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| Here lies family {pv Séréna} | |
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Raphaël I. M. ElosiamStaffien Coeurs : 74 Messages : 174 Couleurs : Raph s'exprime en mediumseagreen et Spirit réplique en sienna J'ai traversé le portail depuis le : 18/12/2014 et on me connaît sous le nom de : Etilya. Mon nom est : Raphaël Ilwan Matys Elosiam. Actuellement je suis : veuf et hétéro. Il paraît que je ressemble à : Aoi Kaji de kiniro no corda et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo pour le vava et Bunny pour la signa ♥
| Re: Here lies family {pv Séréna} | Dim 01 Mar 2015, 19:45 | |
| Cette jeune femme m’inspirait la plus grande sympathie. Elle était douce, intelligente, compatissante. C’était un peu ma tante, en moins guerrière. Oui, ma tante prônait la protection des siens par les armes, sans doute parce qu’elle était l’aînée de la famille. Cependant elle n’avait jamais cherché la bagarre. Elle n’avait jamais provoqué quiconque. Elle se contentait de défendre les siens. C’était une femme fidèle et protectrice. Je l’aimais beaucoup, c’est pourquoi sa mort me chagrinait toujours, même un siècle et demi plus tard. Mon attention revint sur Séréna.
- Votre manageur… bien sûr, j’aurais dû m’en douter. Ma foi, on peut le comparer à un éditeur, certes, cependant ce dernier a tendance à mettre en avant les chiffres. C’est vrai que lorsque j’ai du retard il ne loupe pas une occasion pour me le rappeler… mais je n’ai pas à me plaindre. Et puis, vous savez, la race ne signifie rien, même si elle peut prédéfinir des traits de caractère.
Je caressai machinalement le doigt qui avait porté l’alliance pendant un peu moins d’un an, lorsque j’étais seul ou en compagnie de ma femme. Oui, je m’étais marié à une elfe, malgré le fossé entre nos deux races, et même entre nos deux familles. Elle s’était toujours montrée différente des siens. Mais elle n’était plus là aujourd’hui. Son âme reposait dans les Enfers.
- Tout n’est qu’une question de personnalité, en fin de compte, même si l’éducation a son rôle à jouer. Enfin… j’imagine que vous savez déjà tout ça. Vous êtes une jeune femme intelligente, autant par l’esprit que par le cœur.
L’intelligence du cœur, vous questionnez sans doute sur le sens de cette expression énigmatique ? En fait, c’était pour moi quelqu’un qui montrait de la compassion, qui ne s’attardait pas sur les préjugés, qui arrivait à pardonner, et beaucoup d’autres choses de la sorte. On pouvait très bien avoir un esprit brillant, mais être dénué d’intelligence sentimentale. Sherlock Holmes, par exemple, ce célèbre personnage de roman, il était très perspicace, mais tout sentiment le rendait très inconfortable, sans pour autant qu’il dût insensible. Enfin, je ne vais pas m’attarder là-dessus. Séréna m’appela « oncle ». Cela me fit un drôle d’effet, mais elle n’avait pas totalement tort, vu notre différence d’âge.
Spirit interrompit ma réflexion pour que je m’occupasse de lui. Il était parfois un peu trop aventurier et récoltait alors ce qu’il avait semé. L’interruption de mon étalon m’avait fait perdre le fil de la conversation. Mais Séréna me remit aimablement sur les rails.
- Un oncle, si vous voulez. Pour répondre à votre question, non, ma tante était une fée pure et dure. En fait, la famille de mon père aussi. C’est ma mère qui est une sang-pur. Vous posez cette question à cause de mon père n’est-ce pas ? Il n’est qu’un mordu. Ma mère l’a transformé à sa demande la nuit où… où les elfes nous ont attaqué.
J’avais marqué une hésitation car, malgré les décennies écoulées, le sujet était toujours sensible. Peut-être que mes sentiments évoluaient de la même façon que mon corps ; autrement dit, peu. Le temps défilait différemment pour nous autres vampires, qui du coup avions tendance à garder en mémoire tout événement particulier. Et les sensations qui allaient de pair.
- Rassurez-vous, lui dis-je avec un sourire taquin, vous ne risquez pas de trouver un jour un intérêt certain pour les hématies. A moins que vous ne vous fassiez mordre, ce que je ne vous souhaite pour rien au monde. Je ne dis pas que je n’aime pas ce que je suis, au contraire, je n’ai aucune raison de le dénier. Mais la situation des mordus est toujours compliquée. Et puis… survivre à son entourage, ce n’est pas une épreuve facile.
De ce point de vue-là, heureusement que ma sœur possédait l’immortalité elle aussi. Toute ma famille la possédait, en fait, ce qui m’épargnait des pertes difficiles. Par contre, je m’étais fait de nombreux amis en l’espace de plus d’un siècle, et la plupart n’était plus de ce monde depuis bien longtemps. Enfin, on finissait par s’y habituer… Séréna me rappela à la réalité par sa remarque sur Spirit. Je posai mes yeux bleu-vert sur l’étalon. Oui, il était magnifique.
- C’est rare en effet, mais à mon humble avis, un golem, c’est encore plus rare. Avant mon arrivée sur l’île, je n’avais pas d’affilié. Mais maintenant je ne puis imaginer ma vie sans lui.
