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 Are we playing monster hunters ? [PV Artémis]

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Are we playing monster hunters ? [PV Artémis] | Lun 17 Mar 2014, 19:00

Are we playing monster hunters ?
 PV Artémis  


On parlait souvent de « calme avant la tempête » lorsque nous connaissions une longue période de calme qui nous semblait peu naturelle. C'était assez pessimiste de penser que, plus longtemps nous serons tranquille, plus l’événement qui viendra nous perturber sera important, mais c'était en général bien vrai malheureusement. Tenez, juste avant que les Sans-cœur ne s'évadent, les Enfers avaient rarement été aussi paisibles et encore moins pendant une semaine entière. Hadès avait savouré cette petite période de repos, pour finalement pester qu'il s'en serait bien passé si cela avait impliqué qu'ils n'auraient pas vécu une telle catastrophe. En plusieurs millénaires d'existence il avait eu tout le temps d'en connaître des vertes et des pas mûres, de quoi être rôdé en matière de présages et devenir psychotique au passage parce qu'à force, on avait tendance à voir de mauvais signes partout, même quand finalement rien ne se produisait.
Oui, le roi des morts se méfiait de ce qui pourrait lui tomber sur le coin du nez lorsqu'il n'y avait aucune vague, mieux valait cela plutôt que de se laisser prendre de court. Parfois cela l'aidait, par exemple quand il s'attendait au pire et qu'au final ce qui se produisait était loin d'être à la mesure de ce à quoi il s'attendait – au moins l'irritation le gagnait moins. À d'autres occasions plus rares, le brun avait eu de très mauvaises surprises – dans ces moments-là, mieux valait ne pas l'approcher dans un périmètre de cinq mètres à moins de s'appeler Perséphone, sous peine de finir pauvre victime de ses nerfs à vif.

C'est parce qu'il avait tendance à soupçonner un coup du sort dès qu'il passait plus de trois jours sans dérangement majeur qu'Hadès avait un mauvais pressentiment depuis la veille. Dans ce genre de situation il était tenté de rester au lit toute la journée pour éviter le maximum de désagréments possible, seulement il ne pouvait pas se le permettre – ses collègues divins savaient que ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Ce fils de Cronos à l'air toujours impassible et au grand sérieux serait capable de pas mal de choses pour éviter les situations problématiques, mais certainement pas de louper une journée de travail : imaginez la galère que ce serait, pour rattraper ce retard le lendemain ? Si on parle de ne pas chercher les ennuis, ce serait contre-productif. Alors ce fut peut-être avec un soupir et une mine dépitée mais, comme tous les autres jours bien qu'avec moins de bonne volonté, il s'extirpa de ses couvertures. Entre vous et moi, bien qu'assez d'eau ait coulé sous les ponts pour faire rompre n'importe quel barrage, qu'il ait été fait par les Hommes ou les castors, il lui arrivait encore de temps à autres de se demander pourquoi c'était à lui qu'avait échu la souveraineté du monde souterrain. Cependant loin de lui l'idée de changer de vie ou de protester après de Zeus, d'une le Dieu des Enfers s'était fait à ce sort – il s'y plaisait carrément, étant désormais bien incapable de vivre à l'Olympe – et de deux ce n'était vraiment pas une attitude digne de lui d'aller se plaindre chez son roi et frère benjamin, il avait de la fierté et de l'estime de lui-même.

En outre, Hadès s'était levé plus tôt qu'à l'accoutumée : le programme était assez particulier, puisque c'était jour d'une énième et barbante inspection au Tartare. C'était rare qu'un quelconque incident s'y déroule, cette prison était tellement bien sécurisée que même les puissants Titans ne pouvaient s'en échapper. Après s'être préparé il s'était accordé le luxe de bouquiner un peu, avant de se téléporter dix minutes avant l'heure convenue au point de rendez-vous – pouvoir se déplacer instantanément et à volonté partout où nous le souhaitons est vraiment pratique, les risques de retard en sont réduits au quasi-néant. Les hauts gradés de la garde qui arrivèrent peu après ne furent pas surpris de le voir, ils avaient l'habitude qu'il se montre ainsi ponctuel. Ils le saluèrent avec respect mais sans perdre de temps inutilement, connaissant assez le seigneur des ombres pour ne pas faire cette erreur et préférant eux aussi ne pas traîner, puis la petite compagnie se mit en route pour faire un rapide tour des troupes avant de s'approcher de l'entrée du Tartare. Ensuite ils se rendirent tous au poste de garde le plus proche et commencèrent la discussion de routine (des incidents ? Des demandes ? Des remarques ? ).
Mais alors qu'ils étaient tranquillement installés autour de la table et que leur discussion touchait à sa fin – pour le pus grand plaisir d'une certaine déité –, un jeune garde fit irruption dans la pièce tel l'homme paniqué qu'il était en cet instant et parla de vive voix malgré son souffle court.

-Chef... !

C'est alors qu'il vit sur Hadès et, subitement, il déglutit, se mit au garde-à-vous en faisant attention de ne pas le regarder dans les yeux et ne reprit la parole que quand son chef de section lui en donna l'autorisation. Le jeune démon exposa à leur oreilles attentives qu'un monstre récemment appréhendé s'était mis à faire des siennes alors qu'ils le menaient à sa cellule, tuant deux gardes et en blessant trois au passage.
Intérieurement, le geôlier des morts haussa un sourcil. Quelle genre de bestiole était capable de provoquer des dégâts pareils ? M'enfin, puisqu'il était là, autant s'en charger. Non seulement cela prouverait qu'il se souciait un minimum de ce qui se passait dans son royaume et qu'il ne laissait pas ses sujets à l'abandon, mais en plus il préférait régler les soucis en personne sur ces terres hostiles – c'était chez lui tout de même – et cela éviterait toute nouvelle perte de main d’œuvre – perdre des effectifs alors qu'il y avait tout le temps une bonne dose de boulot dans les Enfers n'était vraiment pas souhaitable.
Bref, ni une ni deux, voilà le maître de ce royaume qui usait de son don de déplacement instantané pour atterrir au sommet d'une haute falaise qui surplombait l'endroit indiqué par le garde.

Debout, les bras croisés derrière son dos, il observa avec une expression neutre la scène : le monstre devait faire sept mètres de haut pour douze de long et quatre de large, était monté sur quatre puissantes pattes au diamètre pouvant aisément égaler celui d'un vieux chêne et possédait une longue queue fouettant l'air sans pitié – les pauvres personnes qui se trouvaient dans l'arc de cercle qu'elle décrivit virent s'écraser contre la paroi rocheuse au sommet de laquelle s'était posté le chthonien. De plus une sorte de carapace lui recouvrait le haut des pattes, la queue et le dos, formant des épines le long de sa colonne vertébrale, mais aussi son énorme tête à la mâchoire puissante et aux dents pointues, comme il put le constater quand la bête poussa un rugissement à faire trembler le sol. Les pauvres démons encore vivants, pris de court, décidèrent courageusement de prendre la fuite en hurlant de peur.
Bon, ok, la situation était peut-être critique. Il en vint même à se dire qu'il avait bien fait de venir voir ce qu'il se passait, tout en poussant un mince soupir.
Mais avant d'aller régler le compte de ce gros lézard, Hadès s'adressa à celle dont il sentait la présence presque depuis son arrivée.

-Je te proposerais bien de prendre un thé au palais mais, comme tu peux le constater, j'ai une affaire urgente à régler. Alors à la place, je te demanderai simplement la raison de ta présence ici.

Comme s'il était du genre hôte attentionné qui propose un thé à ses visiteurs, alors même que sa manière d'aborder les gens manquait d'amabilité... Mhh ?Qui, quoi, comment, vous demandez-vous ? Eh bien, celle à qui il s'adressait n'était autre qu'Artémis, sa nièce déesse de la chasse et de la lune (et j'en passe). Quand on parlait d'invité rare, tiens, cette divinité très proche de la nature et aimant passer du temps en pleine forêt ne s'aventurait que rarement dans les contrées arides et peu propices au développement de la faune et de la flore qu'étaient les Enfers.





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Re: Are we playing monster hunters ? [PV Artémis] | Lun 17 Mar 2014, 21:50

run, hurt and run.
Hadès& Artémis.

Tout était étrangement calme selon le point de vue de la déesse de la faune et de la flore, qui était occupée à bondir par-dessus les bruyères sous sa forme de biche. Courant aussi rapidement que la vent, Artémis frôla un arbre et s'arrêta de courir, arrivant au milieu d'une plaine parsemée de fleur. En quelques secondes, elle reprit sa forme humaine et leva les yeux vers le ciel tandis que sa chevelure couleur miel ondulait au gré du vent, ce même vent qui lui porta aux oreilles le chant mélodieux des oiseaux qui voletaient de ci et de là. Tout était paisible, étrangement paisible, et cela attisait l'attention de la soeur jumelle d'Apollon. Sa robe légère en tissus blanc voleta quelques secondes au vent avant que la déesse ne reprenne à nouveau sa forme animale pour se remettre à courir.

