(atsuo६nathaniel) ✄ anaconda.

Normalement j'étais seul dans ce dojo, depuis la dernière fois, j'avais pas vu le maître, je dois avouer qu'il me manque un peu. Je lâchais un soupir en ouvrant les yeux, heureusement que je n'ai pas fait ce rêve érotique avec Logan, je me voyais mal croiser ce pauvre garçon que j'abritais sous mon toit dans un état pareil. Je lâchais un braillement. J'avais encore travaillé jusqu'à pas d'heure, maintenant que j'étais mon propre patron, mais que j'avais la visite de mon ancien boss parfois qui se donnait un malin plaisir à rabaisser ce que je faisais, mah on s'en fichais, mes clients viendrais pour ma nourriture, pour mon sourire, lui perdait un bon sous-chef. Donc je sortais de ma chambre après m'être habillé, c'est fini les balades à poil dans la maison, je haussais les épaules et m'atelais à faire un petit déjeuner pour moi, le jeune homme préférant les céréales pour débuter sa journée, comme je préparai pour moi, il y avait assez pour nourrir quelques personnes. Je me grattais le cou, encore un peu dans le gaz, car oui, même à moitié dans le cake, je pouvais cuisiner. Il me disait bonjour, ce gamin était adorable, je l'avais pris sous mon aile ignorant un peu son penchant pour les hommes que j'avais vite découvert par la suite. Je l'avais vu zieuter sur les fesses d'un gars, alors que j'avais pas prévu de voir ce spectacle. Là venait la question qui tuait, je riais comme un con avant de le regarder, il voulait tout savoir. Je m'installais et mangeais un peu avant de lui répondre. Comme je ne parlais pas la bouche pleine, j'avalais le tout.

-Il y a ce jeune qui viens souvent, il doit être à peine plus âgé que toi et vu comment il me regarde parfois, il doit être pour les hommes. Sinon, il y a un vieux, mais les vieux c'est pas agréable, surtout quand ça boit. Par contre un vampire, c'est beau et sexy, bref j'ai eu de quoi me régaler les yeux. Je te dis que tu pouvais m'aider au boulot, je suis sûr que tu trouvera ton mec. En attendant, tu peux mater sans culpabiliser. Moi aussi, ce n'est pas que mon cœur est pris que je ne peux pas mater.

Je riais avant de reprendre mon repas comme il n'était pas stoppé, pourtant c'était le cas. J'avoue qu'avoir ce gamin à mes côtés me permettait de parler librement des garçons et surtout de tout ce que je trouvais mignon sans me sentir trop honteux. Un ami gay ou presque. Il était si jeune qu'il avait des doutes ce qui était normal, moi-même j'ai douté. Depuis que j'ai passé le cap, je ne pense pas redevenir hétéro. Je souriais en me nourrissant de mon repas, je voulais bien lui faire quelques plats. Cela ne me dérangeait pas, ce garçon est vraiment pratique et me libère de certaines limites que je m'étais mises sans m'en rendre compte. Comme quoi, il y avait des choses que j'ignorai de moi.

J'étais franc, comme souvent avec lui, c'était comme renaître quand il était là, pas de gêne, rien. Juste à être moi, le reste on s'en fichait, et ça je peux dire que c'est génialissime, m'en fout si je fait du néologisme, ce mot est compliqué en plus, mah, je le connaissais, c'était au moins cela. Je souriais, trempant mes doigts dans les restes qui traînait, j'avais plus faim ou presque, j'avais un sacré appétit, mais cela ne semblait pas dérangé ce garçon. Cela me faisait un peu rire. C'était le deuxième garçon qui me nommait Tsuo, c'était mignon comme surnom. Alors lui aussi était en couple, techniquement, oh un personne sur terre, étant natif de l'île, j'étais fasciné par ces récits terrestres. Il pleurait, le pauvre, je reposais mes couverts et le serrait contre moi tendrement, rien de plus qu'un réconfort que je lui rapportais, il s'excusait doucement. J'essuyais doucement ses larmes coulant sur ses joues. Je caressais ses cheveux doucement.

-Parlons des beaux garçons. Il y a des profs sexy dans l'école ? J'ai entendu qu'un d'entre eux était sacrément canon. C'est ce qui dit une cliente en tout cas. Tu devrais l'entendre avec ces mots, elle pourrai le violer sur place. Les femmes sont effrayantes par moments, c'est là que je suis content d'être homosexuel. Dis-moi Nathaniel, que puis-je faire faire d'autre pour te rendre ton joli sourire ?

Je le câlinais, j'avais beau être presqu'en couple, câliner un autre homme n'avait rien de grave, tant que nos lèvres se rencontrent pas, je pense que je le regretterait plus tard, parce qu'un loup c'est fidèle. Mais je ne pouvais pas dire à ce garçon d'attendre son amoureux, il devait tourner la page, comme je l'avais fait avec mon surplus d'affection pour le maître. Il ne restait que Logan dans ma tête. L'affection que je donnais était plus celle d'un frère, d'un meilleur ami. Difficile de savoir ce qu'on était, mais une chose était sure, on vivait sous le même toit. Rien ne pouvait retirer cette réalité. Je souriais avant d'embrasser doucement son front. Il était adorable, c'était pour cela que je le protégeais. Je savais que pour ma meute, je pourrai affronter ma peur bleue de l'eau. Bien sûr je pouvait compter sur l'adrénaline. Je restais comme ça, le serrant avec un sourire sur le visage. Je pouvais lui parler de mes rencontre, des beaux mâles que je croisais. Et j'en croisais quelques uns.