Je pourrais presque dire que c’était un cadeau des dieux. Mais en fait j’ignorais tout de ce phénomène de liaison entre un être magique et un animal. Alors je préférais ne rien dire à ce sujet. Néanmoins c’était ainsi que je concevais la chose. Ce n’était pas un, mais deux cadeaux qu’Hadès m’avait fait en me redonnant la vie. |
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| Re: Here lies family {pv Séréna} | Dim 01 Mar 2015, 21:22 | |
| Séréna était surprise de voir autant de tendresse envers elle dans les yeux de cet homme. Elle n'avait pas l'habitude d'être observée de la sorte par quelqu'un, c'est gentil et amical, bien loin des regards des gens qui suivait son parcours dans le monde de la musique ou ceux de son village. La fée l'écoutait d'une oreille attentive à présent. Il parlait de son éditeur qui semblait inquiet des ventes, plus que de l'évolution dans l'écriture. C'était un peu spécial. Mais elle disait que chacun avait sa façon de faire, selon domaines de l'art. Elle aimait beaucoup l'art, sous toutes ces formes. Elle se sentait la fibre artistique. Elle savait pas grand chose de la vie, donc elle ne comprenait pas pourquoi l'homme cerclait son doigt et bougeait la peau de ce dernier, semblant tourner une bague. Il disait des choses juste sur l'intelligence, elle se demandait bien comment il pouvait avoir autant d'idée, c'était cela un vrai auteur ? Sûrement. Elle n'était que novice avec les mots. Une chanson n'est pas pareil qu'un livre ou une conversation polie. Il acceptait qu'elle mette sur lui l'étiquette d'oncle. Il expliquait que sa tante était unevraie fée. Donc c'est qu'il c'était passé quelque chose dans sa génération à lui. C'était sa mère qui lui avait donné le sang des vampires. Donc tout s'expliquait. Elle souriait, elle n'avait rien de vampire. Elle se sentait un peu rassurée. Elle ne voulait pas se nourrir de sang. Elle ne voudrait pas blesser d'autres personnes. Elle avait déjà bien trop de victimes à son compteur. Il ajoutait des chaînes à ses pieds. Il avait c ton rassurant, comme un oncle, une personne de la famille tel que le voyait de plus en plus souvent la jeune dame, elle qui avait grandi dans un climat un peu étrange, voir qu'il existait d'autres types de famille l'enchantait grandement. Elle n'aurait donc aucun goût pour le sang. L'homme ne souhaitait rien de tel pour notre jolie fée. Elle lui souriait aimablement. Ce n'était pas facile d'être vampire, surtout si comme elle, on ne l'était pas de naissance. Elle gardait un regard pour l'animal de cet homme. Il disait que son Dorémi l'était encore plus. C'est dans ce genre de moment qu'elle se demandait comment son cousin avait fait pour rencontrer quelqu'un pour lui en fabriquer un. Il était pas d'ici. Pas de l'île, c'était fascinant de rencontrer des gens du monde extérieur. Elle le regardait avec plein d'espoir dans les yeux. C'était à peine si elle découvrait l'île depuis qu'elle chantait, alors la terre, c'était encore un rêve pur la demoiselle. Il disait la même chose qu'elle quand elle expliquait le comment du pourquoi du Golem.
-Comme moi, je ne la vois pas sans Dorémi. -Moi aussi, aimer Séréna.
Séréna souriait à son affilié, malgré ses côtés enfantins, il était toujours là pour elle. Ce n'était pas grand chose, mais cela l'aidait. L'air de rien. Elle se sentait moins seule avec lui. Ce n'était pas comme une présence d'une vraie personne. Au moins c'était assez pour la jeune femme aux cheveux roses. Puis elle se demandait si la terre était ce qu'on raconte d'elle, aussi couvertes de conflits en tous genre. Elle qui voulait que les peuples s'entendent un peu, déjà sur l'île, ce n'était pas simple. Ils se toléraient dans le mesure du possible. Elle retenait un vague soupir, les gens trouvaient rien de mieux que se disputer un peu de terre au final. Pourquoi les hybrides étaient libres et eux pas, sous prétexte d'un territoire volé à l'autre. Elle pouvait voir son Golem s'amuser sur une statue. Il ne faisait rien de mal, il s'amusait juste à rouler. Toute façon, il était tombé plusieurs fois il se bossait un peu, mais il se relevait toujours, il était solide. Elle le regardait avec sa bonne bonne humeur.
-Les affiliés sont indispensables pour ceux qui en ont souvent. Bien parfois, cela soit l'inverse. Cela arrive. Le lien entre eux et nous est indéniable. Même moi, je ne peux m'en défaire, je n'en ressens pas le besoin de toute manière. Vous me montrerez comment vous jouer au violon, pas de suite, peut-être à une autre occasion. Je vous fait confiance, mon oncle. |
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Raphaël I. M. ElosiamStaffien Coeurs : 74 Messages : 174 Couleurs : Raph s'exprime en mediumseagreen et Spirit réplique en sienna J'ai traversé le portail depuis le : 18/12/2014 et on me connaît sous le nom de : Etilya. Mon nom est : Raphaël Ilwan Matys Elosiam. Actuellement je suis : veuf et hétéro. Il paraît que je ressemble à : Aoi Kaji de kiniro no corda et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo pour le vava et Bunny pour la signa ♥
| Re: Here lies family {pv Séréna} | Lun 02 Mar 2015, 20:05 | |
| Cette jeune fille, qui était la descendante de tante Elia, je la voyais plus que comme une lointaine cousine. Pourtant nous nous connaissions à peine, mais sans doute était-ce l’effet de notre sang partagé. Oncle… le terme était bien adapté, je trouvais. Je n’y étais pas habitué, puisque ni mon frère défunt ni ma sœur n’avaient eu d’enfant. Mais avec le temps, je m’y ferai très certainement. Car mon instinct me soufflait que ce ne fût pas notre dernière rencontre. J’étais très attaché à ma famille, même si éloignée, aussi j’avais l’intention de garder un œil sur elle dans le futur. Apparemment, c’était sa mère qui descendait de ma tante. Je ne savais pas qui était son père, ni n’avait entendu parler de sa famille dans les villages féériques. Mais, étant donné leur tempérament guerrier, quelque chose me disait qu’une attention particulière ne serait pas de trop. Séréna appuya mon point de vue concernant les affiliés.
- C’est curieux comme ces petites créatures peuvent remplir notre vie et égayer notre quotidien. Ce sont souvent les choses les plus simples qui sont les meilleurs, comme dirait mon père.
Je pivotai légèrement sur moi-même pour guetter Spirit. Je savais que c’était un grand garçon, mais il se fourrait souvent dans des situations assez singulières. Une fois il était tombé nez à nez avec une vipère et il s’en était fallu de peu qu’elle ne le mordît. Il était curieux et aventurier, et souvent un peu trop à mon goût. Un peu papa poule ? Sans doute. Je l’aurais été si j’avais eu des enfants, mais… Sans m’en rendre compte, je caressai machinalement l’annulaire qui avait porté mon alliance. Ma femme était morte alors qu’elle était encore enceinte… tuée par son propre frère. Quel cruel destin. La voix de Séréna chassa les images qui me revenaient lourdement. Je me tournai à nouveau vers elle avec un léger sourire.