Artémis aimait beaucoup courir sous sa forme de biche, de un parce qu'elle pouvait passer inaperçue et de deux parce que cela lui procurait une sensation de liberté et ne bienêtre que nulle autre activité ne pouvait lui procurer, du moins selon son point de vue. Elle était très réputée pour être beaucoup plus proche de la nature que des humains, et c'était très certainement pour ça qu'elle aimait sa forme animale, pour sa légèreté et sa rapidité. Les humains pouvaient tellement dégoûter la déesse par moment, surtout à cause de leur manque d'empathie envers la nature; ils rasaient des forêts pour les remplacer par des immeubles en béton, chassaient des animaux simplement pour le plaisir et certains prenaient même plaisir à les faire souffrir! Voilà qui était insupportable pour la farouche déesse animale qui défendait les griffes sorties ses protégés autant qu'elle le pouvait de ces humains au cœur aussi pourris que le plus horrible des monstres enfermés dans le Tartare.

La déesse s'arrêta aussitôt de courir pour relever gracieusement sa tête, le regard dans le vague. Ses longues pattes fines tapèrent sur le sol tandis que dans sa tête retentissaient les aboiements hargneux de ses chiens. En même temps, une nuée de corbeaux (sombre présage) passa dans le ciel tandis qu'un vent fort passa dans la clairière faisant bruisser violemment les feuilles des arbres. Les lapins allèrent se tapir dans leur terrier tandis que les rouge-gorges se taisaient, tout était devenu silencieux. Tout était calme, mais une tension régnait dans les clairière, tension que la déesse de la faune et de la flore ne pouvait pas ignorer. Continuant d'entendre les grognements de ses chiens, elle finit donc par les suivre en courant pour voir où est-ce qu'ils la menaient, sûrement vers le centre de toute toute cette agitation qui troublait la nature.

Agile comme un chat, rapide comme un guépard, la déesse se mit alors à courir après sa troupe de chiens qui reniflaient le sol en frétillant la queue, se retournant de temps à autre pour voir si leur maîtresse les suivaient. Ayant reprit sa forme humaine, cette dernière courait derrière eux, ses pieds nus frôlant le sol comme si elle volait, sa longue chevelure dorée volant derrière elle. Ses yeux étaient soucieux, son visage était froid. Que se passait-il donc? Elle allait bientôt finir par connaître le centre de toute cette agitation qui venait de troubler la tranquillité de la nature dont elle avait hérité la protection. Les chiens continuaient de grogner, ce qui attisait la curiosité d'Artémis: elle avait beau leur intimer de se taire ils ne lui obéissaient pas, ce qui n'était pas normal. Quelque chose devait se passer, quelque chose d'anormal et d'assez grave pour que la nature le ressente et que ses chiens ignorent ses ordres. Son visage enfantin reprit son air froid tandis qu'elle sautait par-dessus un tronc d'arbre tombé en travers de la route, et elle finit par s'arrêter en même temps que ses chiens en réprimant un soupir; ses chiens venaient de l'arrêter à l'entrée des enfers, endroit qu'elle ne portait pas spécialement dans son coeur.

D'un claquement de langue sec, elle intima à ses chiens de se taire et (oh miracle!) ils finirent par lui obéir, enfin. Mentalement, ces derniers lui indiquèrent que c'était de là qu'ils ressentaient toute cette agitation, et qu'ils lui demandaient d'aller voir. La déesse finit par soupirer d'un air las, les enfers n'étaient pas son lieu de prédilection (en même temps qui pouvait aimer le royaume des morts?) d'une part parce qu'elle avait du mal à s'entendre avec son cher oncle Hadès. Ordonnant à ses chiens de disparaître, elle finit par s'engager dans l'entrée des enfers en silence, ses pieds nus frôlant gracieusement la terre noire et aride du royaume d'Hadès. En quelque secondes, elle arriva à la fin du chemin pour se retrouver dans le fameux royaume des enfers, ce qui lui arracha un frisson dégoûté. Si on lui avait dit qu'un jour elle viendrait ici, elle vous aurait rit au nez!

Utilisant ses sens, elle tenta de localiser son oncle (ce qui n'était pas compliqué vu la puissance de son aura) mais elle fut surprise de voir une horde de démons passer devant elle en criant et hurlant à la mort. Un sourire discret s'étira alors sur ses lèvres: son oncle ne devait donc pas être très loin. Prise d'un regain d'énergie, elle reprit son masque froid et hautain (qui contrastait grandement avec son visage de jeune fille agréable) pour continuer à marcher de là d'où venaient la troupe de démons effrayés. Qu'est-ce que son cher oncle avait encore fait à ses sujets? Il était peut-être dans une humeur massacrante et ces idiots n'avaient fait qu'empirer son humeur? C'était tout à fait possible, connaissant le caractère irascible du seigneur des morts.

Elle ne mit pas très longtemps à retrouver la trace du roi des enfers, mais ce ne fut pas lui qui attira son attention en premier, ce fut ce monstre qui se tenait face à lui: c'était donc ça qui avait fait fuir ces peureux de démons! Artémis faillit rire face à la situation mais se retint, elle se contenta de détailler l'horrible monstre qui poussait des cris stridents face à Hadès: elle n'avait pas encore été remarquée. Cet animal était décidément un beau morceau, il devait daté d'il y a des milliers d'années car aucun être vivant actuel ne pouvait lui ressembler: plusieurs mètres de haut et de large, quatre puissantes pattes et gigantesques qui pouvaient vous écraser un mammouth comme s'il n'était qu'une simple mouche et possédait une longue queue souple qui fouettait hargneusement l'air: maintenant Artémis finissait par comprendre pourquoi ces démons avaient fuit quand elle vit les corps inanimés de leur congénère. Parfois la fuite était préférable au combat.

« Je te proposerais bien de prendre un thé au palais mais, comme tu peux le constater, j'ai une affaire urgente à régler. Alors à la place, je te demanderai simplement la raison de ta présence ici. »

Grimace mentale: ah, en fait elle n'était pas passée aussi inaperçue qu'elle le pensait. Stoïque et froide comme à son habitude, Artémis eut un imperceptible mouvement de la tête respectueux à l'encontre de son ténébreux d'oncle qui observait l'animal les bras croisés dans le dos, d'un calme imperturbable. Quand on y regardait bien, Artémis avait peut-être hérité son sang-froid de son oncle car elle jaugeait la scène avec le même calme que ce-dernier. Après tout, cette créature était tout de même un animal, et les animaux lui étaient attribués elle n'avait donc aucune raison d'être effrayée par cet imposant .. dinosaure datant d'il y a sûrement des milliards d'années? Ou peut-être était-ce un ancien monstre au service de Chronos, tout était possible aux enfers après tout.

Artémis accueillit la remarque de son oncle d'un froncement de sourcil qui s'effaça bien rapidement pour laisser à nouveau place à son masque sans aucune émotion. Le regard bleu glacé de la déesse scrutait la bête qui les observait elle aussi de son regard fou.

« Il y a du grabuge là-haut: les animaux sont agités ainsi que les arbres. Mes chiens m'ont fait comprendre que quelque chose se passait ici, je suis donc venue. »

Elle eut à peine le temps de finir sa phrase que le monstre se tournait vers elle en poussant un cri strident: elle sauta par-dessus sa queue épineuse, ce qui lui évita une douleur extrême (car elle était immortelle, mais pas protégée de la douleur -ô grand malheur-). Froidement, elle claqua la langue sur son palais pour se redresser, droite comme un I. L'animal recula alors pour observer les deux dieux, et finit par fuir. Magnifique, génial, super. Le sol trembla au rythme de ses pas, mais la déesse resta aussi droite qu'à l'accoutumé son regard observant les corps des démons qui venaient de se frotter à ce monstre; ils étaient encore vivant. Ils avaient mal, mais ils étaient vivant, c'était déjà ça. Un rugissement lointain parvint aux oreilles de la blonde qui ferma un instant les yeux pour se tourner vers son oncle, lui demandant d'une voix neutre;


« Souhaitez-vous que je vous apporte mon aide? Cette créature à l'air assez réticente et à cran. »



[hrp; voilà, j'espère que ça te va ♥]


(c)Brumy don't touch plz.
are we playing
monster hunters?




