Quand la lune nous sourit... | Mer 12 Nov 2014, 18:28
Quand la lune nous sourit...
LES OMBRES DANSENT
C'est en se baladant que l'on fait le plus de rencontre, certaines plus intéressantes que d'autres.
Je n'ai pas encore de "chez moi" officiel, je ne fais que squatter et errer par ci par là. Je ne m'en plains pas j'ai décidé de cette vie de mon plein grès. Pour dormir je trouve quelques heures auparavant seulement un petit endroit cosy, pour manger je vole et pour vivre je vole. Cependant ma vie ne se résume pas qu'à cela, en fait, comme je vis au jour le jour, chacun est unique. Cette vie me plait.
J'étais donc en escale dans un village elfique. Je n'y ai pas trop de connaissances, mon paternel m'y a amené petite mais je n'en n'ai qu'un vague souvenir. J'ai passé mes quelques jours précédents dans la forêt, une nuit dans un vrai lit ne serait donc pas de refus, c'est pourquoi je m'étais aventuré dans ce village -étant moi-même une elfe, je ne détonnais pas trop- habituellement je préférais éviter la population.
Il était tard, Phyprill sur mon épaule elle était -comme toujours- en alerte à tous les sons, tous les mouvements. Pourtant je lui demandais de se calmer, chacun de ses sursauts me faisait moi-même sursauté. Un des aléas du partage de sens je suppose.
Je ne me balade que rarement le jour, c'est pourquoi il faisait déjà nuit lorsque je me mis en quête d'un lit ou au moins d'une auberge pour m'accueillir. J'en trouvai rapidement une, la seule du village en fait, seulement mon budget ne me permettais pas de payer ne serait-ce qu'une nuit : les prix n'étaient pas excessivement chers mais j'étais excessivement pauvre.
Comme il ne m'est pas vraiment difficile de me procurer quelques pièces, j'allai donc me balader autour des maisons quelques peu isolés. Aux alentours du village. Il faisait maintenant nuit, les arbres filtrant la lumière il faisait quasiment sombre et j’étais certaine de passer inaperçu. Seuls mes deux yeux dorés pourraient me trahir…
J’avais repéré une petit maison dont le seul habitant avait l’air d’être couché. Cette fois ci, aucun document à voler ni bijoux, j’avais pour objectif la bourse de drachme…
Je m'approcha dans l'ombre de la maison, elle était éclairé mais je n'y voyais personne dans la pièce. Un petit tour de main pour ouvrir la fenêtre en silence. C'est sans un bruit que je me faufila dans l'habitation...
HRP • Comme je savais pas trop comment commencer j'ai laissé un peu vague, j'espère que tu pourras rebondir sur la fin sinon si tu as des éléments à me donner que tu voudrais que je rajoute il y a pas de soucis >.<
Coeurs : 135 Messages : 306 Couleurs : chocolate J'ai traversé le portail depuis le : 05/08/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Julian Sanders Ramsey dit Lupin. Actuellement je suis : amoureux et pansexuel. Il paraît que je ressemble à : Misaki Yata et à ce propos, j'aimerais remercier : Faelyn ♥
Re: Quand la lune nous sourit... | Ven 14 Nov 2014, 22:50
Quand la lune nous sourit... ♥
Abiel & Phèdre
Aujourd'hui, ça avait été une grosse journée! Bah ouais, c'est fatiguant faire chier tout le monde! Non, mais tu avais terrorisé une fillette et insulté un petit garçon qui ne demandait qu'un peu d'attention. Sauf que voilà, tu n'est pas du tout social. En fait, tu es un pur égoïste qui ne pense qu'à sa petite personne. Ça, c'est sans parler de ton immense talent pour t'en prendre à tout le monde. Ceux qui étaient gentils avec toi t'énervaient le plus. Mais ici, on ne parle absolument pas d'Alessa. Non, elle, c'est différent. Tu n'es plus le même homme. C'est le seul moment où tu ne penses pas qu'à toi et où tu prends soin de quelqu'un. Elle avait réussi l'impossible, la petite bleue.
Tu es dans les bois et tu retournes chez toi. Ouais, tu vis tout seul dans un petit village elfique. Tu n'as pas encore élu domicile avec Alessa, mais cela s'avérerait plus difficile qu'autre chose, en fait. Peut-être parce que tu es un elfe et qu'elle est une fée. Vous savez? Ce truc entre ces deux races? Et bah, on peut pas dire qu'ils s'aiment ceux-là! C'est pourquoi tu évitais de la ramener chez toi. Et il n'était pas question d'élire domicile dans les montagnes avec les fées. Toi, tu t'en fiches de cette guéguerre, mais tu ne veux pas te faire tuer. Tu tiens à la deuxième vie que tu as eu. Peut-on dire que tu l'as mérité, cette chance? Non. Car tu n'es pas différent d'avant, mais tu en profitais. Surtout de puis que tu avais retrouvé ta dulcinée.