- En effet. Les affiliés ont tous leur caractère, et leur petit plus pour certains. Ils sont bien plus qu’une compagnie apaisante. Ils sont un peu une part de nous-même. J’ai entendu dire que la perte d’un affilié était particulièrement douloureuse. Je n’ose l’imaginer…
D’autant plus que j’avais déjà perdu trop d’êtres chers à mon cœur. Il ne manquerait plus qu’on me retirât le dernier qui partageait un lien particulier avec moi. Enfin, cessons donc de songer à une telle fatalité. J’écoutai la demande de ma lointaine parente avec un sourire. Mais j’y comptais bien, en réalité !
- Bien sûr, Séréna. Tiens, ça me fait penser que je jouerai samedi soir à Chloris. Si vous le souhaitez, je peux vous obtenir une bonne place. Ça me ferait plaisir que vous y assistiez. Et ça vous fera l’occasion d’écouter ma façon de jouer.
Si je pouvais en obtenir une gratuite, je le ferai. Toutefois je ne le précisai pas à la jeune fée. Elle m’avait l’air de quelqu’un de modeste, et obtenir une place sans payer l’embarrasserait sans doute. Mais pour moi, ce serait un présent. Ça me faisait penser que je ne connaissais pas sa date de naissance. Je ne savais pas grand-chose d’elle, en vérité. Mais je ne doutais pas que nous aurions l’occasion d’arranger cela. Une brise se leva et vint ébouriffer ma chevelure. Comme si je n’avais déjà pas assez de mal à domestiquer mes mèches rebelles. Mon regard plana sur cet endroit silencieux, jugé lugubre et sinistre pour beaucoup. Je commençais sentir le poids des morts sur mon cœur. Il était temps que je quittasse cet endroit.
- Que diriez-vous de marcher un peu, Séréna ? J’ai besoin de me dégourdir les jambes. Enfin, pour être sincère, je ne reste jamais très longtemps ici. Je ne m’y sens pas à ma place, même si ma famille y est enterrée. Je ne suis pas très à l’aise.
Spirit me rejoint. Sans doute m’avait-il entendu, ou alors deviné mes pensées. Lui aussi n’appréciait pas particulièrement la compagnie des morts. Et comme il l’affirmait si bien, l’herbe était meilleure à la périphérie. Par réflexe, je tendis mon coude à la jeune fille pour l’inviter à s’y accrocher, comme je le faisais avec ma mère. Mais j’oubliais souvent que les pratiques de mon temps n’étaient pas les mêmes que celle de notre époque contemporaine. Je franchis la limite du cimetière avec un certain soulagement. Le monde des morts, ce n’était vraiment pas mon truc, comme disaient les jeunes d’aujourd’hui. |
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| Re: Here lies family {pv Séréna} | Lun 02 Mar 2015, 20:58 | |
| Séréna avait donné ce titre, sans raison, juste qu'elle se sentais un peu proche de lui de cette manière. Au moins, elle avait cessé de dire toujours monsieur. Sa courtoisie trop présente finirait par lui causer quelques soucis. Mais elle s'en inquiétait pas pour le moment. Elle était concentrée sur la présence que cet homme apportait. Beaucoup de réconfort, de la tendresse et des révélation sur le sang qui coulait dans ses veines. Il parlait des affiliés avec une voix douce et mature, c'était mélodieux comme une mélodie qui glissait doucement dans les environs, remplaçant le silence qui régnait dans cet endroit où les défunts était célébré eux qui vivaient à présent dans les limbes gouvernée par Hadès. Elle souriait, oui, elle ne pouvait vire sans son Golem, quand bien même il parlait comme un jeune enfant. Elle souriait en les voyant joué comme des enfants. Innocence qu'elle n'avait plus vraiment, pourtant elle ignorait tant de choses sur le monde. Il continuait son disours, en ajoutant les caractère, sans un peu de personnalité, un affilié ne servait pas plus qu'un animal en peluche. Bien que les plus imaginatif leur donnait un caractère, presque une voix. Elle avait une pensée pour ce jeune homme à la hanche douloureuse. Elle se demandait si ce dernier allait bien.C'était sûrement le cas. Il avait une personne qui prenait soin de lui comme son cousin tentait de prendre soin d'elle. L'homme l'invitait à venir un jour l'écouter caresser les cordes de son chevalet, voir les croches s’envoler avec volupté. Elle souriait grandement, elle avait hâte d'y être, voir la musique autrement que part elle la fascinait grandement. Elle adorait chanter, joué, danser et surtout elle aimait le faire quand elle le désirait au fond d'elle. Puis venait le temps de cet oncle de lui proposer un tour à pied.
-Je comprends tout à fait. Marchons donc un peu. Puis cela permettra à nos affiliés d'être un peu plus mobiles. Rester ici plus longtemps n'est pas essentiel. J'avais besoin de me retrouver avec elle, même si c'était qu'une rêverie de fille paumée. Je suis désolé, je divague.
Séréna portait un dernier regard sur la stèle, sans y voir les noms, elle ne voulait pas quitter cet endroit le cœur lourd, elle voulait se sentir apaisée, ce qu'elle était en écoutant les mots de cet oncle lointain. Ils était pas vraiment là pour la rassurer, pour rendre hommage lui aussi à quelqu'un parti bien trop tôt à leur goût. Leur laissant que l’amertume des regrets et du passé qui laissait qu'un arrière goût dont on ne voulait plus en fin de compte. Elle époussetait un peu sa robe, elle avait choisie une unie, comme à chaque fois qu'elle sortait en pensant à sa sœur. Elle était à présent bien loin. Elle ne devait pas courir après le fantôme de son avenir mais vers les lumières de son avenir, bien qu'il avait une part d'ombre. Tout n'était pas simple, elle le savait depuis un moment. Elle commençait sa marche lente, elle n'était pas pressée de rentrer, elle savait que trop bien ce qu'il l'attendait. Ce n'était point agréable, même si ce n'était qu'une pensée furtive parmi tant d'autres. Tant de choses passait dans l'esprit de cette jeune femme, elle laissait passé des informations et en retenait que quelques unes, pour son propre bien. Son golem s'amusait à zigzaguer afin de ne âs être distancer par les pas gracieux de la demoiselle aux yeux bleu, comme ceux de cet homme quatres cieux qui se ressemblait et pourtant n'était pas pareils. Différence et ressemblances, la frontière était mince, même pour eux. La famille avait ce pouvoir salvateur et dévastateur, elle profitait de ce moment proprement agréable. Ce qui était paradoxal au vu de son point de départ très intimiste et personnel. Celui du recueillement.