Anonymous
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Re: Are we playing monster hunters ? [PV Artémis] | Mar 18 Mar 2014, 11:16

Are we playing monster hunters ?
 PV Artémis  


Vous pouvez me croire sur parole : Hadès et les imprévus, c'était une longue histoire de colère, de dépit, d'agacement et de frustration. Il ne les portait vraiment pas dans son cœur, ce qui était normal quand on était un vieux pépé avec ses manies, ses habitudes et un goût pour le calme mais certainement pas pour les mauvaises surprises. Sans parler du fait qu'il appréciait garder le contrôle sur tout et établir des plans, or un événement inattendu ne s'accordait souvent pas avec. C'était fou comme un suffisait d'un simple détail de travers pour que hop ! Le bazar s'installe, ça crie de partout, les gens paniquent et lui voit partir en fumée ses prévisions – en plus de devoir mettre la main à la patte pour régler le problème.
N'empêche, le brun aux yeux couleur rubis se demandait souvent pourquoi il suffisait parfois de trois fois rien pour que tout parte en vrille. C'était salaud envers ceux qui n'avaient rien demandé de plus que de l'ordre et le confort d'une tranquillité que rien ne vient troubler. Voilà la preuve que les dieux pouvaient être ennuyés par les mêmes choses que les mortels, malgré leur toute puissance. Nous nous énervons aussi très rapidement quand quelque chose d'inattendu vient gêner nos plans. Surtout quand, selon ceux-ci, nous devions passer une journée parfaite : elle devient alors un gâchis monumental, qui nous donne juste envie de pleurer notre déception et notre sort. Par chance, l'Olympien avait écouté son mauvais pressentiment et ne s'était attendu à rien de reluisant ce jour-là – surtout pas alors qu'il menait une inspection ennuyante. Et puis à force d'habitude, il savait qu'en général il ne se passait rien de bien grave aux Enfers mais que, quand du lourd tombait, ça faisait des dégâts.

Enfin, pour le coup, Hadès n'avait pas pensé que l'imprévu serait aussi gros – au sens propre du terme. Les gardes n'avaient pas été assez prudents en l'escortant, avec des bestioles pareilles mieux valait ne pas lésiner sur les moyens au risque de le regretter, les preuves de cela étant les cadavres qui jonchaient le sol et les râles des démons blessés qui tentaient tant bien que mal de sauver leur peau. Sans doute que si le roi des morts avait été leur égal il aurait aussi pris peur et adopté la stratégie de la fuite pour survivre mais ce n'était pas le cas, d'ailleurs il paraissait tellement peu agité qu'on pouvait se demander s'il prenait bien la mesure de la situation. Ne vous en faites pas, il en avait parfaitement conscience et rageait intérieurement contre cette bestiole ancestrale pour avoir causé des pertes dans les rangs de ses employés, mais maintenant que tout le monde ou presque avait évacué la zone, autant prendre le temps d'examiner le beau morceau de muscle... Et aussi d'accueillir sa chère nièce. Bon, certes le dieu des Enfers lui parla d'affaire urgente sur un ton qui démentait cela – elle aurait pu croire qu'il cherchait simplement un prétexte pour se débarrasser d'elle si elle n'avait pas l'urgence en question sous les yeux –, mais la fille de Zeus devait savoir après tout ce temps qu'il n'était pas très expressif. S'il ne ferait pas mieux de s'occuper du lézard avant tout ? Bah, après tout non seulement ils ne se voyaient pas souvent mais en plus elle ne venait jamais lui rendre visite dans son royaume. Alors même si une bête féroce faisait des siennes non loin, l'occasion était si rare qu'ils pouvaient bien discuter un peu.

Artémis lui apprit qu'elle était venue constater de ses propres yeux la raison du trouble qu'elle avait senti sur la surface, ce qui attira l'attention d'Hadès : alors cette chose était assez dangereuse pour que la nature le ressente, à des centaines de kilomètres de là ? À croire qu'une ou deux surprises pouvaient bien l'attendre. Cependant on ne lui laissa pas l'occasion de répondre dans l'immédiat, car l'espèce de dinosaure tenta de les envoyer voler d'un puissant coup de queue – sans grand succès, ils n'allaient tout de même pas se laisser avoir comme des bleus, ça leur ferait mal.
Le mastodonte les fixa alors et dût sentir que ces deux-là ne seraient pas aussi faciles à aplatir que les petits gardes, puisqu'il ne trouva rien de mieux à faire que de s'éloigner au pas de course avec moins de grâce qu'un hippopotame. Les secousses qui en résultèrent provoquèrent quelques éboulements sans gravité, mais qui savait quand est-ce qu'un gros bloc se détacherait quelque part pour écraser les malchanceux qui se trouveraient sur sa trajectoire – ils s'en sortiraient sans doute moins bien que les rares démons que le monstre bouscula un peu sur son passage. En prime, ces tremblements étaient franchement désagréables. M'enfin, le geôlier des morts jugea bon de ne pas se montrer ouvertement blasé.
La déesse de la chasse et de la lune lui fit alors une surprenante proposition : son aide ? Vraiment ? Notre sombre seigneur s'en serait presque senti vexé, c'était comme si elle remettait en doute sa capacité à s'en charger seul.

Mais d'un certain côté, il concevait qu'elle veuille arrêter cette créature qui déstabilisait la faune et la flore dont elle avait la responsabilité. Le souci, c'était qu'en solitaire sociopathe, il n'était pas doué pour faire équipe – même avec une collègue du panthéon.
Pivotant légèrement la tête dans sa direction, le roi abaissa son regard pour la fixer avec son éternelle neutralité. Bon, qu'elle fasse ce qui lui chantait, le principal était qu'elle ne le gêne pas au final. Il n'avait pas spécialement envie de perdre du temps ni pour ce genre de raison, ni à réfléchir sur ce qu'un éventuel travaille d'équipe lui apporterait.

-Tu es libre de faire ce que bon te semble.

« A condition de ne pas devenir une nuisance », sous-entendit-il tellement fort que la demoiselle n'eut sans doute aucun mal à le percevoir. Non pas qu'il remettait en doute ses capacités, mais au moins elle était prévenue.
Cela dit, Hadès mit fin aux bavardages en se téléportant à une dizaine de mètres devant le monstre qui continuait à courir. Tendant un bras vers lui, il fit apparaître un imposant geyser de feu qui manqua de peu son énorme tête. Sous l'effet de la surprise le dinosaure décolla un peu les pattes avant du sol avant de faire trois pas en arrière, ayant apparemment abandonné l'idée de se carapater en vitesse, avant de tenter la technique du hurlement strident – qui n'eut encore une fois pas d'effet.
Le fils de Cronos était satisfait de le voir un peu calmé, mais aurait en revanche préféré que la bête se redresse un peu plus histoire de pouvoir viser son ventre. Qu'à cela ne tienne, il avait largement assez de réserve et de patience pour jouer un peu avec lui et le fatiguer avant de lui asséner le dernier coup. La preuve, s'il le désirait, il pourrait très bien créer un pic d'ombre qui traverserait son abdomen ou même user de son pouvoir de torture pour le faire plier. Seulement ce serait moins drôle, or quitte à devoir se coltiner un imprévu autant en tirer un peu d'amusement si possible - cette fois-ci ce sera en faisant tourner le quadrupède en bourrique. N'oublions pas que l'une de ses particularités et atouts était la crainte : que ce soit celle qu'il inspirait naturellement ou était capable d'instaurer il avait appris à en jouer, alors donner quelques sueurs froides à cette chose ne pouvait que l'amuser.

[HRp : ouais, j'ai eu envie de te répondre ce matin 8D /BUS/
Ta réponse était très bien ♥ j'espère que la mienne t'ira ! ><]





Anonymous
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Re: Are we playing monster hunters ? [PV Artémis] | Dim 23 Mar 2014, 12:37

run, hurt and run.
Hadès& Artémis.


Artémis était en train de fixer la direction dans laquelle cette créature gigantesque venait de fuir avec l'élégance et la grâce d'un hippopotame ayant un peu trop bu. Les roches du plafond avaient failli tomber, mais par chance elles avaient tenu et n'étaient pas tombées sur les deux Olympiens qui étaient en dessous. Et puis, de toute façon, ce n'étaient pas des pierres qui allaient causer la perte du dieu des enfers et de la déesse de la chasse, il faudrait bien plus qu'un mini tremblement de terre et un pseudo dinosaure pour leur faire peur et les tuer. Après tout, ils étaient tout de même des dieux, pas de simples humains malgré ce que l'on pouvait croire à cause de leur physique. La regard glacé de la blonde alla se poser sur son oncle, dont le regard rouge brillait d'une lueur malsaine. Elle ne frémit pas à la vue de ce regard sanglant, après tout elle y était habituée, son oncle restait son oncle même si il lui arrivait très rarement de considérer Hadès comme tel. Artémis plissa les yeux à la vue d'une ombre suspecte, mais ce n'était qu'un démon qui passait en courant pour sauver sa misérable peau.