Tu entres chez toi en souriant à cause de tes pensées. Certaines fois, tu te trouves contradictoire, mais bon, c'est pas ça qui allait t'empêcher de dormir. D'ailleurs, en parlant de dodo, tu avais bien mérité un petit repos. C'est pourquoi tu te diriges vers la salle de bains en laissant la lumière du salon ouverte. De toute façon, tu ne fais tellement pas de bruit qu'on pourrait croire que tu t'es endormi en laissant la lumière ouverte. Ton agilité te permettait d'être plus discret, mais ça devenait aussi une habitude de ne faire aucun bruit lorsque tu marchais.
Te brossant les dents, tu crois entendre un bruit provenant d'une des pièces. Tu tends l'oreille dans le but de percevoir le moindre bruit, mais tu n'entends rien. Barf. Tu hausses les épaules et te rince la bouche. Ensuite, tu fais une virée dans ta chambre pour enfiler ce qu'on pourrait appeler un pyjama. Ouais, disons que ça se résume plus à enlever tes vêtements jusqu'à ce que tu te retrouves en simple boxer. Tu étires ensuite les muscles de tes bras avant de retourner au salon pour y éteindre la lumière.
Une petite surprise t'attend cependant. Tu es figé dans le cadre de porte et tu regardes la fenêtre. Une femme à la chevelure violette est là. Dans ta maison. Ton regard est mauvais et ton visage se crispe en une grimace démoniaque. Que faisait-elle là? Devenant tout de suite hostile, tu craches presque tes paroles lorsque tu prends la parole.
ABIEL - Qu'est-ce que tu fous chez moi? T'es une petite voleuse, c'est ça?
Comme elle ne répond pas, tu t'approches dangereusement comme le prédateur que tu es.
ABIEL - Réponds-moi!
Ouais, bon, c'est de l'agression pure, mais tu t'en fiches tellement. Tu es méchant avec tout le monde, alors pourquoi cette petite scélérate de voleuse serait l'exception? En fait, la seule exception, c'est Alessa. Tu serres les dents et les poings attendant impatiemment une réponse de la femme dans ton salon.
HRP | Désolée de commencer hard, mais il aime pas qu'on s'invite chez lui. ♥
Great Thief #14
Invité Invité
Re: Quand la lune nous sourit... | Sam 15 Nov 2014, 13:51
En fait ce n'était pas si inhabité...
J'AURAIS DU CHOISIR UNE AUTRE MAISON
Tout ce passa pour le mieux...
J'envoyai des indications à Phyprill pour qu'elle m'aide à chercher l'objet de ma quête : deux paires d'yeux valent mieux qu'une. Habituellement, je l'envois d'abord en éclaireur -ce que j'aurais du faire- avant de m'infiltrer. Mais bon, cette fois ci je n'avais qu'à emprunter un porte feuille et m'enfuir avec. Rien de bien compliqué par apport à certains de mes exploits : pas de gardes, rien. Une simple maison d'un simple individu.
Ce fut ma chauve souris qui fut la plus réactive et qui sursauta en première. C'est par son intermédiaire que je m'aperçu que je n'étais pas seule. J'entendis ses bruits de pas avant qu'il n'entre dans la pièce. Je tourna la tête quelques temps avant qu'il ne m’interpella.
• Qu'est-ce que tu fous chez moi? T'es une petite voleuse, c'est ça ?
Je recula, il s’avança.
• Réponds-moi !
Mes capacités d'observations m'ont sauvé la mise à plus d'une reprise. Mon instinct premier me disait de m'enfuir. Après tout, il y avait bien d'autre maisonnettes où j'aurais plus de chances. Mais j'observais silencieusement et rapidement mon interlocuteur :
Il était grand, bien plus que moi. Fort. Et sans doute rapide. Si j'étais fière de ma rapidité, cela serait en me comparant à d'autres races, contre un elfe j'aurais sans doute moi même du fil à retordre avant de pouvoir le semer. La fuite n'était donc pas la meilleur des solutions.
Ma seconde option aurait été de le charmer -quand on est manipulatrice on l'est jusqu'au bout- mais il n'avait pas l'air non plus d'être le gars bien sociable. Rien que le fait qu'il habite un peu en dehors du village en disait long.
