I love Rock N' Roll - Pv max

Assis dans un coin d'un bar quelconque, je regardais un homme discuter avec ce qui semblait être un de ses amis. Je sirotais doucement mon verre de whisky, sentant doucement le liquide réchauffer ma gorge, puis mon ventre, pour enfin se répandre partout dans mon corps, par le biais de mon sang. Il a fallu pas mal de temps, avant qu'un détail insolite me fasse tourner de l'oeil. L'un des deux amis semblait à présent complètement ivre, pourtant ils n'étaient pas là depuis bien longtemps, je les avais vu entrer, ce gars ne devait pas vraiment avoir l'habitude de l'alcool pour aussi mal le tenir. Je l'ai entendu rire, fort, puisque je l'entendais depuis ma place, à quelques bons mètres du comptoir. Son ami lui tapait les épaules - plus par pitié que par compassion si vous voulez mon avis. Puis j'ai vu l'ivre prendre l'autre dans ses bras, autre qui a d'ailleurs mal réagit et a poussé son ami sur le sol. Il s'est contenté de resté là, contre le plancher, et de fixer le plafond. Il a pointé et s'est exclamé quelque chose, mais je n'ai pas compris quoi.

Il a applaudit. Non, il ne devait vraiment pas tenir l'alcool. Quelqu'un l'a aidé à se relever, et il l'a serré contre lui, miaulant, ronronnant même. Ah, le liquide alcoolisé provoquait parfois des hallucinations plutôt persistantes, et ce gars devait se voir comme un chat à présent. Je n'avais jamais été réellement ivre, je tenais assez bien l'alcool, mais c'était sûrement à force d'en boire régulièrement. J'ai vu le type qui tenait l'ivre dans ses bras se diriger vers moi et j'ai su alors que les choses allaient se dégrader. En effet, il posé le type contre moi et est reparti s'assoir au comptoir. Hmph, je me demandes ce qu'il allait me dire, cet ivre. Il m'a souris, un peu hardi.

Tu sais que tu es sexy.

Il ne devait vraiment pas être dans un état très avantageux, et je comprends à présent pourquoi son ami qui l'avait accompagné ici venait de ressortir après avoir payé sa partie. J'espérais encore ne pas avoir a payer les boissons de ce type, sinon il me les remboursera dès qu'il aura retrouvé son état normal. Il a ri, une nouvelle fois, et je l'ai légèrement poussé de moi. Le patron du bar nous regardait du coin de l'oeil. Comme si j'étais fautif. Je n'avais pas voulu être embarqué dans un tel merdier, pour une fois, c'était le merdier qui était venu à moi.

Il est des nôtres, il a bu son verre comme les autres.

Ce après quoi je l'ai vu attraper le verre de whisky que je venais de reposer sur la table. Il en a bu. Ce n'est vraiment pas le meilleur alcool pour débuter, quand on commence juste à boire… Mais au point où il en était. Je l'ai regardé s'en mettre partout et je dois avoué que j'ai pris un peu pitié. Je l'ai levé en l'attrapant sous les bras et l'ai posé à côté de moi, sur la banquette. J'ai dû faire de gros efforts pour le caler, afin qu'il ne tombe pas sur mes genoux à chaque mouvement. C'était comme s'occuper d'un bébé turbulent, dans les grosses lignes. Je lui ai pris mon verre des mains et je l'ai posé plus loin. Je ne savais pas quoi lui dire en réalité.

Eum… Vous allez bien? Non, non, bien sûr que non.

J'avais posé cette question sans trop réfléchir, et j'avais l'air un peu stupide, en la posant, mais je ne savais réellement pas quoi dire à un ivrogne tel que lui. J'ai toujours dit que les jeunes ivres, ceux qui commençaient juste à boire étaient les plus terribles et les plus turbulents. Je ne me rappelle décidément pas être passé par cette étape. Je l'ai tenu, mes cales ne suffisant plus, j'étais presque assis dessus, tellement il bougeait. J'essayais de le maintenir en place.

S'il vous plait, essayez de ne pas trop bouger...