Le silence glacial reprit peu à peu sa place sans que cela ne dérange la froide déesse de la lune qui continuait de fixer la direction dans laquelle avait fuit cette créature qu'elle ne savait reconnaître. Elle était sur le domaine d'Hadès, alors elle ne ferait rien tant que ce dernier ne lui en donnerait pas l'autorisation: elle était certes froide et impassible, mais pas idiote. Elle n'avait pas envie que son intervention se termine en guerre diplomatique parce qu'elle s'était glissée et avait agi sur son territoire sans son autorisation, cela avait déjà failli arriver il y avait des siècles entre deux dieux mineurs dont elle ne se souvenait plus le nom, et Zeus avait réussi à éviter ça de justesse. Et puis, Hadès était considérer comme l'un des dieux les plus violents et cruels avec Arès, elle n'avait pas envie de finir en guerre avec lui: qui sait ce qu'il aurait pu faire aux animaux dont elle assurait la protection juste pour se venger. Certes elle abusait peut-être un petit peu, mais Artémis savait de quoi était capable le brun qui restait silencieux à ses côtés. D'ailleurs ce dernier finit par briser ce silence;

« Tu es libre de faire ce que bon te semble. »

Artémis se détendit discrètement, elle était restée tendue et prête à disparaître à la moindre réaction négative de son oncle, on n'était jamais trop prudent après tout n'est-il pas? Se retenant de pousser un soupir de soulagement, elle se contenta de hocher la tête. Elle savait très bien ce que venait de lui glisser subtilement son oncle, et elle n'allait pas rester dans ses patte durant toute cette traque, elle se contenterait d'agir de loin comme elle le faisait toujours dans ce genre de cas. Sans frémir d'un sourcil elle vit le dieu des enfers disparaître et elle sut ce que faisait ce dernier quand un rugissement retentit. De loin, Artémis vit une lueur rougeâtre apparaître et elle se décida à se téléporter à son tour pour se retrouver quelques mètres derrière Hadès. Quand elle vit ce que faisait ce dernier, elle claque sèchement sa langue contre son palais en fronçant les sourcils.

Le dieu brun était en train de s'amuser à torturer cette créature tout droit échappée du Tartare, et la déesse des animaux ne pouvait que frémir d'horreur à la vue d'un de ses protégés dans une telle position de faiblesse. Cependant, elle n'intervint pas et ne s'interposa pas entre son oncle et cette créature croisée entre un dinosaure préhistorique et un dragon de je-ne-sais quelle espèce. Elle savait très bien que dissuader son oncle de faire ressentir de la peur ou de la douleur à un être vivant était totalement inutile, alors elle le laissa faire non sans réticence. Les rugissements de détresse de l'animal résonnèrent dans sa tête, mais elle se contenta de soupirer en le regardant se cabrer comme un cheval fou, les yeux écarquillés et les narines (enfin ce qui lui servait de narines) dilatées.

Tout compte fait, Artémis aurait peut-être mieux fait de ne pas venir: la vue de cet animal en position de faiblesse face à un dieu lui causait beaucoup de peine, cependant elle ne pouvait intervenir. Le quadrupède se cabra, et alors qu'il allait tomber sur le dos avec violence la déesse intervint enfin. Des plantes puissantes allèrent soutenir l'animal dans sa chute et l'aider à se replacer sur ses quatre pattes. Un bon nombre de fois, Artémis avait vu des animaux perdre la vie en tombant sur le dos de cette façon, et il était hors de question que cela se reproduise une fois de plus sous ses yeux, cette fois elle avait réagit plus vite. Un cri strident sortit de la bouche de l'animal et ce dernier fit volte-face pour disparaître à nouveau dans les méandres des enfers.

Impuissante, la déesse de la faune et de la flore regarda la créature fuir à nouveau en faisait trembler le sol, faisant tomber quelques pierres et bouts de roches tout de même qu'elle évitait sans trop de mal. Alors que le sol était pris de soubresaut comme si il avait le hoquet, la déesse restait sans bouger à réfléchir à la façon dont elle pouvait calmer cet animal, mais avec le dieu des morts à côté ce n'était pas chose aisée, les animaux ressentaient l'énergie qu'elle soit positive ou négative, alors il était normal que ce monstre soit si agressif envers Hadès. Et puis, le fait que ce dernier tente de lui faire du mal et de lui faire ressentir de la douleur n'aidait pas: la mi-dinosaure mi-dragon était pris d'un instinct de survie qui lui dictait de fuir à chaque fois, ce qui expliquait chacun de ses fuites face aux deux dieux. La déesse blonde s'autorisa une seconde de répit avant de se redresser et de sortir son arc, au cas où.


[hrp; voilà, désolée de la toute petite attente
pardon ça fait pas trop avancer le rp >< et désolée si Artémis ne parle pas, mais elle est comme ça %D]


(c)Brumy don't touch plz.
are we playing
monster hunters?




Anonymous
Invité
Invité
Re: Are we playing monster hunters ? [PV Artémis] | Sam 29 Mar 2014, 21:15

Are we playing monster hunters ?
 PV Artémis  

[justify]La peur était un sentiment puissant, capable de dicter à bien des créatures leur conduite. Elle titillait l'un des sens les plus ancestraux qui soient : l'instinct de survie. Ce terme avait une consonance primitive aux oreilles de bien des mortels, qui l'associaient aux bêtes sauvages. Dans un sens ils n'avaient pas tort, en revanche ils ne devaient pas oublier qu'eux-même appartenaient au règne animal. À force d'oublier ce fait établi, de se voir comme des êtres supérieurs, ils avaient émoussé eux-même ce précieux instinct. Plus le temps passait, plus ils se faisaient bercés par l'illusion que la civilisation les protégerait ; plus le temps passait, plus la qualité de leurs réflexes face au danger se détériorait. C'en était arrivé au point où leur capacité à reconnaître et à esquiver tout ce qui pourrait leur nuire était désormais quasi inexistante. Sinon, comment expliquer leur tendance à l'auto-destruction ? Ils ne se rendaient même pas compte que leurs propres créations ainsi que leur mode de vie étaient loin de leur convenir.
Cependant, cette bête était différente. Elle était parfaitement capable de sentir quand elle faisait face à un adversaire contre lequel elle n'avait aucune chance, que ce soit une divinité ou pas. Sa situation actuelle n'en était pas vraiment représentative, puisqu'elle faisait face au dieu des Enfers qui inspirait la peur à tous qu'ils soient humains ou non, mais Hadès n'en doutait pas. Surtout que cet étrange lézard ne devait pas être né de la dernière pluie.

Avez-vous déjà acculé une bête sauvage ? De la faire reculer en lui donnant quelques coups, de la pousser lentement jusqu'à ses derniers retranchements en la faisant réaliser petit à petit dans quelle situation elle s'enfonçait ? Avez-vous ri d'elle, de son désespoir et de sa peur, de la manière dont ses yeux cherchaient vainement une échappatoire ? L'avez-vous trouvé idiote et ridicule, quand elle donnait des coups dans le vide pour tenter de se défendre, alors qu'elle se débattait dans une situation où cela ne faisait que la desservir ? Vous êtes-vous dit qu'elle était pitoyable, l'avez-vous prise de haut ?
Hadès était cruel, c'était un fait dont lui-même avait conscience. Il voulait s'amuser en tourmentant la bête, en réduisant petit à petit ses espoirs à néant, en faisant fondre sa volonté à petit feu. Ce que considérer le dinosaure comme un jouet et le pousser au désespoir lui apportait ? De la satisfaction. Personnelle, certes, mais cela faisait partie de son intérêt. Or, qui donc ne cherchait jamais à satisfaire son propre intérêt, ses désirs ? Certainement pas lui. Quitte à torturer, oui. D'où pouvait bien lui venir un penchant pareil ? Pourquoi aimait-il donc voir des créatures opposer une quelconque résistance au début, pour finalement ramper en lui demandant grâce alors qu'il les faisait souffrir ? Bonne question, tiens. Les goûts ne se contrôlaient pas vraiment, surtout quand on avait passé des siècles dans un lieu tel que les Enfers.

Cela dit, l'Olympien s'était vite rendu compte que la manière dont il faisait tourner en bourrique le fuyard ne plaisait pas à une certaine déesse. Non pas que cela allait le stopper. Les sentiments, quand ils n'étaient pas accompagnés d'une action, ne servaient strictement à rien. Surtout devant lui, à qui même un geste guidé par un sentiment fort ne tirerait pas forcément de réaction. Ces actions qu'on qualifiait souvent soit de « belles » soit « d'horribles » selon la motivation derrière, mais qui dans les deux cas avaient cette capacité de provoquer un émoi, ne lui faisaient rien. Le geôlier avait même tendance à considérer ceux qui agissaient sous le coup des émotions comme des idiots, qui ne savaient rien faire d'autre que de foncer à l'aveuglette. Insensible, apathique, voilà des adjectifs qui lui collaient à la peau. Plus qu'à celle d'Artémis en tout cas, même si, tout comme lui, elle avait tendance à porter un masque de froide indifférence. La différence entre eux était qu'elle était la gardienne de la faune et tenait à cette dernière, tandis que lui accordait peu d'importance aux êtres vivants ou à leurs souffrances. Mais elle avait su se brider, se contenter de regarder, alors qu'il causait un tort aussi bien physique que mental à l'un des êtres dont elle avait la protection. Oh oui, Hadès savait que sa nièce devait grincer des dents, mais il faisait mine de l'ignorer. Autant il trouvait que c'était tout à son honneur de rester silencieuse sans intervenir, autant il se contrefichait de ce qu'elle pensait actuellement – que ce soit de la scène ou de lui.