Je me pencha donc pour la solution de retraite, ou de drapeau blanc. Je me redressa et fit mine de lui faire une petite révérence de courtoisie avec un grand sourire -profitez en ce sourire est rare, même s'il n'est pas vraiment sincère.
• Bonsoir ! Et bien, à la base j'en avais l'intention mais on dirait que ce n'était pas mon soir...
Restant sur ses positions, il m'intimidait presque. Pour habiter dans un village elfique il devait avoir une part d'elfe en lui, mais ce n'était pas tout. Je sais reconnaître mes semblables mais j'avais du mal à l'identifier lui. Un sang-mêlé sans doute, c'est peut-être aussi la raison pour laquelle il habite en dehors du village.
Je ne perdis pas mes ardeurs et continuait donc dans l'espoir de voir ses sourcils se dé-froncer ou ses muscles se décrisper.
• Ecoute, je cherche juste un toit pour la nuit, on peut peut-être s'arranger ? Sinon je peux tout aussi bien repartir si ma présence est indésirable -ce qui était sans doute le cas.
Pendant mes petites négociations, Phyprill était toujours en train de survoler le salon en rasant le plafond. La pièce n'était que peu éclairé, elle était presque invisible, cherchant toujours l'objet de ma quête. Quitte à partir s'il me le demandais je n'allais pas partir les mains vides !
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Re: Quand la lune nous sourit... | Mar 18 Nov 2014, 05:00
Quand la lune nous sourit... ♥
Abiel & Phèdre
INCONNUE - Bonsoir ! Et bien, à la base j'en avais l'intention mais on dirait que ce n'était pas mon soir...
C'était la pire erreur que cette femme venait de faire. Dire à Abiel, le voleur pro, qu'elle en avait eu l'intention, mais qu'elle renonçait parce qu'elle venait de se faire prendre était la pire chose à faire dans son cas. Il sait qu'elle ne lâchera pas facilement, car tu es comme elle: un voleur. Et puis, en entrant dans la pièce, tu avais aperçu un animal. Quoi? Tu ne saurais pas le dire. Une chose était sûre, c'est que tu ne le voyais plus, cette créature. C'était probablement son affilié. Ce que toi, tu n'as pas.
INCONNUE - Écoute, je cherche juste un toit pour la nuit, on peut peut-être s'arranger ? Sinon je peux tout aussi bien repartir si ma présence est indésirable.
Comme ça, elle cherchait un toit où passer la nuit? Sûrement visait-elle ta bourse, alors. Ce qu'elle ne savait pas encore, c'était que tu étais préparé à l'éventualité que quelqu'un vienne te voler. Tu en es un toi-même, alors tu sais comment ils pensent. Tu sais comment elle pense. Sûrement que son affilié cherchait pour elle en se cachant dans les ombres de la maison. Tu restes exactement comme tu es, c'est-à-dire, les sourcils froncés et les muscles bien crispés.
ABIEL - Tu cherches sûrement ma bourse de drachmes, alors. Tu sais, tu es tombée sur la mauvaise personne. Je suis moi-même un voleur. Je sais exactement comment tu penses. Si je te dis de partir, ta créature faisant office d'affilié va voler ma bourse sans que je le sache. Mais tu es malchanceuse, car cette bourse, elle n'est pas ici. Ni même dans cette maison.
Puis tu souris d'une façon qui t'es propre. Ce sourire malveillant qui en donne des frissons dans le dos et qui glace le sang. Le genre de sourire qu'on ne voudrait jamais voir sur un visage comme le tien. Tu fais deux ou trois pas dans sa direction.
ABIEL - Soit tu dégages gentiment, soit tu continues restes là et je m'énerve. Tu peux toujours tenter de frapper à ma porte pour que je daigne t'offrir une place où dormir.
Tu lui faisais presque le dilemme de choisir entre la vie et la mort, mais ce n'est pas ce que tu faisais. Alessa n'approuverait pas du tout et tu essayais tant bien que mal de t'Adoucir un peu, mais c'était difficile dans un cas comme ça.
Great Thief #14
Invité Invité
Re: Quand la lune nous sourit... | Mar 18 Nov 2014, 12:07
J'aurais du m'enfuir quand je le pouvais encore...
MAINTENANT JE ME RETROUVE BÊTE
L'ambiance était tendue...
