When gods get drunk with singing | Jeu 10 Avr 2014, 11:27
When gods get drunk with singing
PV Artémis, Éris, Apollon et Perséphone
-Rappelles-moi ce que nous faisons ici ?
Soupira-t-il à l'adresse d'Artémis. Elle et lui étaient les seuls à ne pas s'amuser comme de petits fous, ils s'étaient même isolés dans le coin le plus éloigné de la télé et se contentaient d'observer. Le groupe venait tout juste d'arriver mais, déjà, les trois autres dieux étaient dans l'ambiance. Bras et jambes croisés comme pour signaler qu'il ne fallait pas compter sur lui pour participer (il n'en avait pas spécialement envie), Hadès avait le regard posé sur Perséphone. C'était elle qui avait réussi à le traîner ici, en utilisant l'une de ses attaques spéciales super efficaces. Pourquoi n'avait-il pas pu lui dire non, ne serait-ce que cette fois-là ? Elle peut vraiment obtenir ce qu'elle veut de moi, ma parole. Même le trimbaler dans le genre d'endroit qu'il n'appréciait pas des masses. Le dieu des Enfers, malgré toute sa puissance et sa force de caractère, passait pour un soumis face à sa femme... Y'avait de quoi être un peu bougon, non ? Eh bien figurez-vous qu'il n'était même pas capable de lui en vouloir, tout simplement parce que si cette virée la rendait heureuse, alors tout allait bien. On dit que l'amour rend aveugle, lui dirait plutôt qu'il rendait vulnérable à la volonté de son aimé(e) et nous dicte de faire passer son bonheur avant le nôtre. Évidemment, ce n'était pas demain la veille qu'il allait dire des choses aussi fleur bleue à voix haute.
Bref, un événement si rare se produisait en cette soirée qu'elle devrait être marquée d'une croix blanche sur les calendriers : cinq déités étaient descendues sur Terre en même temps. Oh, pas pour des raisons professionnelles comme c'était souvent le cas, non – certainement que l'un d'entre eux dont je tairai le nom aurait préféré. Ils étaient venus expérimenter loisir qui tenait beaucoup à cœur aux mortels, surtout aux japonais : le karaoké. Comment s'étaient-ils retrouvés là ? J'allais justement vous l'expliquer. Tout avait commencé la veille quand, à la sortie d'une réunion au Mont Olympe, Perséphone et Hadès étaient passés près d'Apollon et Artémis, alors en pleine discussion. Enfin c'était vite dit, puisque la déesse de la chasse et de la lune (de qui on ne pouvait pas dire qu'elle était trop bavarde, elle et son oncle étaient semblables sur ce point) se contentait d'écouter Apollon parler d'un divertissement qu'il aimerait beaucoup essayer. On ne pouvait pas en attendre moins du dieu des arts qu'il soit attiré par ces endroits où les humains passaient des heures à s'époumoner. Comment faisaient-ils pour apprécier cela ? Alors là, ce n'était pas au roi des Enfers qu'il fallait poser cette question. Pour commencer, le chant et lui ça faisait "nombre de chansons existant au monde + 1".
Raison de plus pour ne pas s'intéresser à la conversation entre les jumeaux, hein – qui de toute façon ne le regardait aucunement. Il fit donc mine de ne rien entendre et comptait bien tracer son chemin (vite, à son palais, la lumière lui tuait les yeux à petit feu ! ), mais c'était sans compter sur sa chère et tendre. Car Perséphone, contrairement à lui, était du genre à vouloir tester de nouvelles choses et à aimer chanter. C'est donc tout naturellement qu'elle avait rejoint la conversation, prenant la place d'Artémis en tant qu'auditeur principal du blond. De fil en aiguille ils s'étaient laissés porter par leur enthousiasme, tellement qu'ils finirent par monter un projet « virée karaoké » et, inexorablement, invitèrent Artémis et Hadès. Ce dernier avait tout d'abord poliment décliné l'offre (il jugeait avoir mieux à faire), mais ne put résister quand sa femme lui fit les yeux doux. Il était faible et manquait cruellement de volonté ? Sans doute, mais dans ce cas on pouvait en dire autant de sa nièce, puisqu'elle se laissa convaincre par son frère. Le quatuor était donc formé. De plus, les deux organisateurs avaient rapidement décidé que la sortie aurait lieu le lendemain soir. Mais alors qu'ils étaient en train de parler des détails, Éris débarqua et s’immisça dans le groupe en disant vouloir participer, elle aussi.
