Rencontre au détour d'un couloir [Apollon]

Lorsque Erable proposa à son père de l'aider son père ne cacha pas sa surprise. Sa fille qui l'aidait toujours dans le temps, préparer les potions, aider des malades... Et maintenant elle n'avait plus le temps à cause de son métier, sa vie en tant qu'adulte... Toutes ses raisons qui firent que son père avait d'autant plus de raisons de profiter de l'aide inespérée de sa fille. La faisant travailler comme un esclave était aussi dans les options mais Erable se contenta juste de soupirer avant de se mettre à sa dure besogne qui l'attendait. Ce ne fut pas de tout repos, entre madame Germaine qui a ses varices monsieur on ne sait plus quoi qui as mal au ventre ou le petit Charles qui a avalé un savon et qui parle avec des bulles maintenant. L'hôpital était en ce moment en pleine effervescence, malgré les murs blancs comme piteuse décoration, il n'y avait pas plus animé comme endroit. La jeune fille jeta un coup d’œil par une des fenêtres et vit qu'il faisait un temps à rester dehors, elle qui était dedans s'en mordit presque les doigts, rester dedans avec un temps aussi idyllique... Quel gâchis. Elle se rappela à l'ordre et continua à courir dans les couloirs, affairé dans ces documents. Ce qu'elle ne remarqua pas c'est l'énigmatique jeune homme qui regardait partout autour de lui comme s'il était dans un musée. Le choc entre les deux fut violents et les feuilles d’Érable partirent dans les airs. On entendait le bruit des talons claquant sur le sol

Oh je suis désolé! Je ne t'ai pas fais mal au moins?!

Le jeune homme marmonna un non tout en se frottant la tête. Erable elle, honteuse l'aida à se relever. Puis il releva la tête. Sur le coup, elle se contenta juste d'ouvrir béatement la bouche tant il était d'une beauté rare. Et ensuite elle rougit, par réflexe elle baissa aussitôt la tête. Quelle idiote elle était de s'émouvoir ainsi... Elle se mordit la lèvre et releva la tête et elle lui sembla qu'elle lui avait dit un autre désolé, mais ça elle n'en était plus très sûre maintenant. Tant de choses émanait de lui, tout d'abord une douceur dans son regard si mélancolique. Des yeux brillants, turquoise, comme l'eau d'un lagon, ce fut comme si le soleil en lui-même venait la réchauffer de doux rayons.