Il ne bougeait pas et n'avait pas l'air de vouloir le faire. Debout, crispé, les sourcils froncés, il ne bronchait pas. Têtue, ma jeune chauve souris avait arrêté ses recherches pour observer la scène, visiblement amusée. Je l'entendais ricaner dans ma tête, si ce n'était pas mon affilié je pourrais presque penser qu'elle se moquait de moi.
Mon attention revint à mon interlocuteur lorsqu'il me parla.
• Tu cherches sûrement ma bourse de drachmes, alors. Tu sais, tu es tombée sur la mauvaise personne. Je suis moi-même un voleur. Je sais exactement comment tu penses. Si je te dis de partir, ta créature faisant office d'affilié va voler ma bourse sans que je le sache. Mais tu es malchanceuse, car cette bourse, elle n'est pas ici. Ni même dans cette maison.
Voler un voleur ! Mais quelle chance j'avais eu. Cette fois j'en étais certaine, ma petite Phyprill se moquait de moi. Je grogna intérieurement mais je fit rien. Je l'observais. Et je le vit sourire. Qu'est ce qui l'amusait ? Ma réaction ? Pourtant je n'en laissais rien paraître. J'étais un peu déstabilisé, Phyprill avait complètement arrêté ses recherches et s'était accroché à une poutre, il se trouve que pour une petite bestiole elle est beaucoup moins bête que moi.
Son sourire me donnait des frissons dans le dos. Ce n'était pas un sourire attendrissant, chaleureux, accueillant ni même sincère. Ce n'était pas non plus un sourire manipulateur comme j'ai l'habitude de les faire mais un sourire plutôt sadique.
Il fit trois pas en avant et je du me tenir pour ne pas en faire trois vers l'arrière. Je l'admet, je ne suis pas très courageuse mais c'est ce côté qui m'a fait vivre jusqu'ici : la fuite est la meilleur des défenses. Cependant, même si dans ce cas je n'avais qu'une envie c'est de prendre mes jambes à mon cou, ma fierté m'en empêchait. J'étais trop fière. Comment pourrais-je revenir ici si une personne m'ai vu cambrioler une maison, mais pire encore m'ait vu échouer et m'enfuir.
• Soit tu dégages gentiment, soit tu continues restes là et je m'énerve. Tu peux toujours tenter de frapper à ma porte pour que je daigne t'offrir une place où dormir.
Serais-ce une invitation ? Vu la manière dont cela avait été dit j'avais franchement un doute.
Je posa une main sur une de mes hanches, essayant de prendre un air un peu plus assuré. Puis je tenta de négocier : j'avoue, je suis une belle parleuse. Je parle souvent pour ne rien dire, je dis des choses que je ne pense pas, je promet des choses que je ne tiens pas. Je suis comme cela.
Je fais souvent ma maligne, j'aime avoir le dernier mot et j'aime avoir raison même lorsque je sais que j'ai tord. Cependant, cette situation n'est pas forcement propice à cela. C'est pourquoi je tenta tant bien que mal à discuter, après tout, même si l'on est partis sur un mauvais pied les choses peuvent toujours s'arranger. En tout cas j'y crois.
• Si je dégage donc tu ne t'énerveras pas ? Et si je reviens non plus puisque je serais tout de même partie. Cela voudrait-il dire que je puisse rester ici pour la nuit ?
Je lui fit un petit sourire, le genre de sourire que vous fait une petite fille lorsqu'elle a fait une bétise, un sourire qui dit " Je suis désolé, mais de quoi ? Je ne sais pas mais je recommencerais ! " J'espérais que ma réponse allait passer, qu'il n'allait pas le prendre mal et par prudence je recula vers le bord de la fenêtre par laquelle j'étais entrée. Phyprill vint se poser sur mon épaule croyant qu'on allait enfin partir de cet endroit.
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Re: Quand la lune nous sourit... | Mar 18 Nov 2014, 18:06
Quand la lune nous sourit... ♥
Abiel & Phèdre
Tu la vois prendre une pose qui se veut plus assurée. Tu hausses un sourcil n'y croyant pas une seconde. Cette fille était du genre poule mouillée, selon toi. Mais il est vrai que tu es très imposant de par ton physique avantageux et ton assurance sans faille.
INCONNUE - Si je dégage donc tu ne t'énerveras pas ? Et si je reviens non plus puisque je serais tout de même partie. Cela voudrait-il dire que je puisse rester ici pour la nuit ?