-Dis-moi, Nath, c'est quoi ton type de mec sinon ? Ou si on regardait un film, je crois qu'il y a un film qui parle de nous, mais je ne sais pas trop ce qu'il vaut. Ou regarder un bon vieux disney.

Je n'avais pas honte d'aimer Disney, depuis que Logan m'y avait mis j'étais accroc à ces choses. Pourquoi devrais-je en avoir honte. Cela me faisais sûrement passer pour un gamin, mais un bon film, même d'animation n'avait pas de limite d'age pour se voir. Je frottais à nouveau ses cheveux, sans les déranger encore plus qu'à leur habitude.

J'étais content qu'il calme ses pleurs, encore plus quand il souriait à nouveau. J'aimais mieux cela. Le voir triste n'allait rien apporter à nous deux. On avait d'autres choses à penser que s'épencher sur nos malheurs. La vie était une chose assez compliqué, alors penser à des choses tristes n'allait pas avancer. J'étais simplement naturel, pas de chichis, juste moi. Puis il semblait vpouloir regarder la reine des neiges, le seul gars potable c'est l'autre type aux rennes dans cette œuvres, les autres étaient tout simplement laids. Je riais doucement, il est vrai que son âge excusait certaines gamineries, mais avoir honte de voir un film n'avait aucun sens. Ce surnom était habituel aux jeunes, c'était bizarre, mais je m'y faisais. C'était une façon à eux de montrer leur amour. Je souriais avant de le voir partir dans sa chambre avec un sourire amusé. Il revenait avec des ticket en anglais le titre du film que j'avais parlé, j'avais plus envie de regarder la reine de neiges, car je ne pouvais pas me refuser un bon disney, pas le meilleur, mais il était bon. Je souriais en voyant le morceau de papier sur la table. Le jeune homme se mettais à mes côtés et venait me glisser dans l'oreille que j'étais son type d'homme. Je souriais et riais comme un débile. Je m'attendait pas à ce qu'il se déclare à moi. Je rougissait légèrement, j'avais la preuve que je plaisais moi aussi, pas autant que Logan, mais je plaisais. Je le regardais et lui frottais les cheveux.

-Merci Nathy, c'est adorable à toi, mais mon cœur est pris, qui plus est, je me suis promis de jamais faire ce genre de choses avec un mineur. Peut-être que dans quelques années, tu auras le champ libre.

Je riais avant de prendre le Dvd correspondant, depuis un moment ma collection de Disney s'était agrandie. J'avais des classiques comme des perles inconnues comme le Noël de Mickey. Je souriais avant d'allumer la télévision et lecteur Dvds. Je mettais en route le dvd et venais mi'installer sur les coussins, la télé n'était pas bien grande, ce n'était pas non plus une trop petite, une télévision de bonne taille, mais oh surprise, elle était plate, elle détonait un peu avec le look ancien du dojo. Mais vu que c'était un appareil qu'Atsuo utilisait souvent pour voir ces films, il préférait les voir en haute qualité.

-Cela ne te dérange pas si je chante ? J'ai pris cette habitude avec un ami à moi.

J'attendais qu'il soit prêt, je me demandais si c'était pas mieux de voir ce genre de film dans un canapé avec des chips. En avais-je ? Je me levais et fouillais les armoires avant de trouver des chips et les mettait dans un saladier transparent. Je venais l'installer devant nous. Au moins,je savais que si je me retenais, je n'allais pas tout manger à moi tout seul. Mon estomac de loup n'avait donc pas de limites ? Va savoir ! Je sentais que cette journée avec lui serait amusante.

Je rigolais, je n'était pas son homme idéal mais j'y ressemblais. C'était comique, il jouait avec moi, de mes erreurs, mais je ne vexait pas pour pour autant. Il en fallait plus que cela pour me rendre triste, c'était un fait avéré. On mangeait des chips et on chantait, c'était drôle, bien qu'on ne chantait pas comme des pros, on s'amusait, comme prévu. Les cochonneries partirent à une vitesse hallucinante, pourtant je faisais tout pour retenir mon appétit. Donc je n'étais pas le seul responsable de la disparition fulgurantes de chips. Puis allais se réfugier dans mes bras comme un jeune loup. Ce qui me faisait sourire. Il est vrai que je l'avais pas dis à ce garçon que j'étais en « couple ». Il me traitait de méchant, je savais qu'il le pensait pas vraiment, donc je venais frotter ses cheveux. Pui s il fouillait dans ses vêtements avant de sortir un recueil de romance pour homme bien imagé, on voyait tout. Ce qui me gênais un peu. Il demandais c'était quoi, je rougissais fortement. Il insistait avant que je me retrouve sous lui, les joues en feu. Je l'écoutais rire, c'était agréable de voir ses sourires. Il me serrait, je lui rendait son étreinte.

