#heureusement que la honte ne tue pas. parfois. #oz
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#heureusement que la honte ne tue pas. parfois. #oz | Jeu 20 Nov 2014, 20:22
heureusement que la honte ne tue pas. parfois.
oz&felix
Felix courrait. Et ce le plus vite possible. Il courrait pour sa vie. Étrangement, cette observation n'avait rien ni de nouveau, ni de surprenant; il avait l'habitude de courir pour sa vie. Mais rarement avec un risque aussi élevé d'y passer. Parce que mister n'avait pas fait n'importe quoi. Ou plutôt, n'avait pas cherché n'importe qui. Alors maintenant, le gland, il courrait pour sa vie.
Et dire que ce matin là, la journée avait commencé de la manière la plus banale qu'elle soit. La veille même, durant la nuit, il ne s'était rien passé d'étrange ou promettant une mauvaise journée -bah ouais, il avait l'habitude de faire ses crises de somnambulisme, donc celle-ci n'eut rien d'étrange. Et il eut même droit à la vidéo ! Comme à chaque fois qu'Adèle le surprenait. Il avait donc eu pour feuilleton du matin en déjeunant lui, habillé dans un pas si savant mélange de butler et de cowboy, en train d'essayer de manger un de ces manuels scolaires. Comprenez qu'il n'aimait décidément pas la physique. Puis, quand sa tante eut pitié de ce pauvre livre qui n'avait rien demandé à personne, elle le lui retira. Il porta donc son dévolu sur le manteau de sa tante qui apprécia moyennement. Et cela ne s'était pas arrêté là, puisqu'il en avait fait d'autre. Mais il avait trop la tête dans le cul pour analyser sa crise en détail. Puis après, il était pas allé en cours, parce qu'on était samedi, et que ce qui est cool avec le samedi, c'est qu'on a pas cours. Mais ce qui était moins cool avec le samedi, c'est que du coup, fallait le meubler. Donc dans un premier temps, il avait fait ses devoirs -sous la menace d'une bombe nucléaire albinos- et même révisé ses cours. Puis après, il avait mangé. Puis après, il s'était fait chié. Et s'évitant une énième séance de philosophie avec pour support n'importe lequel de ses magnifiques meubles, il avait décidé de sortir. Sauf qu'il était sorti tout seul parce que Morphée l'avait lâché, le vilain -il l'avait en fait envoyé boulé avec tout son amour.
Après ça -parce qu'on aime ça la chronologie-, il avait cherché à s'occuper le petit ange. Il avait fait chié deux/trois personnes -et comme on aime ça la chronologie, mais qu'on aime bien quand ça s'arrête, je passerais sous silence la longue liste d'emmerdes qu'il se récolta. Encore est-il qu'il en était ressorti sans la moindre blessure et que ça, ça, c'était vraiment inadmissible. Et ça lui donnait surtout envie de continuer. Parce que bon, il aimait pas avoir mal, hein, mais c'était encourageant de s'en sortir indemne. On est con ou on ne l'est pas. Et en plus, Felix n'avait pas Morphée avec lui -verdict, s'il était vraiment dans la merde, et bien il y restait. C'était peut être le message tiens. Le désir ardent du fauve. Faudrait qu'ils en discutent. Ce qui, on est d'accord, dit comme ça, est vachement étrange.
Encore est-il qu'après cet encourageant résultat, le demi-dieu avait cherché une nouvelle occupation en la personne d'un ex champion de boxe. Pour sa défense, il ne savait pas qu'il avait été champion dans cette discipline. Ni champion de quoi que ce soit. Même si c'est vrai qu'il avait une carrure imposante. Mais étonnamment, l'homme avait un self contrôle extraordinaire. Il n'avait pas essayé de l'étriper tout de suite. Pas même quand, par sa faute, sa nana se retrouva à moitié à poil. Bon. Quand il commença à insinuer -le plus explicitement possible- que c'était mal de fricoter avec une dame qui n'était pas sa femme, l'homme commença à s'emporter. Un gosse comprenait rien de toute façon. Sauf que : a) ça se voyait que c'était sa maîtresse, b) il avait une bague au doigt, mais elle n'en avait aucune trace nulle part. Et quand on met une main au fesses de la mademoiselle en lui roulant allègrement une pelle, pas sûr qu'on puisse nier les faits. A force de jouer un peu, l'homme s'énerva -vrai qu'il ne se mêlait pas de ses affaires en plus. Et au bout d'un moment, l'ex champion, donc, se mit à le courser. Ce que trouva le blond à dire ?