Tu ne réagis pas. C'était bien ce que tu avais dit, non? Pourquoi le reformulait-elle? Pour être sûre et certaine probablement. Tu n'étais pas du genre à aider les autres, encore moins les gens comme toi, mais dans ce cas-ci, tu la laisserais peut-être dormir chez toi pour ne pas qu'elle te vole. C'est invraisemblable, car tu es toi-même un voleur de haute renommée sur Terre. Cependant, tu ne gardais rien chez toi qui puisses faire l'objet d'un vol. Pas de bourse de drachmes, pas de bijoux, aucun objet de valeur, quoi. Cette fille était vraiment tombé sur la mauvaise personne ce soir.
ABIEL - Ça veut simplement dire que je te laisse choisir si tu veux aller voler ailleurs ou si tu veux dormir ici, puisqu'il n'y a rien à voler. Mais attention, ne prend pas ça pour de la gentillesse. J'aime mieux que tu me voles, moi, car comme ça, ça me donnera une bonne raison de t'en mettre une.
C'était clair. Si elle te volait, tu pourrais faire comme tu avais fait avec un certain ange nommé Kieran. Cette fois-là, le plaisir avait été ta raison, mais ici, ça serait autre. Tu la transperces du regard, ce regard froid et dépourvu d'émotions. Tu es Abiel et Abiel est un homme imposant de nature qui ne pardonne pas facilement. Tu es rude et égoïste, sûrement comme cette femme en face de toi. Son affilié était venu se poser sur son épaule. Une chauve-souris. Voilà pourquoi il se cachait si bien dans les ombres du plafond.
ABIEL - Je te laisse trois secondes pour sortir de ma maison.
Tu la regardes avec ce regard empli de haine, mais pas entièrement contre elle. Non, cette haine était pour ce que tu es et parce que cette femme te le faisait rappeler. Tu n'aimes plus ce que tu es et pourtant, tu continues d'être comme ça. Peu importe. Ce qui compte, c'est le moment présent.
ABIEL - Un...
Tu fais un pas dans sa direction - un grand pas. Tu gardes ton calme autant que tu le peux.
ABIEL - Deux...
Tu fais maintenant deux pas vers elle et sa chauve-souris. Ta posture n'a aucune faille et tu es toujours aussi crispé. Tu te prépares à faire une action en rapport avec sa réaction. Allais-tu la poursuivre quand même si elle sortait sagement de ta maison? Tu ne savais pas.
ABIEL - Trois...
Great Thief #14
Invité Invité
Re: Quand la lune nous sourit... | Mar 18 Nov 2014, 19:25
Le choix m'appartenait...
ENCORE FAUDRAIT-IL QUE JE FASSE LE BON
Son regard froid planté dans le mien...
Suite à ma question, il s'expliqua de nouveau, l'air agacé et énervé. Je n'osais l'interrompre de peur de le fâcher et je n'oser partir maintenant de peur de le vexer. Alors je l'écouta une seconde fois, toujours m'approchant lentement de la fenêtre.
• Ça veut simplement dire que je te laisse choisir si tu veux aller voler ailleurs ou si tu veux dormir ici, puisqu'il n'y a rien à voler. Mais attention, ne prend pas ça pour de la gentillesse. J'aime mieux que tu me voles, moi, car comme ça, ça me donnera une bonne raison de t'en mettre une.
En clair, la manière dont il la reformuler reviendrait presque à une menace. Soit j'allais voler ailleurs et il s'en taper royalement et si j'avais le malheurs de le prendre pour cible après notre discutions c'est moi qui risquait de prendre. Je n'étais pas bête et je voyais bien qu'il était sérieux. Aussi il ne me fallu pas une dizaine de minute pour me décider. De plus il continua :
• Je te laisse trois secondes pour sortir de ma maison.
Et il compta en avançant vers moi :
• Un... deux...
Je n'attendis pas mon reste pour décamper. C'est d'un bond que je passa la fenêtre, je ne l'entendis même pas terminer son décompte que j'étais déjà au loin. J'avais pris la fuite par les arbres, agile comme j'étais il ne me fut pas difficile de me déplacer dans une forêt aussi dense qu'ici.
Phyprill volait à mes côtés, apparemment heureuse de pouvoir prendre l'air.
Seulement je m'arrêtai net. J'avais déjà parcouru une certaine distance, je me retournai, je ne vis personne. Apparemment il ne m'avait pas suivi. Je n'avais d'ailleurs nullement l'intention de retourner dans cette maison, avec cet individu. Il l’avait bien dit : il y avait bien d’autre maison à cambrioler, d’autres maisons où le travail serait bien plus simple, je n’allais donc pas me borgner à retourner là-bas.