-Je ne voulais pas le cacher, je me renseignais afin d'être inventif avec l'homme que j'aime. On est pas officiellement en couple, mais ce qu'on est y ressemble beaucoup, j'ai peur donc, je lui laisse sa liberté et se dire qu'on est pas vraiment ensemble, il a peur. C'est un ami à moi. Logan, c'est son nom. Si tu veux regarder pas de souci, bien que c'est peut-être trop cru pour toi.

Je souriais, j'avais dit cela d'une voix un peu gêné qui se muait pour prendre un peu confiance, dominé ou dominant, j'étais facilement les deux, surtout depuis que j'étais avec mon ami. Je riais avant de me lever, car j'étais bien plus épais que lui. Je fouillais les armoires pour tomber sur un autre aussi détaillé. Pourquoi caché mes revues, surtout s'il fouillait mes tiroirs. Je lui tendais ce dernier, preuve que je ne lui cachait rien, enfin presque rien, j'allais pas parler de mes expériences sexuelles, peut-être si il demandait comment c'était, mais on était pas là. Ce garçon était plus la romance, le physique c'était bonus, j'aurai aimé vivre cela. Cela avait quelque chose de bien, je savais aussi que mon côté tactile referai bien vite surface.

-Ce n'est que des bouquins, ils sont pas mal fait, mais faut pas prendre tout ce qu'il font pour le possible. Si ça peut t'aider, lis-les.

Je riais et feuilletait un d'entre eux avec un intérêt mitigé. Ces positions avaient l'air assez sportives... Je rougissais, c'est sûr que je serai le dominé dans cette position. Je secouais la tête et le refermait ce n'était pas bon pour moi ce genre de bouquin. Je me penchais vers Nathaniel.

-Tu aimes les gars gentils donc. Content de ressembler caractériellement à ton idéal. Mais ne va pas crier sur les toits mon amoureux, déjà que j'ai du batailler pour qu'on soit plus proches.

J'avais arrêter de lire alors caressais doucement Kojiro qui s'était posé sur mon épaule avant qu'il s'envole par la fenêtre, je remarquais par cette occasion que nos affiliés volait, une espèce de liberté se dégageait de nos êtres, c'est ce que disait le maître en tout cas. Je souriais avant de regarder le ciel, pas très intéressant, je me tournait vers le jeune homme qui semblait aussi gêné que moi devant ses magazines. Vivre avec ce garçon me faisait retomber dans mon adolescence, celle que j'avais renier pour plaire au maître. Comme quoi Logan avait raison, il avait été toxique pour moi. Je frissonnais à cette pensée. Nathy n'était qu'un ami, un ami gay avec qui je pouvais parler de fesses et d'amour sans complexé, et cela me faisait du bien. Il me promettait de rien dire, je souriais, vraiment adorable, je venais toucher son nez du bout du doigt. Il a serré les magazines si fort qu'il se froissaient sous ses mains C'était vraiment mignon. Il me demandait sérieusement si je l'avais fait. Mes joues prirent à nouveau une couleur bien rouge. Comment dire... Puis il pleurait à nouveau, donc il avait fait avec son copain, pas besoin d'être Sherlock pour le deviner. Je le serrai doucement, comme un frère. Il s'excusait.

-Mah ce n'est rien Nathy, si tu veux savoir, oui, je l'ai fait avec lui. C'était à la fois beau et j'ai pu être comblé ce que la première fois ne m'avait donné, la tienne devait être belle pour que tu en pleures à présent. Nathy, ne pleures pas, tu peux trouver un bel homme gentil rien que pour toi. Tu es un bon gars. Mais fais gaffe avec ces revues, elles font peur à la plupart des mecs.

Je riais et lui frottais les cheveu, car j'étais quelqu'un de tactile, même avec mes amis. Ce n'était pas bien grave, c'était ma façon d'être. Je posais un baiser dans ses cheveux. Je serai là pour le proteger, car j'étais un loup et qu'il faisait partie de ma meute, pas une famille de sang, mais une personne très importante pour moi. Sa présence éclipsait par moment celle de l'homme que j'aimais,je m'inquiétais pour ce garçon. Il avait vécu une douleur, une que je ne pourrai pas comprendre. J'avais perdu les miens, chaque personne sur cette île avait un passé chargé, cela ne faisait aucun doute là-dessus. Je souriais pour lui faire face. En relevant sa tête, on était proche, trop, je me reculais un peu.

-Il n'y a pas que cela qui compte, l'amour aussi l'est, c'est peut-être cela qui me manque et que j'envie à ton ancienne relation, mais te préoccuper du passé t'empêchera de voir la future rencontre que tu fera.

Je parlais selon ce que mon instict disait ce qui fait que je sortais parfois des paroles très sage que je comprenais que sur le coup, mais après c'était le brouillard. Ahahaha, je suis con. On m'aimait comme j'étais et ça valait tout l'or du monde. Je ne jetterai jamais dehors ce pauvre enfant.