Je me doutais bien que cela était déjà peine perdue.

Je le regardais me sourire, un sourire béat, idiot, un peu perdu. Les effets de l'alcool étaient parfois terribles, bien qu'il y ait 'cool' dans alcool, ce n'était bien sûr pas le cas. Je m'éloignais un peu de lui, remarquant que j'étais presque sur ses genoux, assis sur lui. Mais pourquoi donc quand je ne cherchais pas des ennuis, c'était ces derniers qui venaient à moi? Je n'en savais rien, et je dois vous avouer que c'était assez dérangeant de ne pas le savoir, énervant serait d'ailleurs plus juste. Peut-être que ma partie démon m'attirait naturellement une sorte de malédiction qui me trainait obligatoirement dans les ennuis ainsi… Mais c'était bien trop tiré par les cheveux, il ne fallait pas non plus se faire des films, c'était juste comme ça, le destin en quelques sortes, même si je ne croyais absolument pas à ce genre de hasards hasardeux - ce pléonasme était volontaire. Je l'ai regardé une nouvelle fois. Cela ce voyait sur sa tête que son cerveau était noyé dans l'alcool, je me demandais pour combien de temps je devrais m'occuper de lui. Peut-être jusqu'à ce qu'il s'écroule ivre-mort sur le sol du bar.

Voilà, je ne bouge pas joli garçon. C'était bon le verre, merci.

En temps normal, je lui aurais volontiers répliqué que je ne lui avais pas volontairement donné le verre, et que c'était lui qui l'avait pris sans loi ni foi, mais dans l'état dans lequel il était, je préférais le ménager - qu'est ce que c'est généreux de ma part, me direz vous. Il a ri une nouvelle fois. L'alcool pouvait avoir des effets bien différents selon les personnes, lui ne cessait d'exploser de rire, quand à moi - oui il m'arrive d'être ivre - elle me fait devenir laxiste et 'gentil', d'après ce que l'on m'a dit. Je n'espère ne jamais me voir ivre, cela me donnerait envie d'achever ma propre vie moi même, et ce n'est pas très glorieux de se suicider sous l'alcool, j'espère au moins avoir une mort qui mérite le respect. Il a souri, puis s'est remis à rire de plus belle. Un vrai bout de joie, ce jeune homme, je me demande s'il est également comme ça dans son état normal, mais peut-être je ne le verrais jamais dans son état normal. Et une nouvelle fois il a souris, mais au lieu de le faire dans le vide comme il le faisait depuis le début, il m'a souri à moi. Je lui ai aimablement rendu un sourire poli.

Bon ensuite, je dois faire quoi ?

Ahah, ce jeune était un petit impatient, et à partir de là je me suis dit qu'il devait avoir à quelques choses près, le même caractère dans son état normal. Il a légèrement grogné, mais je suppose que c'était sa partie 'saine' qui luttait encore au fond de lui. Chacun avait son propre système de défense, je pense que le sien était assez particulier. Il ria une nouvelle fois, toujours sans bougé, m'écoutant. C'était déjà une bonne chose qu'il m'obéisse plutôt que de se mettre à danser nu sur la table ou à s'accrocher au lustre en se balançant. Il a froncé les sourcils, avant de sourire à nouveau - et dans le vide, cette fois.

C'est ton nom à toi? Moi Atsuo...

Bon, j'avais l'impression qu'il se forçait un peu à garder les pieds sur terre et c'était une bonne chose. Il me demandait mon prénom. Je m'apprêtais à lui donner - comme je faisais habituellement avec les gens que je rencontrais - mon pseudonyme de travail, pour qu'il ne puisse pas dire mon nom accidentellement, et qu'on me retrouve, mais je me suis ensuite ravisé, me disant que dans l'état dans lequel le liquide l'avait plongé, il ne se souviendrait probablement pas de mon nom à son réveil, et sûrement pas de grand chose, en l'occurrence.

Le mien est Maximilien, ai-je dis calmement.