Je m’assis sur une branche et je me perdis dans mes pensées. Je dirais même que je m’assoupi quelques temps. La soirée avait été mouvementée et maintenant la nuit était bien avancée. A vrai dire, je n’avais pas le courage de chercher une autre maison où je puisse m’introduire sans trop d’effort. Flemmarde ? Oui. La politique du moindre effort.
C’est après une petite pause que je retournai chez cet homme –dont je ne connaissais même pas le nom– je ne m’approchai pas tout de suite. Après tout peut-être était-il encore en train d’épier ses fenêtre où se trouvait-il dans le coin. Je n’avais aucune idée du temps pendant lequel je m’étais assoupie.
Par prudence, j’envoya Phyprill en reconnaissance, elle m’envoya un grognement télépathique, l’idée d’y retourner n’avait pas l’air de lui plaire mais quand bien même, si elle dormait pendue à une branche je préférais le confort d’un matelas.
Il n’y avait personne dehors. Je m’approchai donc un peu plus, jusqu’à furtivement monter sur le toit. La patience est une des qualités d’un voleur c’est pourquoi je me contentai d’attendre. A vrai dire c’est surtout que je ne savais que faire. J’hésiter encore à mettre ma fierté de côté pour lui quémander un toit ou tout simplement repartir et ne chercher un lit que le lendemain, me contentant de la foret pour ce soir.
Je ne réfléchis pas bien longtemps, d’un geste souple et agile, je sauta du toit pour atterrir sur le palier devant sa maison. Je frappa deux fois à sa porte. A ce moment, je n’eu qu’une envie, m’enfuir de nouveau, cependant mes jambes ne m’écoutèrent pas et la porte s’ouvrit.
• Bonsoir ! Est-ce que je dérange ? Une voix me répondit immédiatement « Oui crétine » cependant ce n’était que Phyprill qui soupirait mentalement. Si ta proposition tiens toujours, pourrais-tu m’héberger cette nuit ? Je n’ai pas grand-chose à t’apporter mais j’apprécierais le geste ?
Je lui sourit, d’un sourire tendu à l’idée qu’il me répondre. Si sa réponse était négative que pourrais-je bien faire ? Rester là planté sur son paillasson comme une cruche ? S’il avait tenu parole et qu’il me réponde oui, devrais-je le suivre ?
Je n’étais plus du tout certaine de moi et j’angoissais un peu. J’espérais qu’il ne voit pas ma gêne et je continuai à lui sourire bêtement.
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Re: Quand la lune nous sourit... | Mar 18 Nov 2014, 21:39
Quand la lune nous sourit... ♥
Abiel & Phèdre
Cela ne prit pas de temps avant que la jeune femme s'enfuit par ta fenêtre. Tu ne fis rien à part rester en position paré pour la poursuite. Tu te dis que tu n'avais pas le temps de lui consacrer une belle course-poursuite digne de ce nom. Tu ne faisais que la regarder s'éloigner de ta maison en courant. Ce ne fut que lorsqu'elle disparut à travers les arbres que tu te redresses en te détendant. Tu soupires. Tu étais soulagé qu'elle se soit enfuie, mais en même temps, tu étais déçu de ne pas pouvoir lui arranger son compte. Pourtant, tu ne doutais pas un seul instant qu'elle allait revenir. Ça n'étais pas prétentieux de ta part, seulement, elle n'avait nul endroit où dormir et tu étais le seul à lui avoir offert un toit. Tu en étais sûr. Malgré que tout ça a bien mal débuté, si elle revenait comme tu t'en attendais, tu allais l'héberger comme promis. En fait, ça n'était pas une promesse, mais osef.
Tu pris la direction de la cuisine et ouvrit le réfrigérateur pour te prendre à boire. Aussi bien l'attendre celle-là. Et puisqu'il te fallait attendre pourquoi ne pas le faire en te divertissant un peu? Tu retournes au salon et tu t'assois sur le fauteuil. Tu bois quelques gorgées de ton verre d'eau et tu commences à songer que toutes les personnes que tu as rencontrées te craignent - sauf Capucine, on s'entend. Parlant d'elle, elle était un peu comme Alessa: une exception à ton caractère de merde. La louve était une bonne amie malgré ce qu'on pourrait en croire. Tandis qu'Alessa... La bleue était tout simplement ton amoureuse, la personne la plus chère à tes yeux. S'il lui arrivait quoi que ce soit...