« Ah bah tu vois, c'est mieux pour ta femme, un peu de respect ! »
Bon, ça ne l'avait pas aidé.
Il avait donc du courir très vite -et voler très vite aussi. Finalement, il ne savait pas trop comment, il s'était retrouvé dans cette situation embarrassante. Dans cette situation très embarrassante. Dans cet endroit violemment embarrassant. Devant quelqu'un qu'il n'aurait jamais soupçonner croiser dans de telles circonstances et en tel lieu.
« Oz ?? »
Bon. Pour qu'on comprenne, il ne l'avait pas dit particulièrement fort. Ensuite, Oz, c'était un type de sa classe, qu'il connaissait tout juste de nom. Ah ! Et qu'il était toujours glué à un type un peu froid, Ciel. Et que ce soit l'un ou l'autre, il ne leur avait jamais parlé -l'un parce qu'il n'en avait jamais réellement eu l'occasion, l'autre parce qu'il lui semblait trop distant. Enfin. Si, ils s'étaient croisés, ou échangé des "tiens, ta feuille". Pas de quoi dire qu'on connait quelqu'un. Néanmoins, c'était quand même un choc de le trouver là. Parce que euh.
Ils étaient dans une cabine des toilettes. Des toilettes des filles. Fermant les yeux, Felix se dit qu'il ne voulait pas savoir pourquoi il était là. Mais en même temps il était curieux. Mais parler là, c'était pas une super idée. Et sortir encore moins. Putain, mais qu'est-ce qu'il avait fait encore...?
code (c) KC pour Felix
Spoiler:
juste pour information, j'ai failli mettre cette image comme illustration au rp. je sais pas ce qui m'en a empêché. La résolution surement. Voilà. XD
Coeurs : 158 Messages : 267 Couleurs : Gold J'ai traversé le portail depuis le : 06/04/2011 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. (aka Kao'). Mon nom est : Ocean-Angel Crawley, mais Oz pour toi. Il paraît que je ressemble à : Oz (amazing) Vessalius from PH + IRL : King (young) Leo ♥ et à ce propos, j'aimerais remercier : Eva love ajdjazd (avatar) + tumblr (gif) + moi-même (crackship).
Re: #heureusement que la honte ne tue pas. parfois. #oz | Jeu 27 Nov 2014, 19:09
LET US BE YOUNG.
We are young We are strong We're not looking for where we belong We're not cool We are free And we're running with blood on our knees We could rule the world On a silver platter From the wrong to the right light To the open stream With a crash and burn We can make it better Turn it upside down
Il y avait dans la vie plusieurs types de gringalets : ceux qui se faisaient pendre par leur slip à leurs casiers et ceux qui couraient suffisamment vite pour qu'on ne les attrape pas par la peau des fesses. Bon éventuellement il y avait ceux qui ne portaient pas de slip, mais si on devait faire toutes les catégories on y serait encore demain. Oz était de ceux qui savaient ce que c'était que de courir pour sa vie, parce qu'il avait suivi un entraînement fastidieux et régulier. Dur dur la vie en orphelinat quand on est haut comme trois pommes et que notre seul pouvoir était d'aider les autres à pisser. En gros. Aujourd'hui par exemple, Oz avait eu la fâcheuse idée de recommencer les conneries qu'il faisait à l'orphelinat, rien que pour amuser la galerie. Oz c'était du show, toujours, toujours du show. Il y avait donc sur Terre deux types d'emmerdeurs : ceux qui le faisaient pour leur plaisir personnel, et ceux qui le faisaient parce qu'ils avaient le sens du spectacle. Après, et encore éventuellement, il y avaient ceux qui faisaient chier le monde parce que leur personnalité était faite comme ça, mais encore une fois on n'avait pas le temps de tout énumérer.