Cependant, elle ne resta pas en retrait éternellement : alors qu'il était parvenu, grâce à une attaque surprise, à faire en sorte que le lézard cuirassé tombe sur le dos, la déesse de la chasse fit apparaître des lianes pour l'aider à se remettre sur ses quatre pattes. Notre brun monarque aurait bien lâché un « tsé ». Pourquoi fallait-il qu'elle s'en mêle maintenant, alors qu'il arrivait à une partie particulièrement intéressante ? Bah, sans doute qu'elle ne voulait pas savoir comment cette bestiole s'en tirerait, si elle ne ressemblerait pas plus à une tortue qu'autre chose, ou même si elle en mourrait. Son intervention avait été inutile, il savait ce qu'il faisait. En plus, suite à ce coup de main qu'elle avait apporté au dinosaure, celui-ci s'était à nouveau enfui.
Le roi au mauvais caractère le regarda courir en balayant tout sur son passage et en provoquant quelques éboulements, avant de porter son attention sur la fille de Zeus.

-A l'avenir, je te prierai de refréner tout acte inutile.

Son ton était comme d'habitude calme, mais il était malgré tout légèrement irrité. C'était à se demander qui elle voulait aider.
Sans plus s'attarder sur le sujet, le chthonien se téléporta sur une falaise, quelques mètres derrière la bestiole en fuite. Enfin elle n'était plus vraiment en fuite, puisqu'elle s'était soudainement arrêtée. Était-elle à bout de souffle ? L'observant un instant pour déterminer la raison de ce stop, il capta quelque chose d'étrange. Comme un souffle ardent. Il sentait que cette bête avait soudain une montée de puissance – et pas des moindres. C'est sous le regard d'un Hadès aux sourcils légèrement froncés, que la créature... Rapetissa. Ce processus était de toute évidence très douloureux pour elle, puisque sa respiration était bruyante et erratique.

Son instinct lui disait de se débarrasser de l'animal avant qu'il n'ait fini sa transformation, mais sa curiosité et la confiance qu'il se portait eurent raison de ce pressentiment. Alors il resta en retrait environ cinq minutes, avant de descendre voir ce qu'il se passait de plus près.
L'étonner était difficile. Cela faisait des décennies que personne n'y était parvenu. Mais là, il le fut quand même un peu : la grosse créature de tantôt était devenu une sorte d'humanoïde, un bipède avec un visage se rapprochant de celui d'un humain.
Quand ce changement de forme fut tout à fait terminé et qu'il eut fait un examen rapide, le fils de Cronos fit un pas en avant. En quelque sort, c'était pour voir quelle serait la réaction de cet être qui n'avait rien à voir avec l'autre balourd.
Un sourire apparut alors sur cette face quasi-humaine. Le regard de la créature soutint celui du dieu. Et, soudainement, elle fit un large geste du bras, produisant une lame d'air qu'il évita sans mal. Oh, alors maintenant cette chose savait lancer des attaques pareilles maintenant ? Seulement, même avec ce power-up, il n'y avait rien à craindre. Et Hadès n'était pas du genre à se laisser attaquer sans rien faire, alors il lança une rafale de feu sur son adversaire... Qui s'esclaffa.

-Ha ! C'est tout ce que vous pouvez faire, votre altesse ?

Et, sans que notre seigneur des ombres ne s'y attende, son attaque lui revint en pleine face. Il réussit quand même à esquiver, puis fixa à nouveau son opposant. Allons bon, voilà qui allait poser problème. Enfin, tout était relatif.
C'est alors que des ailes apparurent dans le dos de l'ex lézard. Parce que cette chose pouvait aussi voler ? De mieux en mieux, il n'allait pas s'ennuyer...

[HRp : vàlà, en espérant que ça t'ira >v< au fait, la couleur du monstre est #9933ff au cas où =D]




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Re: Are we playing monster hunters ? [PV Artémis] | Dim 06 Avr 2014, 15:54

run, hurt and run.
Hadès& Artémis.

La bête avait pris la fuite, en faisant trembler le sol sous les pieds des dieux qui vacillèrent légèrement mais se rattrapèrent aisément. La longue chevelure blonde de la déesse de la faune et de la flore trembla tandis qu'elle fléchissait les jambes pour rester debout, hors de question qu'elle tombe et surtout pas devant son oncle bien aimé. Silencieuse, la déesse blonde avait alors observé la direction dans laquelle venait de fuir le quadrupède avec soulagement, mais la voix froide et implacable d'Hadès la sortit de ses pensées;

« A l'avenir, je te prierai de refréner tout acte inutile.
»

N'importe qui aurait frissonné d'effroi à l'entente de cette voix glaciale et venimeuse, mais pas la jumelle du dieu du soleil qui se contenta de lui jeter un regard lourd de sens. Aucun animal ne serait torturé inutilement sous ses yeux, elle était venue pour l'aider à rattraper cet animal, pas pour assister à une séance de torture pour son simple bon plaisir. Elle ne répondit pas, et se contenta de lever les yeux au ciel d'un air agacé quand le dieu des morts se téléporta plus loin, elle arrivait à le voix de là. La déesse de la faune et de la flore encocha une flèche à son arc puis se téléporta à son tour, à quelques mètres de son oncle.

L'animal fuyait toujours sous le regard peiné d'Artémis qui ne pouvait agir plus sur le territoire de son oncle. Il avait déjà accepté de la laisser sur ses terres, alors elle n'avait qu'à se tenir tranquille et endurer cet affreux spectacle en silence. Cependant, au fond d'elle, elle bouillait de rage. Cet animal n'avait rien fait hormis s'échapper, Hadès aurait aisément pu simplement le rattraper mais non, son naturel cruel était ressorti et le voilà qui s'amusait à torturer un pauvre animal sans défense! Enfin, pas si sans défense que ça au vu de la transformation qu'il était en train de subir sous le regard curieux et deux dieux..

Poussant des petits cris déchirants, l'animal se cabrait dans tous les sens et se tassait, rapetissait, et à ses hurlements on pouvait deviner que ce n'était pas très agréable. Ses bras et ses jambes s'allongèrent, son visage devint plus humain et maintenant la quadrupède était devenu bipède. Artémis jaugea la créature qui ne ressemblait en rien à sa forme d'il y a quelques minutes avec attention et se demanda comment cela était possible. Elle avait rencontré beaucoup de créatures mythologiques, elle les connaissait toutes, mais cette chose n'était pas connue de la déesse de la faune et de la flore, ce qui montrait que ce.. bipède devait être unique. La blonde attendit la réaction de son oncle qui ne se fit pas attendre; il avançant d'un air décidé vers la créature qui eut un sourire horriblement amusé.

La créature inconnue de la déesse blonde fendit l'air de sa .. main? ce qui produisit une lame d'air mortelle qui se jeta sur le dieu des morts.. qui dévia non sans mal cette ridicule attaque. Mais méfiante, Artémis n'intervint pas se contentant de jauger l'ennemi avant d'agir. Silencieuse, elle coupa son souffle quand son oncle lança une rafale de feu sur le monstre... et fut stupéfaite de voir l'attaque se retourner contre lui! Toujours sans intervenir, elle soupira en voyant Hadès esquiver l'attaque pour darder son regard sanguin sur l'ennemi qui.. s'envola. Artémis leva les yeux vers le ciel et suivit le monstre en lançant de sa voix horriblement nasillarde;

« Ha! C'est tout ce que vous pouvez faire, votre altesse? »

Encore un peu troublée, Artémis suivit sa trajectoire avec les yeux en se demandant comment elle pourrait l'atteindre du sol. Concentrée à l'extrême, elle plissa les paupières et son regard polaire alla se poser sur une espèce d'aigle gigantesque qui était posé dans un coin de al falaise, sûrement en train de faire son nid. Sans plus de politesses, elle poussa un sifflement strident en appelant l'animal qui vint voler jusqu'à elle lui permettant de se jeter sur son dos tandis qu'elle lui donnait mentalement l'ordre de suivre ce lézard bipède volant le plus près possible. Encochant quelques flèches à son arc, elle se mit à tirer sur l'animal qui poussa quelques cris de douleur, mais sans plus. Ses flèches d'or ne lui faisaient rien du tout, hormis l'impression d'une piqûre d'abeille.. décourageant.

« Ahah, ça chatouille, c'est tout ce dont vous être capable, ô déesse de la nature?! »

C'en fut trop. Serrant les dents, elle bondit agilement du dos de l'aigle à celui du lézard, ce même lézard qui se mit à s'agiter en se rendant compte qu'elle venait de se jucher sur son dos et qu'il allait passer un salle quart d'heure. Oubliée les petites peine face à la torture que lui faisait subir Hadès, Artémis allait lui faire ravaler ses paroles. D'un main, elle fit apparaître une liane qui s'enserra autour de la gueule du lézard pour qu'il arrête de parler, puis alors qu'elle allait l'achever d'un coup de dague, il la désarçonna. Agilement, elle roula dans l'herbe et tout en faisant pousser une liane du plafond à laquelle elle se raccrocha, elle glissa avec aisance jusqu'au sol son regard brûlant posé sur la bestiole qui ne pouvait plus parler.