-Il va de même pour me voir en train d'exprimer mon art. Je suis sûre que je peux vous avoir une bonne place, vous serez le premier en dehors de mon cousin à venir au concert.
Séréna n'en voulait à personne de cette absence, elle savait qu'il serait difficile de faire comprendre son message de paix au personne qui étaient sensée être les plus proche d'elle. Elle prenait son affilié.
-Dorémi être là pour toi, Séréna. |
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Raphaël I. M. ElosiamStaffien Coeurs : 74 Messages : 174 Couleurs : Raph s'exprime en mediumseagreen et Spirit réplique en sienna J'ai traversé le portail depuis le : 18/12/2014 et on me connaît sous le nom de : Etilya. Mon nom est : Raphaël Ilwan Matys Elosiam. Actuellement je suis : veuf et hétéro. Il paraît que je ressemble à : Aoi Kaji de kiniro no corda et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo pour le vava et Bunny pour la signa ♥
| Re: Here lies family {pv Séréna} | Mer 04 Mar 2015, 22:38 | |
| Avec du recul, le titre que Séréna m’avait attribué, je le trouvais gratifiant. C’était en fait une marque de sa confiance, et de la confiance que je lui inspirais. Ainsi elle se sentait en sécurité et suffisamment proche de moi pour m’appeler « oncle ». Je n’y étais pas encore habitué, mais je me sentais déjà plus à l’aise avec. Par contre je ne me voyais pas l’appeler « ma nièce ». Pour moi, elle resterait Séréna. Ou alors, peut-être un peu plus tard. Je ne savais pas vraiment. Je n’avais jamais imaginé, avant ma résurrection, être confronté à ce genre de situation. Me retrouver face à une descendante de mes grands-parents. La longévité des vampires, comme celle des mythologiques certainement, conduisait souvent à une certaine complexité dans les arbres généalogiques. Enfin ce ne serait jamais aussi complexe que chez les dieux, qui se mariaient entre frère et sœur ou même entre oncle et nièce ou tante et neveu.
Séréna accepta ma demande sans hésitation. Elle aussi devait ressentir le besoin de changer un peu d’air. Elle se plaça naturellement à mes côtés alors qu’elle terminer de parler. J’haussai un sourcil à sa dernière remarque.
- Mais non, voyons. Vous n’êtes pas une fille paumée, et votre besoin de vous retrouver seule avec votre sœur n’est pas non plus une simple rêverie. Et quand bien même ce serait le cas, vous n’avez pas à vous excuser. Votre jardin secret ne regarde que vous. Et puis moi aussi, il m’arrive de « divaguer » comme vous dites.
J’observai un instant cette jeune demoiselle, si modeste, si courtoise, bien plus que je ne m’y attendais chez cette jeunesse moderne. Les jeunes générations avaient leur propre langage, et si je le comprenais, je n’étais jamais très à l’aise avec. Mon éducation avait tourné autour de la politesse, des bonnes manières du dix-neuvième siècle. Alors forcément, le clash de l’époque contemporaine était assez conséquent pour moi. Séréna possédait ces yeux bleus, les mêmes que ceux de ma sœur, tandis que les miens étaient nuancés de vert. Sa chevelure rose n’avait pas d’égale dans ma famille, mais peut-être tenait-elle cette couleur de cheveux de son père, ou sa mère les tenait de d’autres ancêtres. Cette teinte assez commune, finalement, chez les fées, nous ne la possédions pas, nous. Je tenais ma blondeur de mon père, assez curieusement, car les cheveux noirs prônaient souvent sur toute autre couleur, et la chevelure de ma mère étaient telle l’ébène.
Séréna me retourna ma proposition, ce qui me fit sourire. J’avais tourné la tête vers elle au son de sa voix, pour la détourner ensuite l’air enthousiaste. Ma foi, une place pour une autre, je n’y voyais pas d’inconvénient.
- Ceci me paraît être un échange équitable. C’est d’accord, je m’arrangerai pour vous obtenir la meilleure place. Vous serez la première, au premier rang, parmi mes quelques amis. Je suis sûr qu’ils seront enchantés de faire votre connaissance… surtout s’ils vous ont déjà entendue ou même vue chanter.
J’étais de nature amicale, et d’un esprit très ouvert, je n’avais pas de difficulté à sympathiser avec autrui. Mais des amis proches, j’en avais très peu. D’une part à cause de mon immortalité, car je rechignais à voir des bons camarades dépérir sous mes yeux, et d’autres part car je restais assez secret. Certains prenaient cela pour de l’indifférence, alors qu’en réalité, je ne faisais que me protéger. Dorémi, l’adorable golem de ma jeune parente, exprima une nouvelle fois son affection pour sa liée.
- C’est touchant la façon dont il v… Spirit !
Ce vieux fripon m’avait surpris en collant son chanfrein contre mon dos. Me sentant poussé vers l’avant, j’avais écarté les bras pour garder un semblant d’équilibre. Mes ailes d’ange, avec quelques caractéristiques de fée, se déployèrent dans mon dos, toutefois bien sous contenues par ma volonté. Heureusement qu’en quinze ans j’avais appris à contrôler l’apparition de mes ailes, sans quoi la pauvre Séréna ce serait retrouvée étouffée par un duvet de plumes.
« Moi aussi je suis là pour toi. » - Je sais mon vieux, inutile de me le rappeler…du moins aussi soudainement, tu m'as fait peur.