Il y avait ce gamin, un peu colossal ; certains disaient que c'était parce qu'il était hybride rhinocéros, d'autres pensaient qu'il carburait aux hormones. Du point de vue d'Oz ? Il parlait juste trop fort. Bon sang, il avait un devoir à rendre pour le lendemain. Pas que ça l'inquiétait, en temps normal il l'aurait à peine feuilleté, ce paquet de feuilles. Seulement son frère avait insisté pour qu'il fasse sa part des choses dans ce travail en binôme. Par les dieux, ce qu'il pouvait détester la géographie. Et Ciel aussi, quand il le fatiguait avec son discours sur la scolarité qu'il allait foirer s'il continuait à ne rien prendre au sérieux. Après avoir essuyé une énième morale de la part de son frère, le demi-Dieu avait jeté les armes et s'était exilé dans la salle d'étude. La bibliothèque faisait bien trop peur, elle lui rappelait l'époque où on lui avait fait manger ses classiques, quand il vivait chez les Lynn, et qu'il avait décrété avoir fait une overdose de bouquins pour les dix prochaines années. Il avait cru en arrivant à Sanctuary of Heart que sa scolarité serait terminée... et il s'était mangé un pain dans la figure. La preuve : sa prof de langues lui avait demandé d'apprendre la tirade de Dom Juan par cœur en français, pour avoir répandu de l'eau dans le couloir et fait tomber la première de la classe devant tout le monde. Tu parles personne n'avait pu prouver que c'était lui...
Toujours était-il que la salle d'étude n'était, pas comme son nom l'indiquait, pas du tout faite pour étudier. Le fait qu'elle ne soit pas isolée n'aidait pas, surtout qu'elle semblait être le point de rendez-vous des élèves en manque d'amour – pour être poli et si l'on considérait que l'amour était dans le pantalon – et qui à ce stade n'avaient plus besoin d'intimité. Oz mordilla le bout de son crayon, tandis que sa tête reposait mollement contre son bras. Quelques tables plus loin il y avait ce gars, qui essayait de draguer cette fille, qui ne semblait pas vraiment intéressée par ses méthodes un peu lourdes et qui faisaient marrer Oz dans son coin. Jusqu'au moment où il se rendit compte qu'il n'était vraiment pas productif, et qu'à ce train-là il serait condamné à terminer son devoir cette nuit dans son lit. Ce qu'il ne pouvait pas se permettre. Les cours le faisaient bien assez chier en journée, il n'allait pas non plus les ramener dans son lit. « Eh toi, qu'est ce que tu regardes ? » Oz cligna des yeux et constata qu'on s'adressait à lui. Il fit tourner son crayon entre ses doigts et se contenta de sourire, tandis que ses neurones se mettaient en marche dans son crâne. « J'crois que t'as un... truc qui fuit. » Il pointa en direction de son pantalon avec son crayon, sans se départir de son sourire. Oui, même à quinze ans on trouve ça rigolo de faire apparaître de l'eau au niveau de l'entrejambe pour faire comme si on s'était pissé dessus.
La demoiselle poussa un cri horrifié, repoussa son prétendant et s'enfuit en courant. À partir de là ce fut comme si les Enfers s'étaient déchaînés sur Oz. Il n'avait même pas pris le temps de rassembler ses affaires, et s'était contenté de renverser sa table et prendre les jambes à son cou. Le hurlement de pure haine qui résonna dans le couloir ne lui donna même pas envie de se retourner, pourtant il se tenait là, à courir comme si sa vie en dépendait, et riant comme un fou parce qu'il n'y avait rien de mieux que de se faire poursuivre par un gars au pantalon mouillé qui en avait après votre vie. Il traversa les couloirs, bousculant élèves et profs en chemin. Les cris des pions ne lui parvinrent même pas aux oreilles tellement l'adrénaline surmenait son cerveau. C'était comme ces petits pillules mais en plus concentré. Parfois l'alternative à la drogue avait du bon.
