermer parce que oh, c'est pas vraiment la classe, surtout devant une jolie dame.
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