Je rêvais ou il tentait de rivaliser avec le petit golem ? S’ils devaient se mettre à faire celui qui complimenterait, exprimerait son amour, ou se montrerait le plus serviable, nous n’en avions pas terminé. Une fois à nouveau bien stable sur mes pieds, je me retournai pour lui gratter l’arrière d’une oreille. Vraiment, ma vie n’aurait rien à voir avec le présent, sans lui.[/color] |
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| Re: Here lies family {pv Séréna} | Jeu 05 Mar 2015, 10:28 | |
| Séréna était toujours polie, bien qu'elle le mette cet homme dans sa famille. Dans un sens, elle n'avait pas totalement tord. Il avait un patrimoine en commun, en plus de leur passion pour la musique. Il la pratiquait chacun de leur manière. Ces deux façon différentes, mais ce n'était pas si éloigné l'un de l'autre. L'homme parlait à nouveau, rassurant encore, c'était quelque chose d'inné chez lui. Elle souriait à ce membre lointain de ce qu'on nommait famille. La génétique a été toujours un mystère pour cette jeune fille. Ce n'était pas une scientifique, loin de là. Elle était une artiste et le le resterait. Sa pause auprès de cette personne partie dans les limbes des Enfers, ou du moins de cette pierre, ce lien qui existaient entre deux mondes. Ou quelque chose pour s'attacher aux personnes disparues. C'était une façon pour elle d'être un peu vivante dans l'esprit des gens qu'ils aimaient. Elle se doutait bien qu'il arrivait à cet oncle d'être un peu ailleurs. Elle gardait la tête haute, elle ne pouvait s'en vouloir avec de tel paroles. Elle devait avancer et arrêter de s'excuser pour tout et pour rien. Elle n'arriverai pas à ses buts si elle se battait pas un peu pour. Elle devait tout faire pour y arriver. Toutes ses capacités ne seront pas inutiles. Elle reprenait son courage, celui qu'elle avait au fond d'elle. Il semblait ravit de la proposition de la jeune fée. C'était un peu comme un échange de service. Vu comme cela, c'était quelque chose d'assez comique. Elle le regardait, les yeux plein de joie au fait de le voir jouer de son violon. Même si elle était surprise que les amis de cet homme était venu le voir. Mais après tout, pourquoi pas. Son public était large. Vu qu'elle était sur deux styles différents. Elle marchais toujours de façon mesurée, elle ne se presserai pas. Elle avait du temps devant elle. Son manageur savait qu'elle avait besoin de ces moments, c'était mieux pour son chant. Trop d’exercices ferai s’envoler la voix de cette jeune fille, bien plus vite que le temps le ferai pour elle au final. L'affilié de l'homme l'interrompait alors qu'il commençait à parler du golem de la chanteuse. Il était sûrement envieux de l'attention qu'il attirait. C'est là qu'elle voyais de jolies ailes d'anges qui semblait avoir capturées l'éclat d'un soleil couchant. Des couleurs douces et différentes. Elle était fasciné par ces dernières. Elle riait doucement en voyant son oncle se chamailler avec son lié. Le cheval avait juste montré sa présence. Il n'avait pas besoin de se montrer comme l'affilié de Séréna.
-Vous avez de jolies ailes, mon oncle. On dirait un ange... A moins que cela soit celles de fées... Je croyais que les ailes de fées n'était qu'un conte pour petite fille. Elles doivent être douces. Puis-je toucher un peu ?
Séréna n'était pas du genre à se mêler de ce qui lui regardait pas. Mais l'envie d'y passer la main était venues en voyant ses couleurs, pareilles aux nuages du crépuscule. C'était quelque chose qu'elle n'avait pas l'habitude. Pourtant au savait que Charles, lui aussi avait des ailes. Mais elle se refusait de lui demander de lui demander de les voir. Il semblait vouloir oublier sa nature. La chanteuse était compréhensive, mais elle lui ferait dire un jour. Il devait en avoir besoin pour vivre en paix avec lui-même. La jeune femme aux cheveux roses laissais son golem s'amuser e silence, il devait savoir au fond de lui de ne pas surenchérir. A force, il commençait à comprendre la fée. Ce l'empêchait pas de faire des bêtises, en se roulant par exemple dans dans la terre humide. Elle roulait des yeux en le voyant de cet état. Elle ne crierait pas. Elle savait bien que Dorémi n'avait pas conscience de certaines choses. Après tout c'était un objet magiques, bien qu'il connaissait les sentiments en exprimer était un peu trop fort pour la magie qu'il le faisait vivre. Il suivait simplement ce pourquoi il avait été créer, tenir compagnie à cette jeune femme.
-Votre affilié est aussi adorable. Pas le peine de faire concurrence. -Quoi être concurrence ? Cela faire mal ? -Non, je ne pense pas. -Sinon, moi défendre Séréna.
Séréna riait à gorge déployée, elle était réellement amusée par l'intervention naïve de son affilié. |
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Raphaël I. M. ElosiamStaffien Coeurs : 74 Messages : 174 Couleurs : Raph s'exprime en mediumseagreen et Spirit réplique en sienna J'ai traversé le portail depuis le : 18/12/2014 et on me connaît sous le nom de : Etilya. Mon nom est : Raphaël Ilwan Matys Elosiam. Actuellement je suis : veuf et hétéro. Il paraît que je ressemble à : Aoi Kaji de kiniro no corda et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo pour le vava et Bunny pour la signa ♥
| Re: Here lies family {pv Séréna} | Sam 07 Mar 2015, 17:57 | |
| C’était lors des jours comme celui-ci que je réalisais à quel point j’avais de la chance d’être encore de ce monde… ou plutôt d’y être revenu. Peu de gens pouvaient bénéficier d’une seconde vie, et j’en faisais partie. Parfois, je regrettais que mon frère et ma femme ne pussent aussi revivre. Enfin… je n’en savais rien, mais la résurrection en ange ou en démon nous conduisait automatiquement sur l’île, et en quinze je n’avais jamais croisé personne qui leur ressemblait, ni l’un ni l’autre. J’aurais tellement donné pour les avoir à mes côtés, tous les deux… Mais leur âme reposait aux Enfers, et je n’y pouvais plus rien. A quoi bon ressasser tout cela si je n’en tirais aucun bénéfice ? Pourtant, régulièrement, j’y songeais. Ma sœur me tirerait certainement les oreilles si elle l’apprenait. Mes pensées se tournèrent vers elle et nos parents. J’espérais qu’ils se portaient bien. Que les affaires marchaient bien. Je leur rendais visite de temps en temps, bien sûr.