Je lui ai souris. Je ne devais pas le brusquer pour l'instant, jusqu'à ce qu'il s'endorme - je l'espère. Je me suis demandé ce que je pourrais bien lui demander de faire 'ensuite', puisque dans ces cas là, ne rien faire semblait être la meilleure des solutions. Je me suis ensuite dit qu'entamer une conversation serait peut-être une bonne idée et que ça le relaxerait/calmerait, peu importe.

Pourquoi ne pas me parler un peu de vous? Enfin, ce dont vous vous souvenez, ça doit tourner un peu, dans votre tête.

Je ne faisais que transmettre la réalité. Je n'allais pas volontairement déformer ma phrase pour qu'il ne sache pas qu'il était ivre, c'était stupide et enfantin. Je l'ai regardé tandis que je demandais au serveur de me servir à nouveau un verre de whisky, qui ,je l'espère, restera à l'abri de la main folle du jeune homme.

Toujours assis sur la banquette, à côté du dénommé Atsuo. Il était toujours aussi ivre, et toujours aussi chamboulé mentalement. Je vais peut-être me répéter, mais l’alcool est vraiment mauvais quand on en abuse, pour la première fois qui plus est. Le jeune homme a ri de nouveau. Je dois avouer que cela commençait à légèrement m’énerver, tous ces rires, mais je suis sûr qu’au fur et à mesure qu’il rira, je m’y habituerais, tout du moins, je l’espère sincèrement. Il m’a expliqué ce qui se passait dans sa tête, il me l’a expliqué en disant que ça faisait ‘wiii, zoou blang’, mais qu’au final ça n’allait pas si mal qu’il en avait l’air, il trouvait même cela amusant. Il m’a ensuite parlé de lui. Il m’a révélé qu’il avait un restaurant dont il était le directeur, qu’il était amoureux d’un de ses amis, qu’il le trouve incroyable. Il m’a aussi dit de ne pas y toucher, car il était ‘à lui’ et qu’il ne partageait pas facilement. De toute façon, j’avais déjà Crimson, ce grand fou, je n’avais pas besoin de plus. Il m’a ensuite invité à parler de moi comme il l’avait fait.

Il a penché la tête sur le côté avant de rapidement la remettre droite. Hm, je savais que j’avais dit qu’il ne devait pas bouger, mais quand même… Si c’était pour cette raison qu’il avait remis sa tête dans le bon sens ce n’était vraiment pas la peine… Mais bon, je suppose que ses capacités de réflexion sont un peu réduites après les nombreux verres qu’il a bus. J’en ai d’ailleurs profité pour porter le mien – le verre – à mes lèvres. Le whisky était vraiment quelque chose que j’affectionnais, et dont je ne pourrais pas me passer. Oui, vraiment, si on me demandait de ne conserver qu’un seul alcool pour le reste de ma vie, je choisirais celui là. J’ai reposé doucement le récipient sur la petite table en bois devant la banquette sur laquelle j’étais toujours assis, je n’avais, à l’instar d’Atsuo, pas bougé. J’ai tourné la tête vers lui. Oui, cela se voyait sur son visage qu’il n’était pas vraiment au meilleur de sa forme. Il m’a ensuite dit qu’on était tous un peu dérangés, qu’il avait un affilié qui est une hirondelle mâle, parce qu’il fallait préciser son sexe sinon il s’énervait. Ce dernier – l’affilé – arriva quelques secondes à peine après que l’on ai parlé de lui. Il a caressé légèrement son maitre du bout de ses plumes, qui a rigolé, encore, avant de s’éloigner un peu.

« Eh bien… Je suppose que oui, on est tous un peu fou au fond de nous. »

J’ai répondu simplement à sa question, ne jugeant pas nécessaire de faire une réponse développée pour quelque chose qui se résume en deux lignes. Oui, les choses superflues, inutiles, sans grand intérêt ne faisais que m’énerver, donc je n’en mettais pas, j’essayais de ne pas les dire, même de ne pas les penser. Je me suis levé afin de remettre mes vêtements en place avant de me rassoir. J’ai doucement extirpé une cigarette de sa pochette que j’ai allumée et portée à ma bouche. J’ai recraché doucement la fumée dans la pièce. Le tavernier me regardait d’un air mauvais, mais tant qu’il ne me disait pas explicitement qu’il ne voulait pas de tabac dans son établissement, je n’arrêterais pas. Je me suis tourné vers Atsuo. Je suppose que c’est à mon tour de dire des choses sur moi ? Très bien, j’allais le faire, de toute façon, une fois sorti de son ivresse il ne se souviendra que de peu d’informations.