Et voilà comment monter une expédition divine vers le karaoké. Bien évidemment, pour l'occasion ils étaient obligés de réprimer leurs auras, mais aussi de porter des vêtements plus décontractés. Plus passe-partout aussi, enfin, pour le peu de sens que cela avait dans les rues de Tokyo. Certains avaient un look très étrange, avec des cheveux teints dans des couleurs improbables et coiffés en pics verticaux, des vêtements minimalistes en plus d'être troués de partout et étroits, des chaînes en si grand nombre qu'ils devaient biper partout où ils allaient et leurs chaussures devaient être si lourdes qu'ils ne devaient pas pouvoir ramener leur genoux contre leur torse (ils devaient vraiment se sentir petits). Pour sa part, l'olympien aux iris vermeils avait enfilé un t-shirt et un jean noir ainsi qu'une écharpe rouge et noir. Rien de bien exceptionnel, donc, seulement même avec des tenues sobres les cinq dieux attiraient l'attention. Tout le monde les regardait étrangement en se chuchotant des commentaires, à croire qu'ils étaient des bêtes curieuses. Comme s'il en avait besoin, tiens, voir autant de visages tournés vers eux l'agaçait profondément. Surtout que certains mâles donnaient clairement l'impression de détailler sa bien-aimée de haut en bas (ceux-là voulaient passer un mauvais quart-d'heure).
M'enfin, au moins désormais, plus personne ne les regardait. La petite escouade était tranquillement installée dans une petite pièce avec table, télé, micro et banquette. Quelques canettes et bouteilles achetées en prévision traînaient sur la table, fermées. Hadès se saisit de la première boisson qui venait (une cannette de bière) et l'ouvrit sans regarder de quoi il s'agissait, avant d'en prendre une gorgée et de faire la grimace. Il avait bu trop vite, le mousseux et l'amertume de l'alcool formaient un désagréable mélange dans sa bouche et son œsophage. Décidément... Et dire que la soirée ne faisait que commencer. Le brun sentait qu'il allait rester assis là un bon moment – parce qu'il était clairement hors de question pour lui de chanter, quitte à se raffermir pour dire « non » à sa tendre épouse. Au moins, cela prouverait qu'il en était capable.
[HRp : voilà voilà, en espérant que ça vous ira ! Artémis, la balle est dans ton camp maintenant ! =D]
« Rappelles-moi ce que nous faisons ici? » Artémis tourna la tête vers hadès, son oncle, et lui rétorqua dans un soupir; « Je te retourne la question. »
La déesse blonde était assise aux côtés du dieu des morts et des enfers; qu'est-ce qu'ils faisaient là? Cela ne leur ressemblait tellement. Aussi fermée corporellement que son oncle, la farouche Artémis foudroyait du regard tous ceux qui osaient la regarder, les bras croisés et le visage froid; quelle mouche l'avait donc piquée. Bon sang, son frère était vraiment plus persuasif qu'il ne le laissait croire. La blonde, l'air mauvais, se contentait d'observer les autres dieux non loin de la télé en train de chanter; comment pouvaient-ils trouver du plaisir à s'amuser avec des humains? Bon, encore, pour son frère qui était le dieu de l'art elle comprenait qu'il veuille s'atteler à cette activité, mais et Perséphone, ah oui c'est vrai; elle était l'incarnation de la joie de la bonne humeur et de l'amusement, Artémis avait oublié ce léger détail. Et sans compter Éris qui s'était amenée dans la conversation en souhaitant être de la partie; autant de dieu sur Terre sans aucune raison, c'était du jamais vu depuis la création naissance de l'Olympe! Et sans compter Éris qui s'était amenée dans la conversation en souhaitant être de la partie; autant de dieu sur Terre sans aucune raison, c'était du jamais vu depuis la création naissance de l'Olympe!
Jamais elle n'aurait dû entamer cette conversation avec son frère: elle aurait dû fuir dès que la silhouette du roi des enfers et de sa femme s'étaient dessinée dans son champ de vision. Maintenant, elle n'avait que ses yeux pour pleurer; enfin, façon de parler Artémis ne pleurait pas, Artémis gardait son masque froid d'indifférence. Elle s'ennuyait, et il était hors de question qu'elle aille se joindre à Apollon Éris et Perséphone. Si ces derniers commençaient à s'approcher d'elle avec une moue d'enfant battu, elle les enverrait dans les orties à coup sûr; elle avait flanché une fois aux caprices et aux insistances de son frère elle en payait les frais maintenant. Elle avait une fierté non de Zeus, pas question qu'elle ne se mette à ce genre de.. de passe-temps!