Je soupirai intérieurement. Parfois je ressentais le besoin d’avoir ma grande sœur à mes côtés. Comme lorsque j’étais enfant et qu’elle nous surprotégeait, moi et mon frère. Il fallait vraiment que fisse des efforts pour cesser cette mauvaise manie de revivre éternellement le passé. Qui plus est, j’étais en bonne compagnie, alors ce genre d’attitude n’était pas convenable. Je chassai donc ces pensées de mon esprit et me reconcentrait sur Séréna. Celle-ci était émerveillée par mes ailes aux plumes irisées, à mi-chemin entre celles des anges et celles des fées, si bien que moi-même je me demandais parfois de quelle race je les tenais. Sa demande me fit hausser un sourcil, légèrement surpris. On ne m’avait encore jamais demandé cela. La surprise passée, je lui souris aimablement.
- Bien sûr, si vous le souhaitez. Je suppose qu’elles sont douces, oui. Je dois avouer qu’il m’arrive rarement de les toucher pour le vérifier.
Séréna aussi se demandait de quelle race elles provenaient. Comme celles d’un ange, avait-elle dit. Elle ne pouvait imaginer à quel point elle avait raison. Mais quel malotru je faisais, de la laisser ainsi dans le doute. Je n’avais rien à lui cacher, même s’il était peut-être encore un peu tôt pour faire certaines confidences.
- Ce sont des ailes d’anges, enfin je le pense, puisqu’elles sont apparues à mon arrivée sur l’île. Mais il m’arrive d’en douter. Mon père possède des ailes de fées, irisées elles aussi, et parfois je me demande si mes gènes ne ressortent pas à travers ces appendices.
Je n’avais pas vraiment révélé l'origine de ma nature angélique. Mais c’était implicite, beaucoup de gens savaient qu’en ressuscitant, nous arrivions sur l’île, et héritions souvent d’une paire d’ailes duveteuses. Elle était perspicace, alors je ne doutais pas qu’elle ferait le rapprochement. A dire vrai, je n’avais pas envie de l’encombrer d’une mort supplémentaire, la mienne, même si elle était révolue à présent. Peut-être un jour lui raconterais-je comment tout ceci était arrivé… mais pas aujourd’hui. La jeune fée complimenta mon affilié, qui répondit par un petit hennissement, comme pour confirmer. Je levai les yeux au ciel.
- Oui, il est adorable… répétai-je en laissant ma phrase en suspens.
Spirit se mit à me mâchouiller quelques mèches, en sachant très bien que je n’aimais pas ça. Qui apprécierait d’avoir de la bave de cheval dans sa chevelure ?
- … à sa façon, ris-je en repoussant sa grosse tête. Il peut aussi être très filou quand il le souhaite. Mais c’est vrai que ça fait tout son charme.
Mon rire accompagna celui de Séréna. Mes yeux bleu-vert se posèrent sur le petit golem doré. Il était simple, innocent et naïf, tel un enfant, mais cela ne faisait qu’amplifier l’apaisement qu’il produisait par sa simple présence.
- Ma foi, avec un affilié aussi terrifiant que toi, Séréna n’a rien à craindre si tu la protèges, je n’en doute pas. La concurrence n’a qu’à bien se tenir !
Il s’agissait d’une petite taquinerie sans aucune méchanceté derrière. Peut-être même qu’il n’avait pas saisi la nuance. Mais je n’avais pas pu m’empêcher de faire la remarque. C’était assez comique, une petite créature magique pas plus haute que trois pommes, qui déclarait avec assurance qu’elle protégerait sa liée contre n’importe quoi. Qui n’aurait pas glissé une petite plaisanterie ? Je me remis en route, chaque pas nous éloignant d’avantage du cimetière. |
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| Re: Here lies family {pv Séréna} | Dim 08 Mar 2015, 09:00 | |
| Séréna avait écouté son cœur, néanmoins, elle savait que sa demande pouvait être mal prise. Il lui donnait tout de même cette autorisation. Elle approchait sa main, avant de la retirer. Elle n'osait pas. Elle se demandait au final, si c'était une bonne idée. Mais elle devait abreuver cette curiosité qu'elle avait. Elle avançait doucement sa main et rencontrait les plumes colorées, des couleurs pastels qui s'harmonisait, tel un tableau d'un grand maître. Les plumes étaient douces à souhait, comme si l'homme n'était que cela douceur. Mais elle savait que la douceur avait un côté sombre. N'en avait-elle pas un elle-même. Il parlait de ses ailes. Son père en avait, elle se demandait si c'était vraiment qu'une légende, elle pensait pas en avoir, c'était un peu bizarre pour la jeune femme. Elle ne sentais pas l'utilité d'en avoir. Pourtant, sentir sous sa paume la douceur des plumes avait quelque chose d'agréable. Imaginer être dans le ciel, non, définitivement, ce n'étais ps fait pour elle. Il était en partie ange, ou il avait été mort avant de venir ici. La demoiselle, ne voulait pas poser la question, la jugeant extrêmement indiscrète. Le cheval semblait sensible aux compliments, ce qui rendait un peu hilare la chanteuse. Elle était néanmoins très discrète. Elle le voyait mâchouiller les cheveux de cet homme. Elle était surprise que son oncle l'accompagne dans l'hilarité. Elle n'était pas habitué à avoir une compagnie aussi participative et pas admirative, qu'elle avait presque oublier ce que c'était d'avoir de la compagnie, de la vraie. Dorémi avait fait ce qu'il faisait le mieux et l'homme glissait quelques mots d'encouragement qui n'en était pas vraiment. Mais elle savait que son lié ne saisirait pas cette nuance. Il serait sûrement fier de ces mots. Elle gardait son sourire, toujours sur son visage, bien qu'il était bien plus sincère depuis un moment. Ce cimetière avait permis à deux vivant de se rencontrer, comme quoi la mort n'était pas qu'un fardeau que cette jeune femme portait, c'était aussi une manière de retrouver d'autres personnes. Elle posait une main son golem, il ne disait rien, sûrement en train de savourer les compliments de cet homme. Elle écoutait les bruits autour d'elle, il formait une espèce de rythmique. Elle se surprenait à chantonner en rythme. C'était décidément trop tentant pour la demoiselle. La musique la suivant partout où elle allait.
