La mer des nuages, toujours mon endroit préféré, je ne m'en laissais décidément pas, surtout à aire bouger les masses de vapeurs d'eau à ma guise avec le vent. Ce lien que j'ai avec mon père malgré tout. J'aimais l'océan du plus profond de mon corps, mais ma nature était plus aérienne que marine, ciel et mer se chevauche sur la plus grande partie de la planète donc je ne pouvais pas être si proche de mon géniteur, depuis des siècles, il demandait même plus mon aide. J'étais fier autrefois qu'il me le demande, mais ce temps est révolu. J'aurai du lui dire à l'époque, il est trop tard. Je sentais mon cœur se serrer tandis que je déplaçais encore les nuages selon mes envies propres. Je me laissais aller en souriant, les cheveux roux se balançant au gré des mouvement de mon élément. Le bandeau sur mon œil, mettant à l'abri, les quelques mortels qui passaient par là. Je n'était pas à l'abri, bien que ces derniers reste bien moins dans les cieux que ma personne. Le mont Olympe étant une eception à la règle, bien que cet endroit culminait haut, il restait en partie terrestre. Les mortels sont bien courageaux de monter pour vénérer leurs dieux dont je suis un oublié, mais ce n'est pas grave. Comme disait les gens aimeront le vent, donc moi, donc je pouvait m'estimer heureux. Je l'étais en ce moment jouant avec les masses blanches et grises qui peuplait cet endroit. Mon oiseau n'était pas loin. Il vint près de moi.
-Tu crois que tu va encore rencontrer un malotru qui me traitera de poulet maître ? -Je pense que les crétins peuplant ce monde se multiplie assez rapidement donc c'est possible. -Tous des impolis qui ne connaissent même pas.
Je fusillais du regard l'oiseau qui secoua ses plumes, il savait que je n'aimais pas qu'on parle de cela, encore moins quand c'était lui. Mon affilié, il n'avait pas connu la gloire que j'avais eu autrefois, je suis restée que dans un récit celui qui relate l'aventure de ce bel homme qu'était Ulysse. Le passé était bien là où il était. Il ne me restait plus qu'à guider les nuages pour que l'eau tombe sur les terres et donne de l'eau aux plantes de cette île, de la planète entière. Je ne suis un super-héros. Mais le dieu du vent, pas besoin de vêtement flashy, j'avais déjà ma magnifique chevelure rousse qui tranchais avec le bleu uniforme. Pour nombre d'oiseau j'étais un allié. Le vent gonflaient leurs ailes qui les transportaient vers d'autres lieu. Le firmament est un endroit pas toujours paisible, qui plus est les mortels le squattait avec ces oiseaux de fer qui tuaient mes camarades à plumes sans aucune pitié. Parfois il allait s'écraser dans l'océan rejetant leur pétrole. J'aide du mieux que je peux mes amis ovipares, sans grand succès, je peux être à un endroit très vite, mais partout, je peux le faire. Les océans sont bien agité aujourd'hui. J'espère qu'en déplaçant les nuages, je ne suis pas entrain de créer une tempête.