« Donc… Je suis Maximilien, je suis mi-démon, mi-vampire, je suis dealer, je suis… moi aussi amoureux… Et il me semble que c’est tout ce que j’ai à dire. »

Oui, c’était tout ce que j’avais à dire.

Je le regarde rire une nouvelle fois. Non, vraiment, il rit trop, j’ai du mal à m’y faire, réellement du mal, ça me vrille les tympans, me défonce le cerveau, m’empêche de réfléchir calmement, non vraiment j’en peux plus. J’ai vraiment hâte qu’il tombe d’ivresse, que j’aille le mettre à coucher dans une des chambres du bar qui faisait aussi auberge – de toute façon c’était presque devenu obligatoire d’avoir des chambres, vu le nombre de clients ivres qui ne pouvaient pas rentrer chez eux. Il me dit que l’amour c’est bien, sûrement. Il dit que ça explique le fait qu’il ne m’intéresse pas… On peut voir cela comme ça, de toute façon ce n’est pas comme si grand chose m’intéressait, au final, à part le Joker, Crimson. Il dit qu’il devrait arrêter de boire parce que cela le rend bizarre, c’est plutôt vrai, il n’a finalement pas perdu toutes ses facultés intellectuelles, c’est déjà une bonne chose. Il me dit aussi que cela ne semble pas m’affecter – il sous-entend par ici l’alcool que je bois, je suppose. Non effectivement, cela ne m’atteint que peu, sûrement parce que j’y suis habitué, à présent.

Je le regarde trembler un peu, et je me demande pourquoi si soudainement il a eu ce puissant frisson. Je me dis que cela est peut-être normal, ou que c’est une autre des conséquences des verres qu’il a bu précédemment qui arrive à retardement… Ce qui est fort possible. Mais peu importe le pourquoi du comment il a eu ce frisson, si cela se trouve cela n’a rien à voir avec ce qu’il se passait présentement, et au final cela ne m’intéressait pas plus que cela. J’ai vu sa main d’approcher dangereusement de moi et entrer en contact avec mes cheveux. Il les a frottés délicatement. Bon, je n’aimais pas ça, mais je mets ça sur le dos de la drogue pour l’instant, donc je ne vais rien dire, je l’excuse disons. Il me dit qu’il pense avoir de quoi payer les verres qu’il a bu, il me dit aussi qu’il me trouve ‘sympa’, même si je suis un dealer, car ‘on dit beaucoup de méchancetés’ sur eux, que cela fait ‘bang’. Eum… Je dois avouer que je ne comprends pas bien ce qu’il voulait me dire. Il a souri, et ri.

« Oui, c’est vrai que les dealers ne sont pas toujours tenus dans la plus grande estime des gens. »

‘Gens’. Je haïssais dire ce mot, mais je ne voyais pas trop par quoi le remplacer présentement, peut-être parce que l’alcool commençait à monter à mon cerveau, moi aussi. J’ai fini mon verre de whisky par petites gorgées, puis je me suis levé ramener le récipient vide au comptoir, où j’ai réglé ma note, mais également celle du jeune homme, c’était le minimum que je pouvais faire, je suppose. Je suis revenu rapidement auprès de lui, ne voulant pas trop le laisser seul dans un tel état. Je me suis rassis sur la banquette, contemplant la petite table en bois vide. Je me demandais pour combien de temps il en avait encore, avant que l’alcool ne l’endorme et l’emporte jusqu’au matin… peut-être très peu de temps.