-Mon oncle, je pense que cette rencontre nous as permis d'être moins seul. Nous avons plus en commun que mes plus proche parents actuels. Notre musique, la douceur qui émane de votre personne et votre tristesse. Tout cela, je suis contente d'avoir pu rencontrer une personne aussi formidable et que nous soyons liés avant même que je vienne au monde.
Séréna se sentait comme sous sa protection, pourtant, ayant une éducation guerrière, elle pouvait aisément se défendre. Sauf qu'elle ne voulait pas se battre. Il avait trop de sang qui avait couler dans ces affrontements, ils étaient pas les seules pertes, de son peuple et de celui qui les opposait. Elle appréciait les elfes, au fond, ils étaient pas si différent d'eux. Puis il y avait Shinn. Comment en vouloir à une race qui avait son amoureux dans les siens. Bien qu'elle s'était rendue compte de son attachement puissant à ce jeune homme tait cela. Les mots de sa sœur l'avait prédit. Même dans l’au-delà. Elle devait les trouver adorables et coincés. Elle lâchait un léger soupir en voyant qu'elle pensait encore à elle. Mais de façon joyeuse. Elle pouvait qu'être heureuse de ce fait. Les pas l'éloignant de cette pierre froide, bien loin de la chaleur de sa moitié. Sa jumelle toujours dans son cœur, c'était une place qu'elle aurait pendant un moment, même son attachement n'avait pas supplanté sa peine qu'elle avait ressentie pour elle. Le temps gommerait progressivement cette blessure. Comme le vent sculptant les montagne abruptes. Ce qui donnait de beau endroit à voir. Séréna ne voyageait que depuis peu, mais l'île la surprenait. C'était quelque chose qu'elle aimait voir, que les races pouvaient se mélanger sans soucis. Tant de gens différents, tant de personnes qui la suivait, elle qui disait à tous de vivre heureux, elle-même ne suivait pas ce conseil.
-Oncle Raphaël, je pense que je vais garder pour moi ces moments. |
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Raphaël I. M. ElosiamStaffien Coeurs : 74 Messages : 174 Couleurs : Raph s'exprime en mediumseagreen et Spirit réplique en sienna J'ai traversé le portail depuis le : 18/12/2014 et on me connaît sous le nom de : Etilya. Mon nom est : Raphaël Ilwan Matys Elosiam. Actuellement je suis : veuf et hétéro. Il paraît que je ressemble à : Aoi Kaji de kiniro no corda et à ce propos, j'aimerais remercier : Kingyo pour le vava et Bunny pour la signa ♥
| Re: Here lies family {pv Séréna} | Dim 08 Mar 2015, 11:28 | |
| Malgré mon assentiment, Séréna se reprit à deux fois avant d’oser plonger sa main dans le plumage duveteux de mes ailes. La sensation fut assez étrange. De mémoire, elle était la première à les toucher. Il faut dire que c’était un geste relativement intime, quand on y pensait. D’où son hésitation, je comprenais. Je sentis sa main parcourir les lignes de mes appendices. Les plumes étaient suffisamment innervées pour que je ressentisse ses doigts se balader. Un frisson me parcourut l’échine. Je ne pensais que c’était si sensible. Enfin, elle retira sa main, apparemment satisfaite. Je lui retournai un sourire amical. Comme je m’en doutais, Dorémi ne réagit pas à ma gentille pique. Il était bien trop innocent et naïf pour saisir la nuance. C’était attendrissant. Tandis que nous marchions, une douce voix se mit à chantonner en rythme avec les sons de la nature. Je jetai un œil discret vers la jeune fée, silencieux. Rien qu’en cet instant je trouvais voix magnifique, mais surtout calme et apaisante. Elle avait parfaitement saisi le rythme. Cette simple écoute me convainquit qu’elle avait un véritable don. Elle était très douée, je n’en doutais pas. Je ne dis pas un mot, n’osant l’interrompre. Ce fut elle qui brisa le silence. Ses paroles me touchèrent sincèrement, à tel point que je m’arrêtai pour la regarder.
- C’est… merci, Séréna. Votre sollicitude me touche. Je suis moi aussi heureux d’avoir rencontré l’une des descendantes de ma tante, vraiment. Mais, vous me dites que je partage plus de chose avec vous que votre famille… êtes-vous en bon terme avec eux ? Je ne veux pas paraître indiscret cependant… Mais la question m’a effleuré l’esprit. Je ne serais malheureusement pas surpris, cependant, si c’est votre nature pacifique qui leur déplait. C’est devenu assez commun de nos jours, chez les fées. Dans mon village y compris. Beaucoup ne comprennent pas pourquoi je préfère rester chez moi plutôt que me battre soi-disant pour défendre notre patrie. Je pense que, nous aussi, sommes des incompris…
Je fis une pause, assez surpris de ma propre tirade. Je ne pensais pas en dire autant en si peu de temps, même à une jeune fille que j’appréciais. En fait, j’avais besoin d’évacuer cette tristesse et ce regret concernant l’attitude belliqueuse de notre peuple en ces jours. Je me raclai la gorge avant de reprendre.
- J’ai vécu trop de choses sur Terre pour supporter plus de violence. Mais ça, ils ne le comprennent pas… La violence n’engendre que la haine et plus de violence encore. Et ce monde est déjà bien assez cruel pour en rajouter, surtout avec les Sans-Cœurs qui sévissent un peu partout. Enfin… pardonnez-moi si je vous ennuie avec tout ça, dis-je en faisant un geste de la main.
Spirit poussa mon bras de ses naseaux, comme pour me reprocher mon égarement. Il n’avait pas totalement tort, après tout. Ce n’était pas le moment de se morfondre. Il faisait frais mais relativement doux, j’avais en ma compagnie une lointaine parente, douce et chaleureuse, une jeune fée formidable qui partageait mon goût pour la paix et la tranquillité. Il était inutile de gâcher plus cet instant. Je souris légèrement en portant mon regard sur le paysage qui nous entourait. Nous venions de quitter le chemin qui menait au cimetière.