Enfin, c'était ce qu'il se disait jusqu'à ce qu'il se retrouve enfermé dans les toilettes des filles. Comment s'était-il retrouvé assis en tailleur sur le couvercle d'un des cabinets déjà ? Il se mit à réfléchir et se rappela avoir poussé la porte parce qu'il s'était retrouvé dans un cul-de-sac, mais n'avait pu se résoudre à faire demi-tour et risquer de se faire écraser par un rhinocéros en rogne. S'il devait mourir, il préférait le faire avec dignité. Au bout d'une bonne dizaine de minutes, il n'y avait plus aucune fille dans la pièce, et c'est à cet instant qu'Oz saisit sa chance et déverrouilla le battant de sa cabine. Il s'apprêtait à en sortir quand il entendit la porte d'entrée des toilettes s'ouvrir, alors il se résigna en priant pour que la fille qui était entrée choisissent une autre cabine que la sienne. Les Parques n'étaient pas de son côté aujourd'hui. La porte s'ouvrit en grand et sa réaction fut immédiate. « Jagger ?! » La plupart de leurs professeurs les appelait par leur nom de famille, à force c'était comme ça qu'il identifiait ses camarades. Bien entendu il connaissait leur prénom, mais c'était la deuxième chose qui lui revenait à chaque fois. Oz se jeta sur le verrou et l'enclencha, avant de se repositionner sur le couvercle des toilettes, tandis que Felix se tenait debout devant lui. « Je te proposerai pas de place à côté de moi... ça ferait trop bizarre tu vois ? » Il se gratta la nuque, recherchant au fond de son crâne une potentielle alternative à cette situation plus qu'embarrassante. Si on les trouvait ici, on les prendrait pour des pervers, alors il était hors de question de jouer sur leur côté chill et sortir comme si de rien était comme il l'aurait fait s'ils n'étaient pas chez les filles. P'tain ce qu'elles pouvaient être fragiles... Il attendit histoire de vérifier qu'ils étaient bien seuls et poursuivit à voix basse : « Qu'est ce que tu fais là ? » Il pouvait très bien lui retourner la question... mais Oz avait la priorité, après tout il était arrivé en premier.
AFTER READING. ~ Ce gif atroce, comment il fait trop peur ! XD
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Re: #heureusement que la honte ne tue pas. parfois. #oz | Ven 05 Déc 2014, 12:22
heureusement que la honte ne tue pas. parfois.
oz&felix
Felix, s'il n'avait pas eu peur de se faire repérer et donc d'y laisser la peau, se serrait bien retourner pour se taper à répétition la boîte crânienne contre la porte de la cabine des toilettes. Non mais avait-il seulement déjà vécu plus humiliant ? Face à quelqu'un dont il connaissait tout juste le prénom -non mais son nom il arrive pas à le retenir, il y peut rien "oz" c'est vachement plus simple, rapide, court-, et ne pouvant compatir qu'avec cette même personne ? Non mais, il avait réellement envie de se la fracasser, sa boîte crânienne contre la porte de la cabine des toilettes. Porte qui avait été verrouillée précipitamment par Oz. D'ailleurs tiens. Il foutait quoi, là ?
Il ne l'imaginait pas voyeur. Mais en même temps,sa connaissance de l'adolescent s'arrêtant donc à son prénom, quelques rumeurs et sa pot-de-colle-attitude avec Ciel, il ne savait pas vraiment s'il devait être surpris ou non. Pourtant, il ne lui serait pas venu à l'idée que le jeune homme soit un voyeur -un chieur oui, il en avait déjà été plus ou moins témoin, mais voyeur c'était une première. Quoi qu'il pouvait certainement penser la même chose de lui.
« Je te proposerai pas de place à côté de moi... ça ferait trop bizarre tu vois ? »
Assis sur sa cuvette des toilettes, il était parfaitement compréhensible, son point de vue. Felix haussa un sourcil, souffla.