[hrp; plop j'espère que ça te va!
& pardon c'est plus court que d'habitude;; ]


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Re: Are we playing monster hunters ? [PV Artémis] | Mar 15 Avr 2014, 13:22



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Le monde était décidément plein de mystères. Comment un lézard de plusieurs mètres de long, de haut et de large pouvait se transformer en une créature à peine plus grande qu'un humain ? Était-ce naturel, ou bien avait-il mangé quelque chose en particulier ? Vu la masse corporelle qu'il avait perdu, c'était sans doute un produit que les femmes s'arrachaient alors. Quoi que, ce n'était pas forcément de la graisse qu'il avait perdu. Vous me direz, certaines femmes étaient tellement sous le dictât de la minceur qu'elles étaient prêtes à avaler et perdre n'importe quoi du moment qu'elles parvenaient à se débarrasser de quelques kilos, alors même qu'elles n'en avaient pas besoin. Ce qui était assez ridicule puisqu'on en parle, à croire que leur but était de pouvoir s'envoler à la moindre bourrasque. Elles devraient penser au fait qu'il y avait beaucoup de courants d'air forts dans les sorties de métro ou de rer par exemple, ce serait ballot de ne pas pouvoir sortir parce qu'on est incapable de se décoller du mur. Sans parler du fait qu'elles tomberaient à la moindre bousculade. En clair, ces jeunes filles feraient mieux de réaliser qu'être maigre n'est pas pratique dans la vie courante. Non pas qu'un dieu soit bien placé pour critiquer les humains sur le fait qu'ils veulent absolument rentrer dans les critères de beauté, puisqu'ils resteraient éternellement beaux.... Bah comme des dieux, hein. Même sans citer Aphrodite, c'était un fait établi depuis des lustres.

Bref, là n'était pas le sujet (pas du tout même). Actuellement Hadès n'était pas en train de mener une étude psychosociologique sur les femmes et leur recherche de la minceur, mais d'observer les mystères de l'évolution. C'est qu'elle pouvait être bien capricieuse, parfois ses aboutissants nous surprenaient : qui aurait cru qu'on pouvait passer d'un extrême à un autre comme ça, aussi rapidement ? Surtout qu'en général, quand on parlait d'évolution, on imaginait plus un gain de corpulence plutôt qu'une fonte pareille (oui, c'est le cliché du « plus c'est gros plus c'est dangereux », pourtant il ne devrait pas tomber dedans lui quand on comparait sa taille et sa puissance) (quoi que c'était un peu faussé, puisqu'il pouvait se métamorphoser à souhait).
Mais mieux valait ne pas se laisser avoir par ce nouvel aspect humanoïdo-lézardien, ce n'était pas parce que l'adversaire avait rapetissé qu'il était devenu plus mignon. Au contraire, son niveau de teigne-attidude atteignait des records, notamment grâce à sa capacité nouvellement acquise qu'était la parole. Exit le gros balourd qui ne faisait que fuir, désormais non seulement il était capable de renvoyer certaines attaques mais en plus il pouvait les provoquer verbalement. Faut croire qu'être face à des déités ne le dérangeait pas -enfin plus – tant que cela, même si ils préféreraient encore qu'ils se taisent. Ils étaient susceptibles, non mais oh.

D'ailleurs, cet être inférieur s'y croyait un peu trop. Exhiber autant de confiance en soi face à deux fières déités n'était pas une bonne idée. Quand Artémis trouva le moyen de lui clouer le bec, Hadès ne put que la féliciter intérieurement pour son initiative en reconnaissant bien là sa nièce (non vous n'avez pas mal lu, encore un peu plus et on croirait qu'il avait des élans filiaux). Tiens, mais, où était passé la protectrice de la nature qui avait aidé leur adversaire tout à l'heure ? Est-ce qu'elle avait décidé que le corriger était plus important ? Tant mieux, au moins les chances qu'elle le gêne une nouvelle fois en étaient diminuées.
Cependant, bien que voir la bestiole ailée se débattre dans tous les sens avec rage pour se défaire de la liane qui l'empêchait d'ouvrir le bec soit source de contentement, c'était loin d'être assez du point de vue de notre chthonien. Il n'en avait pas forcément l'air, mais l'irritation l'avait gagné et il comptait bien le faire payer à la source de celle-ci.
Ce qui ne l'empêcha pas de se téléporter près de sa nièce après qu'elle ait arrêté de rouler pour dire avec un mince sourire ironique :

-Eh bien, moi qui croyais que tu ne voulais pas lui faire de mal.

Ensuite, le roi des Enfers redirigea son attention vers la créature et réfléchit rapidement. Ses flammes ne fonctionnaient apparemment pas, quand aux flèches de la déesse de la chasse elles étaient aussi efficaces que des cure-dents. Qu'à cela ne tienne, ils avaient encore de nombreux pouvoirs qu'ils n'avaient pas encore testé à leur disposition. Maintenant, le tout était de savoir lesquels avaient le plus de chance d'être efficaces (tout en prenant en compte le fait qu'il voulait s'amuser un peu, eh non cette idée ne l'avait pas quitté).
Tiens, pourquoi ne pas vérifier comment le reptile volant réagissait lorsqu'on l'attaquait de toute part ? Ce pourrait être intéressant et utile. Pour se faire, Hadès envoya des tentacules [pardon c'était trop tentant XD] d'ombre le harceler tout en maîtrisant les trajectoires de chacune pour qu'elles esquivent les répliques de leur cible. Cette dernière semblait peiner un peu, elle tenta à un moment de se débarrasser de ces pics mouvants en créant une sphère de vent, mais il eut juste à les faire reculer et à attendre que le bouclier disparaisse. Eh oui, l'endurance allait sans doute jouer un rôle important.


Cela dit, il décida de passer à la vitesse supérieure en submergeant complètement la bête avec des attaques qui ne faisaient que l'effleurer au final. Ainsi, il l'occupa assez pour pouvoir glisser deux ombres dans son dos et lui trancher net les ailes. La chute fut assez vertigineuse, un vrai régal à regarder. Quand la chose atteint le sol, un nuage de terre et de poussière se souleva comme pour protester contre ce désagrément et le souverain se téléporta à proximité du point d'impact. Voir que le déchu était déjà debout le surprit quelque peu, mais il était de toute évidence mal en point. En revanche, il pouvait de nouveau parler.

-Je n'ai pas dit mon dernier mot...

Hadès ne réagit pas. Ce petit sursaut de fierté n'était absolument pas crédible en plus d'être ridicule, le dénouement était évident. Cependant il aurait peut-être dû se méfier : la queue [là j'ai pas fait exprès QAQ] de son vis à vis se transforma pour laisser apparaître un dard à son extrémité, mais il ne le remarqua pas.
Finalement, le dard fusa très rapidement vers lui. Par réflexe il bloqua avec le bras, mais cela s'avéra être une erreur fatale. Un sourire triomphant et arrogant apparut sur le visage de l'humanoïde, tandis qu'il commençait à pomper ses forces.
Une aiguille permettant de voler l'énergie ? Mais il leur réservait encore combien de surprises dans ce genre ? Très agacé par ce toupet (comment osait-il prélever l'énergie d'un dieu ? ), le fils de Cronos trancha la queue d'un sec coup d'ombre et enleva la partie restée partiellement enfoncée dans sa chair – qui guérit instantanément une fois l'aiguillon ôté – et lança un regard courroucé vers l'autre malappris. Seulement c'était trop tard, celui-ci avait déjà assez pompé pour pouvoir régénérer ses ailes et guérir une partie de ses blessures. Il se dressa alors avec fierté.

-Tu as vendu ma peau avant de m'avoir tué, et tu vas le regretter !

Une rage inédite le hantait, sans doute à cause de l'humiliation qu'il avait subie en se faisant arracher les ailes. Il se propulsa dans les airs comme une fusée et s'éloigna rapidement par la voie des airs, sous le regard suspicieux d'Hadès. Qu'est-ce qu'il comptait faire ? À en juger par sa direction, sa destination devait être.... Oh non. Pas ça. Tout sauf ça. Son don de téléportation lui servit une nouvelle fois, quand il se rendit jusqu'aux prisons. Cette fois-ci ce n'était pas en les piétinant que l'ancien balourd mettait les gardes K.O, mais en leur volant leur énergie. Plusieurs démons étaient à déjà à terre, ce qui rajouta une couche à l'énervement du geôlier des morts – qui n'avait pas fini de se faire du mauvais sang puisque, en le voyant, la bestiole reptilienne eut la magnifique idée de voler les clés des cellules à l'un des gardiens évanouis...

[HRp : en espérant que ça t'ira ;;]
 




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Re: Are we playing monster hunters ? [PV Artémis] | Mar 06 Mai 2014, 21:31

run, hurt and run.
Hadès& Artémis.