C'est à ce moment que tu entends des bruits de pas feutrés sur ton toit et tu souris en coin. Elle était réellement revenue de son plein gré. Bon, tu ne savais pas combien de temps avait passé, mais tu t'en fichais, car tu avais eu raison. Dommage que tu n'aies pas d'affilié. Tu aurais pu parier avec lui. Finissant ton verre d'eau, tu attends sagement qu'elle se décide. Les voleurs sont patients, tu le sais, tu en es un. C'est pourquoi tu étais assis là avec un simple verre d'eau et tes pensées pour te divertir. Tu n'avais pas spécialement sommeil.
Des coups à l'entrée. Finalement, elle s'est décidée. Tu déposes ton verre sur la table basse et te lèves. Tu te diriges vers la porte et l'ouvre, voyant la jeune femme sur le pas de ta porte. Tu la regardes sans un mot.
INCONNUE - Bonsoir! Est-ce que je dérange? Il y a une pause. Si ta proposition tiens toujours, pourrais-tu m’héberger cette nuit? Je n’ai pas grand-chose à t’apporter mais j’apprécierais le geste?
Tu sais qu'à ta vue, la demoiselle perd presque toute son assurance. Tu n'en ai pas spécialement fier, mais tu ne peux t'empêcher d'aimer l'effet que tu fais aux autres.
ABIEL - Si tu déranges? Je considère que non, pas comparativement à tout à l'heure. Je ne veux rien de toi, de toute façon.
Tu t'effaces de devant l'entrée pour la laisser entrer. Une fois que c'est fait, tu retournes t'asseoir en passant une main dans tes longs cheveux d'ébènes.
ABIEL - Tu connais les conditions. Je suis Abiel.
Ces conditions étaient que si elle volait, tu lui en mettrais une. Tu l'observe, alors qu'elle reste plantée en plein milieu de la pièce. Tu attendais qu'elle se présente à son tour. Il est toujours utiles de savoir à qui l'on a affaire dans ce genre de situation. Tu n'hésitais jamais à donner ton nom aux autres, car tu te fichais bien qu'ils le sachent ou non.
Great Thief #14
Invité Invité
Re: Quand la lune nous sourit... | Mar 18 Nov 2014, 22:32
Chacun à sa manière d'accueillir...
JE VEUX JUSTE A MANGER A BOIRE ET UN MASSAGE
J'espérais ne pas avoir fait le mauvais choix...
Il m'ouvrit la porte et me répondit :
• Si tu déranges? Je considère que non, pas comparativement à tout à l'heure. Je ne veux rien de toi, de toute façon.
A vrai dire de toute manière je n'avais rien à lui offrir, pas une pièce ni même une dette a vie. Un merci à la rigueur. Il s'effaça de l'entrée et je le suivi dans la maison. Je ne pris pas le temps d'observer les lieux comme a chaque fois que j'en découvre un pour la bonne raison que je l'avais déjà bien fouillé quelques temps plus tôt.
Il alla s'asseoir dans le salon où nous nous étions rencontrés pour la première fois. Je le suivi et m'assit à mon tour sur un modeste tabouret qui se trouvait non loin. Phyprill était de nouveau partie s'envoler s'accrocher sur une des poutres, cette fois non pas pas épier mais simplement pour se reposer. J'espérais qu'il ne prenne pas mal cette petite balade où qu'il ne pense pas qu'elle soit retourner chercher quelque chose, parce que ce n'était pas le cas. Je savais parfaitement que je risquais. De plus, il me le rappela.
• Tu connais les conditions. Je suis Abiel.
Je parvint seulement à me détendre quelques peu. Le fait de connaître son nom ne changeait pas grand chose mais cela paraissait déjà plus courtois. J'avais déjà moins cette sensation d'être une voleuse (bien que c'est une sensation dont je ne me laisserais jamais)
• Merci de m'accueillir, mon nom est Phèdre... Et celui de cette bestiole est Phyprill. Lui répondis-je en pointant du doigt le plafond.
A l'entente de son nom, elle ouvrit les yeux. Les deux pupilles rouges brillèrent dans les ombres du plafond, mais elle ne bougea pas. Elle n'avait pas vraiment l'air d'apprécier ce fameux Abiel et ne daigna même pas descendre -malgré le fait que je lui demandai à plusieurs reprises- pour venir le saluer. Tant pis. Cette créature est aussi têtue que moi.
• Pardonne la, elle est un peu insociable. Tout comme moi me dis-je.
Je porta de nouveau mon attention sur l'homme qui m’hébergea. J'étais parvenue à le remercier. Au début je n'étais pas partie pour le faire mais finalement ils étaient venus tous seuls. Mais je ne les regrette pas au contraire je suis contente d'y être parvenue.