Et puis parlons-en, de ces humains qui venaient passer du temps ici! Ne leur avait-on jamais dit qu'ils chantaient comme des casseroles? Même de loin la déesse de la lune les entendaient se déchirer la voix à hurler des paroles incompréhensibles; une horreur. « Par tous les dieux, qu'il se taise! » Fut le seul grognement que s'échappa des lèvres d'Artémis qui continuait de darder un regard mauvais sur son frère qui s'amusait comme un enfant. Pourquoi ne partait-elle pas? Eh bien tout simplement parce que même si elle était une déesse, elle n'avait aucune envie que son frère jumeau ne lui en veuille parce qu'elle l'avait laissé après l'avoir accompagné; elle était donc bloquée ici. D'un côté, on pouvait dire qu'elle avait de la chance qu'Hadès soit dans le même cas qu'elle. Non pas qu'ils avaient une discussion passionnante, mais elle se sentait moins seule à attendre comme une potiche que toute cette mascarade se termine enfin.
Le plus dur pour Artémis avait été de quitter sa robe en tissus blanc qu'elle portait tout le temps, et ses feuillages dans sa chevelure de blé qu'elle avait d'ailleurs dû attacher en une natte serrée qui lui tombait jusqu'à la taille (elle les avait raccourcis). Cette même natte, Artémis avait préféré la faire passer par-dessus son épaule; elle trouvait cela plus pratique de cette manière pour se déplacer, au moins elle ne se coinçait nulle part par mégarde ou maladresse de tel ou tel humain. Elle avait mis un tee-shirt noir, un jean et des bottines de chasse couleur daim. Avec son air guerrière et martial, elle fascinait beaucoup les humains présents (de la même manière que ses confrères) mais les effrayait en même temps, avec son air dur collé à son visage de jeune adolescente (car oui elle était toujours sous sa forme adolescente).
Artémis observa discrètement son oncle boire une gorgée d'alcool et eut un rictus amusé qu'elle dissimula quand il fit une grimace, signe que le breuvage ne passait pas très bien. De son côté, elle s'abstint de boire de l'alcool et prit une boisson gazeuse; qui sait, si elle buvait elle pourrait très bien se retrouver à danser sur une table, et Zeus savait qu'elle avait beaucoup trop de fierté pour finir comme cela! En attendant, tous ces hommes qui la regardaient commençaient à lui donner des haut-le-cœur; elle allait tous les étriper un par un, et celui qui oserait venir lui adresser la parole se retrouverait accroché dans un mur par quatre flèches en or dans le cœur.
Et voilà que l'homme qui chantait comme un canard recommençait de plus belle! Agacée, Artémis soupira longuement avant de remettre correctement sa longue natte blonde sur son épaule, croisa les jambes et but à nouveau une gorgée de son soda, grimaçant à l'entente de cette voix fausse et rauque, si désagréable pour son ouïe sensible. Elle plaignait ces pauvres poissons qui lui envoyaient des ondes de détresse dans son esprit, et dire qu'ils devaient supporter ça tous les jours. Pauvres bêtes. « Bon sang, mais faites-le taire il va tous nous rendre sourd si on continue comme cela! » Sa voix froide et martiale avait brisé le silence qui s'installait à la table. Les sourcils froncés, elle foudroyait du regard l'homme qui ne se rendait pas compte que sa voix était très désagréable. Bon, Artémis était plutôt rabat-joie dans son genre, mais de toute façon elle n'en avait cure puisqu'elle était une déesse et que personne ne pouvait l'atteindre, hormis d'autres dieux évidemment. Mais là n'était pas la question; la priorité était de faire taire ce malotru qui croyait chanter convenablement.
[HRP; j'espère que ça vous va! ]
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Re: When gods get drunk with singing | Dim 13 Avr 2014, 11:20
When gods get drunk with singing
« Chante avec toutes tes tripes.»
feat Apollon, Perséphone, Hadès & Artémis
Non pas qu'elle adorait s'incruster, -car normalement les gens se bousculaient pour l'inviter-, mais en quelques mots, Eris s'était conviée elle-même à la partie. Quoi de plus banal venant de sa part. C'était un jour, où la solitude commençait petit à petit à la peser, qu'une conversation entre divinités s'était profilée jusqu'à ses oreilles. Fouine, comme elle était, sa curiosité l'avait mené à ne pas lâcher un mot de la discussion. Tout d'abord, entre les jumeaux, puis enrichit par le couple des Enfers, le sujet semblait être porté sur une distraction qu'entretenaient les humains. Particulièrement les japonnais. La déesse du Chaos connaissait mieux que quiconque les Hommes, mais ce divertissement nommé "karaoké" lui échappait. Alors, comme une fleur avec un sourire dégageant l'innocence pure pendu aux lèvres, elle avait amadoué le quatuor avec son petit manège habituel. Composant de ce fait, le cinquième membre de cette expédition. Au départ, nulle idée malsaine hantait son esprit. Oh que non et ça vous étonne ? Il n'y avait que la soif d'en apprendre un peu plus sur ces êtres curieux. Curieux, étranges, mais fascinants.