« En effet. »
Bon, il ne lui serait pas non plus venu à l'idée de squatter à côté de lui. Ni même dans la même cabine. Ni même dans la même cabine, dans les toilettes des filles. La porte se rappelait à lui, là. Le silence de la pièce témoignait de leur seule présence, ce qui n'aidait pas l'adolescent à se sentir plus à l'aise, évidemment. Surtout que lui, il était debout, donc on pouvait très bien voir qu'il y avait quelqu'un dans la pièce. Pourtant ses ailes étaient-elles si grandes ? Non, attends... Pourquoi était-il si stupide ?
« Qu'est ce que tu fais là ? »
Felix prit appui contre la porte -sûr, personne pourrait la forcer là- et croisa les bras. Ce qu'il faisait là ? Longue histoire ha ha. Non mais voilà quoi. Il marmonna, pas plus fort que la voix de son vis-à-vis plus tôt.
« Je pourrais te retourner la question. »
Mais comme le petit Felichou il est très très poli (ceci respirant l'ironie à dix huit kilomètres à la ronde) il allait lui répondre. Enfin, pas tout de suite, il allait lui répondre, puisqu'il entendit la porte s'ouvrir. Il retint carrément son souffle quelques instants. Quelqu'un -qu'il imaginait de sexe féminin vu l'endroit- s'engouffra dans la cabine voisine, avant de ressortir simplement; mais ce qu'elles étaient longues aux toilettes les filles, sérieusement... Elle se lava les mains, puis finit par sortir. Felix souffla doucement, puis répondit, quelques minutes après, aussi faiblement que précédemment.
« J'avais rien à faire, donc je me faisais chier. Donc j'ai cherché des noises à quelqu'un. Pas le bon quelqu'un. Et j'ai pas trouvé meilleure planque, évidemment. Et toi ? Qu'est-ce que tu fiches ici ? »
Non parce qu'encore une fois, il le voyait mal se rincer l’œil. Il continuait d'être aux aguets, parce qu'il avait un peu peur d'être surpris quand même. Encore qu'il pourrait contrôler les crises des filles s'ils se faisaient surprendre, mais pas leur effacer la mémoire, donc bon. Et les cramer, il savait pas trop pourquoi, mais il était persuadé que ce n'était pas une bonne idée.
Après, avec la chance qu'il avait, il réussirait certainement à sortir sans se faire choper, concrètement. Mais il n'avait pas envie d'essayer pour le moment. Il la sentait pas trop, la sortie. Donc pour l'instant, il attendait. Allez, il en avait déjà vu des pires, il allait pas, euh... Y passer dans un endroit pareil non plus. Oui, Felix ne voyait pas du tout les filles comme de petits êtres fragiles et mignon. Pas quand l'exemple féminin qu'il avait sous les yeux au quotidien était un remix de Godzilla et de Terminator, viking à ses heures perdues. Même s'il 'était quasiment sûr qu'elle se foutrait plus de sa gueule que n'aurait des pulsions meurtrières si elle le voyait. Il faisait pas le fier, en même temps.
Coeurs : 158 Messages : 267 Couleurs : Gold J'ai traversé le portail depuis le : 06/04/2011 et on me connaît sous le nom de : MISS AMAZING. (aka Kao'). Mon nom est : Ocean-Angel Crawley, mais Oz pour toi. Il paraît que je ressemble à : Oz (amazing) Vessalius from PH + IRL : King (young) Leo ♥ et à ce propos, j'aimerais remercier : Eva love ajdjazd (avatar) + tumblr (gif) + moi-même (crackship).
Re: #heureusement que la honte ne tue pas. parfois. #oz | Dim 14 Déc 2014, 20:15
LET US BE YOUNG.