• Sinon heu... tu vis tout seul ici ? Il n'y a pas l'air d'y avoir grand monde...
C'était un peu une excuse pour engager la conversation. Je me retrouvais d'ailleurs un peu conne à avoir posé la question alors que je connaissais la réponse. Mais l'ambiance était tendue, je n'osais pas remettre sur le tapis l'histoire qu'il venait de se passer avant que je ne toque à la porte et je ne le connaissais pas assez pour entamer d'autre sujet -c'est surtout qu'il n'y en avait aucun qui me vint à l'esprit.
Je l'avais naturellement tutoyé, en fait je n'ai jamais fait attention à ses détails de politesse, surtout que généralement j'entrais par effraction chez les gens ou je ne les tiens jamais en grande estime. Et puis, il faisait de même et cela ne semblait déranger personne alors tant pis.
Coeurs : 135 Messages : 306 Couleurs : chocolate J'ai traversé le portail depuis le : 05/08/2014 et on me connaît sous le nom de : Sky Angel. Mon nom est : Julian Sanders Ramsey dit Lupin. Actuellement je suis : amoureux et pansexuel. Il paraît que je ressemble à : Misaki Yata et à ce propos, j'aimerais remercier : Faelyn ♥
Re: Quand la lune nous sourit... | Mer 19 Nov 2014, 21:39
Quand la lune nous sourit... ♥
Abiel & Phèdre
Alors que tu te présentais, la demoiselle se détendait un peu. Tu ne savais pas si c'était parce que tu étais plus calme ou parce que tu avais donné ton nom. Quoiqu'il en soit, elle était moins crispée, mais l'atmosphère entre vous restait tendue. Un peu normal après les derniers événements.
INCONNUE - Merci de m'accueillir, mon nom est Phèdre... Et celui de cette bestiole est Phyprill.
Même si elle pointait le plafond du doigt, tu ne regardas pas, car tu savais qu'elle parlait de sa chauve-souris. De toute façon, cet animal avait l'air d'avoir une aversion pour toi. Ce que tu comprenais parfaitement. Tu avais des aversions pour tout le monde, donc... Tu la fixais toujours, ayant croisé tes bras sur ton torse. Tu n'étais pas ennuyé, mais ça ne te plaisait pas d'avoir une inconnue dans ta maison. Tu ne disais toujours rien, ce qui n'aidait en rien la situation.
PHÈDRE - Sinon heu... tu vis tout seul ici ? Il n'y a pas l'air d'y avoir grand monde...
Tu hausses un sourcil. Belle déduction. Tu ne répondis pas tout de suite, car tu savais que tu allais être méchant envers elle et il ne fallait pas que l'air continue d'être pesant, puisqu'elle allait dormir ici. Tu prends une bonne inspiration pour te calmer avant de prendre la parole.
ABIEL - En effet. Je vis seul et en retrait du village, car je ne suis pas un elfe de sang-pur.
Pour l'instant, tu commençais par ça. Et c'était déjà un bon début pour toi. Même si ton ton de voix était froid, il n'y avait pas de méchanceté dans la façon que tu l'avais dit. Un bon début pour un être aussi asocial que toi. Puis tu te lèves et étires tes muscles, n'ayant aucune gêne à être en sous-vêtement devant la demoiselle. Tu te diriges vers la cuisine et prépare un verre d'eau. Ensuite, tu prends quelques biscuits et tu ramènes tes fesses au salon. Tu reprends ta place sur le fauteuil et déposes le tout sur la table basse. Tu mets le verre bien en évidence devant Phèdre pour qu'elle comprenne que ce verre était pour elle. Tu prends un biscuit et le fourre dans ta bouche.Tu ne savais pas si elle voudrait en manger, mais ils étaient là pour ça. Tu ne savais pas non plus si elle avait soif, mais en fait, tu ne savais pas trop comment traiter un invité. Tu n'en reçois jamais d'habitude. Et de toute façon, ça serait Alessa qui s'occuperait de ça. Elle est ton exacte opposée. Avalant le biscuit, tu soupires.
ABIEL - Ma... copine vient parfois chez moi et elle est la seule à venir dans ma maison, alors je ne sais pas trop quelles actions je dois faire pour te traiter en invitée et non en voleuse.
Tu avais dit ça de façon tout à fait spontanée, ne te souciant pas un instant de sa réaction à tes paroles. Ça n'était pas pour l'insulter, simplement, tu disais ta pensée comme elle se présentait à toi. Tu la regardes, ton air devenant de plus en plus blasé. L'atmosphère n'était pas prête de retomber pour le moment.