D'ailleurs, depuis le début, elle avait constamment gardé un oeil observateur sur ces mortels. Leur attitude, leur façon de parler ou de se faire comprendre ainsi que leur apparence, éveillait son intérêt. Et rien ne glissait à travers les mailles de son filet visuel. Il lui arrivait aussi bien d'adopter leur comportement afin de comprendre leur manière de penser, mais c'était assez déconcertant. Comparée aux autres dieux qui semblaient ne leur attacher aucune importance, elle laissait traîner son intention sur quelques groupes. Certains paraissaient complètement déconnectés du monde, alors que d'autres riaient aux éclats lorsque l'un d'entre eux prononçait un mot sans le moindre sens. Dans l'optique de s'immiscer discrètement dans cette masse, leur groupe s'était paré convenablement. A côté de sa robe immaculée et fluide, l'accoutrement dont elle était vêtue, étaient nettement plus inconfortables et fade. Eris était habillée sobrement, avec un classique haut noir à manche court et avec un pantalon ici, appelé "jean", un peu trop près du corps à son goût. Cependant, malgré leurs efforts vestimentaires, ils avaient tout de même le droit aux regards intrigués des autres mortels.
Pourtant, à partir du moment où Eris toucha aux joies du karaoké, plus rien ne put l'arrêter. Semer la discorde était une forme de divertissement d'après elle, mais ce jeu l'amusait presque tout autant. Je dis bien PRESQUE, car rien ne pouvait rivaliser avec son amour pour la destruction. Alors, armée d'un micro et accompagnée de Perséphone et d'Appollon, elle enchaîna les chansons. Certaines plutôt sympathiques, voir entraînantes, mais d'autres complètement tirées par les cheveux. Comment pouvait-on faire une chanson sur une pomme de terre ? C'était Démeter qui allait être heureuse de savoir ça. Eris n'avait pas la voix d'une cantatrice d'opéra ou de la dernière chanteuse en vague, mais elle s'en sortait plutôt bien. Quelques fausses notes ici et par là, mais cela restait un peu près propre et juste. Pas comme cet homme qui s'égosillait à en faire saigner les tympans des autres, surtout ceux d'Artémis. La divinité aux cheveux corbeau ricana intérieurement en observant le duo installé en retrait et bougonnant dans leur coin. Elle n'était pas du genre à tirer les autres de leur rancœur ou de leur solitude, au contraire, elle les enfonçait plus bas que terre.
Mais l'heure de titiller ces deux-là n'était pas encore venue, puisqu'elle avait bien l'intention de lancer un défi aux deux autres. Alors que la chanson à propos de la pomme de terre se terminait peu à peu sur un ton rythmé, Eris se retourna vers Perséphone et Appollon. Ce soir, elle était d'humeur joueuse. Comme à l'accoutumée, on pouvait dire. Mais dans ce contexte, elle était joueuse côté soft de la chose. Pas de cri d'agonie ou de crêpage de chignon pour le moment, enfin pour le moment. Elle souhaitait pimenter cette soirée à sa sauce qui venait à peine de commencer. Envoyé du pâté dès le début lui plaisait bien et était un peu sa spécialité. Cette sortie ne devait pas s'éterniser de façon monotone et ennuyeuse. Non, Eris comptait ne jamais en finir et écraser ses deux rivaux de la chanson. Un air mesquin peignit son visage, tandis que son cœur battait d'impatience et d'adrénaline. On aurait dit une gamine devant son arbre de Noël. Pour une fois, qu'elle s'amusant sans faire du mal aux autres, on n'allait tout de même pas la priver..
« Je vous propose, ou plutôt je vous oblige à participer à un concours. Le gagnant ayant le plus de point donnera un gage à celui qu'il voudra. Bien sur il n'aura pas le droit de refuser.
Elle les fixa, un sourire un coin et une lueur d'excitation dansant dans son regard. Elle trépignait d'envie de les battre à plate couture. « Partants ? A moins que vous ayez peur de perdre ? »
La provocation c'était aussi son truc et on ne pouvait rien y faire.