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Oz se mordit la lèvre. Dès l'instant où Felix était entré dans cette cabine, il aurait dû sauter dans la cuvette et tirer la chasse. Avec un peu de chance il se serait liquéfié et aurait atterri dehors – c'était beau d'espérer – et comme ça aurait évité cette honte internationale. Quoique disparaître dans la cuvette des toilettes n'était sans doute pas la meilleure façon d'échapper à l'affiche du jour, si vous voyez ce que je veux dire... Il attendit pour vérifier que la pièce était complètement vide à l'exception de lui et son compagnon de route avant de répondre. « J'ai un peu la même histoire. » La porte d'entrée des toilettes s'ouvrit. Elles ont quoi à pisser tout le temps ?! se demanda-t-il. Il n'y avait pas une minute où l'on n'entendait pas une fille entrer pour se vider la vessie, se remaquiller ou glousser comme des débiles. Oz n'était pas spécialement macho – aussi supposait-on qu'il était trop jeune pour qu'on puisse le qualifier de la sorte – mais parfois il se rendait compte ses avantages à être un garçon et ces jours-là il n'hésitait pas à le faire comprendre.
Il fouilla dans la poche de son gilet et en sortit une Chupa Chups au coca qu'il ouvrit d'un geste expert – on voyait qu'il était habitué – profitant du bruit de la chasse d'eau pour masquer le froissement du plastique. Il fourra le bonbon dans sa bouche et laissa le sachet par terre, puisqu'il était hors de question d'ouvrir cette petite poubelle qu'il y avait à côté. Quelque chose lui disait qu'il ne fallait pas se risquer à regarder, aussi curieux soit-il. Il fouilla dans son autre poche et en sortit une autre, qu'il proposa silencieusement à Felix. La fille sortit sans se laver les mains et le silence régna à nouveau dans la pièce. « Faut qu'on attende que ça sonne pour sortir. » conclut-il au bout d'un moment de réflexion. Quand tout le monde serait en cours, ils pourraient sortir sans se faire repérer. « On en sensés avoir quel cours ? » Ils allaient très certainement devoir le louper. Quel dommage.
Il reçut sa réponse et l'oublia presque aussitôt. D'ordinaire il suivait les gens de sa classe sans se demander où il allait se retrouver, et parfois lorsqu'il était en retard il se contentait de toquer à toutes les portes jusqu'à arriver là où les visages ne lui étaient pas inconnus. Il tapa du pied dans le vide – dans la mesure où il était assis en tailleur – en signe de frustration, comme chaque fois qu'il se situait à un carrefour où il avait le choix. Il pouvait partir maintenant au risque de se faire repérer par une fille et traiter de voyeur, ou il pouvait attendre les dix minutes qui précédaient la sonnerie et dans ce cas-là il lui faudrait trouver une occupation avant d'imploser. Accumuler du sucre pour ne rien faire n'était jamais bon pour un demi-dieu. « T'as fait le devoir de géo' ? ? » Ne savait-on jamais, peut-être qu'il serait assez coopératif pour partager ses réponses. Mais du peu qu'il connaissait Felix il ne s'attendait pas à ce qu'il ait plus travaillé que lui. La chance de Felix était de ne pas avoir eu Ciel en binôme. Il fit bouger la sucette dans sa bouche et pianota sur ses cuisses pour occuper ses mains tandis que son pied battait la mesure de plus en plus vite. Depuis qu'il avait diminué son régime en petites pillules Oz ne parvenait plus à se calmer, ni se concentrer. Sauf peut-être lorsqu'il se mettait au piano mais ses séances finissaient toujours par le fatiguer. Et puis qui aurait l'idée de mettre un piano dans les toilettes des filles... ?
« Y'a Ciel qui veut absolument que j'bosse, et si je l'fais pas il va s'énerver. » Il soupira et fit la moue en se rappelant du visage autoritaire de Ciel qui faisait encore sa princesse – à son sens – à vouloir lui dire quoi faire. Le fils de Poséidon ferma le poing et le rouvrit, puis entendit en dessous de lui l'eau à l'intérieur de la cuvette s'agiter. Il réitéra le geste et sentit une giclée d'eau frapper sur le couvercle. L'intérêt du geste était qu'il le distrayait suffisamment pour le faire oublier qu'il était condamné à ne pas bouger alors que tous les muscles de son corps excités par le sucre lui hurlaient de sortir et courir jusqu'à s'évanouir. Oz leva les yeux vers Felix et eut un sourire amusé. « Crois-moi personne ici n'a envie de voir mon frère s'énerver. » Même pas lui, alors qu'il fallait se le dire : depuis le temps il était habitué.
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