Ce petit monstre commençait sérieusement à taper sur le système d'Artémis. Elle allait lui montrer de quel bois elle se chauffait, non mais, de quel droit ce couard osait-il s'en prendre à des dieux de leur trempe? Ce lézard-humanoïde ne tenait décidément pas à la vie! Aaah, si elle s'écoutait elle lui tordrait le cou de ses mains, elle lui crèverait les yeux de ses lèches en or, souillerait le sol des enfers de son sang. Artémis, cruelle? Non, elle ne supportait tout simplement le manque de respect envers les divinités, et que l'on lui fasse perdre son temps de la sorte. L'air agacé, elle laissa la place à Hadès qui tenta à son tour de fermer le clapet pour de bon à cette chose à la voix stridente et agaçante. Bon sang, mais faites-le taire! Quelle ne fut la surprise de la déesse aux longs cheveux de blés quand le dieu des Enfers trancha net les ailes de la créature, après plusieurs minutes à tenter de la maîtriser sèchement. Par tous les dieux de l'Olympe, allaient-ils enfin réussir à le faire taire pour de bon? Arriveraient-il à renvoyer son essence dans le Tartare jusqu'à la fin des temps? Non parce qu'elle n'avait pas que ça à faire, elle avait d'autres chats à fouetter la fière déesse qui contenait sa colère et son agacement tant bien que mal face à cet outrage que commettait ce monstre à leur égard.

« Je n'ai pas dit mon dernier mot... » la fière Artémis retint un reniflement méprisant.

Les sourcils de la gardienne des forêts s'arquèrent de curiosité quand la queue du lézard se transforma en un dard. Un dard. Vraiment? Elle avait beau avoir croisé des centaines de milliards de créatures différentes dans sa vie de déesse, jamais Artémis n'avait croisée de créature semblable à celle-ci. Elle retint un mouvement menaçant quand le dard fondit avec une vitesse surprenante sur son oncle, mais ce dernier l'arrêta de son bras d'un air agacé. Ah, lui aussi commençait à en avoir plus qu'assez. Cependant, en voyant Hadès pâlir trèès légèrement, Artémis se demanda quels effets avaient ce dard. Trop tard; le roi des morts tranchait la queue d'un mouvement ample, comme si ce n'était que du beurre fondu. Oui, la comparaison n'avait rien de... ragoûtant, mais c'était la seule qui venait en tête de la déesse pour l'instant. Profitant de l'inattention d'Hadès, le monstre avait régénéré ses ailes et en profitait pour lancer;

« Tu as vendu ma peau avant de m'avoir tué, et tu vas le regretter! » sa voix était remplie de haine, mais cela ne fit qu'arracher un sourire froid à la déesse. Ah, vraiment?

La silhouette fine du monstre disparaissait au plus profond des Enfers. Que les dieux de l'Olympe soient avec eux, quand est-ce que tout cela se terminerait-il? Cette cours-poursuite n'en terminait pas, cette chose emmenait les deux dieux de plus en plus profond dans les Enfers, sans qu'aucun des deux ne comprennent pourquoi. L'explication la plus logique était qu'il ne connaissait pas la sortie et y allait au feeling, mais il devait bien y avoir une autre explication, non? Voyant que son oncle se téléportait à la suite du lézard, Artémis fit de même pour hausser les sourcils en voyant le spectacle qui s'offrait à eux. Tous les gardes, K.O, vidés de leur énergie. Et le lézard qui caracolait comme un étalon, fier de son petit effet, en profitant pour voler une clé à un des gardes. Non, pas les clés.

Artémis n'osait même pas imaginer ce qu'il se passerait si il ouvrait tout les geôles, mais en voyant la mine sombre d'Hadès elle en déduisit que cela ne devait pas être très sympathique. Surtout pour lui, qui serait tenu pour responsable de tout ça. Dans ces cellules, il devait y avoir des centaines de vieux monstres de l'âge de la Terre, et ils étaient relâchés sur l'île... cela ne serait pas très beau à voir. Soupirant à l'intérieur d'elle-même, Artémis tira une flèche pour attirer l'attention du monstre, et pendant que ce dernier fixait la flèche sans comprendre, elle arriva, aussi rapide que le vent, et lui envoya son pied dans la figure. Un craquement retentit tandis que la tête du monstre se décrochait. Artémis en profita pour récupérer la clé. Eh oui, un pied de dieu dans la figure, ça fait mal.

Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était que la tête repousse. Ahah, très amusant, vraiment. Le pire c'était ce sourire moqueur aux lèvres du monstre... qui lui envoya son poing dans la figure, suivit de son dard, et encore son poing, et encore son dard qui avait repoussé. La déesse esquivait tout ses coups avec une agilité et une vitesse surprenante, sa silhouette était complètement floue. Suite à l'ordre de la déesse, des ronces géantes vinrent s'enrouler autour du lézard, qui les brisa sans difficulté. Mais ce n'était qu'une diversion pour que la déesse lance les clés à son oncle pendant ce temps. Le combat à mains nues continua, et la déesse finit par envoyer pour de bon son poing dans la mâchoire -enfin ce qui lui servait de mâchoire- à la créature qui s'écroula, sans connaissance. Bon, ils avaient un peu de répit devant eux.

« Que vas-tu faire de lui? Envoyer son essence au Tartare, le torturer, l'enfermer pour l'éternité dans une de ces geôles? » la déesse s'était tournée sur son oncle, tandis que des racines venaient s'enrouler autour du lézard sonné pour plusieurs minutes, pour éviter qu'il s'enfuie s'il se réveillait plus tôt que prévu.


[hrp; désolée de l'attente ;u;]


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Re: Are we playing monster hunters ? [PV Artémis] | Mer 21 Mai 2014, 23:15



Are we playing monster hunters ?

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Si cette bestiole se retrouvait entre les mains de scientifiques, ceux-ci seraient indubitablement aux anges : il pouvait se métamorphoser, renvoyer certaines attaques, voler de l'énergie et se régénérer. En plus, c'était sans doute un modèle unique, une sorte d'anomalie toute particulière ou bien le dernier représentant d'une espèce ancestrale. Tiens, si cela se trouvait, c'était en fait un hybride entre un lézard et une toute autre race, peut-être extraterrestre. Très honnêtement, même les deux dieux n'en savaient rien, pourtant ils avaient des connaissances en abondance et étaient dotés d'une certaine omniscience. Mais s'ils étaient les descendants directs des créateurs de ce monde, ni leurs prédécesseurs ni eux ne s'étaient  intéressés à toutes les formes de vie qui y proliféraient ou bien étaient au courant de toutes les mutations qui avaient eu lieu. Le nombre d'espèces existantes avait été au commencement très restreint, mais voilà bien des millénaires qu'il était devenu difficile de les compter, sans parler de toutes les surveiller dans le détail. Au final, ils se concentraient principalement sur les Hommes, à l'exception faite de la déesse de la faune et de la flore qui veillait sur l'ensemble de ces deux vastes domaines. Tellement vastes que même elle ne pouvait les connaître dans leur intégralité. Sans oublier qu'elle n'est pas née à l'aube des temps mais après la guerre ayant opposé les Titans et les divinités actuelles, donc avait encore moins de chances que lui de connaître les espèces archaïques pour la plupart disparues.

M'enfin, que ce soit Artémis ou Hadès, n'avoir aucune information précise sur cette créature ne les empêchait en rien de la combattre. S'ils ne redoutaient pas les petits tours qu'il leur réservait encore, au vu de ce qu'il leur avait déjà montré ? Et s'il était capable de raser toute une ville comme on souffle une fourmi ? S'il avait un don de contrôle des autres, genre hypnose ou prise de possession d'un corps ? Ha. De par leur nature, ils ne savaient pas comment craindre qui que ce soit lors d'un combat. En fait, à partir du moment où un dieu était impliqué ce n'étaient pas de vrais combats en général, tellement c'était à sens unique. Leur domination était totale et incontestable, tel était l'étendu de leur pouvoir. Un ascendant si parfait que seul l'un de leurs congénères pourrait espérer leur tenir tête, puisque aucune autre créature ne pouvait rivaliser avec eux. Alors non, les inconnues qui entouraient leur adversaire ne les affectaient en rien, ils étaient sûrs et certains d'être capable de le subjuguer sans difficulté. S'ils n'étaient pas un peu trop confiants ? Voyons, contrairement à ceux qui se ridiculisaient en gonflant la poitrine juste pour se faire écraser, ils avaient largement les capacités nécessaires pour ne pas démentir cette assurance (et aussi, pour pouvoir snober librement leurs ennemis). Tout cela pour dire que notre cher roi des Enfers considérait à peine cette vermine comme un adversaire, seulement comme un casse-pieds qui n'était bon que pour les pousser se téléporter toutes les deux minutes.