- Oui, il faut toujours garder les meilleurs souvenirs à l’esprit. Se les remémorer dès qu’on se sent seul ou démuni. Même si je ne le fais pas systématiquement… j’ai tendance à donner des conseils aux autres sans pour autant les suivre moi-même. C’est l’un de mes plus gros défauts, je dirais, ça et ma propension à tout prendre sur moi, à me sentir coupable pour le moindre problème.
Personne n’est parfait, comme on le disait si bien, et malgré ce que j’avais parfois entendu de la bouche de certains ou certaines, je n’échappais pas à la règle. Spirit se mit à hennir et piaffer, trépignant d’excitation. Je secouai la tête, comprenant ce qu’il avait en tête. Il choisissait toujours son moment celui-là… je me tournai vers ma cousine.
- Dites-moi, Séréna, je ne sais pas dans quel village vous habitez. Souhaiteriez-vous que je vous raccompagne, à cheval ? (Spirit coucha les oreilles en renâclant, car il n’aimait pas avoir quelqu’un d’autre que moi sur son dos) Je suis sûr que Spirit se fera un plaisir de porter l’une de mes parentes sur son dos.
L’étalon roula les yeux dans leur orbite et secoua la tête, résigné. Je souris, assez fier de moi de l’avoir fait ployé sur ce point. Lui qui était si incorrigible… en même temps, il était difficile de résister au charme innocent de Séréna, n’est-ce pas ? Humain ou affilié. |
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| Re: Here lies family {pv Séréna} | Dim 08 Mar 2015, 13:23 | |
| Séréna avait apparemment dit les mots qui touchaient cet homme. Il semblait surpris et ému. Cela rendait heureuse la jeune fée qui demandait pas mieux que de faire plaisir à cet ancêtre étrange et pourtant si élégant et gentleman. Le genre d'homme qu'il était plaisant de rencontrer. Elle, c'était son cas. Elle se plaisait à lui parler de choses banales, triste ou joyeuse. Mais les mots de la chanteuse avait un peu interloqué la personne avec qui elle parlait. Elle qui ne disait jamais rien en temps normal, qui gardait tout pour elle. Elle s'était sentie si à l'aise qu'elle avait dis des choses qu'elle n'aurait pas dites facilement. C'était cela être en famille. Elle jouait avec ces cheveux, mordant faiblement ses lèvres, sachant que ce geste aurait droit à des remontrances de la part de Charles. Son visage ne devait pas être abîmer. Il disait comprendre qu'elle n'aimait pas les combats. C'était pour elle une chose qu'elle voulait éviter. Contrairement à elle, lui avait le choix de les éviter. Elle continuait à l'écouter, évitant pour le moment d'y répondre. Elle respirait à fond, essayant de calmer ses conflits intérieur, comment pouvait-elle pacifique avec cette bataille au sein de son esprit. Elle reprenait son calme, écoutant plus son ton que ces mots. Bien que ces derniers étaient en sa faveur. Elle avait un allié dans son combat pour la paix. C'était quelque chose qu'elle appréciait grandement. Les sans-coeurs... Elle savait qu'ils existaient, elle avait vu pas tant que cela. Elle avait affronter plus d'elfes que ces créatures. Puis il continuait sur la terre. La terre avait elle aussi des conflits. Il s'était même excuser pour son égarement. Elle retrouvait le sourire, celui qu'il l'avait quitté quand il avait parlé de sa famille. L'homme devait savoir, ais, peut-être pas tout de suite. Ils pouvaient parler d'autre chose. Il disait que comme elle, il prenait souvent sur lui. A croire qu'elle c'était trouvé dans cet oncle, un être pareil à elle. Elle était surprise de ces points qui semblait commun pour eux. Le cheval choisissait ce moment pour se faire remarquer. Elle riait doucement en les voyant si complice. Puis il lui proposait de le monter. Elle écarquillait les yeux. Grimper sur le cheval, comme dans les livres d'images ? Elle restait sur le coup de la surprise. Elle posait un gard sur l'animal, il était solide sans nul doute. Elle n'osait l'approcher, pour elle un affilié est quelque chose de personnel, le toucher, c'est un peu comme violer l'intimité de l'homme. Mais elle avait touché ses ailes, question intimité bafoué, elle avait fait pire. Alors elle s'approchait simplement de l'animal et le regardait.
-Spirit semblait pas vraiment d'accord, je ne sais pas monter un tel animal. Déjà qu j'ai du mal avec les voitures. Je ne veux pas l'y forcer. Je peux marcher un peu. Cela ne me dérange pas vraiment. C'est gentil de me le proposer. Je suis bien venue ici à pied, le village n'est pas si loin que cela, quelques minutes, voire plus si je traîne. Ce que ferai sûrement, je me connais bien.
Séréna évitait de remettre sur le tapis le coup de sa famille et de son village. Cet endroit était rempli de gens haineux. Cette haine qu'elle ne pouvait que difficilement effacer de ses sourires et de ses chants. Pourtant, elle avait essayé avec force. Certaines choses ne changerait pas si facilement. Elle avait tout de même son combat quand il y pensait. Elle qui voulait la tranquillité, elle avait le comportement d'un guerrière. Cette idée lui faisait froid dans le dos. Elle réprimait difficilement un frisson d'effroi, elle avait peur, la crainte que son combat la rendent comme ceux qui avait fait d'elle ce qu'elle était. Une peur irrationnelle, comme nombreuse des gens. Elle savait ce que c'était, elle chantait parfois ses craintes, ses doutes, mais elle partageait surtout ses espoirs à ses fans. Elle posait une main sur l'animal, il était chaud, c'était un peu étrange pour la jeune fée. Elle caressait un peu ce dernier, ne sachant que faire par la suite. Comme elle avait dit, elle n'avait jamais fait cela. D'autres aurait utiliser les chevaux pour se battre, c'était pas le style des siens. |
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| Re: Here lies family {pv Séréna} | | |
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