« J’ai payé vos verres, et j’ai demandé à ce qu’on vous prépare une chambre également. Dans l’état où vous êtes, je ne peux pas vous laisser rentrer. »

Ce n’était pas par une bonne intention, ou parce que cela me prenait à cœur que j’avais fait cela, je prenais plus ce que je venais de faire comme une espèce d’obligation, ou un service que je devais lui rendre, voyez vous ?

Je me disais qu'au final je me répétais bien trop souvent mentalement, en disant qu'il souriait trop, que j'avais hâte qu'il tombe ivre mort et je me dis que c'est sûrement parce que je n'ai plus grand chose à dire, alors il serait vraiment temps que cet homme s'endorme, ce serait la meilleure des choses qui pouvait arriver actuellement. Sinon je pourrais essayer de... j'allais dire l'endormir de force, mais c'est assez stupide au fond. Mais je peux tout de même l'emmener à l'étage où se trouve la chambre que j'avais retenue pour qu'il puisse dormir ici. Rentrer chez lui dans cet état serait trop dangereux, et j'ai autre chose à faire que de le raccompagner, surtout que je ne sais fichtrement pas où il habite. Si cela se trouve c'est au sommet des montagnes où un endroit comme celui ci et je dois avouer que monter tout en haut là bas pour ramener cet homme que je connais à peine ne me mettrait pas d'une très bonne humeur, disons cela comme ceci. J'ai jeté un regard en coin sur le barman qui nous observait avec une insistance assez dérangeante. Lorsqu'il a vu que je l'observais, il a tourné la tête.

J'ai regardé rapidement l'intérieur du petit 'bistrot' pour constater que nous étions les derniers sur place, ce qui expliquerait en partie la colère un peu exagérée du serveur derrière son comptoir. Atsuo a affirmé ce que je lui avais dit plus tôt et m'a demandé où j'allais moi, après. Il a supposé que j'allais rejoindre 'l'homme que j'aime' et qu'il devait être aussi 'canon' que moi. Cela me gênait légèrement qu'un homme ivre me dise que j'étais canon, et dise la même chose de Crimson - la jalousie que voulez vous - et par gêne je n'entendais pas le fait que je rougissais, mais le fait que cela m'énervait. En plus, il a ri de nouveau après ses paroles. Puis l'homme m'a remercié pour tout et m'a dit que je pouvais passer à son restaurant à l'occasion, avec 'celui que j'aime' mais qu'il n'accepterait probablement pas la cigarette. Je devais avouer que je m'en fichais un peu et que je pense que j'aurais d'autre chose à faire avec Crimson que d'aller manger à son restaurant, à moins qu'il ne serve des restes de cadavres pour assouvir notre soif de vampires. Il a ri de nouveau.

▬ « Bien, je vais vous escorté jusqu'à votre chambre. »

Je pense qu'il était temps de le faire à présent. J'ai passé un de ses bras autour de mon coup et avec précaution je l'ai soulevé, sur le regard qui s'est fait d'un coup plus calme du barman - sûrement soulagé qu'Atsuo aille dormir. J'ai marché doucement, me doutant que l'homme devait avoir la tête qui tournait horriblement et qu'il devait avoir du mal à marcher droit. C'était tout à fait normal pour un ivrogne après tout. Je l'ai mené jusqu'à l'escalier où la montée fut assez compliquée. J'ai dû m'appuyer contre le mur afin de ne pas dévaler les marches dans le sens contraire, mais nous sommes arrivés sains et saufs en haut de planches de bois. J'ai ensuite suivi les indications que le barman m'avaient indiqués, j'ai donc bifurqué sur la droite pour me retrouver devant la porte de la chambre de l'homme que je tenais. J'ai poussé la petite porte en bois qui a grincé sur ses gonds et je suis rentré. Je me suis avancé vers le lit afin d'y déposer l'hybride loup et me suis assis sur la chaise à côté. J'ai croisé les jambes.

▬ « Bon, je vous laisse vous préparer pour dormir. »

Je voulais bien faire un effort mais ce n'est quand même pas moi qui allait le déshabiller et le faire entrer dans le lit, hm.