[HRP : voilà voilà, j'ai fais ce que j'ai pu avec mon ordi tout pourriiii, j'espère que ça vous va .]
Re: When gods get drunk with singing | Mer 11 Juin 2014, 04:51
When gods get drunk with singing
Hadès ∞ Artémis ∞ Eris ∞ Apollon ∞ Perséphone
« Ah quelle sublime idée savait-on eu avec la douce reine des enfers », de cette pensée, le divin des arts était ici là dans un karaoké situé sur Terre. Il était en compagnie de sa Jumelle qui comme son Oncle, avaient été emmené à contre gré. Tous deux furent d’ailleurs restés bras et jambes croisés, assis à regarder dans le « ravissement » de se trouver en ces lieux. S’amusant avec lui, la douce Perséphone qui avait eu l’idée d’organiser cette sortie, ainsi que la tendre Eris qui s’était permis de s’inviter d’elle-même, mais ce détail ne dérangea point le rayonnant Dieu du soleil qui était ravi d’être en présence de tout ce bon monde. L’ambiance était des plus joviales, bien qu’Apollon subisse le regard sombre et comblé de haine de sa sublime sœur jumelle. Dans un autre sens, lui de même lui avait infligé un sourire et un regard signifiant clairement que s’il lui prenait l’envie de fuir tel un lièvre, elle ressentirait sa peine et l’empoisonnante haine du divin.
Pendant que le plus puissant des cinq Divinités restait en silence, Apollon, Perséphone et Eris, micro en main, passèrent de chants en chants sans se soucier des humains qui n’avaient pas du tout le niveau d’Apollon qui chantait de sa voix si mélodieuse, si artiste, si… Il y avait tant d’adjectifs qu’il n’était point la peine d’en dire plus. Sa tenue vestimentaire arborait déjà son talent artiste qui se situait non loin de sa tenue habituelle d’Olympe, il suffisait tout simplement d’imaginer une tenue originaire de Grande-Bretagne, un peu plus sobre. Bien entendu vous êtes point sans savoir que cinq divins dans une même bâtisse ne passaient gère inaperçu. De par leur présence, nous les ressentions, tous aussi imposants, aussi froids pour Artémis et Hadès et aussi joviaux pour les trois autres divins. De leurs tenues descendant toutes de leurs habitudes ancestrales, ainsi que leurs chevelures uniques et pour la part d’Apollon, il était plus ou moins facile de ce dire qu’il avait une voix trop parfaite pour un simple mortel. Bien qu’attirer l’attention ne l’importait peu, le fait que sa jumelle soit dévisagé de la sorte par – ainsi dire – des porcs sans aucunes gênes et éducation commençaient à lentement le répugner. Si bien que dans un silence qui s’installa furtivement, le divin adressa un sourire vivement meurtrier aux humains masculins débordant de vicieuses pensées. S’ajouta à cela, la plainte de sa sublime Jumelle qui dissuada quelqu’un de chanter de nouveau. Joli ornement d’autorités si je puis dire.
Le temps passait, et pendant qu’Eris et Perséphone suivaient les multiples rythmes, Apollon avait décidé de se poser l’espace de quelques minutes, il s’installa aux côtés d’Artémis et la regarda, elle et son Oncle pour ensuite afficher une large sourire. Il s’apprêtait à prendre la parole, lorsqu’Eris prononça :
Eris ❝Je vous propose, ou plutôt je vous oblige à participer à un concours. Le gagnant ayant le plus de point donnera un gage à celui qu'il voudra. Bien sur il n'aura pas le droit de refuser.
La tendre Eris semblait avoir ciblé la Déesse du printemps ainsi que le Dieu des arts pour le moment. Sourire au coin, air provoquant, tout était permis avec la Déesse de la discorde apparemment. Malheureusement le fait d’être défié, lui fit oublier ce pourquoi il s’était rapidement joint au Roi des enfers et à la Déesse de la chasse. Se redressant sur ses jambes, Apollon plia un bras au niveau de son torse et deposa le coude du second au niveau de la paume, de sa paume libre, il y posa son menton et d’un sourire, il répondit :
Apollon ❝Tant que le chant reste un art, je ne peux faire profile bas. Vous me défiez Eris, sachez que sans votre obligation, j’accepte sans remords. Et vous Perséphone ?
S’il gagnait ce défi, il se ferait un plaisir d’infliger un gage des plus atroces à la tendre et pourtant empoisonnante Eris. Quoique l’atrocité n’était gère dans ses cordes, c’était à voir au fait.
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[hors rp: je suis affreusement navré pour ce temps d'attente u.u]
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