Ah ça, pour prendre la poudre d'escampette, cette bêbête-là était douée. Si on y réfléchissait, même son dard voleur d'énergie l'y aidait ; à croire qu'elle n'aimait pas leur compagnie, puisqu'elle ne restait jamais bien longtemps en leur compagnie s'ils ne l'y forçaient pas. Hadès en aurait ri, s'il ne l'avait pas vu se saisir des clés des cellules après une énième fuite. Parce qu'à partir du moment où quelqu'un avait la mauvaise idée d'ouvrir les prisons du Tartare, évidemment qu'il n'allait pas simplement rester les bras croisés en s'amusant de la situation. Enfin si, sans doute qu'il l'aurait fait, si la casquette invisible de gardien de ces prisons n'était pas sur sa tête. Oui, à la limite, une évasion massive de créatures maléfiques et puissantes aurait été drôle, si les répercussions auraient été pour d'autres épaules que les siennes. Seulement voilà, autant le brun pouvait rire allègrement des malheurs même les plus injustes des autres (sans ressentir une once de pitié ou de mauvaise conscience évidemment), autant il ne supportait pas de se retrouver dans des situations similaires. Un comportement plutôt ironique, venant de la part de la divinité qui était considérée comme l'une des plus impartiales : c'était une preuve d'égoïsme et aussi qu'il voulait vivre paisiblement, seulement cette attitude faussait complètement son point de vue et donc son jugement quand c'était lui qui était en cause. Ses collègues penseraient sans doute que le lézard ne méritait qu'une prison ferme à perpétuité dans les profondeurs du royaume souterrain et le geôlier aurait partagé cet avis en temps normal.

Mais là, la peine de mort lui semblait plus appropriée pour le coup, parce que cette histoire commençait à l'agacer. Un échauffement de nerfs qui connut sans doute son paroxysme lorsque, comme je le disais, la chose se saisit des clés. Là, son expression s'assombrit brutalement (oui c'était possible) : oh hé, pause. C'était sérieux ? Il se fichait de lui, ou quoi ?! Sans perdre de temps, Hadès avait envoyé des ombres sur ce stupide énergumène pour l'empêcher de faire quoi que ce soit qui lui apporterait des soucis. Artémis l'aida en décrochant une flèche, puis en optant pour un combat rapproché, profitant de la première occasion pour récupérer les clés et les lui lancer.
Nos deux divins protagonistes s'allièrent donc, l'une en enchaînant les coups et l'autre en attaquant à distance en faisant attention à ne pas toucher sa nièce – voir à l'assister. Une scène pareille méritait de rester dans les mémoires, ce n'était pas tous les jours que deux des olympiens les moins sociables faisaient dans la coopération. Alors si le reptile volant pensait avoir la moindre chance de s'en sortir, ses espoirs ne tardèrent pas à être réduits en poussière. Quelques minutes leur suffirent pour le neutraliser et l'immobiliser avec quelques racines. Ensuite, Artémis lui posa une question certes très intéressante.

-Je pense préparer pour lui une place de choix dans les profondeurs du Tartare. Une cuve de lave serait parfaite, ses capacités de régénération doivent être suffisantes pour qu'il n'en meure pas si on l'en tire régulièrement.

Répondit-il froidement, tout en anticipant le plaisir que les cris de douleur de la créature lui procureraient. Oui, ce serait une sanction idéale. Ooh, à moins de s'arranger pour que quelques bêtes féroces le dévorent assez lentement pour qu'il n'en meure pas ? C'était aussi une bonne idée.
Mais ce n'était pas le moment de se laisser aller à ce genre de réflexion, sinon la bête aurait le temps de se réveiller. Alors à la place, Hadès chercha rapidement du regard les gardes les moins amochés et leur dit qu'ils allaient pouvoir mettre le fauteur de trouble derrière les barreaux désormais, dans une cellule simple mais isolée en attendant qu'il ne choisisse sa méthode de torture éternelle. Il veilla évidemment lui-même au bon déroulement des opérations, afin d'être sûr que rien n'allait de travers, avant de diriger une nouvelle fois son attention sur la déesse blonde et de prendre la parole de toute évidence normalement, mais avec un peu plus de réserve que d'habitude si on observait bien.

-Je suppose que je te dois des remerciements.

Ah, c'était tout lui, de formuler ce genre de choses ainsi. Le fils de Cronos refusait de la remercier directement, il était trop fier pour cela, elle devrait donc s'en contenter. D'ailleurs, pour ne pas s'attarder sur ce sujet, il se détourna pour prendre la direction de la sortie des prisons, avec la ferme intention de retrouver son château tout en enchaînant.

-Maintenant que cette affaire est réglée, je suppose que tu comptes remonter à la surface ?

[HRP : c'est à mon tour de m'excuser de mon retard QwQ j'espère que la réponse te convient !
Je crois que le rp est bientôt fini si on ne trouve rien d'autre à faire, du coup je propose qu'on en discute par Mp =D ♥]





(c)Kazu de C.G






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Re: Are we playing monster hunters ? [PV Artémis] | Lun 09 Juin 2014, 20:40

run, hurt and run.
Hadès& Artémis.

Artémis ne tint pas rigueur de l'imagination du dieu des morts face aux supplices qui allaient attendre la créature. Ce n'était pas comme si le sort de ce monstre la touchait.. mais il restait tout de même une sorte d'animal qui était sous sa protection, aussi avoir participé à sa.. capture la rendait en partie responsable des douleurs qu'il allait devoir subir. Enfin, la culpabilité ne lui pinça même pas ce qui lui servait de coeur; ce monstre l'avait cherché, elle avait tenté de le protéger et de lui faire reprendre ses émotions, elle l'avait même défendu face à Hadès! Mais cette idiote de créature avait été trop loin, elle n'avait qu'à en assumer les conséquences pour les millénaires à venir, tant pis pour elle.

« Quelle imagination. » ces mots amers sortirent de sa bouche tandis qu'un rictus se dessinait sur ses lèvres, elle n'était pas enchantée par la suite des évènements. Oh et puis ce n'était pas comme si c'était elle qui allait s'en occuper! Entendre les cris de douleur d'un animal était beaucoup plus insupportable pour la farouche déesse que d'entendre ceux d'un homme.

La déesse eut un sourire amusé qui disparut aussitôt quand elle entendit la voix d'Hadès remonter à ses oreilles. Il supposait qu'il lui devait des explications? Elle aurait presque rit de bon coeur si en face d'elle se tenait un mortel, mais face à son cher oncle, elle ne pouvait pas rire de cette façon. Hm, des remerciements en bonne et due forme serait trop demandé au fier Dieu des Enfers, aussi la déesse blonde laissa couler sans rien dire, gardant néanmoins un sourire froid qui en disait long sur ce qu'il pensait. Ce n'était pas comme si son aide avec été inutile; il serait certainement toujours en train de se battre si elle n'était pas apparue aux Enfers comme par magie. Mais enfin, on ne changeait pas un Dieu et sa manière de fonctionner après tout, elle n'avait qu'à retourner de là où elle venait, voilà tout.

« Vous êtes si pressé de me voir repartir, Hadès? » une toute petite pointe d'amusement perçait dans la voix de la fière déesse de la faune et de la flore, mais elle la gomma aussitôt en faisant comme si de rien n'était.

Sa tâche ici était terminée, elle était venue car ses chiens l'avaient guidée ici à cause de l'agitation qui y régnait, elle n'aimait pas l'atmosphère des Enfers et voulait en sortir le plus rapidement possible. Retenant un soupir, la déesse au physique d'adolescente finit par laisser son regard bleu errer aux alentours. Vraiment, les Enfers n'avaient rien d’accueillant. Bien sûr il en fallait beaucoup plus pour l'oppresser et l'effrayer, mais elle se doutait que pour les humains cet endroit était terrifiant. Après une seconde de silence, la déesse fit ce qui ressemblait à une sorte de salut martial (signe de la tête sec) puis lança ces mots;

« Je m'en vais donc, mon oncle. Bonne... journée. » et, sur ces mots polis et respectueux, elle se téléporta jusqu'à la sortie des Enfers où ses chiens l'attendaient, fidèles créatures.

Avec une affection non feinte, elle caressa chacun d'entre eux en leur expliquant ce qu'il s'était passé, qu'ils n'avaient plus rien à craindre, que c'était fini. Les aboiements joyeux auxquels elle eut droit lui arrachèrent un sourire; Artémis n'était pas aussi froide qu'on le pensait. Elle était martiale, guerrière, dure froide et insoumise, mais pas insensible. Elle ressentait des émotions, comme chaque être vivant, mais à un autre pallier. Elle était une déesse, pas une vulgaire mortelle qui se laissait aller à ses émotions. Elle était capable d'aimer; il suffisait de regarder sa façon de se comporter avec ses chasseresses et les animaux sauvages. Une vraie mère, on pouvait considérer la déesse blonde comme une figure maternelle pour ces animaux et ces jeunes filles ayant décidé de la suivre et de renoncer aux hommes pour la servir jusqu'à la fin des temps en échange de sa protection.

Sans se retourner, la déesse s'engagea dans la forêt qui lui faisait face accompagnée de sa fidèle meute, sans rien laisser paraître sur son visage. Puis, rejoignant Cérynie sa fidèle biche un peu plus loin, Artémis prit à son tour sa forme de biche et disparut dans les profondeurs des bois, allant s'isoler pour un moment. Quand elle réapparaîtrait? Personne ne le savait, elle était imprévisible, aussi changeante que les vents.


[hrp; désolée du retard ;u;]


(c)Brumy don't touch plz.
are we playing
monster hunters?




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Are we playing monster hunters ? [PV Artémis]
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